Le Sur-moi ou le Dandysme - Harry Trincheti - E-Book

Le Sur-moi ou le Dandysme E-Book

Harry Trincheti

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  • Herausgeber: Books on Demand
  • Sprache: Französisch
  • Veröffentlichungsjahr: 2023
Beschreibung

Le Sur-moi ou le Dandysme Mode ou Philosophie ? Qui êtes-vous vraiment ? De quoi êtes-vous capable chaque jour ? Serez-vous le ou la même, dans quelques minutes ? Si l'on vous demandait de changer ? le feriez-vous ? Ce livre va vous permettre de passer ailleurs, de devenir un ou une autre. Laisseriez-vous tenter en vous disant : ' pourquoi pas ? '

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Pour contacter l’auteur : [email protected]

Sommaire

PREFACE

Chapitre UN

Chapitre DEUX : la réflexion

Chapitre TROIS : vérité

Chapitre QUATRE : La fierté

Chapitre CINQ : duel et combat

Chapitre SIX : Rencontres

Chapitre SEPT : Bonne foi

Chapitre HUIT : Tribunal procès

PREFACE

Le sur-moi n’est pas une expression instituant une mesure appelée la longueur, mais exprime la volonté d’être autre chose consciemment ou inconsciemment. Qu’est-ce que la volonté ? Qu’est-ce que l’intérieur par rapport à l’extérieur.

Cet ouvrage trace et retrace grossièrement les « descriptions », d’hommes, appelés ou surnommés gentiment ‘dandy’, à travers les époques. Ce livre ne parle pas d’eux précisément, mais plutôt de leurs divers caractères, volontés, frasques, turpitudes, états de fait ou insolences. Tous n'ont pas eu une fin heureuse, mais ils sont passés et n'ont pas courbé la tête ou leur caractère, car ils étaient... Courageux, malgré les époques variées et le passage du temps. Ils étaient fiers devant tout le monde, ils osaient... Ils ont parfois changé des choses, créé des modes, des gestes et des pensées, mais qu'en reste-t-il ?

De Georges Brummell, le tout premier, en passant par le comte d’Orsay et Byron, il ne reste que quelques pensées pour eux, quelques histoires drôles et un temps - pas toujours passé - , terminé dans les années 1940-50. Mais reste-t-il encore quelques dandies parmi nous ? Nous pourrions partir vers le chemin de l’extravagant en disant : « Celui-ci ou celle-ci est extravagant/e »...

Mais sur quel critère devrions-nous intervenir ?

Celui du vestimentaire, celui du caractériel ou celui du mental ? Demandons-nous, lequel durera le plus longtemps en ces personnes… Car pour être extravagant, il faut vouloir être différent, mais pas pendant quelques minutes seulement, non, pendant toute sa vie ! En clair, se foutre royalement des ondit, des qu’en dira-t-on, des palabres sans fondement et des moqueries de toutes sortes, des sous-entendus nombreux, des rires moqueurs…

Là, nous allons trouver deux routes, celle des : « Je me moque de ce qu’on dit ou pense », et l’autre : « Puisque cela les défrise, je continue »… Nous tombons sur deux traits de caractère différents, qui ne donneront pas le même final.

Brummell avait un caractère fort et un courage disons ‘‘blessant’’,car il n’avait pas peur de toiser une personne et de se moquer d’elle, en allant loin, parfois trop… En qualité de dandy, il pouvait se le permettre, et encore… Là arrive le respect. Entre se prendre, être et devenir, il y a plusieurs marches à franchir, qu’il ne faut parfois pas franchir.

Que sera-t-on demain ? Une expression dit : « Il vaut mieux taper à la porte d’un pleureur, que d’un vantard ». Un dandy est un vantard, avec tout le flot d’erreurs faites et jamais rattrapées. Un pleureur est certainement fatigant à la longue, mais est respectueux des autres… Le vantard fait et vit de tape-à-l’œil, alors que le pleureur vit de ce qu’il a, et encore, s’il l’a. Brummell, dans sa vie, est monté haut, mais est descendu beaucoup plus bas, beaucoup trop bas, très, très bas… Car il devait être celui qui ! Même en vieillissant, il devait être celui qui.

Le champion ne doit jamais perdre, sinon c’est un faible ; mais surtout, un champion doit toujours se faire respecter, même s’il arrête. « L’honneur d’avoir été ? ».

