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Des trésors de l'existence sont parfois ignorés, c'est pourquoi Patrick Édène tente dans ce nouveau recueil, d'en répertorier plusieurs dizaines et d'en clamer poétiquement la pertinence. De tels trésors sont de véritables richesses pour traverser les difficultés de la vie humaine. Contenus dans le coffre de la conscience, il suffit de les contempler pour bénéficier de leurs éclats ! Ainsi, les trésors que sont, par exemple, la connaissance, la volonté, l'âme, la douceur, la société, la république et l'amour représentent, chacun, une fortune dans laquelle le lecteur pourra puiser des joyaux pour parer son présent des splendeurs qui en émanent !
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Seitenzahl: 63
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Écrire, c’est comme peindre par des mots le tableau de son âme !
Patrick Édène
Dans les pages suivantes, les dessins sont libres de droits et issus du site freepik.com
Présentation
Le trésor des âmes
Le trésor des corps
Le trésor de la nature
Le trésor des constats
Le trésor de la vérité
Le trésor des mouvements
Le trésor de la poésie
Le trésor d’un sermon
Le trésor de la conscience de soi
Le trésor de la douceur
Le trésor des relations
Le trésor de l’histoire
Le trésor des mers
Le trésor de la société
Le trésor des couleurs
Le trésor des arbres des arbres
Le trésor du Christ
Le trésor de la vie
Le trésor de l’amitié
Le trésor de la connaissance
Le trésor de soi
Le trésor du présent
Le trésor de la république
Le trésor des dons
Le trésor de l’humanité
Le trésor de la complémentarité
Le trésor de la vieillesse
Le trésor de la volonté
Le trésor de l’amour
La voie du milieu
Méditation
La cause des incarnations
L’espace révélateur
Dieu
Je précise, ci-dessous, les motivations qui m’ont fait choisir une forme poétique personnelle plutôt que celle à laquelle elle ressemble et qui est nommée classique.
Ce qui m’intéresse en poésie, c’est que les nombres réguliers des syllabes des vers et les fins de ces vers écrites en rimes font, pour ainsi dire, chanter les concepts des poèmes dans l’esprit de celui qui les lit. Ainsi, l’œuvre emporte le lecteur au cœur de mélodies sonores et conceptuelles qui peuvent alors faire écho au chant divin de son âme. La poésie libre étant le plus souvent sans rimes et sans nombres réguliers de syllabes, elle ne peut donc me convenir à l’instar de la poésie classique trop codifiée.
Par conséquent, j’aime que mes écrits riment, que les syllabes des vers harmonisent le poème et qu’ainsi les sons et les sens des mots s’unissent dans un accord étroit pour créer une symphonie poétique ! Cela exprimé, les règles que j’emploie faisant partie de la poésie classique, elles me confrontent à ses autres règles complexes que je considère excessives et que je ne cherche pas à appliquer. Ces règles ont été précisées et codifiées par François de Malherbe (1555-1628) et Nicolas Boileau (1636-1711), et ont donc été appelées la poésie classique.
Selon mon propre calcul, j’applique un même nombre de syllabes pour les vers d’un poème, les élisions qui sont les non comptages des syllabes des fins de mots en « e » devenant, ainsi, des syllabes muettes si elles se trouvent devant un autre mot qui commence par une voyelle et les rimes que j’essaie de rendre parfaites.
Mais je ne veux pas, par exemple, limiter ma créativité par les formes fixes de la poésie classique tels que sonnet, pantoum, ballade, triolet, villanelle, rondeau, rondel, lai, iambes et terza rima. Leurs structures pourraient réduire les possibilités des précisions conceptuelles que je jugerais primordiales pour mon œuvre. De temps à autre, certes, par plaisir du challenge ou par désir d’expérience personnelle, je peux choisir la base de l’un de ces modèles si j’estime pouvoir réussir à lui donner l’expression exhaustive de mon propos. D’ailleurs, j’invente, comme tout auteur de poèmes peut le faire, des formes qui peuvent devenir un jour, pourquoi pas, des formes fixes pour ceux qui les aimeraient.
