Erhalten Sie Zugang zu diesem und mehr als 300000 Büchern ab EUR 5,99 monatlich.
De nombreux sujets tels que la spiritualité, la solidarité, la société, la justice, la guerre, la fantaisie et des énigmes font de ce livre de poèmes, une oeuvre originale qui conduit le lecteur sur des sentiers riches en émotions et en découvertes. Plusieurs poèmes de cet ouvrage ont reçu 2 prix de poésie en 2019 aux Jeux Floraux du Béarn et au 21è concours international de littérature de l'association Regards.
Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:
Seitenzahl: 97
Veröffentlichungsjahr: 2024
Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:
Écrire, c’est comme peindre par des mots le tableau de son âme !
Patrick Édène
Présentation
La Liberté
Justice
Méditer
Autodestruction
Donner, toujours donner
Champions du monde
1914-1918 La guerre
Le poète
Dans les gares
Questions
A.C. peintre
A.F. peintre
J .D.L
Foi
Notre terre
L’ego
Les mers
Le laboratoire de l’acteur
Télévision
Musique
Genèse
Les instants
Des peuples du monde
Matérialisme
Les travailleurs
Dualité
L’ailleurs
Relativité
Histoire d’amour
Histoire de pêcheur
Tous les animaux
Cycles
Bénédiction
Le tribun écologiste
Enfance
Étonnant partage
Naissance
Une révolution
Le temps
Histoire de famille
L’hiver
Qui est-elle ?
Histoire de mouches
Tyrans
Aux très riches
Tous essentiels
Le respect
Repentir
Les armées de lumière
Histoire de chasseur
Certains vieux
Devinez
Amusant
Promenade à la campagne
Notre monde
L’injustice
Nos villes
Salaires des femmes
L’espace universel
Les vils actionnaires
La cité
Unis
Enfer
Poème de mon père
L’ombre
Vivre (chanson)
Comment (chanson)
Que ceux (chanson)
Une chanson (chanson)Page
Chanter en mon pays
Mon éthique de chanteur
Créer artistiquement
Méditation
Je précise, ci-dessous, les motivations qui m’ont fait choisir une forme poétique personnelle plutôt que celle à laquelle elle ressemble et qui est nommée classique.
Ce qui m’intéresse en poésie, c’est que les nombres réguliers des syllabes des vers et les fins de ces vers écrites en rimes font, pour ainsi dire, chanter les concepts des poèmes dans l’esprit de celui qui les lit. Ainsi, l’œuvre emporte le lecteur au cœur de mélodies sonores et conceptuelles qui peuvent alors faire écho au chant divin de son âme. La poésie libre étant le plus souvent sans rimes et sans nombres réguliers de syllabes, elle ne peut donc me convenir à l’instar de la poésie classique trop codifiée.
Par conséquent, j’aime que mes écrits riment, que les syllabes des vers harmonisent le poème et qu’ainsi les sons et les sens des mots s’unissent dans un accord étroit pour créer une symphonie poétique ! Cela exprimé, les règles que j’emploie faisant partie de la poésie classique, elles me confrontent à ses autres règles complexes que je considère excessives et que je ne cherche pas à appliquer. Ces règles ont été précisées et codifiées par François de Malherbe (1555-1628) et Nicolas Boileau (1636-1711), et ont donc été appelées la poésie classique.
Selon mon propre calcul, j’applique un même nombre de syllabes pour les vers d’un poème, les élisions qui sont les non comptages des syllabes des fins de mots en « e » devenant, ainsi, des syllabes muettes si elles se trouvent devant un autre mot qui commence par une voyelle et les rimes que j’essaie de rendre parfaites.
Mais je ne veux pas, par exemple, limiter ma créativité par les formes fixes de la poésie classique telles que sonnet, pantoum, ballade, triolet, villanelle, rondeau, rondel, lai, iambes et terza rima. Leurs structures pourraient réduire les possibilités des précisions conceptuelles que je jugerais primordiales pour mon œuvre. De temps à autre, certes, par plaisir du challenge ou par désir d’expérience personnelle, je peux choisir la base de l’un de ces modèles si j’estime pouvoir réussir à lui donner l’expression exhaustive de mon propos. D’ailleurs, j’invente, comme tout auteur de poèmes peut le faire, des formes qui peuvent devenir un jour, pourquoi pas, des formes fixes pour ceux qui les aimeraient.