Beaucoup de personnes voudraient « être », mais n’ « est » pas qui veut. Pour « être », il faut, disons-le gentiment, bloquer son mental à une certaine période de sa vie et ne plus en bouger, ne plus évoluer et stagner, se bloquer dans sa coquille et faire l’escargot. Il faut mettre des barrières partout, ne rien entendre, voir, laisser penser les autres…

Houlà, ce n’est pas mon truc… Arrive alors un mot personnel, « amour-propre ».

L’amour-propre est en nous tous, mais il est différent à chacun. Exemple : j’aime bien me porter, mais je n’aime pas qu’on se moque de moi. J’aime m’admirer, mais pas d’une façon on se moque.

Or Brummell était cela, il aimait bien dire, mais il n’aimait pas qu’on dise… Le difficile et le dur. Il faut du courage et parfois « un tant soit peu » de quelque chose.

Appeler, l’inutile, c’est « les soit » par rapport au temps qui arrive et le dangereux, c’est cette volonté mentale qu’on s’impose et qu’on impose aux autres.

Rester dans sa vie, bien tranquille, parce que… peut tuer, détruire et annihiler ce qui a été produit. Comme une entreprise qui ne change pas.

Mais alors que devient le mental ?

Il est ce qu’il n’est plus : un souvenir, un passé ressassé, un mal de vivre. Savoir se remettre en question, aller vers… mais vers quoi ?

La nostalgie, les souvenirs ? Des bagages lourds à porter et dont on ne veut pas se débarrasser ?

Le caractère suit alors, irrémédiablement, entraînant les colères, les haines et les amertumes… Les questions et des réponses - fausses ou vraies. Être et avoir été d’abord et ne plus être ensuite, c’est difficile.

Passer à une autre époque, à un autre monde, voire d’autres rues, quartiers, villes, et devoir prendre, apprendre, oublier et être obligé de… subir, accepter, se plier à, baisser les bras, être plus que les autres, ne plus être celui qui…

Quelle est donc cette chose qui bouge et dont tout le monde n’a plus rien à foutre… Une personne me revient en mémoire… La très célèbre Caroline Othéro, femme parmi les femmes, gloire de son temps, égide, diamant vivant, libertine absolue, dévergondée totalement et fière de l’être, ayant connu tout et encore plus. Hélas, le temps, sale temps, est venu et a passé… puis, un sale jour, voilà que sont finis la gloire, le succès, la richesse, les soirées endiablées, les amusements intimes entre filles, les diamants, l’argent, les parties fines et autres… En quelques minutes, elle a détruit son passé, son présent et son avenir…

Plus rien et la chute - une chute pitoyable, une chute vers l’enfer, l’oubli, la déchéance… le « plus rien » absolu. Elle finira ses jours, oubliée, abandonnée, seule, inconnue, isolée, perdue, égarée dans un monde qui ne la voit plus… Elle mourra seule dans sa cuisine, faisant son plat du soir…

Ëtre et avoir été, et ne plus être ; tout cela il faut l’accepter, il faut avoir le courage de l’accepter et encore, que le courage vient-il faire ici ?

Non. Le temps passe et c’est tout. Là vient un autre trait de caractère, le courage… mais lequel ?

Celui qu’on avait étant jeune, insouciant ?

Celui de l’audace irrespectueuse, celui du mépris, celui du « je m’en fous » ?

Ou un autre, à qui ‘on ne sait pas donner de nom’ ?

Comment doit-on faire quand tout est fini, quand la gloire ne vient plus et ne viendra plus jamais ?

Qui est celui ou celle qu’on a été ?

Il y a toujours cette volonté de… mais de quoi ?

De penser que ; de croire que ; de vouloir que ; d’imaginer que… Et de n’être plus que…

Beaucoup et plusieurs rentrent mentalement dans le passé, leur passé, à ne pas oublier, pour que le passé ne disparaisse pas, mais les autres d'aujourd'hui ne sont plus ceux d'hier ou d'avanthier.

Le souvenir, sale élément incrusté dans notre mémoire, le cerveau, les idées, nous fait miroiter que... Mais la fenêtre ouverte sur l'extérieur nous montre que les arbres sont vieux, que l'herbe est haute, que les oiseaux sont différents, que les bruits changent.

