Raphaël, « le gracieux » - Céline Muller - E-Book

Raphaël, « le gracieux » E-Book

Céline Muller

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Beschreibung

Décryptez l’art de Raphaël en moins d’une heure !
Déjà encensé de son vivant, Raphaël est considéré comme le prodige de la haute Renaissance italienne. Influencé par le Pérugin, Léonard de Vinci et Michel-Ange, il pousse les principes artistiques des décennies précédentes à leur plus haut niveau. Peintre de l'harmonie et de l'équilibre, Raphaël est foudroyé en pleine gloire, à l'âge de 37 ans. Sa popularité ne cesse alors de croître, au point qu'un véritable mythe voit le jour.

Ce livre vous permettra d’en savoir plus sur :
- Le contexte politique et culturel dans lequel évolue Raphaël
- La vie de l'artiste et son parcours
- Les caractéristiques et spécificités de son art
- Une sélection d’œuvres-clés de Raphaël
- Son impact dans l’histoire de l’art

Le mot de l’éditeur :
« Dans ce numéro de la série "50MINUTES | Artistes", Céline Muller part sur les traces de celui que Giorgio Vasari nommait "le gracieux Raphaël". L'auteure brosse un portrait complet de l'artiste et s'intéresse aux caractéristiques majeures de son art, images à l'appui. Elle analyse ainsi quelques-uns des plus grands chefs-d'œuvre du maître : La Vierge au chardonneret, Les Trois Grâces, L'École d'Athènes... Enfin, dans ce numéro, nous avons tenu à souligner l'immense célébrité dont Raphaël a joui de son vivant et au-delà. Sa réputation était telle qu'on a même cru qu'avec lui la peinture avait trouvé son parfait achèvement ! »
Stéphanie Felten

À PROPOS DE LA SÉRIE 50MINUTES | Artistes
La série « Artistes » de la collection « 50MINUTES » aborde plus de cinquante artistes qui ont profondément marqué l’histoire de l’art, du Moyen Âge à nos jours. Chaque livre a été conçu à la fois pour les passionnés d’art et pour les amateurs curieux d’en savoir davantage en peu de temps. Nos auteurs analysent avec précision les œuvres des plus grands artistes tout en laissant place à toutes les interprétations.

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Seitenzahl: 33

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RAPHAËL

Nom ? Raffaello Sanzio, également appelé Raffaello da Urbino, Raffaello Sanzio da Urbino ou Raffaello Santi.

Naissance ? Né le 6 avril 1483 à Urbino.

Mort ? Décédé le 6 avril 1520 à Rome.

Contexte ? Admiré par ses pairs qui l’élèvent presque à l’égal des dieux, Raphaël est la figure emblématique du classicisme dans l’art de la haute Renaissance au XVIe siècle ou Cinquecento.

Œuvres majeures ?

Le Mariage de la Vierge (1504)

Les Trois Grâces (1503-1508)

La Vierge au chardonneret (1505-1506)

La Madone du Belvédère, dit aussi La Madone à la prairie (vers 1506)

L’École d’Athènes (1508-1511)

Portrait du pape Léon X (1518)

La Sainte Famille (1518)

De son vivant, Raphaël est déjà considéré comme un prodige. Giorgio Vasari (1511-1574), l’auteur des Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes (1550), ouvrage fondateur de l’histoire de l’art moderne, le place au premier rang de la création artistique, à l’égal de l’illustre Michel-Ange (1475-1564). Il apparaît comme la figure de proue de la haute Renaissance, comme celui qui a poussé les principes artistiques de cette période à leur perfection. D’ailleurs, il a si bien su saisir l’esprit classique que les peintres qui viendront après lui se détourneront de cet art trop parfait et exploreront d’autres voies.

Né dans le duché d’Urbino, l’artiste se forme à Pérouse et passe quelque temps à Florence, mais il n’a qu’une seule ambition : se rendre à Rome, où Michel-Ange a pratiquement le monopole. Il lui faudra parfaire son style en s’inspirant des grands maîtres de l’époque – le Pérugin (1445 ou 1450-1523), Léonard de Vinci (1452-1519) et Michel-Ange – et gagner les bonnes grâces des cours italiennes pour être enfin introduit dans la cité pontificale. C’est là qu’il peint son plus grand chef-d’œuvre : un ensemble de fresques monumentales exaltant la puissance de l’ancienne Rome et des papes, gardiens de la foi chrétienne.

Mort à l’âge de 37 ans alors qu’il était au sommet de sa gloire, Raphaël laisse pourtant derrière lui une œuvre abondante qui fait une large place à l’Antiquité et dont le maître-mot est l’harmonie.

CONTEXTE

L’ITALIE DU CINQUECENTO

Si, au XVIe siècle, l’Italie profite d’un rayonnement artistique sans précédent, sa situation politique est cependant particulièrement fragile. À vrai dire, on ne peut pas encore parler, à l’époque, d’une nation italienne, mais plutôt d’une multitude de cités-États (Gênes, Pise, Venise, Florence, Milan, Naples, etc.) souvent rivales. De leur côté, les territoires voisins sont unifiés par un pouvoir central fort, ce qui déséquilibre les rapports de force entre les villes italiennes et leurs assaillants, notamment les Français. En 1494, ces derniers envahissent la péninsule italienne afin de récupérer le royaume de Naples, qu’ils considèrent comme leur – en 1480, René d’Anjou (1409-1480), roi de Naples, a en effet légué ses biens au roi de France. Il s’agit du début des guerres d’Italie, qui perdureront jusqu’en 1559.

Si Charles VIII (1470-1498) parvient à récupérer le royaume de Naples lors de la première guerre d’Italie (1494-1495), il le perd rapidement suite à la coalition de ses ennemis. En 1499, son successeur, Louis XII (1462-1515), se lance alors à son tour à la conquête de la péninsule italienne. Grâce à l’aide du royaume d’Aragon, il récupère le royaume de Naples et, en outre, s’empare du duché de Milan dont il se considère, en tant que petit-fils de la princesse italienne Valentine Visconti (1368-1408), comme l’héritier. Mais, une fois de plus, la France perd ses conquêtes. Ce n’est qu’avec François Ier (1494-1547), lors de la bataille de Marignan (1515), que les Français parviennent à mettre la main sur le duché de Milan. Quant à Naples, ils la laissent aux Espagnols. Cependant, en 1525, Charles Quint (1500-1558), à la tête du Saint Empire germanique, annexe le Milanais et se lance à la conquête de toute la péninsule italienne, jusqu’au sac de Rome en 1527. Le conflit,