Reviens-moi, chéri  - Tome 2 - Alissa P. - E-Book

Reviens-moi, chéri - Tome 2 E-Book

Alissa P.

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Beschreibung

Daphné sait que son mari la trompe, elle en a la preuve. Toutefois, elle ignore comment réagir face à cette situation : lui révéler qu’elle sait, ou le reconquérir ?

Elle n’a pas d’autre option, elle n’a que lui dans la vie. Une vie qui lui réserve des surprises…

En choisissant la seconde option, Daphné ne s’imaginait pas que son quotidien se trouverait bouleversé. Et tout ceci, elle le devra à Caden, le coach de "Reviens-moi, chéri".

Mais de quelle manière cet homme dont nous ne connaissons rien parviendra-t-il à chambouler la vie de sa cliente ?

Venez le découvrir dans le tome 2 de "Reviens-moi, chéri".




À PROPOS DE L'AUTRICE

Alissa P. est une Juriste-Écrivaine et auteure hybride ayant fait voyager sa plume de la rigueur à l’évasion.

Son imagination vogue à travers plusieurs genres d’écrits depuis 2021, année où elle a commencé à publier sur Wattpad.

Entre romances à l’eau de rose et romances érotiques, elle écrit ce qui lui vient à l’esprit. Elle écrivait à 8 ans. Elle écrit aujourd’hui pour faire rêver les lecteurs.

« On a parfois besoin de rêver pour s’évader… Hors du Temps ! »

J’espère que mes écrits vous plairont.


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ALISSA P.

 

 

 

REVIENS-MOI, CHÉRI

 

 

 

 

 

 

 

AVERTISSEMENT

 

 

Ce récit est une œuvre de pure fiction. Par conséquent, toute ressemblance avec des situations réelles ou avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.

 

Attention, ce livre contient des scènes de sexes explicites.

 

 

 

 

 

 

 

1

 

 

— Je te souhaite un bon vol, dis-je à mon mari, Eliot.

Il est pilote de ligne, il n’est donc pas souvent à la maison.

— À vendredi, dit-il, l’air détaché.

Il n’affiche aucune expression pouvant laisser penser que je vais lui manquer.

Il se saisit de sa valise à roulettes et dépose un bref baiser sur le coin de mes lèvres.

Ce manque de zèle me serre le cœur, surtout que je sais pourquoi c’est ainsi depuis déjà bien trop longtemps : un an et demi.

— Tu m’appelles quand tu atterris?

— Comme d’habitude. J’y vais.

Il s’éloigne. Je le regarde se diriger vers le vestibule.

Je soupire lorsqu’il ferme la porte d’entrée derrière lui.

Quatre jours avec cette femme… Eliot va passer quatre jours avec cette femme.

 

Je monte et m’enferme dans mon atelier de couture. Je suis couturière à mon compte. Je vends des vêtements que je dessine et couds moi-même.

D’ailleurs, je prépare une robe pour l’automne qui approche. L’état dans lequel je suis est parfait pour me donner l’inspiration et la force de la terminer aujourd’hui avant mon rendez-vous de cet après-midi. Et quel état… Mon mari me trompe dès qu’il est au travail, avec une hôtesse extrêmement belle.

Elle semble avoir le même âge que lui et ses longs cheveux ondulent telles des boucles d’or.

Je soupire et passe l’aiguille dans le vêtement.

 

Comment peut-il me faire ça? Me tromper.

Je me doutais que c’était le cas. Il était distant, toujours ailleurs, lorsque je lui parlais. Lorsque nous sommes tous les deux. Même sur la terre ferme, il est dans les nuages avec cette femme.

 

Je l’ai su en découvrant un message sur son téléphone.

«Pressée d’être sur la plage indonésienne avec toi, pour que tu me fasses l’amour. J’espère que tu apprécieras la tenue que j’ai achetée spécialement pour le séjour.»

C’était la première fois que je prenais son téléphone et ce message est apparu.

Je ne l’ai pas confronté, j’étais bien trop choquée.