La famille qui arrive nous montre que le temps passe et qu’il faut oublier le passé ; qu’il faut remettre dans sa poche ses cartons, son passé et se faire oublier, de soi et des autres ; leur faire oublier nous et nos bagages, encombrants et inutiles.

Brummell l’avait oublié, ou pas compris, ou pas entendu ou pas su, ou pas vu… Il a fini ses jours misérablement, en héros dans sa tête, mais dans un asile psychiatrique, oubliant, et s’oubliant peu à peu… Heureusement, pour lui, cela n’a pas duré longtemps, il est parti humblement sur la pointe des pieds, dans le silence, comme pour se faire oublier de tous et ne pas gêner.

Je ne sais pas s’il faut donner du temps au temps, mais il faut savoir arrêter le temps face au temps… et cela, je ne le comprends pas et je ne le veux pas.

Pourquoi moi et pas les autres ?

Je suis peut-être vieux - ou vieille – mais :

Donnez-moi des canons et je me porterai sur les champs de bataille ;

Donnez-moi de l’argent et je ferai de vous des gens heureux ;

Donnez-moi du temps et je changerai le monde ;

Donnez-moi des femmes et je ferai des enfants intelligents ;

Donnez-moi la jeunesse et je recommencerai une belle vie ;

Donnez-moi… rien et je n’en ferai pas plus que je n’en ai fait étant plus jeune ;

Donnez-moi le courage, je… je rien ;

Même quand j’avais du courage, j’étais mort de peur, même la pluie me faisait rester chez moi…La nuit me faisait peur, les batailles me faisaient peur, mon courage me faisait peur…

J’ai été ce que je n’ai jamais été… des questions et pas de réponses… des incertitudes, des ‘peut-être’ et des ‘pourquoi’… des fuites en avant.

Mais j’ai été dandy pendant quelque temps, dans le silence de la peur, dans une fierté lâche et cupide. Être et ne pas pouvoir, ne pas vouloir, ne pas savoir. Pouvoir et ne pas savoir… ou pouvoir et ne pas vouloir, ou tout autre mélange qui fait que passe le temps.

Une seconde ne ressemble pas à l’autre, ni aux autres. Devait-elle être gagnée ou perdue ? Vaste question.

Devais-je être le futur des autres ? L’histoire est remplie de fantômes de quelques secondes, minutes. La Révolution française l’a montrée régulièrement. J’ai fait, mais je n’ai pas été plus loin, pourquoi ? Je suis et j’ai été un dandy loupé…

Un exemple criant de ce texte. Nous sommes au Palais Royal en 1789. Les gens parlent, boivent pensent et veulent, mais personne ne prend de responsabilité.

Un homme arrive, monte sur une table et interpelle : il s’appelle Camille Desmoulins.

Le peuple - ou plutôt la masse - l’écoute et ensuite ils partent tous vers l’hôtel de ville. Camille est en tête pendant cent mètres, puis il ralentit, ralentit, ralentit… pour finir par se laisser dépasser par tout le monde puis lentement, silencieusement, rentre chez lui… Il n’a pas l’âme guerrière et cette marche l’a fait réfléchir… « Et si après, je dois aller plus loin, que ferai-je… que peut-il m’arriver ? »

Prenons un exemple marquant, Victor Hugo.

Cet homme se prenait pour le centre du monde, il croyait que la Terre lui appartenait…

Il voulait les lauriers sans les payer. Cette personne narcissique se croyait. Fort de sa croyance en lui-même, il alla voir Napoléon III pour lui cirer les pompes, mais l’autre ne le vit même pas. Entre gens du petit monde, ils ne pouvaient qu’être jaloux entre eux… Et la guerre éclata, directe et franche.

L’un quitta le pays, bougon et envieux, tandis que l’autre resta maladif mentalement et hargneux.

‘‘On fit’’ une fin extraordinaire à l’inutile et une fin mesquine au seigneur…

Il y en avait un autre dans cette catégorie, il s’appelait : Charles de Gaulle.

