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En mai 2023, un Cessna 206 bleu et blanc immatriculé « HK2803 » s’envole de la piste d’Araracuara, dans le sud de la Colombie. À son bord, une femme indigène et ses quatre enfants sont menacés par un groupe rebelle. Moins d’une heure après le décollage, « Mayday, Mayday », l’appareil disparaît des écrans radars. Les recherches commencent immédiatement…
À PROPOS DE L'AUTEUR
Écrivain franco-belge : La « plume » de
Pascal Dague caresse le papier comme la feuille de rose excite par ordonnance la page blanche. Cela vous étonne ? D’aucuns pensent sûrement qu’il est un homme insensible et froid, l’auteur est tout le contraire… Pour preuve, le prix d’Excellence reçu en octobre 2020 par Bibliotheca Universalis et Horizon Littéraire Contemporain de la Roumanie, dû au chantre d’amour de ses textes. Et il est également lauréat du 2e prix de la Nouvelle (concours de la Nouvelle du Salon du livre de Cagnes-sur-Mer en juin 2024) et du 1er prix de la Poésie (concours de la Poésie des Voiles de l’Art de Villeneuve-Loubet, en juin 2024). Depuis plus de quarante ans,
Pascal Dague cultive cette dichotomie entre la raison et la passion dans le seul but de découvrir la vérité de tout homme qui se cherche et il revendique que quelque part, l’écrivain est un flic, un flic sentimental qui traque l’information jusqu’à satisfaire sa curiosité. Rien n’est simple, rien n’est écrit d’avance, la liberté se sculpte avec le temps. Faut-il encore le prendre pour lui donner toute son importance.
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Seitenzahl: 78
Veröffentlichungsjahr: 2025
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– PASCAL DAGUE –
L’Amazonie est une région immense située en Amérique du Sud, traversée par le fleuve le plus puissant du monde en termes de débit et le deuxième en termes de longueur, l'Amazone. Elle recèle 10% de la biodiversité mondiale et constitue le plus vaste bassin versant de la planète, tout en abritant 34 millions d'habitants, dont la majorité dépend des services fournis par une nature exceptionnelle.
L’Amazonie est le foyer d'une biodiversité remarquable, comprenant 40.000 espèces de plantes, 3.000 espèces de poissons d'eau douce et plus de 370 espèces de reptiles, représentant une espèce sur dix connue dans le monde. À cela s'ajoutent 550 millions d’hectares de forêts denses, un tiers des forêts tropicales humides restantes sur Terre, ainsi que 6.600 km de rivières sinueuses… Ces caractéristiques illustrent l'importance cruciale de l'Amazonie pour l'écosystème mondial.
De plus, cette région abrite des centaines de milliers d’espèces, dont une grande partie reste encore méconnue ou non répertoriée. Grâce à sa diversité d'habitats et de zones humides, l’écorégion du Plateau des Guyanes accueille également des milliers d'espèces forestières (oiseaux, insectes, mammifères, amphibiens) tels que le héron Agami, le coq de roche, le coléoptère titan, les dendrobates, le paresseux, le singe araignée, différentes espèces de tamarins, ainsi que des espèces vivant en milieu humide comme la loutre géante, le caïman noir et l'hoazin, un oiseau singulier. Elle représente également l'un des derniers refuges pour le jaguar, le saki satan, l’aigle harpie et les dauphins roses, parmi tant d'autres espèces en danger d'extinction.
Malgré leur richesse, les forêts et les cours d’eau de l'Amazonie sont fragiles et menacés. Le WWF a identifié cinq zones de déforestation autour de l’Amazonie. Les activités humaines (minières, agricoles, feux, infrastructures énergétiques et de transport) ainsi que les changements climatiques portent atteinte à la dégradation et à la destruction des écosystèmes locaux. Les forêts amazoniennes souffrent sous la pression de la demande mondiale croissante, entraînant une production intensive de biens agricoles tels que la viande de bœuf et le soja. Chaque année, des millions d’arbres sont abattus ou brûlés pour créer d’immenses zones de culture et de pâturage, qui occupent 80 % des surfaces déboisées. Entre 2004 et 2017, l'Amazonie brésilienne a perdu 15,4 % de son couvert forestier. Les feux allumés pour fertiliser les sols et délimiter les champs se propagent souvent aux forêts voisines, et l'érosion causée par le ruissellement des sols dénudés dégrade la qualité des rivières et de leurs écosystèmes aquatiques. La déforestation liée à l’élevage contribue également au changement climatique en libérant des millions de tonnes de carbone dans l’atmosphère chaque année.
Bien qu'indispensables au développement des activités humaines, les infrastructures énergétiques et de transport peuvent engendrer des effets pervers si elles ne sont pas adéquates. Certaines routes, par exemple, permettent l’exploitation illégale de forêts auparavant inaccessible, tandis que les barrages hydroélectriques, en plus de submerger des forêts, perturbent la connectivité des rivières, fragmentent les habitats de nombreuses espèces aquatiques et interfèrent avec certaines pêches commerciales et de subsistance.
