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Derrière son sourire lumineux, Ashley cache une souffrance indicible. Animée d’une volonté inébranlable, elle lutte avec force contre ce mal invisible qui l’étreint. Aux côtés de sa mère, compagne indéfectible de ce combat, elles avancent ensemble, unies par un amour inaltérable et une résilience à toute épreuve. Un récit bouleversant où chaque épreuve devient un pas vers la lumière.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Céline Philippe a affronté des douleurs silencieuses et transformé sa souffrance en force créative. Sa vie est une ode à l’espoir et à la puissance de l’amour familial, un témoignage vibrant de la capacité à se relever malgré l’adversité. "Tout pour ma fille" est son quatrième ouvrage publié
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Seitenzahl: 95
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Céline Philippe
Tout pour ma fille
© Lys Bleu Éditions – Céline Philippe
ISBN : 979-10-422-6617-2
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Je suis une jeune femme de 35 ans, plutôt comblée, maman de trois beaux enfants, avec mon cher époux Eddy. Nous vivons tous les cinq à Berlin dans une petite maison de ville depuis deux ans. Il y a deux ans, nous avons décidé de tout quitter en France pour essayer de reprendre une nouvelle vie après le drame que nous avons vécu. Cela nous a beaucoup affectés ainsi que nos enfants. Nous ne pouvons l’oublier, nous devons vivre avec, mais changer de pays nous aiderait peut-être à vivre plus facilement avec cette épreuve que la vie nous a mis sur notre chemin. Nous nous reconstruisons, une nouvelle vie, un nouveau départ pour toute la famille. Les enfants sont aujourd’hui âgés de 13, 10 et 8 ans. Seule ombre au tableau, un combat qui dure depuis maintenant cinq ans. Un combat que l’on mène seuls avec mon mari puisqu’aucun des médecins que nous avons consultés n’a pu nous aider ni poser de diagnostics, si ce n’est pour nous orienter vers d’autres spécialistes qui n’ont trouvé aucune anomalie particulière, ce qui nous laisse perplexes et dans le plus grand désespoir qu’il puisse exister.
C’est une rencontre inédite et imprévisible qui a changé la vie de Magda.
Magda, jeune fille issue du milieu bourgeois, menait une vie tout à fait paisible avec ses frères et sœurs ainsi qu’avec ses parents. Encore scolarisée, elle était la deuxième d’une fratrie composée de dix enfants. Une grande famille où régnait la simplicité, l’amour et la tendresse… Chacun veillait sur l’autre et ainsi un bel état d’esprit au sein de cette famille nombreuse régnait. Pour le plus grand bonheur de Magda, elle était très proche de ses frères et sœurs et bienveillante envers eux. Kélian, son grand frère, était lui aussi très protecteur. Il avait un an et demi de plus que Magda et ils étaient très fusionnels. Ils ont basé leur relation sur l’écoute et la confiance. Les plus grands aidaient leurs parents pour les tâches quotidiennes, mais les petits également. Évidemment, leurs tâches étaient adaptées à leurs âges.
Le quotidien de Magda va changer un beau jour où elle se dirigea vers l’école. Elle n’avait alors que 14 ans lorsqu’un beau matin ensoleillé, en sortant de chez elle, sous une chaleur à en transpirer, elle a percuté un jeune homme. Il s’appelle Eric, et entre eux ça a été le vrai coup de foudre. Heureusement plus de peur que de mal, personne ne fut blessé. Ils ne se sont, depuis, plus jamais séparés. Ils découvriront quelques minutes plus tard qu’ils étaient dans le même collège et que leurs habitations étaient proches l’une de l’autre. Pour ma mère c’était le destin qui la mettait sur la route de ce très gentil garçon. Gentil, mais surtout élégant et beau gosse. Lors de ce malencontreux événement, ils se sont excusés puis se sont rendus ensemble direction le collège, le dernier jour avant les vacances d’hiver qui ne durait à l’époque qu’une semaine. Ils ont beaucoup échangé lors de ce trajet à pied vers l’école. Lui était âgé de 15 ans. Sans savoir ce que leur réservait l’avenir, ils se parleront tous les jours. Pendant les vacances, chacun s’arrangeait pour être le plus souvent dehors parce que depuis leur cour ils pouvaient se voir. Ils étaient voisins et ne le savaient pas. Ils s’étaient jamais trop parlé au collège parce que chacun était avec ses ami(e)s et n’en avait pas l’occasion. Depuis cette rencontre, ils sont toujours restés fourrés ensemble. Le collège allait bientôt se terminer pour Eric, il devait se décider dans quel lycée il se dirigera.