J’avais des doutes, mais j’aurais aimé me tromper. J’aurais aimé me faire des idées.

 

Peut-être que ce n’est pas sérieux entre eux. Peut-être est-ce passager. Un simple besoin d’aller voir ailleurs. Mais pourquoi me négliger ainsi? Pourquoi ne plus donner d’importance à notre couple?

Lorsqu’il est à la maison, il n’est là que physiquement. Il regarde la télé, il est sur son téléphone, je n’existe plus. Il ne me regarde plus comme avant. Il ne me regarde plus tout court. Il ne pose plus ses yeux sur moi, ou alors c’est un regard vide que je constate.

Nos conversations sont courtes. Trop courtes.

Dois-je continuer ou avez-vous compris?

 

Deux ans de mariage. J’ai rencontré Eliot à une soirée. Emily, une amie en commun, nous a présentés durant un dîner.

J’étais célibataire depuis un moment. J’attendais le grand amour, comme je disais. Et paraissait-il qu’Eliot ne parvenait pas à trouver une petite amie à cause de son métier : co-pilote. Il était co-pilote à l’époque de notre rencontre.

Ce soir-là, c’était sa dernière soirée en Californie. Le lendemain, il devait s’envoler pour quelques jours vers les Caraïbes.

Durant la soirée, il m’a énormément fait rire. Emily n’était pas la roue du carrosse, son petit ami était présent lui aussi.

Un dîner arrangé comme dans les films.

Je n’attendais rien de ce repas. J’ai accepté, sans plus, mais Eliot était sympathique, agréable et beau. Châtain aux yeux clairs comme le ciel qu’il adore traverser. J’ai été séduite.

 

À la fin de la soirée, pendant qu’Emily débarrassait la table et que son copain était aux toilettes, Eliot m’a proposé de voler avec lui. Je n’ai d’abord pas très bien compris avant qu’il s’explique : il pouvait inviter une personne sur le vol du lendemain et il souhaitait que ce soit moi, afin que l’on apprenne à davantage se connaître sous le soleil chaud, les pieds dans l’eau.

J’ai accepté. Je n’avais rien d’autre de planifié, et j’y croyais. Je me suis dit qu’après autant de temps à attendre l’amour, je l’avais peut-être finalement trouvé. Il fallait simplement que je le suive, que j’ose le suivre.

 

Puis, de fil en aiguille, nous nous sommes bien entendus. Rapidement, nous sommes sortis ensemble et notre relation est devenue plus sérieuse.

Nous éprouvions des sentiments l’un pour l’autre. C’est ce qui semblait.

Nous nous sommes mariés pour… parce que nous nous aimions. Vous savez, un homme et une femme qui s’aiment, c’est la logique des choses. Nous l’avons juste planifié comme ça, pour rendre notre relation plus officielle.

Mais… tout est différent depuis un an et demi. Ce mariage heureux n’aura pas duré.

Eliot n’est pas le seul fautif. Je le suis aussi pour avoir donné plus d’attention à mon travail qu’à notre couple. Ce n’est cependant pas une raison pour m’être infidèle.

Et j’ai le sentiment de ne jamais avoir compté. Deux ans de mariage, un an et demi de distance.

 

Je termine la robe et la fixe. Elle me plaît beaucoup, c’est exactement ce que j’avais en tête.

Je m’étire en me levant pour quitter la pièce et aller dans la chambre me préparer.

 

J’ignore ce que je ressens. Je suis triste d’être trompée et démoralisée que cette relation ait pris cette tournure. Cependant, je ne suis pas dévastée comme dans certains témoignages que j’ai pu lire sur internet.

J’ai pleuré en découvrant son infidélité. Énormément : toute une nuit et une matinée.

Je suis attristée de savoir qu’il va passer les quelques jours qui vont suivre avec cette femme, mais ça s’arrête là. Probablement parce que je sais qu’à son retour, tout pourrait redevenir comme avant. Cette entente lors de notre rencontre, nos baisers, cet amour qui nous a poussés à ce mariage. Tout pourrait redevenir comme avant si j’ose.