Espèce en voie de disparition, heureusement pour tous… Cet homme - intelligent pourtant - avait le narcissisme haut… Il se croyait… Qu’a-t-il réussi ? Quelques petites choses… Rien… Froussard comme beaucoup, un tantinet vaniteux, un peu trop fier de sa personne, se prenant pour, il va réussir une carrière qui ne lui était aucunement prévue sans l’aide puissante du maréchal Pétain. Il aurait dû finir simple colonel, en fin de carrière vers les 65 ans. Hélas, sa maîtresse, femme d’un Premier ministre, l’a couronné « Général de brigade » en 1939 en hurlant sur son mari, qui devait – déjà - en plus, supporter les cornes qu’elle lui plaçait régulièrement sur la tête.

Haut gradé, il s’est cru ou plutôt, « on » lui a fait croire que… Avez-vous vu le dîner de cons ? Vous avez la réponse…

Il se fit alors dandy, mais de bas de gamme…

Exemple : quand sa paie arrivait, il dépensait tout en repas en quelques jours, et finissait les fins de mois à manger « petit soldat », disait-il...

Le reste est pitoyable : un mauvais acteur politique, face à des clowns tristes ; un mauvais militaire, pétochard et lâche.

Une simple petite histoire, hélas, vraie, vous donnera le caractère de l’homme.

Le général Anglais Spears alla voir le grand général et lui dit de repartir avec lui en Angleterre. Il lui fallut traîner le grand général par la peau du fion, le pousser à coups de pied pour le faire monter dans l’avion puis, une fois dedans, l’attacher et décoller…

Arrivés là-bas, tous ont cru qu’il allait rester, mais l’oiseau a repris un avion et une fois sur le sol français, est allé pleurer devant le général Weygand, que ce n’était pas de sa faute et qu’il ne voulait pas… Weygand l’a foutu dehors à coups de pompe dans le …, se foutant totalement de ce petit général de brigade inconnu… Le général « dandy naît du fion ».

Il est devenu célèbre quelque part, pour certains qui ne le comprenaient pas… Il a beaucoup déçu et en a déçu beaucoup.

À tout cela, j’ ai ajouté le caractère des écrivains anciens du XVIIIè siècle, avec des vies faites de turpitudes, de basses pensées, de jalousie, d’envieux, de soit disant héros irrespectueux envers les autres, même envers leurs proches, et leurs amis…

Je reprends donc les caractères, les volontés, les envies de faire de chacun, les extravagances de tous, leurs petits moments de folie, je les additionne et ainsi forme une histoire. Le premier chapitre l’exprime. Ce livre est dans son tout, d’abord une réflexion de soi, du soi intérieur, de celui avec lequel il faut mener un combat de duelliste pour chaque minute, pour chaque jour. Cela pose chaque seconde la question de ce qu’on est, où on est, qui on est, et comment on est. Il leur fallait parfois un courage irrespectueux, un orgueil puissant, même fou. Il leur fallait cette puissance, cette folie qui fait les grands, les immenses, les passagers du temps, temps qui n’existe pas pour eux, temps qui n’a aucune barrière, aucune limite, parfois aucun sens, mais qui est… Ils étaient le courage, la froideur, la volonté, une volonté irrespectueuse et pourtant si belle, si puissante. Ils étaient ce que les autres n’ont pas le courage d’être, ils étaient eux dans leur immensité, dans leur folie, dans leurs rêves fous et si magnifiques. Ils étaient face à un peuple silencieux qui attendait ne sachant pas et ne voulant pas.

Vouloir et pouvoir, ce n’est pas donné à tout le monde, eux avaient cette folie, cette belle folie, ce courage irrespectueux et si beau, si magnifique, si apeurant, car le vrai courage est apeurant, il faut tenir, ne pas regarder, ne pas penser, ne pas réfléchir, être souvent inconscient, mais faire le beau, le puissant l’immortel, le futur, faire soi contrevents et marées, oser défier, oser vouloir, et surtout oser pouvoir… ce dialogue avec soi, est primordial. Se remettre en question est évolution. Il faut avoir le « goût » de l’aventure, goût ne voulant pas toujours dire plaisir de, ou envie de… Se perdre est parfois grandeur, puisqu’elle aide à se retrouver quelque part. Le combat contre ce qui entoure est évolution. Mais parfois la faute est là, cachée pas loin. Des dandies n’ont pas su faire, et erreurs ont été commises. Tout rejeter pour mieux le retrouver est humain, puisqu’une phrase dit : « Tu aimeras ce que tu as haï, et tu haïras ce que tu as aimé ». Bien sûr, l’insolence fait partie du duel, elle fait ressortir la volonté, « Prendre pour mieux donner ». L’irrespect a toujours existé sur cette boule, pourquoi la cacher. N’oublions pas qu’une phrase qui dit clairement, « L’humain est un loup pour l’humain »…

Dandy est donc une façon de fuir certains problèmes tout en les créant, d’être autre chose, de se détacher, refuser les autres en allant les chercher. « Chassez le naturel, il reviendra au galop », etc. Une partie d’un texte écrit par l’un d’eux, décrit ces faits, « Puis, je pars et je deviens guerrier, voleur de famille. Qui suis-je vraiment ?

