Demain, livre-testament - Guy Aymard - E-Book

Demain, livre-testament E-Book

Guy Aymard

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Beschreibung

Il commence avec l’attentat de Paris et prend ses arguments du COP 21 un mois plus tard et ses mirifiques accords mondiaux. Je crois peu à sa mise en œuvre et la suite brode sur l’avenir de la Terre en cas d’échec justement. 

À PROPOS DE L'AUTEUR

C’est à la naissance de ses petits-enfants que Guy Aymard s’est mis à l’écriture. Ses récits sont inspirés de ses expériences d'ancien militaire, de ses jugements. Ils sont également le fruit de ses nombreuses lectures, sans cesse à la recherche des plus beaux textes.

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Guy Aymard

Demain

Livre-testament

Essai

© Lys Bleu Éditions – Guy Aymard

ISBN : 979-10-377-3482-2

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

À l’inquiétude…

Du même auteur

- La splendeur assassinée Tome 1, Éd. Sekhmet, 1999 ;

- Napoléonidas/Bicentenaire de l’empire, Éd. Sekhmet, 2002 ;

- L’arc d’alliance/roman des âges oubliés, 7écrit, 2007 ;

- Le secret/roman du terroir, Éd. Persée, 2009 ;

- Le cygne de la Croix/roman biblique, 7écrit, 2013 ;

- Ank le marcheur/roman des origines, 7écrit, 2013 ;

- Comitissa/Roman Historique, 7écrit, 2013 ;

- Lettre ouverte d’un naïf à Mr le Président de la République, Edilivre, 2013 ;

- Sel fin sur la loi salique, 7écrit, 2013 ;

- Le vol du circaète Tome VIII La trajectoire cahotante de l’homme, Éd. Le Lys Bleu (2020) ;

- À la belette d’or, Éd. Le Lys Bleu (2020) ;

- Le passager de l’ombre, Éd. Le Lys Bleu (2020) ;

-Virez les premiers, messieurs les Anglais, la trajectoire cahotante de l’homme, Tome VI, Éd. Le Lys Bleu (2020) ;

- On dit... ou démolition, Éd. Le Lys Bleu (2020) ;

- L’étoile de Barnard, Éd. Sydnée Laurent (2020) ;

- Le Génocide, Éd. Saint-Honoré (2020).

- Les crimes d’Innocent III, Éd. Le Lys Bleu (2021) ;

- Les malheurs de Marie, le secret, Éd. Le Lys Bleu (2021) ;

- Un été plus chaud que les autres, Éd. Le Lys Bleu (2021).

Avertissement

Ce livre est l’œuvre de non imagination.

Toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé serait totalement voulue.

Cette œuvre est un avertissement

sans frais et sans aucun défaitisme, mais donné avec une lucidité que l’on devrait retrouver chez tout

esprit capable de penser.

Mon âge m’y aide peut-être et c’est un grand dommage qu’il faille vieillir pour devenir un peu plus clairvoyant.

L’auteur

13 novembre 2015

Le réveil a été brutal pour les dormeurs invétérés. Pensez, être accoudé à la terrasse d’un bar, assister à un spectacle musical, faire une promenade vespérale dans les rues tranquilles de la capitale, et recevoir sans la moindre sommation les plombs rageurs et mortels de fusils de guerre, cela dépasse ce que peut supporter tout Français de souche ayant vécu en son temps deux conflits où il avait dû investir sa capacité à subir et à espérer. Il avait oublié depuis longtemps les arbitraires de ses guerres de religion et de l’Inquisition, il avait muselé les écarts soulevés par ses propres fois et croyances pour se réfugier dans une laïcité tolérante et de bon aloi, une république démocratique jalouse du bien-être de ses citoyens où la sécurité était à peu près garantie et à l’abri des crises existentielles de tout barbare dopé aux dictats de la terreur, invoquant pour cela une religion dénuée d’un élémentaire respect d’autrui. Le heurt était bien rude. Cependant prévisible…

Il faut ici réfléchir un minimum, agiter ses neurones autrement que pour demander une augmentation de salaire, rechercher le moyen de sniffer sa dose, acquérir le téléphone dernier cri, rire de tout et de rien en étalant ce que l’on croit ressembler à de l’humour, vivre sa journée et son instant présents sans se préoccuper jamais de ce qui gronde souterrainement et dont on ne perçoit les échos que par un effort suffisant d’attention et de bon vouloir. Ce fut le pavé dans la mare, le cafard dans le ragoût de flageolets. Je me demande même si les nazis ont fusillé ainsi des rues entières, fait exploser des salles de théâtre, tenté l’attaque d’un stade de football. À quel ramassis de sous humains avons-nous vraiment affaire ?