 

J’ai roulé une vingtaine de minutes. Je descends de la voiture et regarde autour de moi. Un petit parking et un bâtiment à l’allure industrielle vers lequel je commence à avancer.

Une femme en sort, deux dossiers à la main. Je l’observe discrètement et distingue ce qui est écrit dessus avant qu’elle ne les glisse dans son sac à main : «Programme Reviens-moi, chéri.»

Donc elle aussi.

Moi qui étais gênée et m’imaginais être la seule femme à faire appel à une entreprise de la sorte…

Je serais bien allait l’aborder, mais je n’ai pas le courage. De plus, elle a l’air pressée.

 

Devant la porte du bâtiment, j’envoie une mèche de mes cheveux attachés en demi-queue de cheval en arrière, et sonne à l’appartement.

— Allô?

C’est la même voix que celle que j’ai eue au téléphone avant-hier matin.

— Bonjour, c’est Madame Cox.

— Entrez.

Un bruit sourd, puis la porte s’ouvre.

Habitée soudainement par des doutes, j’hésite à continuer sur ma lancée.

Comment un tel programme est-il susceptible de m’aider à reconquérir mon mari? Et à quel prix?

S’il me trompe, c’est bien parce qu’entre lui et moi, il y a un problème. Comment un programme pourrait-il le faire cesser de regarder cette autre femme?

D’après ce que j’ai pu voir sur son téléphone et en l’espionnant à l’aéroport, ça ne date pas d’aujourd’hui. Mais de quand? Les premiers messages que j’ai pu lire remontaient à il y a quelques semaines. Cependant, à la façon dont ils se parlaient et se sont embrassés dans l’aéroport…

Pourquoi exactement me fait-il ça? Et comment un programme peut-il m’aider?

Je secoue la tête de droite à gauche et pivote légèrement dans ma robe courte, évasée à col rond, bleu foncé, pour tourner le dos au bâtiment.

Que dois-je faire? Ai-je bien fait de prendre ce rendez-vous? Quel est ce programme? Dois-je… y aller pour le découvrir?

De toute façon, la porte s’est refermée.

— Bonjour, vous voulez entrer?

Un homme un peu plus grand que moi, me fait face. J’étais tellement dans mes pensées, que je ne l’ai pas vu arriver.

— Je…

Un large sac à bandoulière noir est posé sur son épaule.

— Je peux vous ouvrir si vous le voulez.

Il est vêtu d’une chemise blanche décontractée à manches courtes dont les deux boutons du haut sont ouverts.

Peut-être est-ce un signe. Je dois sûrement aller au bout de cette expérience. Peut-être sera-t-elle la clé pour redonner vie à mon couple, pour que Eliot oublie cette hôtesse.

— Oui, s’il vous plaît. La porte s’est refermée et je n’ai pas osé sonner de nouveau.

Un sourire se dessine sur ses fines lèvres et sa main qui tient un trousseau de clés, se lève.

— Je vais ouvrir la porte.

Je me décale et le regarde de dos.

Il paraît musclé à travers ses habits. Je me demande alors si ce bâtiment est habité par d’autres personnes que le docteur Cooper.

— Après vous, dit cet homme, qui d’un geste m’invite à entrer.

— Je vous remercie. Euh vous…

Je m’arrête dans ma phrase, place une main sur le bas de ma robe lorsque je sens le vent la lever légèrement. J’entre aussitôt.

— Vous habitez ici? reprends-je.

— Pas vraiment. Pourquoi?

— Simple curiosité. Vous êtes arrivé au bon moment.

Il doit travailler ici. Et si… il était le docteur Cooper? Il n’a pas l’allure et ce n’est pas lui qui m’a répondu. Ce n’est pas sa voix.

— C’est avec plaisir si j’ai pu vous aider. Vous prenez l’ascenseur? C’est juste là, dit-il en faisant un pas. Malheureusement, il est encore en panne, constate-t-il en soupirant. Nous allons devoir prendre les escaliers.