Magda savait déjà qu’elle voulait s’orienter vers un lycée professionnel pour y faire une formation agricole. Éric, lui aussi, allait partir dans ce lycée professionnel. Il avait une classe d’avance sur Magda, mais elle le rejoignit une année plus tard. Ils obtinrent tous les deux leurs diplômes trois ans plus tard pour Magda. Magda a eu plus de difficultés, mais elle avait tenu le coup, étant très passionnée par l’univers de la ferme. Fille d’avocate et de juge pour enfant, elle était persuadée qu’elle ne voudrait pas faire ce métier. Assis devant un ordinateur, où l’on bouge très peu. Elle, ce qu’elle aimait c’était la campagne, la ferme, les animaux. C’est tout. Assez atypique pour une jeune femme. Ça ne se voyait pas beaucoup à cette époque. Des femmes à la ferme.
Étant plus jeune, elle était plutôt quelqu’un d’extraverti et qui aimait plaire, surtout aux garçons. Mais il fallait se l’avouer, c’était une très belle jeune femme aussi. Et les garçons ne cessaient de la regarder lorsqu’ils croisaient son chemin. Elle a eu plusieurs amourettes d’école, mais rien de bien sérieux, et Eric a été sa première vraie relation. D’ailleurs, Magda n’eut pas la vie facile, davantage au collège où ses camarades l’insultaient parce qu’elle avait embrassé beaucoup de garçons.
Éric lui est, de prime abord, réservé, mais lorsqu’il se sent en confiance avec la personne, il est très ouvert et très démonstratif de ses émotions. Toutes ses émotions. Enfant d’agriculteurs, il savait qu’il voulait exercer ce même métier.
C’est alors qu’après leurs diplômes, le père d’Eric les embaucha tous deux dans sa ferme familiale qu’il avait hérité lui-même de son père et qu’il avait toujours souhaité qu’un de ses enfants la reprenne. N’ayant que deux fils, il savait d’avance qu’il pouvait compter sur le premier de ses fils, car le second était plus branché pilote d’hélicoptère. Il ne restait plus que deux ans à Jean avant de prendre sa retraite bien méritée. Il avait commencé à travailler à l’âge de 14 ans. Cela lui permettait, comme il a dit à Eric, d’avoir le temps de les former, lui et sa copine. Cela faisait maintenant quatre ans que Magda et Eric étaient ensemble lorsqu’ils ont commencé à travailler. Par chance, ils ont eu l’opportunité de travailler au même endroit pour le plus grand bonheur des amoureux. Et de Jean. Une chose était sûre pour lui, la relève était assurée. Ils commencèrent à travailler dès leur sortie de lycée. Ils n’eurent pas le temps de profiter des deux mois de grandes vacances. Jean les avait embauchés dès leur sortie d’école. Il en avait les moyens et avait besoin de main-d’œuvre. Les premières semaines furent un peu difficiles pour Magda. Le rythme était assez soutenu, elle le savait, mais entre le savoir et le vivre, il y a une différence. Elle se levait tous les matins, malgré tout, avec la joie d’aller travailler et de s’occuper du troupeau. C’était une ferme de vache laitière. Il y avait quelques moutons, mais le principal bétail était composé de vaches. Les mois passent et chacun se fait à sa nouvelle vie et à leur vie d’employé. Cependant, cela restait leur plus grand bonheur et faisait aussi celui de leurs parents. Qui étaient très fiers de leurs enfants, de l’implication et de leur volonté qu’ils mettaient au sein de leur travail. Ça se voyait qu’ils aimaient leur travail, rien que quand ils en parlaient, ils avaient le sourire jusqu’aux lèvres et des papillons dans les yeux. Ils ne quitteraient leur travail pour rien au monde si ce n’est s’ils rencontrent un problème de santé qui les empêcherait de travailler. Magda, diminutif de Magdalena, s’habituait petit à petit au rythme soutenu que lui imposait son beau-père.
