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Voulez-vous devenir heureux ? Demandez au dalaï-lama comment le faire ! Le bonheur est le désir supérieur qui détermine nos comportements. La quête du bonheur est ancrée en nous et elle n'est jamais terminée. Cela se reflète dans toutes les philosophies et religions. Ce livre unique représente un recueil de la sagesse du Dalaï-lama. Vous y trouverez : - L'histoire passionnante de la tradition du dalaï-lama ; - La biographie de Tenzin Gyatso, le 14e dalaï-lama du Tibet qui est non seulement le chef spirituel des tous les bouddhistes, mais aussi un des combattants les plus célèbres pour la paix du 20e siècle ; - Les paraboles bouddhistes reflétant la sagesse intemporelle ; - Les idées du dalaï-lama sur les problèmes et les situations actuels du monde et de la société modernes ; - Les leçons et les conseils pratiques qui vous aideront à surmonter les émotions négatives comme la peur et la colère ; - Le plan pour commencer à pratiquer la méditation dans votre quotidien afin d'atteindre la paix de l'âme. Et beaucoup plus encore ! Ce livre est la meilleure possibilité d'avoir la nouvelle vision sur le monde et de trouver votre chemin vers la vie en harmonie pleine de joie et sans stress !
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Seitenzahl: 74
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Introduction
Chapitre 1.
Brève histoire des dalaï-lamas
Qu'est-ce qu'un dalaï-lama ?
Définition
La reconnaissance d'un futur dalaï-lama et sa formation
Les différents dalaï-lamas : des incarnations personnelles et différentes de la fonction
Le titre de « dalaï-lama » reçu des Mongols
Le grand Sème exerce la direction politique
Erreur de casting pour le 6ème dalaï-lama
Faiblesse politique
L'indépendance du Tibet grâce au grand 13ème, enfin !
Tenzin Gyatso, 14ème et dernier dalaï-lama
L'influence du dalaï-lama dans le monde : l'éthique de la non-violence
Le statut du Tibet
Le prix Nobel de la Paix
Chapitre 2.
Le dalaï-lama et les autres religions : une quête d'harmonie
Petit point sur le bouddhisme
Une nécessaire tolérance religieuse
Toutes les religions ont les mêmes valeurs : l'importance de la spiritualité
La violence des religions dans le monde d'aujourd'hui
Chapitre 3.
Quelques autres idées du dalaï-lama sur le monde actuel
Les sciences et le bouddhisme : a conception de la vie et de la mort
Le Samsara
Le Karma
Le Nirvana
L'économie mondiale et le partage des richesses
La protection de l'environnement
Chapitre 4.
La sagesse bouddhiste au quotidien : l'amour et les relations humaines
Quelle est l'éthique bouddhiste ?
La générosité : les 5 vertus
La bonté et le droit au bonheur
La compassion et l'amour
Appliquer ces principes à nos relations humaines
Les relations amoureuses
Chasser le poison de la colère et de la violence
Valoriser la confiance, la gratitude et l'entraide
Chapitre 5.
La sagesse bouddhiste au quotidien : Cultiver la paix intérieure
L'interdépendance et la relation à soi
L'ambition et la poursuite des désirs : apprendre à se contenter
Gérer des problèmes
Travailler sur ses peurs
La persévérance est la clé
Chapitre 6.
La quête de la sagesse : la pratique de la méditation
Qu'est-ce que la sagesse ?
Le non-soi et l'impermanence
La méditation
Comment la pratiquer ?
Un exercice de méditation
Conclusion
Sources et références
Sources Internet
Références textuelles
Un ancien conte bouddhiste raconte l'histoire des aveugles et de l’éléphant.
Il y a très longtemps, un roi, lassé des querelles entre ses brahmanes, missionna ceux-ci pour emmener trois aveugles voir les éléphants. Les trois aveugles rencontrèrent alors pour la première fois un éléphant. Le premier lui toucha une patte, le second lui saisit la trompe et le dernier lui toucha le dos.
Quand ils revinrent au palais, le roi leur demanda alors : « À quoi ressemble un éléphant ? ». Le premier aveugle, celui qui avait pris entre ses mains une patte de l'éléphant, s’avança est dit au roi : un éléphant est semblable à un gros tuyau ». Le deuxième aveugle, qui avait tenu la trompe, dit au roi « Non, un éléphant est semblable à une corde souple et craquelée ». Enfin, le dernier aveugle, celui qui avait touché le dos de l’éléphant affirma que l’éléphant ressemblait à « une table très haute, lisse et droite ».
Cette légende bouddhiste est un condensé de la sagesse du dalaï-lama.
Chaque aveugle est persuadé d'avoir raison, car il a senti et touché l'éléphant. Ils détiennent tous une part de vérité, mais n’ont pas accès à LA vérité, l'éléphant dans son ensemble.
Quand bien même ils auraient pu toucher chacun l'éléphant en entier, ils auraient perçu cet éléphant de façon unique, singulière, propre à chacun de leur être.