À des gens pressés de posséder ce qu’ils convoitent ! Cela va à l’encontre de la conquête pacifique de l’Europe et surtout de la France, cette vache à lait qui se laisse traire sans rechigner, ce mouton auquel il est de bon ton de tondre la laine sur le dos, cette nation qui reçoit mieux ses envahisseurs qu’elle ne soigne ses propres natifs. Cela fait bien longtemps que ces ethnies dopées au Coran venimeux sinon au djihad criminel pensent hautement, et même disent comme Monsieur Kadhafi ces mots empreints de patience et de certitude : « À quoi nous servirait de faire la guerre à l’Europe, elle tombera dans notre escarcelle d’une manière tout à fait pacifique. » Comment ?

De la façon imparable de leurs naissances très supérieures aux nôtres. Nous nous gobergeons béatement, bêtement, d’avoir le taux de naissance le plus élevé du continent. Savons-nous qui nous faisons naître ? Pas des gens aptes à payer nos retraites, non ! Pas des gens acceptant d’effectuer les travaux que nous ne condescendons plus à faire, non ! Pas des gens qui s’intégreront gentiment dans un système démocratique et laïc, non ! Pas des gens qui respecteront les lois et les us du pays qui les accueille, non ! Des gens qui ne parleront peut-être jamais le français, oui ! Des gens qui voudront nous imposer leurs diktats de cruauté et de violence, oui ! Des gens qui coupent pieds et mains, si ce n’est têtes, oui ! Des gens qui empochent pour procréer nos allocations familiales et nos aides généreusement servies, oui ! Des gens qui sont déjà à la charge de notre société sans le moindre profit à en attendre, oui ! L’adage populaire, dans sa sagesse immémoriale, aurait dit que nous réchauffons dans notre sein le serpent qui va nous mordre. Et nous tuer… Les anciens étaient plus lucides.

Lors d’un voyage en Israël, notre guide, professeur d’université parlant douze langues, répondit à ma question piégeuse : « La solution avec les Palestiniens ne passerait-elle pas par une fédération de vos deux États ? » « Nous avons comme vous en moyenne deux enfants par couple, ils en ont sept ou huit ; nous serions rapidement débordés ». Voici la réponse à la grande question que l’on pose ou que l’on ne pose pas dans la toute-puissance de notre aveuglement.

À une époque où tout parent rencontre des difficultés presque insurmontables pour inculquer un brin de civilité à ses enfants, lesquels, dès dix ou onze ans, voudraient voler de leurs propres ailes et partent en guerre ouverte contre leurs géniteurs ; à une époque où les parents n’élèvent plus leurs enfants, mais sont, pour ainsi dire, élevés par eux ; à une époque où les conflits de couples eux-mêmes désamorcent tout suivi frappé de bonne volonté ; à une époque où télévision, jeux vidéo, fréquentations non contrôlées déversent dans les cervelles en devenir une foison d’exemples de malfaisance, du meurtre, de la torture aussi ; à une époque où la perversion, la malhonnêteté, l’appât du gain règnent en maîtres ; comment en serait-il autrement ? Remarquez que j’ai timidement parlé de civilité et pas de morale. Là, le constat eût été plus négatif encore, et, partant de cela, assurément plus désespérant, sinon dramatique, suicidaire.

D’aucuns pourront se poser la question du pourquoi de ce long exorde circonstancié, mais un tantinet ampoulé. Que l’on se souvienne des paroles du guide israélien. La France n’est pas faite autrement qu’Israël. Dans vingt ans, au taux de la disproportion des naissances actuelle, le fond de population issu de l’immigration sera en mesure d’élire ses maires, ses députés et son président, de décréter la charia, couper les mains, les pieds, puis pourquoi pas ? La tête, nous faire chanter les versets du Coran en nous souvenant des paroles mielleuses, mais prophétiques de Kadhafi. Peut-être aimons-nous et respectons-nous la démocratie, mais eux, ceux qu’il nous faudra bien appeler nos colons, et même nos maîtres, le feront-ils ? Non ! Je n’assène point ces prédictions alarmantes sous forme d’exercice de style, je vais développer les arguments de ce danger à peine latent.