Je ne me préoccupe pas des diphtongues, appelées diérèses pour lesquelles on compte deux syllabes dans les mots qui contiennent deux voyelles qui se suivent ; à mon avis, cette règle perturbe la beauté rythmique d’un vers contenant un tel mot, puisqu’à notre époque nous ne les prononçons pas en deux sons. Victor Hugo, par exemple, compta deux syllabes dans le mot « lion » de l’un de ses poèmes, mais peut-être qu’à son époque les gens prononçaient li-on. Je ne m’occupe ainsi que de la prononciation actuelle des mots qui ont deux et parfois trois voyelles qui se suivent et non des règles classiques à ce sujet. « Lion » et « mieux » sont des mots qui ne créent qu’un seul son, et par conséquent, qu’une seule syllabe. Quand il y a deux sons dans la prononciation contemporaine de tels mots, cela arrive, je compte évidemment deux syllabes.
Je n’applique pas l’obligation d’écrire un mot commençant par une voyelle quand le mot qui le précède se termine par une voyelle alors qu’il est placé à la césure d’un vers. Je ne m’oblige pas à écrire après un mot finissant par deux voyelles, un mot commençant par une voyelle ; même si je respecte que des poètes utilisent ce genre d’obligation pour penser qu’ils écrivent ce qui est l’idéal en poésie que je considère, pour ma part, défavorisé par ce genre de règle.
Je ne cherche pas à éviter les échos qui sont des mots aux sons qui se ressemblent et placés dans un même vers ou dans deux vers proches l’un de l’autre. Je ne m’occupe pas d’éviter les mots qui contiennent des hiatus qui sont, selon les règles classiques qui n’en tolèrent que quelques-uns, des heurts entre deux voyelles dans un ou deux mots tels que « aérée » et « il y a ». Si mon poème l’exige, j’unis une rime masculine à une rime féminine quand leurs sons et leurs sens enrichissent mon propos. Qui plus est, cela me semble ainsi correspondre à la loi la plus puissante de la nature ! Pour les mêmes raisons de richesse de sens, je ne me préoccupe nullement de l’interdiction de lier des rimes au pluriel et au singulier. Je rejette les licences que s’autorisent un peu facilement les poètes classiques qui changent ainsi l’orthographe des mots. Et j’évite le plus possible les enjambements, les rejets et les contre-rejets qui découpent les phrases en morceaux pour utiliser les derniers mots de ces parties de phrases en tant que rimes.
En ce qui me concerne, je tente simplement d’atteindre, à ma manière, la plus belle union possible de sens et de sons pour chacun de mes poèmes et j’espère, chère lectrice et cher lecteur, que vous penserez que j’ai eu raison !
Debout, masse de matière immobile !
Voici venu le temps de te mouvoir,
Car tu ne peux être face sans pile,
Ni prouver ce qu’est l’être sans l’avoir !
Te voilà bougeant, volant et rampant,
Animée d’une force merveilleuse
Dont chacun de tes mouvements dépend,
Et qui brille en toi telle une veilleuse.
Celle-ci sera contestée, niée,
Comme le fut la rondeur de la terre,
Jusqu’à ce qu’un esprit remanié,
Comprenne ses secrets et ses mystères.
La vie est bien le miracle des âmes
Auquel il faut un support pour le voir,
Comme se découvrent l’homme et la femme
Pour qu’ils fassent de l’amour, un devoir.
Quelqu’un dit que bouger est machinal
Ou pire, que tout provient du hasard,
Parce qu’il ne voit que ce qui est banal,
Et que son cerveau est un vrai bazar.
Le mouvement a été inventé
Pour découvrir qui le met en action,
Qui fait le choix de descendre ou monter,
Et qui décide de sa direction.
Sans une conscience provenant d’elles,
Les corps ne peuvent pas vivre et agir
De n’être plus leurs serviteurs fidèles,
Puisque seule une âme peut réagir.
Les âmes sont la lumière qui luit
En éclairant tous les individus,
Comme le soleil éclaire les pluies
Qui lui rendent, en arcs-en-ciel, son dû.
Les âmes sont donc le trésor des êtres
Provenant de l’univers jusqu’à eux,
Afin qu’ils redeviennent tous des maîtres
Selon ce qu’en conçut le divin vœu !
L’architecte des cieux, qui est aussi celui