En fait, LA vérité unique n’existe pas pour le dalaï-lama. Elle peut revêtir différents visages, et chacun est tout aussi juste que l’autre. C'est pourquoi le dalaï-lama prône la tolérance entre les religions. Il aurait ainsi affirmé à un anglican voulant se convertir au bouddhisme : « Bouddha est ma porte, Jésus est ta porte. »
Définition
Reprenons depuis le début. Qu'est-ce qu’au juste que le dalaï-lama ? Tout le monde en a entendu parler, mais personne ne sait exactement ce que signifie ce terme.
Le dalaï-lama est à la fois une institution sociale, un chef spirituel, un leader charismatique. Il se définit souvent comme un « simple moine bouddhiste ».
Il est tout cela à la fois et rien de tout cela.
Pour les adeptes du bouddhisme, c’est la réincarnation du premier bouddha, Avalokiteshvara, né sous la forme d'un singe et aussi connu sous le nom de bouddha de la compassion. C'est aussi un « bodhisattva », c'est-à-dire un être éclairé qui a choisi le bien de tous les êtres.
La reconnaissance d'un futur dalaï-lama et sa formation
Après la mort d'un dalaï-lama, toute la population attend le nouvel élu. De longs mois peuvent s'écouler avant que l'on trouve son successeur. Tous les enfants peuvent être candidats, peu importe leur origine sociale.
Ils sont testés par les lamas afin de prouver leur ascendance prétendue. Parmi les preuves reconnues, on peut citer notamment la reconnaissance des objets ayant appartenu à un précédent dalaï-lama entre de multiples objets différents ou le souvenir précis de vies antérieures. Le plus souvent, les enfants étonnent par leur savoir sur la religion bouddhiste ou leur connaissance d'une langue étrangère et lointaine.
À l'issue de ce processus, les usurpateurs sont écartés par les lamas. Le dalaï-lama est alors reconnu comme incarnation véritable et réintégré dans ses droits.
Commence alors la période dite du « dharma » ou enseignement.
Il intègre le temple où une formation complète et assidue lui est délivrée. La formation se fait par étapes successives. Le jeune moine doit étudier les fondamentaux de la théologie bouddhiste. Tout au long de la formation, la relation maître à disciple est capitale et guidée par le profond respect envers son maître.
LES DIFFÉRENTS DALAÏ-LAMAS : DES INCARNATIONS PERSONNELLES ET DIFFÉRENTES DE LA FONCTION
Tout d'abord, dressons un bref historique des différents dalaï-lamas de l'histoire : quelle a été leur vie ? Comment sont-ils devenus des icônes spirituelles ?
Il y a eu en tout 14 dalaï-lamas depuis le XIVème siècle.
Le 1er des dalaï-lamas s'appelle Gendun Drubpa.
Nous sommes alors en 1391 et assistons au point de départ de la lignée de réincarnation des dalaï-lamas. Peu de temps après, en 1475, Gendun Gyatso va se déclarer comme étant la réincarnation de Gendun Drubpa ou Drub. Le jeune Gendun Gyatso sera donc reconnu comme le digne successeur du premier des dalaï-lamas. Après lui, toute une lignée de « Gyatso », littéralement « océan » en tibétain, va se déclarer comme réincarnation des anciens dalaï-lamas.
Citons quelques grands événements de l'histoire des dalaïlamas.
Le titre de « dalaï-lama » reçu des Mongols
Le 3ème du nom, Sonam Gyatso, aura une influence dans la conversion au bouddhisme des Mongols au XVIème siècle. À partir de lui, « dalaï-lama » devient un titre qu'il est le premier à porter. En mongol, « dalaï » signifie océan et « lama » est un titre donné à tous les maîtres réincarnés du bouddhisme. Par exemple, ce titre est porté par les « panchen-lama », autres figures spirituelles incontournables du Tibet.
Le grand 5ème exerce la direction politique
Ensuite, Losang Gyatso, 5ème du nom, participe à la pacification et au maintien d'une situation politique stable dans le Tibet agité du XVIème et XVIIème siècle. Il donc exerce en plus du pouvoir spirituel un véritable pouvoir politique puisqu'il devient souverain du Tibet en 1642. Il aussi construit la résidence du Potala, symbole du nouveau gouvernement et résidence du dalaï-lama. Avec lui, le Tibet s'unifie en une véritable nation. Il jouit de son vivant d'une grande popularité qui amènera les dirigeants du pays à cacher sa mort pendant plus de 10 ans !
Erreur de casting pour le 6ème dalaï-lama
Le 6ème dalaï-lama est l’enfant terrible de la dynastie. Il renie sa vocation spirituelle et néglige son rôle politique. Fêtard, séducteur, iconoclaste, rêveur écrivain des poèmes d'amour, il est resté populaire parmi les Tibétains. Sa conduite n'en a pas moins déstabilisé le pays qui vivait pendant cette période plusieurs conflits violents. Certains se demandent même si ce n'était pas un usurpateur ! Sa fin a été aussi dramatique que sa vie puisqu'il a péri dans des circonstances obscures en 1706. À moins qu’il soit parti mener la vie de bohème !
Faiblesse politique
Les dalaï-lamas suivants ont rétabli l’institution et le calme dans le pays. Mais c’est au prix d’un effacement et d'une certaine soumission au pouvoir politique qui est confié à un régent. Les dalaï-lamas 9, 10 et 11 sont morts très jeunes sans pouvoir réellement se distinguer.
L'indépendance du Tibet grâce au grand 13ème, enfin !
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