Mes souvenirs sur Napoléon - Jean-Antoine Chaptal - E-Book

Mes souvenirs sur Napoléon E-Book

Jean-Antoine Chaptal

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Beschreibung

Qui était Napoléon ? Écrit par l'un de ses proches, ce témoignage essentiel nous offre un point de vue singulier sur son enfance, son parcours, ses qualités et ses défauts.

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Contenu

copyright

MES SOUVENIRS SUR

INTRODUCTION

I

II

MES SOUVENIRS SUR NAPOLÉON

PREMIÈRE PARTIE

CHAPITRE PREMIER

CHAPITRE II

DEUXIÈME PARTIE

CHAPITRE PREMIER

CHAPITRE II

CHAPITRE III

CHAPITRE IV

CHAPITRE V

TROISIÈME PARTIE

CHAPITRE PREMIER

CHAPITRE II

CHAPITRE III

Également Disponible

Notes de bas de page

copyright

Copyright © 2017 par FV Éditions

couverture : www.metmuseum.org

ISBN 979-10-299-0386-1

Tous Droits Réservés

MES SOUVENIRS SURNAPOLÉON

par

Jean-Antoine CHAPTAL

PUBLIÉS PAR SON ARRIÈRE-PETIT-FILS

LE Vte An. CHAPTAL

secrétaire d’ambassade

— 1893 —

INTRODUCTIONLA VIE ET L’ŒUVRE DE CHAPTAL

mémoires personnels rédigés par lui-même de 1756 à 1804

continués, d’après ses notes, par son arrière-petit-fils

jusqu’en 1832.

I1756-1804

Je suis né à Nojaret, département de la Lozère (ci-devant Gévaudan), le 3 juin 1756.

Mes parents étaient de riches et honnêtes propriétaires, qui jouissaient de l’estime et de la vénération publiques : leur maison était l’asile des pauvres ; leur conduite, la règle et l’exemple de la contrée, et leurs conseils étaient toujours la loi suprême pour tous les habitants. Depuis cent cinquante ans, l’aîné de la famille restait attaché à la culture des domaines, et les cadets embrassaient l’état ecclésiastique, la profession d’avocat ou celle de médecin.

La profession de médecin était généralement préférée, et cette vocation était surtout décidée par plusieurs ouvrages de médecine et d’histoire naturelle qui existaient dans la maison et dans lesquels on lisait de préférence à tout autres. Je me suis souvent reporté moi-même par la pensée à ce premier âge, où, à peine instruit dans les éléments de la lecture, je prenais un plaisir tout particulier à feuilleter un Aristote qui m’était tombé sous la main. Cet ouvrage piquait particulièrement ma curiosité par de mauvaises gravures en bois qui reproduisaient les principaux animaux. Je me rappelle même qu’à l’insu de mes parents j’en détachai quelques gravures que je calquai assez grossièrement, et que j’avais ensuite la petite vanité de présenter comme des dessins d’après nature.

Mon éducation fut peu soignée jusqu’à l’âge de dix ans ; à cette époque, je fus placé chez un bénéficier de la cathédrale de Mende, appelé M. Caylar ; ce prêtre, qui ne savait guère qu’un peu de latin, m’initia d’abord dans les principes de cette langue et me mit dans le cas d’entrer au collège des Doctrinaires de cette ville, où je débutai par la cinquième. Mes progrès furent assez rapides, et, en peu de temps, je parvins à être un des premiers de ma classe. M. Caylar surveillait mes études, excitait mon émulation, me faisait parler latin dans la conversation et tirait vanité de quelque facilité que j’avais, avec une pédanterie qui, même à cette époque, me paraissait fort ridicule.

Un de mes oncles occupait alors le premier rang parmi les médecins praticiens de Montpellier ; on lui rendit compte de mes progrès et de mon amour pour l’étude ; il n’était point marié, et il se chargea de pourvoir à mon éducation.

Dès ce moment, je devins l’objet de l’affection de tous mes maîtres ; tous donnèrent à mes progrès une attention particulière. M. Lafont, syndic du pays du Gévaudan, ami de mon oncle, le nourrissait dans l’espérance qu’il se préparait un successeur, et l’intérêt que mon oncle prenait à moi, sans m’avoir vu, allait toujours croissant ; cet intérêt était excité par les rapports que lui faisaient M. Lafont, M. l’évêque de Mende et autres personnes qui, tous les ans, se rendaient aux États de Languedoc qui s’assemblaient à Montpellier.

Je passai cinq années au collège de Mende ; j’y parcourus successivement toutes les classes, jusqu’à la rhétorique inclusivement, et, quoique distingué dans mes études, le résultat fut d’avoir appris le latin de manière à pouvoir expliquer, sans embarras, les auteurs classiques les plus faciles. — Tout ce qu’on y apprenait d’histoire ou de géographie dans le cours d’une année s’oubliait pendant les vacances, et cela, par la mauvaise méthode d’enseigner qui ne consistait qu’à apprendre des mots, sans les fixer dans la mémoire par l’inspection d’un globe ou d’une carte, de manière qu’on traitait l’histoire et la géographie comme si l’on eût parlé d’un monde imaginaire.

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

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