Cut-Up Vérolé E-Book

Léonel Houssam

• Herausgeber: Books on Demand
• Kategorie: Poesie und Drama
• Sprache: Französisch

Seitenzahl: 47

Veröffentlichungsjahr: 2017

Beschreibung

Voici un texte onirique, politique, sarcastique bâti sur le principe du cut-up vérolé. Durant onze ans, j'ai monté ce puzzle de mots, un assemblage autant hasardeux que spontané que travaillé que démonté. Au fil des mois, j'ai réuni quelques-uns de mes 35 000 statuts publiés sur les différents réseaux dits sociaux depuis 2005 jusqu'en juin 2016. Reprendre bien sûr la technique du grand William S. Burroughs mais la détourner, en faire une tronçonneuse littéraire en y intégrant la lessiveuse cérébrale mondiale qu'est le web. Dix ans de fureur sans freins ajournant le principe d'écriture classique, reprenant l'esprit expressionniste, surréaliste, situationniste à la sauce firmament de l'Occident dit postindustriel, sous la lumière crépusculaire des temps nouveaux. Il n'y a jamais eu d'époque bénie, tout juste nos cerveaux défaillants, calfeutrés dans un bordel quantique, nous offrent parfois le don de fabuler nos vies, nos sociétés, peut-être même l'esprit de nos animaux de compagnie... Ce texte n'est pas à la portée de tous, il est plutôt une grenade que je dépose dans la main de mon voisin, une boule d'acier en capacité de dissoudre celui qui la transporte. Il ne pouvait donc se suffire à lui-même. Sans concession, libre, sonique, j'ai choisi d'en faire un eBook circulant entre les DATACENTERS. Il est l'occasion pour moi de marquer une étape, celle de mes trente années d'écriture dont plus de la moitié passée sous le nom du valeureux crevard : Andy Vérol. Trente ans et pourtant une énergie débordante quand il s'agit de gratter des mots. Ce Cut-Up vérolé, je vous l'offre, n'en prenez pas soin mais citez-le, refourguez-le, effacez-le de vos disques durs et de vos chairs molles si cela vous est tellement insupportable ou tout simplement si vous le trouvez imbuvable. Il y a de l'alcool frelaté, il y a de la viande faisandée, il y a des pensées nauséabondes, alors disons qu'ici, vous voici venu dans un OLNI (objet littéraire non-identifié) qui vous livre une littérature alternative qu'aucune intelligence artificielle ne pourra concurrencer à l'avenir !

Leseprobe

Cut-Up Vérolé

Cut-Up VéroléAvant-proposJ’ai peur des armées de Charlemagne entassées contre mes frontières...Courir à cul pluie sous la nue.En fait, l’expression libre n’existe pasC’est dégueulasse le bruit de la scie sauteuse qui découpe les membres de cette femme.Quoiqu’il en soit, évite de mourir, c’est d’une banalité...La littérature avec des brûlures d’estomacCannibalisme du quotidienTorture aux escarpins laiteux, rideaux déchirés.Les prélèvements de sperme.Qu’on me déprave, que la société me déclasse!Tu t’épilerasJe ne regrette pas d’être mort plusieurs fois.Je n’étais pas sympa, j’étais au bord de la crise de nerf...Tu aimes tes lecteurs? Soit. Moi pas vraiment.Les gros lambeaux du corps mort de Boris Viande.Danger pour les jours à venir.Roulez au pas, attention radars, attention caméras de surveillance.J’avais tellement PEURNicolas Sarkozy est un hoaxHaschtag : #mourirafeudouxsuruneterrasseVotre deux poids deux mesures compassionnelL’état d’urgenceEncore un effort et bientôt l’ennemi ce seront les couches culottesAssigné à désobéissanceL'ubérisation de la barbarieMourez, et vous ferez de vraies économies...Le prix Dylan remis au Nobel du N'importe QuoiA prendre ou à laisser... A pendre ou à lesterL'égoïsme de parents qui inondent leurs gossesTiens c'est fini la mode des futons à la con !L'hiver emporte les corps malades telle une crue destructriceQue dois-je en conclure?Bibliographie non-exhaustive de l’auteur :Page de copyright

Cut-Up Vérolé

Aphorismes,

poèmes alternatifs,

pamphlets artisanaux

et autres obsessions des derniers jours.

