Bienvenue - Davy Artero - E-Book

Bienvenue E-Book

Davy Artero

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Beschreibung

Tant de questions surgissent dans un univers on ne peut plus angoissant...

Drôle de réveil. Une pièce toute blanche avec un lit en ferraille et une table de chevet. Sur la table, un vase de fleurs avec ce simple mot sur un carton « Bienvenue ».

Solange, on a déjà vu mieux, n’est-ce pas ?
Tu ne crois pas que cette situation est étrange ?
Tu vas rester là allongée à rien faire ou tu comptes te lever à un moment ? Allez, bouge et sors d’ici !
Derrière cette porte, je suis sûr que de bien belles choses nous attendent !


Il va falloir être prudente. Se retrouver ici n'est pas normal.
C'est vrai. Ce qui va être découvert après cette pièce l'est encore moins.

Bienvenue, une histoire horrible réalisée par deux spécialistes du genre, prêts à terrifier profondément leurs lecteurs.

EXTRAIT

Elle se redresse sur le matelas, la bouche entrouverte et le front couvert de sueur. Ses yeux sont restés clos, mais elle voit encore le visage grotesque de son beau-père. Son terrible faciès est comme gravé sur le revers de ses paupières. Impossible de s’en débarrasser. Il est là, rouge de colère. Il voulait s’attirer ses grâces et elle a refusé. Il s’est mis à hurler. Un braillement strident, presque animal, qui résonne encore dans ses oreilles.
Quel vacarme ! C’est toi qui cries comme ça ? lui demande cette voix dans le cerveau, bien trop grave pour une jeune femme trentenaire comme elle. Cela ne la surprend pas, il en a toujours été ainsi. Chaque fois qu’elle pense, c’est ce timbre caverneux qu’elle entend, très proche de celui qu’avait son père adoptif.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

En somme un roman terrifiant à souhait, à l'écriture fluide, qui se lit rapidement, couronné par une fin on ne peut plus... inattendue ! - Lylith, Babelio

Tous les ingrédients d'un bon livre horrifique sont donc présents : du gore, des personnages qu'on aimerait pas croiser, une angoisse qui monte au fil de l'avancée de l'histoire, et une fin à la fois surprenante, mais aussi terrible ! - Blog Les perles de Kerry

À PROPOS DES AUTEURS

Davy Artero est un auteur de romans mêlant fantastique et épouvante, ses principaux récits se classent dans la littérature d’horreur.
Mais à chaque côté sombre, son côté clair : il a à son actif également de nombreux contes pour enfants, des romans jeunesse et un ouvrage d'humour..
À ce jour, il est impossible de savoir si son prochain ouvrage va ravir les plus jeunes, amuser les adolescents ou s’il va terrifier à nouveau les plus grands…

Si Christophe Gallo était un monstre, il serait du genre classe. Des cornes et un haut-de-forme. Des tentacules et des gants en cuir bleu. Des ailes atrophiées et une redingote à queue-de-pie.
Il vivrait dans une bâtisse qui a du cachet, de la gueule. Un manoir hanté de souvenirs atroces où il lirait du Dostoïevski en buvant de la grenadine. En fond, il y aurait du Brel ou une vieille chanson japonaise qui fait pleurer. Peut-être que parfois il enfilerait une robe et se prendrait pour Phèdre.
La nuit, il hurlerait à la lune.
"Si tu ne tombes pas dans ma main ce soir, je continue à déchirer des destins de papier."

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Davy ARTERO

&

Bienvenue

Davy ARTERO

&

Christophe GALLO

1

Solange... Je suis sûr qu’on peut mieux s’entendre. Avec ta mère, on forme une jolie famille, tu ne penses pas ? Tu es mignonne, si douce… Allez, ne sois pas timide… Reste là, sale petite peste ! Tu vas voir, tu vas aimer… Solange !

Elle se redresse sur le matelas, la bouche entrouverte et le front couvert de sueur. Ses yeux sont restés clos, mais elle voit encore le visage grotesque de son beau-père. Son terrible faciès est comme gravé sur le revers de ses paupières. Impossible de s’en débarrasser. Il est là, rouge de colère. Il voulait s’attirer ses grâces et elle a refusé. Il s’est mis à hurler. Un braillement strident, presque animal, qui résonne encore dans ses oreilles.

Quel vacarme ! C’est toi qui cries comme ça ? lui demande cette voix dans le cerveau, bien trop grave pour une jeune femme trentenaire comme elle. Cela ne la surprend pas, il en a toujours été ainsi. Chaque fois qu’elle pense, c’est ce timbre caverneux qu’elle entend, très proche de celui qu’avait son père adoptif.

Elle penche la tête et se passe machinalement les mains dans ses longs cheveux. Les interrogations mentales se poursuivent.

