Recueil de pensées et de citations E-Book

Harry Trincheti

• Herausgeber: Books on Demand
• Kategorie: Poesie und Drama
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2023

Seitenzahl: 32

Beschreibung

Devenez baladins de paroles, d'expressions, de comptines et d'autres possibilités. Même après des heures de recherche, une seule phrase achevée donne des larmes, mais des larmes de joie. Les larmes sont tristes, mais Rousseau savait trouver la joie dans ses larmes, l'amusement, et reprendre la lutte qu'il croyait perdue. Les larmes d'aujourd'hui sont si dures et cruelles et vous, colères violentes et vindicatives, que me donnerez-vous demain... je ne sais pas, mais je me dirige vers...

Leseprobe

Autres ouvrages de l’auteur

Réflexions et Mélancolie, 2022.

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Sommaire

Préface

Violence de… langage (1/2)

Araignée

Nuit secrète (1/2)

Nuit secrète (2/2)

Heureux désespoir (1/2)

Heureux désespoir (2/2)

Douleur du passé (1/2)

Douleur du passé (2/2)

Nuit intime (1/2)

Nuit intime (2/2)

Larmes (1/4)

Larmes (2/4)

Larmes (3/4)

Larmes (4/4)

Préface

Des gens s'interrogent, qu'est-ce que les mots et comment les écrire. C’est simple, tout en étant difficile.

Les mots, pour la plupart, sont la réflexion de divers livres. C’est la mémoire des lectures de sa jeunesse et de son enfance, une disponibilité à enregistrer ces paroles, un regard qui surgit partout comme une abeille sur chaque fleur qui recherche le nectar. Ce sont des lettres alphabétiques en grand nombre et l'univers doux, imaginaire, groupant, mais tellement réel qu'il est nécessaire d'écrire sur une feuille blanche.

Le tout est effrayant au début, mais au fil du temps, il donne le désir de... Les mots sont multiples, secrets et chacun en les mêlant, leur donne le pouvoir de créer des phrases ayant un cœur, une âme, une tendresse, un rire, une déchirure.

Prenez Simenon par exemple pour le policier, Audiard pour les films, si souvent répété. Bécaud, Perret, Reggiani ( Paris, ma rose), Brel (le dernier repas), Lina Marly ( le petit vin blanc), Georges Brassens (les passantes), Fréhel (où sont tous mes amants), Charles Aznavour (les bruits de ma ville), Barbara (Marienbad), Marie Lafôret (Marie douceur, Marie colère) . Ces mots ont fait naître aussi des acteurs, Gabin, Bourvil, Mireille Darc, Belmondo et tous les anciens, Pierre Fresnay, Yvonne Printemps, Michel Simon, Darry Cowl, de Funès, Arletty qui ont fait vivre le cinéma français. Ces mots associés ont créé les livres et écrivains, comme : Daudet, Hugo, Voltaire, Rousseau, Lamartine, La Fontaine, Léon Bloy (La femme pauvre) et tant d’autres.

Commençons tout simplement:

« Elle avait ma petite Violette, de chouettes mirettes, un corps de fête, que j’endimanchais dans un costume de baisers ».

Les rimes sont là, le texte est clair, mais magnifique. Il y a le regard, le souvenir de, l’envie de, des mots simples et limpides et beaucoup de tendresse. La tendresse fait beaucoup. La tendresse, c’est le respect de l’autre, des autres, de soi. Il faut se trouver, pour trouver les autres et pouvoir les décrire, les écrire. Revenons sur ce bout de texte : De chouettes mirettes : Mirer, veut dire regarder, se regarder dans un miroir, et donc apporte les yeux. En argot, les yeux se disent mirettes. Ce mot est plus doux que, yeux ou regard. J’endimanchais : avant, dans la vieille France, celle des années 1930 et même avant, le dimanche était jour de messe, et chacun et chacune sortait ses beaux vêtements pour être face aux autres, être propre et montrer à l’église, que l’on n’était pas qu’un simple ouvrier, un simple paysan. En clair, il fallait être costumé, endimanché, paraître… mais l’auteur va plus loin en ajoutant « dans un costume de baisers ». Que veut-il dire ? Tout simplement que chaque baiser va se transformer en maille d’un immense vêtement fait de milliers de baisers, qui habillera la femme comme un dimanche où l’on porte le beau.

Ça, c’est de l’amour, de la tendresse pour l’autre. Les mots sont là, simples, mais puissants.

« Endimanché dans un costume de baisers », il tresse seconde après seconde, des mailles de baiser pour en faire un vêtement que portera celle qui est aimée…Ça, c’est comme de la poésie, ce sont des mots, c’est de la lecture des mots. Qui penserait à écrire cela, seul un vrai de vrai…

Chanson : Mimi la douce … Merci monsieur Pierre Perret, salutation et chapeau bas, mais aussi respect.