Il ouvre une porte, je m’approche de lui.

— Je passe devant, vous avez une robe.

Sa remarque me fait sourire.

— C’est aimable à vous de penser de cette façon.

— C’est naturel.

Il avance alors et monte les escaliers. Je le suis.

 

À chaque marche, son fessier se dessine d’une manière parfaite dans son pantalon marron. Je détourne le regard, rougie.

À quoi pensé-je? Quoique je ne fais rien de mal, contrairement à mon mari qui franchit cette ligne du : je regarde avec les yeux. Lui, il touche avec les mains et bien plus encore.

Et puis, cet homme a été un véritable gentleman de passer en premier. Ou bien peut-être ne suis-je pas assez excitante pour qu’il ait envie de voir sous ma robe, ce qui expliquerait le comportement de mon époux : je ne l’attire plus, il va donc voir ailleurs.

— Vous allez aussi au troisième étage?

Je m’arrête et lève le regard vers lui.

— Oh non! m’exclamé-je. Je dois me rendre au premier!

Je n’ai fait que le suivre sans faire attention.

— Je vous laisse redescendre et vous souhaite une belle fin de journée.

— Merci, à vous aussi.

Il me sourit, je le lui rends et tourne le dos pour descendre.

Il m’a fait oublier pourquoi j’étais ici. Le stress est un peu retombé.

 

Toutefois, devant cette porte…

Allez, je n’ai pas à avoir peur. C’est un docteur et il détient potentiellement la solution miracle.

— Bonjour. Entrez, dit-il, un sourire rassurant sur les lèvres.

Cette pièce baignée de lumière naturelle grâce à une grande fenêtre est très agréable.

Il me propose de le suivre à gauche et me montre un canapé et un fauteuil. Je m’assois sur le premier, les jambes serrées et penchées vers la gauche.

Pendant qu’il déplace le fauteuil pour le mettre en face de moi, j’examine la pièce. Il y a une mezzanine et…

— Bien, êtes-vous à l’aise?

Sa phrase m’interrompt dans mon observation, je fige mon regard sur sa personne. Il n’y a aucun doute, il a une allure de médecin avec sa chemise blanche et ses lunettes.

— Oui. Je vous remercie, docteur Cooper.

— Voulez-vous de l’eau? Un soda?

— Non, je… Je sais que nous avons parlé au téléphone, je vous ai posé énormément de questions, mais j’en ai encore tellement en tête.

— Je comprends parfaitement. Ce rendez-vous va nous servir à ça : je vais vous expliquer ce que ce programme peut vous proposer et je répondrai à toutes vos questions, quelles qu’elles soient.

— Je vous écoute, alors.

— Pour commencer, racontez-moi dans les moindres détails ce qu’il se passe avec votre époux : comment vous êtes-vous connus, pourquoi vous êtes-vous mariés, depuis quand cette distance existe entre vous, depuis quand suspectez-vous que cette relation extra-conjugale a débuté. Dites-moi ce que vous en pensez et surtout, soyez à l’aise. Tout ce que vous me direz restera entre nous et tout ceci ne vous engage à rien. Sauf au règlement de cette séance comme je vous l’ai indiqué au téléphone.

Je hoche la tête.

 

Je lui raconte donc ce que vous savez déjà : notre rencontre, notre envol, notre entente, notre mariage, cette distance quelques mois après, la découverte de son infidélité, le fait que je sois peinée et que je souhaiterais que tout redevienne comme avant.

 

— Vous êtes peinée? Comment vous sentez-vous exactement? demande le docteur Cooper.

— Je ne comprends pas cette situation. J’ai le sentiment que notre couple ne compte pas pour lui.

— Madame Cox, aimez-vous votre mari?

— Quelle question? Bien sûr, sinon je ne serai pas ici.

— Vous avez raison, mais… voyez-vous, j’ai l’impression qu’entre vous, il n’y a jamais eu de passion.

