Réflexions et Mélancolie - Harry Trincheti - E-Book

Réflexions et Mélancolie E-Book

Harry Trincheti

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Beschreibung

Réflexions et Mélancolie est un recueil de poèmes inspirés de l'ère de Napoléon trois , entre 1848 et 1872. De cette période sont nés des poètes dits arrachés. De leurs mots, phrases, écrits, ne coulaient que de la tristesse, de la mélancolie, de la pitié, de l'imploration, du désespoir. Beaucoup sont tombés dans le bas du bas de la misère et de la détresse, d'un peuple agonisant. Leur seul espoir de survivre : l'écriture. Mais les mots y sortaient plus noirs que la houille des mines, plus tristes qu'après un déluge, plus funeste qu'après un volcan dévastateur.

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Autres ouvrages de l’auteur

Recueil de pensées, 2019.

Blandine, souvenirs d’enfance 2020.

Williamina Stencil, 2020.

Le Dandysme, 2019.

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Pour contacter l’auteur : [email protected]

Préface

‘ Les poèmes arrachés ’

Entre 1848 et 1872, un dictateur nommé Napoléon trois, simple neveu d’un autre, lui vrai Empereur, devint le premier président dictateur élu au Palais de l’Élysée où d’autres dictateurs y ont pris la suite, hélas. 1848 était la deuxième république et 1870 devint lentement la troisième république. 1848 commença par un massacre et 1870 finit par un massacre. 1848 donnera 1958 et 1870 donnera 1970… Lois d’obligations sur le temps. L’un hurlait : il fallut, et le peuple implora : eut-il fallu. L’un mangeait et chantait à sa volonté et l’autre écrasé, broyé et esclave, mendiait et « crevait de faim ». De cette période sont nés des poètes dits « arrachés ». De leurs mots, phrases, écrits, ne coulaient que de la tristesse, de la mélancolie, de la pitié, de l’imploration, du désespoir. Beaucoup sont tombés dans le bas du bas de la misère et de la détresse, d’un peuple agonisant. Leurs seuls espoirs de survivre : l’écriture. Mais les mots y sortaient plus noirs que la houille des mines, plus triste qu’après un déluge, plus funeste qu’après un volcan dévastateur.

Les paroles et les mots s’associent. Mais malheureusement se mêlent, dans le temps et dans les temps, à tous les malheurs qui ont frappé la terre, par logique et illogique. Volcans, tempêtes, cyclones, tsunamis, séismes, mais aussi, cupidité, absurdité, narcissisme, folie et j'en oublie. Pour les humains : Guerres, pillages, massacres, violences, manipulations, malheurs, famines, esclavage parfois volontaire. Que de pleurs et de larmes jaillissaient de toutes sortes d'yeux, beaux et laids. Verts, bleus, marrons, noirs, tous ont fondu dans la tristesse et la solitude, la douleur ou la souffrance. Une sale phrase dit : « avec le temps, il faut oublier…’’ Non ! jamais ! Oublier, c'est laisser cette infâme possibilité de revenir, de repartir à zéro, de refaire, et donc d'endurer ce que les aînés, nos aînés ont souffert. On ne joue pas avec la vie de la même façon qu'avec une peluche ou une poupée.

Pour les écrivains, la misère est une étape vers… Le naufrage est obligatoire et offre la possibilité de couler aussi bas que possible pour revenir en force. Beaucoup pensent qu'il est nécessaire de se frotter à la misère et à la détresse profonde pour faire de belles phrases et en tirer le meilleur parti. Ils n'ont pas tort, les paroles de misère, de tristesse et de néant sont puissantes et souvent belles à pleurer. La déchéance est une phase spéciale, si le futur veut vous ouvrir ses portes par la suite. Le déclin est prodigieux, mais la hausse millimétrique est une victoire fabuleuse.

Larmes d’hier et larmes d’aujourd’hui unissez-vous, pour me rendre heureux. Le beau ne dit pas de mots, le laid est sublime. Ouate est ordinaire, mielleuse aussi, bleu est triste tout comme soleil. Mais implorer, supplier, espérer sont puissants, beaux, imposants. La détresse est sublime, la pitié est puissante, à l'image des cris, du désespoir, des larmes, de la détresse, du carillon de la tristesse. Tout comme ramper, vouloir, repousser. Ne rejetez pas d'une main le passé ou les mots, parce qu'ils reviendront demain plus terribles. Bouffez-les, et demain s’ils s’approchent, vous saurez comment les repousser, car vous aurez connu. Il faut avoir connu le bas pour aller vers le haut. -Le premier ou la première qui dit bateau, je les griffe… Non, d’une crotte de lapin…

Bonne lecture gens courageux d’un futur heureux.

Toutes les citations sont de l’auteur

.

Toi et vous qui m’avez poussé là, je vous en remercie grandement et prie pour votre bonheur, pour que vos lendemains soient beaux, heureux et fiers. Il ne faut pas accabler ceux et celles qui jettent la pierre ou les pierres. Allez en paix… Moi je vis actuellement la mienne, si noire, si lugubre, si amorphe et même si parfois je la hurle, c’est pour vous faire peur et ne pas vous en approcher. Il faut être fort pour supporter cela et vous n’en avez pas la force… je le subis pour vous. Mon chemin de croix devient une protection pour vous. La tristesse et la déchéance est un royaume que vous ne devez pas connaître, ni vous approcher.

Nous peuple, avons la gentillesse de souffrir pour vous, ne nous en remerciez pas, c’est notre repas ancestral, nous y sommes maintenant habitués. Que votre dieu si puissant vous protège de cette misère si immonde, si sale, si abaissante. Marchez dans la lumière, pendant ce temps, nous ramperons dans les ténèbres. Courage à vous, allez en paix et surtout, soyez y heureux et heureuses.

~~~ Citation ~~~

Cette femme n’est pas comme vous le dites froide, encore moins un glaçon, mais tout simplement et modestement, un iceberg de l’Antarctique.