PART 1 : 2010-2016

Avant-propos

Voici un texte onirique, politique, sarcastique bâti sur le principe ducut-up vérolé. Durant six ans, j’ai monté ce puzzle de mots, un assemblage autant hasardeux que spontané que travaillé que démonté. Au fil des mois, j’ai réuni quelques-uns de mes 35 000 statuts publiés sur les différents réseaux dits sociaux depuis 2010 jusqu’en juin 2016. Cet opus n’est pas destiné à tous les publics… Ici, il n’y a aucune concession faite à la littérature calibrée. Si vous ne vous sentez pas de plonger dans une écriture totalement décalée, alors passez tranquillement. Dans le cas contraire, lancez-vous…

Reprendre bien sûr la technique du grand William S. Burroughs mais la détourner, en faire une tronçonneuse littéraire en y intégrant la lessiveuse cérébrale mondiale qu’est le web. Dix ans de fureur sans freins ajournant le principe d’écriture classique, reprenant l’esprit expressionniste, surréaliste, situationniste à la sauce firmament de l’Occident dit postindustriel, sous la lumière crépusculaire des temps nouveaux. Il n’y a jamais eu d’époque bénie, tout juste nos cerveaux défaillants, calfeutrés dans un bordel quantique, nous offrent parfois le don de fabuler nos vies, nos sociétés, peut-être même l’esprit de nos animaux de compagnie… Ce texte n’est pas à la portée de tous, il est plutôt une grenade que je dépose dans la main de mon voisin, une boule d’acier en capacité de dissoudre celui qui la transporte. Il ne pouvait donc se suffire à lui-même. Sans concession, libre, sonique, j’ai choisi d’en faire un eBook circulant entre les DATACENTERS. Il est l’occasion pour moi de marquer une étape, celle de mes trente années d’écriture dont plus de la moitié passée sous le nom du valeureux crevard : Andy Vérol. Trente ans et pourtant une énergie débordante quand il s’agit de gratter des mots. Ce Cut-Up vérolé, je vous l’offre, n’en prenez pas soin mais citez-le, refourguez-le, effacez-le de vos disques durs et de vos chairs molles si cela vous est tellement insupportable ou tout simplement si vous le trouvez imbuvable. Il y a de l’alcool frelaté, il y a de la viande faisandée, il y a des pensées nauséabondes, alors disons qu’ici, vous voici venu dans un OLNI (objet littéraire non-identifié) qui vous livre une littérature alternative qu’aucune intelligence artificielle ne pourra concurrencer à l’avenir !

Crimina Jacta Est.

J’ai peur des armées de Charlemagne entassées contre mes frontières...

Les réseaux sociaux sont hyper-raciaux, alors les pots de confiote au pouvoir, qu’ils descendent de leur bananier de flouze...

Moi j’aime que le grand oncle Sam m’espionne sur Internet, fraibroque et truiteur: je suis exhibitionniste et j’aime qu’il regarde les parties génitales turgescentes de mon esprit! Avant tu avais les soirées diapo de beaufs au retour de vacances... Maintenant tu as les partages de photos Instagram de beaufs pendant les vacances: c’est beau le progrès... Ça m’angoissait ce bordel de Playmobils troncs, de Big Jim désarticulés, de Skeletor démembrés, entassés dans le coffre à jouets en bois, la boite fabriquée à partir d’une armoire explosée par un obus dans le grenier de la maison abandonnée des juifs du coron. La saison des pieds qui collent sur le lino, des doigts qui puent le vinaigre de noix et de la peau au goût de chlore municipal.

Vos bretelles passent leurs journées à dépasser...

La boite fabriquée à partir d’une armoire explosée par un obus dans le grenier Non je ne suis pas un écrivain populaire, et oui je suis un écrivain populiste...

Et j’adore les patates, ce qui ne gâche rien...

Courir à cul pluie sous la nue.

«On a franchi la ligne rouge» a dit un politicien.

Les socialistes ont donc bien utilisé du gaz Sarin contre leurs alliés écologistes!

Elle avait écrit «Entre chienne et louve» sur son profil Twitter, et elle était accroc aux soldes : «Si t’étais une femme, tu comprendrais !» Elle était horrifiée par le machisme de ceux qui avaient viré la ministre de l’écologie (Elle ne se rappelait pas de son nom, sachant juste que c’était en rapport avec le mot «port»), elle avait voté Hollande en 2012 mais elle trouvait bien une femme comme Marine Lepen «divorcée qui a élevé ses enfants seule, une femme moderne et qui est la seule à diriger un parti politique en France!»

Le réseau est lové contre mon aorte. Il m’arrêtera le cœur...