Si j’ai pointé plus haut la difficulté d’élever nos enfants, c’était aussi pour inscrire dans les esprits la faillite parentale. Comment des musulmans, animés des meilleures intentions envers leur pays hôte, pourraient-ils se porter garants de la façon de penser demain de leur nombreuse progéniture ? Il y a déjà un océan entre la société chrétienne qui nous fonde, capable de supporter des modernisations, des reculs, une laïcité, un système dual entre la foi et le gouvernement. L’islam, non ! C’est l’islam qui contrôle l’état, c’est de l’islam que l’état tire ses lois et nul encore en ce monde n’a vu ses concepts varier d’un iota. Ils sont figés pour l’éternité. En mettant de côté les exactions commises par l’Inquisition que je crois finies, enterrées et regrettées par les pontifes romains, la religion catholique a plus souvent prêché l’amitié et le pardon que l’islam qui s’est lancé dès sa création en des guerres de conquêtes et de conversion par la force. À peine rencontre-t-on en l’An Mil l’épisode angélique d’Al Andalou qui aura marqué les esprits, épisode un peu à part néanmoins, car étant le fait des califes omeyyades ayant décidé unilatéralement de s’affranchir de la tutelle de Bagdad. Épisode pourtant remarquable et unique dans l’Histoire. Un bel exemple de paix civile.

Par ailleurs, nul parmi ceux qui savent agiter efficacement leurs neurones, peser le pour et le contre, n’ira prétendre qu’il n’existe pas en France des médecins, des savants, des ingénieurs, parmi ces migrants de la première heure. La race, ou les différentes races ne sont pas en cause. Elles possèdent les dons et l’acuité intellectuelle pour épauler les savants de souche européenne. Le problème ne provient que de la religion qu’ils pratiquent, intangible, incapable d’évoluer, violente, pourfendeuse d’athéisme, irrespectueuse des droits les plus élémentaires des autres, des façons de penser différentes, aux lois misogynes, ancrées dans leurs erreurs jugées sacrées. L’être féminin en islam n’est pas une femme, mais une mère, une reproductrice dont le maître a joui brutalement, puis dès l’enfant né, surtout si c’est un mâle, il le soulève tel un trophée, sans merci ni regard à l’accouchée. Elle a accompli le rôle qu’Allah lui a concédé. Je ne connais qu’une histoire d’amour chez les mahométans, celle d’un sultan qui, par voie diplomatique, épousa une princesse norvégienne. Celle-ci, pleurant ses neiges immaculées, le sultan fit en grand secret planter d’amandiers les jardins du palais et en dévoila la floraison virginale le jour du printemps où les bourgeons s’étaient ouverts. Ne serait-ce pas une fable trop belle pour être vraie ? Il y aurait peut-être l’histoire du Taj Mahal, mais… étaient-ils musulmans, ces Moghols ?

Je continue à développer cette question de surnaissances d’où va découler la destruction de notre civilisation telle qu’elle peut nous apparaître encore. Existe-t-il des remèdes, des contre-feux, des palliatifs, aujourd’hui ? À ce souci-là, peut-être encore ! Pourquoi servir des allocations familiales, des aides, des soins gratuits, à des familles de plus de trois enfants. Payons-les à un, deux, trois enfants, et arrêtons les frais au-delà. Ce qui éviterait à des parents démunis de scrupules de vivre sur les aides d’État sans travailler eux-mêmes, sauf à forniquer. La population française va baisser. Qu’à cela ne tienne ! Il le faut, le faudrait, le faudra. J’en parlerai plus longuement dans un prochain chapitre, car le problème le plus grave qu’attendent les humains n’est pas celui-ci qui ne vise après tout qu’à l’assujettissement des nations européennes par une non-civilisation d’où n’est pas sorti grand-chose de bon et de marquant, sauf quelques textes grecs recopiés, l’Almageste, des noms d’étoiles, des chiffres, des proverbes. Tout le matériel dont ils se servent pour leurs tueries provient de cet occident honni. Je parlais du serpent réchauffé dans notre sein et accouché pétant de santé dans notre environnement, à pied d’œuvre pour effectuer commodément son travail de serpent qui est de tuer, à son corps défendant puisque c’est l’arme dont l’a muni le créateur. Il n’a, en fait, pas le choix. Le migrant dont j’ai parlé a strictement le choix, lui. L’homme a ce choix, quelle que soit sa religion, son ethnie, de bien faire ou de mal faire. L’on m’a fait remarquer qu’une population au moins égale à la précédente doit la remplacer, ne serait-ce que pour continuer à servir des pensions de retraite, de combler les postes vacants. J’y reviendrai. Dès maintenant, pourtant, je crois pouvoir dire qu’il ne serait pas indécent, si les hommes venaient à manquer, de donner des primes d’incitation à la grossesse de femmes natives du pays concerné, des aides aux études de ces êtres surnuméraires exigés au nom d’un certain équilibre des populations. J’avais calculé, un jour, que pour que les hommes vivent sur le pied occidental, jugé correct, l’humanité devrait se stabiliser autour de trois milliards d’êtres. Nous en sommes loin. Deux milliards dans les années trente, nous en sommes à plus de sept milliards améliorables de jour en jour.