— Je ne comprends pas.

— Vous me parlez de votre rencontre, de votre mariage, mais je ne décèle pas de passion dans votre regard. Je ne sens pas de vibrations dans le timbre de votre voix. Peut-être est-ce cela qu’il manque à votre mari? À vous, inconsciemment? Vous vous êtes donc plongée dans votre travail et lui, il a trouvé cette flamme ailleurs. Je n’excuse pas le moins du monde son comportement. J’essaye de comprendre afin de vous aider au mieux. Vous me comprenez?

— Je crois. Donc vous pensez… qu’il manque de la passion entre nous?

— C’est une supposition. C’est à vous de valider ou non mon hypothèse.

— Qu’entendez-vous par passion?

— Un amour pouvant être sans limite, un profond désir envers votre mari, un plaisir intense. Une souffrance extrême du fait qu’il vous trompe. Or, vous ne laissez pas distinguer que ces sentiments aient existé entre vous. Une rencontre, vous avez fait connaissance, vous vous êtes mariés. Et même sur ce dernier point, vous n’avez qu’une seule réponse : nous étions amoureux. Sans plus. Et puis, sur le fait qu’il vous soit infidèle, vous trouvez des excuses sans pour autant accepter son infidélité. Je ne sais pas si vous me suivez, Madame Cox, mais il manque l’intensité de vos sentiments dans votre récit. Qu’avez-vous ressenti en rencontrant votre époux? Quand il vous a demandé en mariage?

— Quel est le rapport?

— Le rapport est de savoir ce que vous êtes prête à faire pour le reconquérir, pour allumer cette flamme, qui je crois, n’a jamais réellement brûlée.

— Nous sommes quand même mariés et j’aime mon mari, docteur. Je suis ici pour cette raison.

— Voilà. Là, vous mettez des sentiments. (Il se penche et ouvre le tiroir de la table basse située entre nous pour en sortir deux dossiers) Si vous aimez votre époux et que vous souhaitez le faire revenir à vous, Madame Cox, alors commençons. Laissez-moi vous présenter le programme Teacher. Vous pourriez le surprendre en apprenant à allumer cette flamme, cette passion des corps puisque celle du cœur a déjà été atteinte.

 

 

2

 

 

Je comprends pourquoi cette femme avait deux dossiers en main.

J’ai… Mon Dieu! Je suis stressée avec tout ce que ce docteur m’a dit, et pire avec ce que j’ai choisi. Des cours… et des propositions pour retrouver mon mari. Pour qu’il se rende compte que cette femme n’est pas meilleure que moi. Pour que nous allumions cette flamme, pour que nous créions la passion qui semble manquer à notre couple depuis le début.

Il est vrai que nous ne couchons pas souvent ensemble. Et aujourd’hui, bien moins qu’avant. Nous nous entendions bien, nous nous écoutions, mais il n’y a pas eu cette passion, ce feu, ce désir ardent.

Avec Eliot, je me sentais bien et je n’ai pas eu besoin de plus. Peut-être que lui, si. Il ne m’en a jamais fait part.

 

Je rentre et hésite à appeler Emily pour lui raconter tout ceci. J’ai honte de ce que je m’apprête à faire, mais le docteur Cooper m’a convaincue. Surtout, il a su m’écouter, apporter des réponses à mes questions. Et plus encore.

Je crois que ce programme peut m’aider. Je crois que ça peut montrer à mon mari que cette hôtesse n’est rien à ses yeux et que notre couple est plus important que cette relation extra-conjugale.

Ce programme peut nous apporter ce qui semble nous manquer et ce dont Eliot semble avoir besoin : du feu, de la passion.

 

 

Le lendemain, le soleil se lève.

Hier, je me suis abstenue de contacter Emily. Je préfère garder ça pour moi. Je ne pense pas qu’elle me jugerait, en revanche elle ignore ce que je vis en ce moment. Tout le monde l’ignore et même le principal intéressé ne sait pas que je sais.