Comment me définir, suis-je franc ou menteur… Est-ce que je sais ce que je fais dans ces moments ? Je suis un éternel malheureux partout, même dans le plus beau bonheur et face aux plus beaux paysages… Est-ce que je suis ou bien est-ce que j’essaie de le croire. Je suis le héros qui part en guerre sur des champs de batailles imaginaires ».

Nous chercher intérieurement, refuser les autres et soi, d’accord, normal… Crier, hurler, gueuler, d’accord aussi, c’est une extériorisation et un besoin de libérer la pression interne, mais réfléchissons et ayons la réflexion. Apprendre et comprendre, voilà le magnifique. Rappelez-vous que Dandy est l’inverse de ce que vous pensez, de ce que vous voulez, de ce que vous réfléchissez… Et peut-être l’inverse de votre future logique…

La première partie est ou pourrait s’intituler, la colère, l’amusement, la jeunesse insouciante ou le mal de vivre, car ce dandy malheureux, sort tout ce qu’il a en lui de regrets. Premièrement d’avoir pu faire sans se douter du mal qu’il créait, par fierté. Ces exubérances lui ont donné les possibilités, mais pas la réflexion… il fonçait vers. Comme tout adolescent libre, il voulait connaître, voir, sentir, mais à sa manière… pas très responsable. Alors, va arriver ce qu’il ne pensait pas.

La deuxième partie, ce dandy est plus mûr, il réfléchit, il observe, il comprend. Il se fait toujours un peu vaillant, fier, hautain, mais avec une réflexion vers…

La troisième partie, il n’est plus lui… Il a croisé, l’irrémédiable, qui par goût du jeu va le mettre devant et face à ses paroles par des duels de mots pour savoir s’il a dit la vérité et s’il l’a vraiment pensé, et surtout jusqu’à où il est capable d’aller pour montrer et démontrer son changement.

La quatrième partie, est un jugement qu’il veut, ou qu’il ne veut pas vraiment, il est toujours fier et vaniteux, orgueilleux, arc-bouté sur son lui… Mais au fond de lui, il a cette petite voix qui lui dit, qui lui parle, qui lui crie qu’il faudrait, qu’il faudra bien un jour… Il va alors tenter d’être et d’écouter pour se blanchir de son passé, ou blanchir son passé, et essayer de remettre tout dans le bon ordre. Il y croise lui et son insolence naturelle, mais aussi ce qu’il ne pensait pas… le temps , les peurs, les volontés, les envies que tous ont eus avant nous, depuis que l’humain est dans ce corps actuel, avec beaucoup de bons et mauvais côtés, et que tous nos anciens nous ont laissés comme héritages, peurs, protections, défouloirs, mauvaise-foi, prétextes… les Déesses… Il va lui falloir apprendre et comprendre le pourquoi du comment… ce qui ne sera pas facile, sera-t-il jugé aussi ?