Comment peux-tu faire encore de tels cauchemars après tout ce temps ? Comment peux-tu...

Elle ouvre brusquement les yeux.

… dormir ?

Elle ne peut s’empêcher d’avoir un hoquet d’étonnement. Elle n’est pas dans une de ses chemises de nuit habituelles, ni même dans ses vêtements. Elle porte une culotte en dentelle et un maillot de corps si sales et si élimés qu’ils semblent avoir été utilisés des dizaines de fois avant de couvrir son corps malingre, presque androgyne. Son cerveau brumeux met quelques secondes avant d’établir qu’il ne s’agit pas d’un rêve. Elle est bel et bien réveillée et cette constatation la terrifie. Elle relève la tête et, d’un geste anormalement lent, comme si elle redoutait ce qu’elle allait bien pouvoir découvrir, elle écarte la longue mèche châtain qui lui obture la vue.

Blanc. Rien que du blanc. Partout. Aussi bien ce matelas sur lequel elle se trouve, ces barreaux en ferraille qu’elle voit au bout du lit ou ce mur face à elle.

Elle balaie la pièce du regard. Un plafond entièrement recouvert de plaques blanches, un nouveau mur parfaitement blanc et un autre, avec une porte. Elle baisse soudain les yeux et examine ses bras. Non, il n’y a pas de cathéter qui en sort ou de traces de blessures. Mais alors, que fait-elle dans ce qui semble être une chambre d’hôpital ?

Elle porte les paumes à son front et prend une grande inspiration. Il faut qu’elle retrouve son calme, il y a une explication sensée à tout cela, il faut juste qu’elle s’en souvienne.

L’odeur qui lui emplit les narines n’a rien à voir avec les émanations d’antiseptiques qui règnent en permanence dans les établissements hospitaliers. Elle connaît les hôpitaux. Peut-être même plus que la majorité des gens. Ce n’est pas une odeur de détergent qui règne en ces lieux, c’est plus… désagréable.

Elle se redresse et tourne la tête. Une rose est coincée entre deux barreaux de la tête de lit. Elle tend le bras et touche le bout des pétales qui lui paraissent bien brillants, trop même. Un petit rictus se dessine sur son visage. Une fleur factice. Elle s’en doutait.

C’est quoi ce délire ? Une déco florale de bienvenue... Tu es à l’hôtel ?

Elle n’a pas souvenir d’avoir été de son plein gré dans un tel lieu. Et puis pour quelle raison ? Elle a toujours détesté ce genre d’endroit, son chez elle lui suffit amplement. Elle se sent mal à l’aise chez les autres, sans repères. Lorsqu’elle est invitée chez des collègues de travail, elle ressent la même gêne que lorsqu’elle franchit les portes d’un hôpital. Elle évite d’ailleurs ces occasions aussi souvent qu’elle le peut.

Elle s’assoit sur le bord du lit et regarde le sol. Du carrelage, blanc également, ce qui ne la surprend guère. Les joints sont fins et sombres, ce qui lui donne l’impression d’une grille posée sur une immense page vierge.

C’est une clinique ? Un asile ? Et si tu t’étais fait interner ?

Elle prend à nouveau une grande respiration. L’odeur persistante de la rose est tout à fait différente de ce qu’elle pourrait sentir dans un tel lieu et cela la perturbe.

Minute... Une fleur artificielle qui sent ?

Elle pose ses pieds sur le carrelage. Le froid de la surface lui hérisse les poils des bras et provoque un léger fourmillement au niveau de ses talons. Elle prend appui sur le bord du matelas et se lève. Sa vision se trouble et elle a l’impression que tout son sang vient de monter d’un coup dans son crâne. Elle ferme les yeux, comme pour éviter que de l’hémoglobine n’en jaillisse.

Tu t’es levée trop vite, Solange...

Sans doute. Est-ce parce qu’elle était allongée depuis un long moment ?

Un bruit d’aérosol pulvérisé attire son attention. Une vapeur légèrement grisâtre s’est formée au niveau du plafond, ondule légèrement et semble s’épaissir. Elle fait volte-face et regarde au-dessus du lit. À quelques centimètres au-dessous de la grande barre de néon éclairant toute la pièce, une grille encastrée dans le mur laisse échapper cette étrange fumée.

C’est ce que rejette cette clim qui empeste. Elle doit déconner !

Ses yeux s’écarquillent quand elle prend conscience que ce n’est pas une climatisation. La vapeur gagne en densité et se rapproche dangereusement du haut de sa tête. Elle tourne sur elle-même et s’élance vers l’unique porte de la pièce.

Celle-ci est en métal, recouverte d’une peinture blanche écaillée. À mi-hauteur, le mot Bienvenue a été peint en rouge écarlate, maladroitement, avec des coulures grossières à chaque lettre.