Enfanter n’est pas un jeu, mais une lourde responsabilité à endosser. Les naisseurs et naisseuses qui envoient leurs enfants se nourrir dans les dépôts d’ordures sont des criminels. L’Afrique en est la championne. En foi de quoi, ces surnuméraires de la création sont prêts à embarquer sur n’importe quelle coquille de noix dans l’espoir de trouver l’Eldorado qui n’existe plus, chacun le sait, mais beaucoup de gens (jeunes surtout) feignent de l’ignorer. Néanmoins, nous devons demeurer dignes de notre image de pays des droits de l’homme et de secours aux exclus et aux menacés de mort. Une étiquette qui nous colle à la peau et coûte cher à la longue en tenant compte de l’envolée incontrôlée des naissances africaines et proche-orientales. Des mafieux sans foi ni loi (qui font feu de tout bois) prennent en charge ces traversées à haut risque (pas pour eux) payées fort cher. Malgré les naufrages courants de ces bateaux poubelles, il parvient en Europe beaucoup trop de ces affamés déboussolés pour que ce soit supportable.

Que faire ? Là est la grande question dont nul ne trouvera la réponse dans le modus vivendi actuel. Surtout, que des extrémistes de tous poils nous menacent de lâcher ces afflux de chair humaine par haine de la civilisation qui distribue ses aides en espèces et en nature à toutes les nations en voie de développement. Mais j’ai causé de remèdes éventuels. Comme il n’en existe guère, la France pourrait, en 2050, passer outre aux élections et décréter stricto sensu de donner les pleins pouvoirs à un homme, voire une femme, français de souche, pour mener notre nation d’une poigne autocratique en refusant la colonisation porteuse des arbitraires d’un état religieux. et quelle religion… Ce serait la fin de la démocratie, et des libertés qui, même bousculées, fraudées, font la grandeur d’un pays.

On sait que pour construire, il faut beaucoup d’ardeur,

Lorsqu’il en faut si peu pour broyer la grandeur

Dans un univers qui s’effare ;

Il faut donner sa force au lendemain amer

Pour maintenir le cap sur une forte mer,

Si le lointain cache le phare,

Et son courage, enfin, face à l’avenir flou,

Quand l’aigre calomnie embouche un monde fou,

Ardente comme une fanfare…

Or, les dictatures, elles aussi, ne durent qu’un temps. Elles peuvent persister, soit à coups de diktats, à la manière coréenne, ou birmane, ou cambodgienne, soit sombrer tout bonnement si elles se refusent à atteindre des excès destructeurs et despotiques, à entrer dans une enchère de la répression. Les dictatures dites de droite sont honnies, pas celles de gauche. C’est une injustice criante des hypocrisies partisanes que l’on rencontre régulièrement dans la lutte d’hégémonies que se livrent les partis.

Le but à atteindre semble pourtant être le même pour tous : rendre la France florissante et concurrentielle à l’heure où tous les pays s’aperçoivent de la nécessité d’une mondialisation équilibrée, ou cherchant à l’être. Il faudrait réunir les valeurs, les idées et les bonnes volontés qu’elles soient de droite, de gauche, du centre et même des extrêmes, puisqu’il s’agit de notre terre, commune à tous, mettre en sommeil les égoïsmes et les petits orgueils qui sont, au bout, peu de choses. Qui sommes-nous ? Il existe bien assez d’ennemis, de forces malfaisantes, auxquels il nous faut faire face souvent de manière imprévisible. Ce qui semble requérir au cœur des Français de bonne volonté le besoin d’une politique de sagesse et d’efficacité pour chasser nos vieux démons en attente de nos faux pas. Nous ne serions pas de trop en nous unissant pour combattre l’envolée du chacun pour soi…

COP 21