Un livre important de notre histoire peut représenter ce texte, c’est tout simplement ‘Don Quichotte de la Mancha’. Il est nous, tout en étant les autres, il est notre pensée et nos volontés d’aller là-bas sans réfléchir. Souvent foncer sans réfléchir n’est pas toujours bon. Heureusement, il y a le bon Sancho Panca, le fidèle serviteur. Qui est donc ce fidèle serviteur qui nous protège ? il est tout simplement, notre petite voix, notre conscience inconsciente, notre réflexion interne, un rappel à l’ordre, l’ange gardien, le protecteur ou la protectrice, celui ou celle qui veut nous éviter de passer quelques semaines dans un hôpital, ou des jours , entièrement plâtré. La petite voix qui nous dit : « Ne fais pas cela, attention danger, recule sinon, écoutes-moi, fais-moi confiance, je sais ». Mais qu’on n’écoute pas toujours, ou parfois pas du tout… Et ce que disait Sancho, arrive avec ses flots de soins. Nous sommes tous des Don Quichotte, et nous sommes prêts à foncer pour changer notre triste vie, au péril des autres et de nous. Il faut réfléchir longtemps avant de faire. Là dans ce texte, il faut apprendre et comprendre les erreurs qu’on peut créer par rapport à ce que pensaient les autres, ce qu’ils veulent nous faire, faire... Mais parfois, nous sommes aussi des Sancho Panca, avertissant l’autre ou les autres, de ne pas faire mauvais choix ou prendre la mauvaise route. C’est aussi un petit rappel du respect qu’on oublie, et de l’insolence qui nous submerge, de l’irrespect qui s’impose, par la jeunesse et parfois par le mépris envers les proches, nous rendant trop fier, hautain et pouvant changer notre futur, et celui des autres.

Rappel : quand vous lisez un livre, chose logique, on ne le mange que très rarement… mettez-y un caractère, une intonation, ressentez-le, respirez-le. Un livre est un duel entre vous et les mots, exprimez-les avec un ressenti, protégez votre vie, votre corps de l’épée qui vous fait face, qui veut vous transpercer, alors esquivez, parez, reculez, avancez, pensez, espérez, voulez, osez. N’oubliez pas non plus que votre épée peut être dangereuse et parfois peut accomplir l’irrémédiable, le non rattrapable, l’erreur… Celui ou celle qui est face à vous, n’est peut-être pas elle ou lui. Ne soyez plus vous… Parfois, soyez théâtral, soyez aventurier, soyez duelliste, soyez un ou une autre dans votre manière de lire, soyez mousquetaire, soyez Zorro, soyez Belmondo... N’oubliez pas parfois de penser dandy, de lire dandy… Cela vous impressionnera fortement.

Ce texte est écrit et pensé au masculin, mais il est aussi possible d’être traduit au féminin, si dames le veulent… Gentille détente de l’auteur. Bonne lecture et surtout bon courage, car il va vous en falloir… mauvaises graines.

Chapitre UN

Je ne suis plus moi, je suis un autre, je suis celui que vous ne pouvez connaître, et que je vais vous cacher. Je suis le seul à être libre de tout et de vous tous. Mes actes, mes gestes, mes paroles vont devenir différentes des vôtres par ma volonté. Je suis différent, pas physiquement, cependant, mon habillement est marginal pour vous montrer que je suis autre. Je veux m’éloigner de vous, je suis un rebelle, je veux m’échapper, je ne veux pas vous ressembler. Non, je suis mystérieux dans ma pensée, dans mes pensées, je suis interchangeable, parce que je décide de le faire ou de le désirer.

Je n'ai aucun but particulier, mais j'en ai un ou plusieurs. Je suis le papillon qu’on pense virevolté et soulevé par le vent, alors que je calcule mon chemin, par autre chose.

En décodé, cela donne : les gens savent-ils où ils se dirigent et sont-ils sur la bonne voie. Je ne suis pas l’autre, je ne suis pas moi-même, mais je suis en réalité tout cela en même temps.

Je suis l’étrange, le paradoxal, l’impossible possible, le non calculable. Pour vous je suis moi tout en ne l’étant pas, et pour moi, je suis les autres tout en n’étant qu’une partie de moi qui est là, sans l’être. Je suis intenable. Je suis l’apparition « plaisante » qui disparaît et réapparaît ailleurs, plus réelle. Être autre chose est ma vie, une vie multiple et simple, une vie heureuse, dans un réel sans existence…

En décodé, cela donne: Les personnes se cherchent-elles, mais aussi quand se trouvent-elles vraiment mentalement et physiquement ?

Vous êtes vous, je vous respecte sans vous voir, puisque je ne suis pas là, mentalement. Mon regard ne se pose sur vous que pour vous faire croire à quelque chose. Vous me pensez là, et je n’y suis pas. Restez où vous êtes dans votre jour sans jour. Moi je suis ailleurs dans un jour avec jour, et des nuits sans nuit. Mes jours préparent mes nuits et l’inverse. Vous me voyez le jour dans vos jours, mais pas dans les miens. Les miens ne seront jamais les vôtres, car ils ne vous appartiennent pas, comme ils ne m’appartiennent pas, je ne suis pas là, je suis ailleurs dans d’autres jours, dans d’autres dimensions, dans d’autres grandeurs, dans d’autres idées, volontés, plaisirs.