Solange n’a plus le temps de s’interroger sur un tel graffiti. L’émanation est devenue si abondante qu’elle commence à être encerclée. Ses yeux lui piquent.

Bienvenue ? Mon cul, oui ! Sors !

Elle agrippe la poignée et la tourne, sans que la porte ne bouge d’un pouce. Elle prend une grande inspiration, mais la fumée âcre lui irrite la gorge. Elle se plie en deux, saisie d’une violente crise de toux.

La vapeur envahit désormais toute la pièce. Elle lui pique atrocement les yeux. Elle plisse tant qu’elle peut ses paupières en gardant une ouverture suffisante pour voir devant elle, mais cela la brûle. Sa toux ne s’arrête pas. Elle se courbe et crache sur le sol. Un crachat teinté de rouge qui la met hors d’elle.

Elle attrape la poignée de ses deux mains, pose son pied gauche sur le mur et se met à tirer de toutes ses forces. Son effort est pénible avec cette fumée suffocante, mais elle persiste. Il faut qu’elle sorte d’ici à tout prix. Quitter cette pièce qui a des allures de chambre à gaz.

Un craquement et la porte s’entrouvre légèrement. Solange s’acharne, les yeux brûlants et larmoyants. Elle agite la poignée en tous sens et pousse sur son pied.

Dans un grincement déchirant, la porte s’ouvre d’un coup. Les yeux mi-clos, Solange s’extrait de la pièce et referme violemment derrière elle.

Anéantie par son acharnement, elle se laisse glisser jusqu’à ce que ses fesses touchent le sol. Son postérieur, simplement protégé par le coton fin de sa culotte, heurte quelque chose d’acéré. Elle laisse échapper un cri d’effroi.

Non, décidément, ce n’est pas un hôpital.

2

Solange ne parvient pas à faire cesser ce tremblement qui s’est emparé d’elle à la vision du long couloir lui faisant face. Des parois dénuées de portes, recouvertes d’une matière grisâtre granuleuse. Une lignée de veilleuses au plafond, d’où s’échappe à travers leurs globes en verre crasseux et fissurés une lumière faiblarde. Cela s’apparente davantage à un tunnel s’enfonçant dans de terrifiants abîmes qu’à un simple couloir d’hospice ou d’hôtel miteux. L’air saturé d’odeurs nauséabondes qui y règne ne laisse rien présager de bon.

Solange est saisie d’une nouvelle et violente quinte de toux sèche qui lui brûle la poitrine.

Arrête ça tout de suite, je ne m’entends plus penser !

Elle reste les mâchoires serrées. Elle sent bien qu’une brûlure monte dans sa gorge et qu’elle est sur le point de cracher ses poumons, mais elle se retient, au bord du vomissement. Cela suffit, elle doit reprendre le contrôle de son corps et faire face à cette situation, aussi déstabilisante soit-elle.

Alors qu’elle tente de prendre appui sur le sol à l’aide de ses mains, elle pousse un hurlement suraigu qui déchire le silence poussiéreux. La faible luminosité ne lui permet pas dedistinguer ce qui s’est fiché dans les plaies de ses paumes. Du verre pilé. Des copeaux d’acier. Cela lui pique les mains et lui irradie atrocement les pieds.Une douleur lancinante qui remonte le long de ses jambes. Quand elle est sortie à toute vitesse de la chambre, ses pieds nus ont écrasé ces débris tranchants sans qu’elle ne s’en rende compte.

Voilà ce qui arrive quand on s’affole, on ne fait attention à rien !

Elle frissonne. Le peu de tissu qu’elle porte ne la protège pas du léger courant d’air qui l’enveloppe. Un air puant et humide. Elle se rend compte que ce n’est pas le seul à l’être. Elle est mouillée. Un liquide tiède détrempe sa culotte. Comme lorsqu’elle était adolescente et qu’elle urinait dans son lit pendant son sommeil. Son beau-père s’était moqué d’elle lorsqu’il l’avait surprise en train de dissimuler les draps souillés. Il s’était empressé de tout raconter à sa mère. Solange ne s’était jamais sentie aussi humiliée. Quel être abject ! Sauf qu’ici ce n’est pas sa vessie qui a fait des siennes, le liquide est bien plus visqueux.

Tu vas vraiment rester assise comme une conne ? À te vider de ton sang sans rien faire ?

Elle se ressaisit. Si elle ne le fait pas, la voix de ses pensées ne va pas la lâcher. Et elle sait se montrer insistante à l’extrême. Les dents serrées, Solange retire un à un le moindre éclat tranchant de ses paumes. Du verre extrêmement coupant. Elle pose ses mains lacérées sur la porte derrière elle et, étouffant un gémissement, elle pousse de toutes ses forces pour se mettre debout. Son postérieur lui fait affreusement mal. Elle passe une main à travers la fine culotte. Une de ses fesses est bien entaillée. Elle en retire un morceau triangulaire rigide, ce qui apaise un peu sa douleur. Elle le jette violemment à terre, se frotte les mains contre son maillot de corps pour en essuyer le sang puis se fige, laissant son cerveau analyser cette réalité qui lui fait face.