Je ne me préoccupe pas des diphtongues, appelées diérèses pour lesquelles on compte deux syllabes dans les mots qui contiennent deux voyelles qui se suivent ; à mon avis, cette règle perturbe la beauté rythmique d’un vers contenant un tel mot, puisqu’à notre époque nous ne les prononçons pas en deux sons. Victor Hugo, par exemple, compta deux syllabes dans le mot « lion » de l’un de ses poèmes, mais peut-être qu’à son époque les gens prononçaient li-on. Je ne m’occupe ainsi que de la prononciation actuelle des mots qui ont deux et parfois trois voyelles qui se suivent et non des règles classiques à ce sujet. « Lion » et « mieux » sont des mots qui ne créent qu’un seul son, et par conséquent, qu’une seule syllabe. Quand il y a deux sons dans la prononciation contemporaine de tels mots, cela arrive, je compte évidemment deux syllabes.
Je n’applique pas l’obligation d’écrire un mot commençant par une voyelle quand le mot qui le précède se termine par une voyelle alors qu’il est placé à la césure d’un vers. Je ne m’oblige pas à écrire après un mot finissant par deux voyelles, un mot commençant par une voyelle ; même si je respecte que des poètes utilisent ce genre d’obligation pour penser qu’ils écrivent ce qui est l’idéal en poésie que je considère, pour ma part, défavorisé par ce genre de règle.
Je ne cherche pas à éviter les échos qui sont des mots aux sons qui se ressemblent et placés dans un même vers ou dans deux vers proches l’un de l’autre. Je ne m’occupe pas d’éviter les mots qui contiennent des hiatus qui sont, selon les règles classiques qui n’en tolèrent que quelques-uns, des heurts entre deux voyelles dans un ou deux mots tels que « aérée » et « il y a ». Si mon poème l’exige, j’unis une rime masculine à une rime féminine quand leurs sons et leurs sens enrichissent mon propos. Qui plus est, cela me semble ainsi correspondre à la loi la plus puissante de la nature ! Pour les mêmes raisons de richesse de sens, je ne me préoccupe nullement de l’interdiction de lier des rimes au pluriel et au singulier. Je rejette les licences que s’autorisent un peu facilement les poètes classiques qui changent ainsi l’orthographe des mots. Et j’évite le plus possible les enjambements, les rejets et les contre-rejets qui découpent les phrases en morceaux pour utiliser les derniers mots de ces parties de phrases en tant que rimes.
En ce qui me concerne, je tente simplement d’atteindre, à ma manière, la plus belle union possible de sens et de sons pour chacun de mes poèmes et j’espère, chère lectrice et cher lecteur, que vous penserez que j’ai eu raison !
Nous sommes dans l’univers, donc l’univers est en nous !
Patrick Édène
Vous pouvez, certes, tenter de me nier ou de me lier ;
Essayer de m’appauvrir par les gens que vous spoliez,
Ou m’interdire, m’infirmer voire me supprimer,
Je surgirai partout, en tout, toujours plus affirmée !
Vous pouvez m’écraser, ici ou là, sous votre poids,
Par les abus de vos violences et de vos faux droits,
Me faire marcher, courbée, tel Jésus portant sa croix,
Je reviendrai sans cesse et sans peur plus ferme de foi !
Vous pouvez tenter de me trahir ou de me tuer,
De m’asservir, de me nuire ou de me destituer,
De me brûler, de m’ensevelir ou de m’emmurer,
Je renaîtrai pourtant, à chaque fois mieux déterrée !
Vous pouvez m’étouffer par vos cruelles dictatures
Et m’enfermer dans les vieux coffres de vos forfaitures ;
Me détruire ou me faire taire lors de vos tortures,
Je m’exprimerai plus fort par la voix de ma nature !
Vous pouvez vouloir me faire expier vos propres péchés,
Me diminuer, m’amputer ou même me trancher,
Me faire périr en m’altérant de plusieurs façons,
Je durcirai de plus en plus comme l’eau en glaçon !
Car je suis dans l’espace, les arbres et les oiseaux
Dans le vent, dans les fleurs, les nénuphars et les roseaux ;
Je suis dans tout être, dans les rivières et dans le temps,
Dans l’été, dans l’automne, dans l’hiver et le printemps !