Voilà maintenant cinq ans que leur rencontre avait eu lieu et deux ans que Magda et Eric travaillaient au sein de la ferme familiale. Dans deux semaines, Jean partira à la retraite et même si les jeunes appréhendaient un peu, ils se sentaient d’attaque et prêts à gérer. Même s’ils savaient que Jean ne serait pas très loin vu que la ferme est attenante à sa maison. Il y avait beaucoup de travail à la ferme. Les jeunes ne s’ennuyaient pas, bien au contraire et ils étaient fiers d’eux et de leur travail fourni. Jean n’était pas vraiment prêt à partir à la retraite. Il voudrait encore travailler, mais c’est sa santé avant tout, il le savait. Jean avait totale confiance en ses salariés qui deviendront propriétaires le jour de sa retraite.
C’est alors deux semaines plus tard que Jean arrêta de travailler. Heureux d’une part, nostalgique d’autre part, il fêta sa retraite comme il se devait. Il invita ses amis proches, sa famille et organisa une petite soirée chez eux. Rien de mieux pour fêter cette retraite bien méritée et en même temps tous se réunir autour d’un bon verre. Verre de vin ou verre de jus d’orange, fin bref…
Cette soirée se passa sous de bons augures et aucun désagrément n’est à déplorer. Si ce n’est que Vincent, le meilleur ami de Jean, tellement bourré, est tombé et a heurté sa tête contre le sol. Rien de méchant, aucune blessure. En revanche, un bon mal de crâne dont il se souviendra longtemps. Jean fut très heureux d’avoir réuni tous ses proches et d’avoir passé une superbe soirée en leur compagnie.
La nuit fut courte pour les deux tourtereaux qui se levaient tôt le lendemain matin. Ils étaient restés éveillés jusqu’à la fin de la soirée pour aider Jean et Marie-Rose à ranger la maison après cette fête très arrosée notamment pour les convives.
Trois semaines que Magda et Eric s’occupaient « seuls » de la ferme. « Seuls » entre parenthèses parce que Jean venait de temps en temps aider, lorsqu’il se sentait en forme. Il venait une à deux fois par semaine, guère plus. Ils étaient un peu fatigués, mais gardèrent la tête haute et surent garder leur vivacité, leur force et leur courage. C’est alors qu’au moment où il s’y attendait le moins, une grande surprise vint les combler. Quoi de mieux que d’accueillir deux petits bouts de chou d’ici quelques mois ?
Théo et Timéo virent le jour neuf mois après la reprise de la ferme. Grossesse pas si compliquée que ça pour une première, d’autant plus que pour celle-ci, il y avait deux bébés. Deux nourrissons en bonne santé, trois kilos cent pour l’un et deux kilos neuf cents pour le second. Cela combla toute la famille. Les premiers petits-enfants de Jean et Marie-Rose, sa femme, et la mère d’Eric.
Double travail pour les jeunes parents qui devaient mener leur vie de front en tant qu’agriculteurs, mais aussi en tant que maman et papa.
Moi, je fus conçue un an après la venue au monde de mes frères. Mes parents m’appelleront Iris.
Un pur plaisir pour mes jeunes parents qui étaient alors âgés de 21 et 22 ans. Un jeune et bel âge, mais mes parents étaient sur la même longueur d’onde. Ils voulaient tous les deux des enfants lorsqu’ils étaient jeunes.