La lumière est si dérisoire qu’elle a du mal à discerner le sol. Est-il recouvert de verre pilé tout le long ? Elle ne peut pas rester là à attendre que le couloir s’illumine totalement ou qu’elle ait subitement le don de voir dans la l’obscurité. Il faut qu’elle bouge, qu’elle trouve une issue.

Les jambes tremblantes, elle se décide à avancer. Les premiers pas sont pénibles, chaque contact avec le sol électrise ses membres inférieurs. La douleur de son postérieur se contractant à chaque mouvement lui coupe le souffle. Les tessons de verre sont apparemment localisés sur le seuil de la porte uniquement. Elle sent désormais sous ses pieds meurtris une sorte de gravier. C’est peu agréable, mais au moins ce n’est pas tranchant. Elle est presque rassurée.

Pourquoi y avait-il des bouts de verre ? Ils ont été placés là intentionnellement ? Comment es-tu arrivée ici ? Qui a fait ça ? Pourquoi ? Dis, ça te dérangerait de me répondre ? Oh je vois… Tu n’en sais rien hein ?

Elle serre à nouveau les mâchoires. Cette impression d’être dans un mauvais film de série B et surtout de ne pas contrôler ce qui lui arrive l’énerve au plus haut point.

Le couloir lui semble interminable, à moins que ce ne soit son allure qui soit incroyablement lente. Elle suit les veilleuses. Même si elle s’est habituée à la souffrance que provoque le simple fait de marcher, sa démarche est hésitante. Outre ses blessures, elle se sent engourdie. Comme si elle n’avait pas assez dormi. Ses jambes sont lourdes, anesthésiées. Elle déploie des efforts qui lui semblent considérables pour les mouvoir. Tout à l’heure, c’est l’adrénaline et l’instinct de survie qui lui ont fourni l’énergie nécessaire pour s’échapper. Mais cette vigueur s’est tarie. Haletante, elle s’appuie contre la paroi pour faire une pause. Elle est froide et métallique.

Un assemblage de tuyaux ? Ne cherche pas, j’ai trouvé ! C’est une usine désaffectée ! Oh, c’est glauque à souhait !

Solange est formelle. Elle ne se serait jamais rendue de son plein gré dans un tel endroit. Qu’y aurait-elle fait de toute façon ? Elle ne se sent bien que chez elle. Elle ne sort que pour se rendre à son travail et pour satisfaire ses quelques hobbies. Elle essaie de se souvenir où elle était avant d’être enfermée dans la pièce blanche, mais son esprit est opaque. Voilé par de lourdes tentures de brume. Elle gémit. Les écarter lui demande plus de force encore qu’il ne lui en a fallu pour ouvrir la porte récalcitrante ou marcher sur quelques mètres.

Elle est prise d’une nouvelle quinte de toux. Elle a dû inhaler plus de fumée qu’elle ne le pensait. Ses jambes tremblent de plus en plus et elle peine à garder l’équilibre, même en s’appuyant de toute la force de ses bras sur les tubes de métal qui tapissent la paroi.

Un craquement. Le tuyau qu’elle agrippait fermement a lâché et elle s’effondre. Le cri de surprise qu’elle laisse échapper couvre le bruit sourd de ses genoux heurtant le sol sans retenue.

Solange ne veut pas pleurer pour de la simple douleur. Elle est plus forte que ça. Le visage grimaçant tourné vers la terre, elle distingue du coin de l’œil une ouverture au pied de la dense structure métallique qui fait office de mur. L’angle de vue lui permet de voir ce qu’elle n’aurait jamais pu observer debout. Derrière l’assemblage compact de tubulures sur lequel elle s’est reposée semble se trouver une autre cloison. À travers la trouée, elle discerne ce qui paraît être des inscriptions phosphorescentes sur une paroi en ciment. Elle rapproche sa tête et, en plissant les yeux, s’aperçoit qu’il s’agit en réalité d’un fragment de fresque dont la totalité est imperceptible du fait de l’exiguïté de l’ouverture.

Sa mère l’avait contrainte à suivre des cours de catéchisme lorsqu’elle était entrée à l’école primaire. Les scènes infernales qu’elle voyait sculptées sur les murs de l’église l’avaient toujours fortement impressionnée. Solange ressent le même malaise à contempler ces formes phosphorescentes.

Bon... Et si tu te relevais pour sortir d’ici ?