Car je suis dans les espoirs, dans les regards, dans les corps,
Dans tous les lieux, à l’infini, au sud, est, ouest et nord ;
Je suis dans les amours, dans l’homme et aussi dans la femme,
Dans le souffle de chacun et à l’intérieur des âmes !
Car je suis la force en tout, aux pouvoirs illimités ;
Je suis l’existence et la vie, je suis la Liberté !
Aveugle et sourde est la patrie reconnaissante
Quand elle honore trop de gloire étourdissante,
Ceux qui par un heureux destin sont devenus
Des illustres personnes à l’art reconnu,
Et qu’elle ne comprend pas que la fleur éclose
A reçu de racines, sa force de rose !
Injustes, souvent, sont les articles des lois
Sous lesquelles l’esprit du peuple soumis ploie,
Forcé à penser que seuls peu d’hommes sont dignes
De recevoir, de la Présidence, un insigne,
Une médaille, une belle décoration
Dont l’emblème est une illusion de la Nation !
Dressé dans le ciel de Paris, le Panthéon
Se gonfle d’orgueil pour luire comme un néon
Dont on voit la lumière mais non l’invention,
Par habitude à ne fixer son attention
Que sur ce qui est porté, non sur ce qui porte,
Comme si l’effet vivait la cause étant morte !
Partout des monuments glorifient quelques êtres
En ignorant ceux qui les ont fait apparaître,
En niant les aides multiples nécessaires
À tous les glorifiés qui sont, donc, des faussaires
Si l’on suppose que rien d’autrui n’est en eux
Ou qu’il n’y a pas deux bouts de fils dans un nœud !
Sortons de terre les mausolées de l’histoire,
Mais sachons les utiliser comme écritoires
Pour inscrire, pour toujours, au fond des mémoires
Et au fond de tout cœur, même sur les grimoires,
Les noms des vaillants, soit, mais aussi de leurs frères
Qui ont su les aider au mieux en preux confrères !
Oui ! Honorons les exploits des intelligents
Mais comprenons qu’ils les font avec d’autres gens,
Sans omettre de savoir que tous ceux qui brillent
Portent leur grandeur, comme les garçons et filles,
En partie par ceux qui ont pu les révéler,
Ces gens dont l’esprit de bien, au leur est mêlé !
Méditer,
Quand la splendeur d’un coucher de soleil sur Paris,
Conduit la pensée dans les profondeurs de l’esprit.
Méditer,
Tel un pouvoir de recouvrer notre liberté,
Permet d’effacer nos nombreuses difficultés !
Méditer,
Plaisant acte d’âme qui remplit le cœur de paix,
L’esprit bien heureux de vivre enfin ce qui lui plaît !
Méditer,
En construisant par l’énergie de notre conscience
Tout ce qui mire de l’être, sa magnificence !
Méditer,
Pour alléger nos tensions puis les voir disparaître
Et se reposer tel un enfant qui vient de naître !
Méditer,
Pour entrer dans l’espace des lumières de soi
Et se rasseoir enfin sur notre trône de roi !
Dans la pensée des nantis se trouvent franchement,
En notre société où l’on aspire à bien vivre,
Deux désirs opposés issus de leur jugement
Dont on pourrait croire qu’il provient de fripons ivres.
Le premier est d’acheter tout le moins cher possible
Que ce soit pour manger, boire, dormir, voyager,
Jouer, se détendre et se vêtir, liste extensible,
Quitte à sous-payer des prolétaires étrangers.
Le second est de gagner un maximum d’argent,
Que ce soit en vendant des articles commerciaux
Ou leur voiture ou leur maison, non aux indigents
Mais à des clients assez fortunés ou idiots.
Cela paraît contradictoire et antagoniste
Et crée des violences dans les rapports financiers
Entre ces citoyens qui, ainsi, sont égoïstes
Et rendent leur compassion dure comme l’acier.
Ainsi quelqu’un fait son prix à un très haut niveau
De savoir que ce qu’il vend est beaucoup demandé,
Ne cherchant pas à connaître si cela le vaut
Et sans, donc, améliorer le monde ou l’amender !
Mais quand il désire acheter dans un magasin,