L’extraction d’or et d’autres ressources minérales précieuses, l’exploitation pétrolière, la surexploitation forestière et la surpêche illustrent l’attrait des ressources naturelles de la région. Les méthodes d’extraction minière entraînent la déforestation, l’érosion des sols et la contamination de l'eau par des particules en suspension, du mercure et des déchets. Dans de nombreuses zones d’Amazonie, l’exploitation illégale de l'or est synonyme de violence et de pollution, au détriment des communautés locales. L’augmentation des températures et la réduction des précipitations provoquent des sécheresses historiques (les pires en 2005 et 2010), asséchant les cours d’eau, décimant les populations de poissons, altérant les cultures et provoquant des incendies de forêt. Cela peut entraîner des changements significatifs dans la composition des écosystèmes et accélérer l'extinction d'espèces.
En Amazonie, le WWF collabore avec les communautés locales, les ONG partenaires, les entreprises et les gouvernements afin de réduire la dégradation, la fragmentation des milieux forestiers et la détérioration des rivières au sein d’un écosystème amazonien qui a déjà perdu près de 20% de sa superficie totale en raison des pressions exercées par l'agriculture, l'élevage et les impacts des secteurs forestiers et miniers. Conscient des futurs impacts du changement climatique, WWF Brésil aide les agriculteurs à s'adapter et à protéger leurs récoltes contre les sécheresses et les fortes pluies, tout en s'assurant que les populations agricoles peuvent faire face à des températures croissantes chaque année. De plus, il œuvre à promouvoir une production de soja plus responsable à travers la plateforme « RTRS ». Dans le secteur forestier, WWF Brésil s'est engagé depuis 2012 contre la réforme du code forestier fédéral, car les récentes propositions d'amendements risquent de relancer la déforestation. WWF France s'efforce également de développer la certification FSC en Guyane. Enfin, le réseau WWF dans les Guyanes s'active à ce que les communautés minières artisanales abandonnent l'utilisation du mercure pour l'extraction de l'or, réduisant ainsi les impacts sur l'environnement et les communautés affectées par la contamination au mercure.
Depuis de nombreuses années, le WWF s'engage activement pour la conservation de l'Amazonie et réalise des projets sur le terrain pour lutter efficacement contre les pressions pesant sur cette écorégion menacée. À travers le programme ARPA (Aires Protégées de la région Amazonienne), le WWF s'efforce de mettre en place un réseau de parcs couvrant 150 millions d'hectares de forêt. Face à l'énorme défi de la protection de l'Amazonie, le WWF participe à de nombreux projets sur le terrain en Colombie, Bolivie, Guyane, Pérou et Brésil.
Après des années de conflits armés ayant empêché l'accès à la zone, des scientifiques s'aventurent dans le parc national de la Cordillera de los Picachos. Leur mission est de réaliser un inventaire détaillé de la biodiversité...
Si la biodiversité terrestre était un pays, ce serait sans doute la Colombie. En effet, cette nation sud-américaine abrite une faune et une flore incroyablement riches. Une espèce terrestre sur dix y trouve refuge ! En 2018, 56.343 espèces y ont été recensées (et de nombreuses autres ont été découvertes depuis), dont plus de 9.000 sont endémiques. La Colombie possède pratiquement tous les types d'écosystèmes de la planète, des toundras aux forêts tropicales humides, en passant par les jungles, rivières et mers. Malheureusement, près de la moitié de ces précieux biotopes, et par conséquent, de nombreuses espèces qu'ils abritent, sont menacés. L'extraction de pétrole, de minéraux et de métaux, la déforestation, le trafic d'animaux sauvages et l'impact du commerce de la coca sont autant de facteurs contribuant à cette menace, qui perdure à un rythme soutenu malgré le fait qu'en théorie, environ 10% du territoire national colombien est protégé.
Le long de la côte colombienne du Pacifique, allant du sud-ouest du Panama au nord-est de l'Équateur, la région du Chocó-Darién se compose de forêts tropicales, de montagnes et de zones côtières qui abritent une biodiversité riche. Cependant, la construction d'infrastructures et de routes a nécessité le défrichage ou la dégradation d'environ un tiers de la superficie de la région. C'est pourquoi le projet « Conservation et développement durable dans l'écorégion du Chocó » a été conçu, visant principalement à lutter contre les menaces pesant sur la diversité biologique et la richesse culturelle des forêts, tout en renforçant le rôle de la société civile et des communautés locales dans la gestion de la zone.
À l'endroit où la chaîne de montagnes orientale des Andes commence à s'estomper, laissant place aux forêts légendaires de l'Amazonie, se trouve le parc national de la Cordillera de los Picachos. Bien que cette zone protégée ait été créée en 1970 pour préserver la jungle humide et les forêts inondées de páramo, des conflits armés persistants ont rendu l'accès à la région difficile. Jusqu'à présent, la faune et la flore du parc étaient donc quasiment inconnues.