En décodé, cela donne : j’ai besoin de me faire croire que je suis toujours ailleurs, car je m’ennuie de tout et de toutes, alors j’invente, je crée, je surfais les événements, les gestes, les rencontres. Mon quotidien est si banal, le vôtre aussi, moi il me faut du mouvement, du futile, de l’extravagant, en moderne, je suis punk, new-wave, etc…

Ma présence face à vous n’est que pour vous faire me voir, mais pour moi, vous n’existez pas. Je me pâme de moi et non de vous, et encore, moi m’ennuie, moi m’indiffère, moi me fais bailler, moi est ordinaire, moi est mou, flasque, sans lendemain, moi est sans hier, sans souvenir. Moi a été peut-être, mais n’est plus. Plus jamais il ne sera, et ne doit plus être. Qui était-il ? Je ne veux pas m’en souvenir, comme je ne me souviens pas de l’actuel. Ce que j’ai pensé voilà quelques minutes, je m’en moque, je suis demain, je suis le futur, je suis ailleurs, je suis dans l’avenir. Je ne pense pas avenir, futur, après, cela ne m’intéresse pas. Tous ces mots et temps, je les croise et les méprise, les ignore, les oublie, ils ne sont qu’un futur du présent qui ne m’intéresse pas puisqu’ils deviennent déjà passé quand je les croise.

Étrange vie que la mienne pouvez-vous penser, mais je me moque de vos pensées présentes, qui tombent immédiatement dans le passé. Je vous l’ai déjà dit, je suis le passager du temps, et aucune mesure de cette planète n’a de liens sur moi. Longueur, largeur, hauteur, je vous méprise, ne vous connaissant pas, et ne voulant pas vous approcher. Mais comment vouloir vous approcher alors que je ne sais votre existence. Pour moi, mon mépris pour toute chose est de l’élégance, du respect, de la grandeur de ma part. Rien que de penser pour vous à ce que vous pensez, vous donne un rang que vous ne méritez pas…

En décodé, cela donne : Je ne suis pas là pour réfléchir à votre place, mais que ce que je vous dirais chaque fois, sera trop intelligent pour vous, étant donné que vous ne comprendrez pas ma réflexion. Qui a raison des deux ? Je ne tiens pas à discuter, car je me love dans moi, et mes certitudes souvent si incertaines…

Je vous encense de mon mépris pour vos pensées. Je ne suis ni dieu, ni maître, je suis l’autre chose. Je vous le dis, je suis l’irréel réel, je suis l’impalpable présent, qu’on ne peut toucher… En décodé, cela donne : Je n’aime pas qu’on me touche physiquement, et même si vous y arrivez, cela ne vous transformera pas en moi, je me suis créé une entité. À vous de voir si vous appréciez ou non, je m’en moque puissamment…

Vous êtes ma suite, je suis votre futur, votre avenir sans moi et votre vie sans moi, n’est rien. Vous me suivez parce que cela doit être…

En décodé, cela donne : C’est moi qui donne les directives, comme quand on jouait enfants, et qu’il fallait déjà m’écouter… Je suis caractériel dans mes volontés, je suis…

Mais avec votre temps, vous devrez disparaître, et d’autres viendront. Je suis l’étoile qui éclaire vos nuits, je suis l’énigme du temps immatériel qui se fera demain pour vous, pas pour moi, car demain je le méprise, je l’ignore, demain n’existe pas, et déjà plus.

En décodé, cela donne : Dans mon monde, j’ai imaginé que j’étais immortel pour me donner une grandeur sur vous, cela m’élève et m’apporte une porte de secours face à cette triste vie…

Peut-être le croiserai-je pendant quelques secondes, mais je passerai devant lui sans le voir, comme je suis peut-être passé devant hier, avanthier ou l’autre jour. En décodé cela donne : Je ne veux pas vieillir, je ne veux pas vous voir vieillir, cela me fait peur…

Ce que je croise, je l’ignore non par mon mépris, mais seulement sans le voir. Je ne vois pas ce qui n’est pas.En décodé, cela donne : je fais semblant de, je fuis l’avenir qui est obligatoire…