Théodore Géricault, le père du romantisme français - Eliane Reynold de Seresin - E-Book

Théodore Géricault, le père du romantisme français E-Book

Eliane Reynold de Seresin

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Beschreibung

Décryptez l'art de Théodore Géricault en moins d'une heure !
Né dans les affres de la Révolution française, Théodore Géricault brise le carcan de l'art officiel pour proposer une œuvre où la passion emporte tout sur son passage... Préférant l'exaltation des couleurs, la fougue du mouvement et l'exaspération des sentiments à la précision du trait, à la sobriété et à la rationalité néoclassiques, il livre des tableaux tout en contrastes qui ouvrent la voie à l'un des plus grands mouvements de l'histoire de l'art : le romantisme.

Ce livre vous permettra d’en savoir plus sur :
- Le contexte politique et culturel dans lequel évolue Théodore Géricault
- La vie de l'artiste et son parcours
- Les caractéristiques et spécificités de son art
- Une sélection d’œuvres-clés de Géricault
- Son impact dans l’histoire de l’art

Le mot de l'éditeur :
« Dans ce numéro de la série "50MINUTES | Artistes", Eliane Reynold de Seresin revient sur la destinée du père du romantisme français : Théodore Géricault. Après un rappel du contexte politique et culturel dans lequel il s'inscrit, l'auteure se penche sur ce qui fait l'originalité du peintre. Mais le principal intérêt de ce document réside dans l'analyse minutieuse de quelques-unes des plus grandes œuvres de Géricault, notamment le célèbre Radeau de la Méduse, tableau jouant un rôle majeur dans le développement du mouvement romantique. »
Stéphanie Felten

À PROPOS DE LA SÉRIE 50MINUTES | Artistes
La série « Artistes » de la collection « 50MINUTES » aborde plus de cinquante artistes qui ont profondément marqué l’histoire de l’art, du Moyen Âge à nos jours. Chaque livre a été conçu à la fois pour les passionnés d’art et pour les amateurs curieux d’en savoir davantage en peu de temps. Nos auteurs analysent avec précision les œuvres des plus grands artistes tout en laissant place à toutes les interprétations.

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THÉODORE GÉRICAULT

Naissance ? Né le 26 septembre 1791 à Rouen.

Mort ? Décédé le 26 janvier 1824 à Paris.

Contexte ? La naissance du mouvement romantique.

Œuvres majeures ?

Officier de chasseurs à cheval de la garde impériale chargeant (1812)

Cuirassier blessé quittant le feu (1814)

Le Radeau de la Méduse (1818-1819)

La Monomane de l’envie ou La Hyène de la Salpêtrière (1819-1820)

Course de chevaux, dit Le Derby de 1821 d’Epson (1821)

Né dans les scories de la Révolution française, Théodore Géricault propose une alternative artistique au règne de l’ordre et de la raison instauré par le classicisme : il s’agit du romantisme, qui trouve un terrain particulièrement propice en cette France bouleversée. Après le vol de l’aigle, la chute de Napoléon Ier (1769-1821) ouvre la porte de l’abîme à toute une génération qui ne trouve pas de réponse en une monarchie garante des valeurs de l’Ancien Régime. Dès lors, les artistes romantiques, révoltés, balaient d’un revers de la main les références académiques et officielles.

Parmi ceux-ci, Géricault, par sa touche révolutionnaire, la violence de ses couleurs et ses thématiques étonnantes, voire morbides, apporte à la peinture un souffle nouveau qui permettra l’émergence de courants artistiques majeurs. Oscillant entre des accès de joie et de désespérance – le spleen semble avoir été inventé pour lui – et foudroyé en pleine jeunesse, Géricault est l’incarnation même de l’artiste maudit si cher aux futurs romantiques. Si, tant par son caractère que par son œuvre, il est considéré comme le premier des romantiques français, ce n’est pourtant que de manière posthume que le public comprendra son immense apport à la peinture du XIXe siècle. Ses chefs-d’œuvre – Le Radeau de la Méduse, Officier de chasseurs à cheval de la garde impériale chargeant ou encore Cuirassier blessé quittant le feu – retrouveront alors le chemin des cimaises muséales qu’ils n’auraient jamais dû quitter.

CONTEXTE

L’ASCENSION IMPÉRIALE

Théodore Géricault naît en 1791 dans une France postrévolutionnaire en plein chaos. En effet, en 1789, portée par les idéaux des Lumières qui remettent en cause l’absolutisme, une révolte sans précédent éclate dans les rues de Paris, aboutissant à la prise de la Bastille par le peuple et à l’abolition de la monarchie absolue.

Un premier essai de République est tenté en 1792, mais sans grand succès. L’exécution du roi Louis XVI (1754-1793) en 1793 met le feu aux poudres et attise la colère des autres cours d’Europe qui tiennent absolument à étouffer ce vent libertaire. En France, l’heure est à la Terreur – une véritable chasse aux sorcières au cours de la laquelle les ennemis réels ou supposés de la Révolution sont arrêtés et exécutés –, dirigée par le révolutionnaire Maximilien de Robespierre (1758-1794) qui est, à son tour, conduit à l’échafaud moins d’un an plus tard. Mais l’instabilité est propice aux hommes forts : en 1799, Napoléon Bonaparte (1769-1821), général auréolé de gloire par ses différentes campagnes militaires, parvient à prendre le pouvoir grâce à un coup d’État et devient premier consul. Quelques années à peine lui suffisent pour rétablir sur cette terre de cendres un régime autocratique : en 1804, il se sacre lui-même empereur, sous le nom de Napoléon Ier, en la cathédrale Notre-Dame, sous le regard impuissant du pape Pie VII (1742-1823).

Après cette longue période de troubles, le Premier Empire (1804-1814) est synonyme d’une stabilité relative. Napoléon Ier, qui croit en la grandeur de la France, redresse le pays et le modernise en profondeur : il crée le code civil et le code du commerce, entreprend de grands projets d’urbanisation, mais surtout, met en œuvre une politique d’expansion jamais vue jusqu’alors. Se voyant comme un nouveau César, il crée un empire à sa (dé)mesure, étirant sans cesse les frontières du territoire français. Mais ce faisant, l’Empereur, trop ambitieux, s’attire les foudres des autres nations européennes et chute de son piédestal en 1814, lorsqu’une coalition formée notamment de la Prusse et de la Russie prend Paris, le forçant à abdiquer. Et si Napoléon Ier parvient à brièvement reprendre le pouvoir pendant les Cent-Jours, le Premier Empire expire définitivement en 1815.

LE VOL DE L’AIGLE