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Dans ce livre, le lecteur retrouvera le lyrisme pertinent de l'auteur explorant des sujets sociétaux, existentiels et spirituels. C'est un voyage littéraire vaste et judicieux qu'il vous propose afin de provoquer l'étonnement, la réflexion et l'enthousiasme !
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Seitenzahl: 90
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Écrire, c’est comme peindre par des mots le tableau de son âme !
Patrick Édène
Présentation
À Victor Hugo
Le grand voyage
Comment écrire
Mon âme
Nous
Avidité innocente
L’ultime combat
L’épopée humaine
Vérité
Sonnet cosmique
Peinture féminine
Déclaration amoureuse
Les règles
Réflexion
Interdiction
Les opposés du temps
La rose et la croix
Compassion
Fantaisie
Incendie de Notre-Dame
Le sentier des âmes
Folie humaine
Exister
Dans
Le messager
Voyage imaginaire
À soi-même
En tout
Ne pas
La fraise et la tomate
Cauchemar
Le vieux
Le dernier combat
Destinée
Les guerres du passé
Engagements
Lettre d’amour matérialiste
Solidarité
Je nous ai vus
La rose
Sonnet maritime
Sonnet originel
Prière solidaire
Aube
Délivrance
Beaucoup d’entre nous
Le vieillard
Les deux choix
Le paradoxe des êtres
Philosophie
Tableau de l’être
Écrire
Ponctuations
Humour cynique
Sur terre
Le transfert
Sur une plage
L’art
Vrai
La base
Invitation
Un couple quelque part
Toi
Création
Du ciel à la terre
Un aspect de la vie
À chacun de nous
Dépression
Suicide planétaire
Les villes futures
Les fleurs du bien
Comment (chanson)
Bientôt (chanson)
Mon rêve (chanson)
Devant toi (chanson)
Je suis (chanson)
Pardon (chanson)
Chanteur français en colère
Preuves
La cause des incarnations
Les cycles du monde
L’espace révélateur
Terre
Les sons
Dieu
Je précise, ci-dessous, les motivations qui m’ont fait choisir une forme poétique personnelle plutôt que celle à laquelle elle ressemble et qui est nommée classique.
Ce qui m’intéresse en poésie, c’est que les nombres réguliers des syllabes des vers et les fins de ces vers écrites en rimes font, pour ainsi dire, chanter les concepts des poèmes dans l’esprit de celui qui les lit. Ainsi, l’œuvre emporte le lecteur au cœur de mélodies sonores et conceptuelles qui peuvent alors faire écho au chant divin de son âme. La poésie libre étant le plus souvent sans rimes et sans nombres réguliers de syllabes, elle ne peut donc me convenir à l’instar de la poésie classique trop codifiée.
Par conséquent, j’aime que mes écrits riment, que les syllabes des vers harmonisent le poème et qu’ainsi les sons et les sens des mots s’unissent dans un accord étroit pour créer une symphonie poétique ! Cela exprimé, les règles que j’emploie faisant partie de la poésie classique, elles me confrontent à ses autres règles complexes que je considère excessives et que je ne cherche pas à appliquer. Ces règles ont été précisées et codifiées par François de Malherbe (1555-1628) et Nicolas Boileau (1636-1711), et ont donc été appelées la poésie classique.
Selon mon propre calcul, j’applique un même nombre de syllabes pour les vers d’un poème, les élisions qui sont les non comptages des syllabes des fins de mots en « e » devenant, ainsi, des syllabes muettes si elles se trouvent devant un autre mot qui commence par une voyelle et les rimes que j’essaie de rendre parfaites.
Mais je ne veux pas, par exemple, limiter ma créativité par les formes fixes de la poésie classique tels que sonnet, pantoum, ballade, triolet, villanelle, rondeau, rondel, lai, iambes et terza rima. Leurs structures pourraient réduire les possibilités des précisions conceptuelles que je jugerais primordiales pour mon œuvre. De temps à autre, certes, par plaisir du challenge ou par désir d’expérience personnelle, je peux choisir la base de l’un de ces modèles si j’estime pouvoir réussir à lui donner l’expression exhaustive de mon propos. D’ailleurs, j’invente, comme tout auteur de poèmes peut le faire, des formes qui peuvent devenir un jour, pourquoi pas, des formes fixes pour ceux qui les aimeraient.
Je ne me préoccupe pas des diphtongues, appelées diérèses pour lesquelles on compte deux syllabes dans les mots qui contiennent deux voyelles qui se suivent ; à mon avis, cette règle perturbe la beauté rythmique d’un vers contenant un tel mot, puisqu’à notre époque nous ne les prononçons pas en deux sons. Victor Hugo, par exemple, compta deux syllabes dans le mot « lion » de l’un de ses poèmes, mais peut-être qu’à son époque les gens prononçaient li-on. Je ne m’occupe ainsi que de la prononciation actuelle des mots qui ont deux et parfois trois voyelles qui se suivent et non des règles classiques à ce sujet. « Lion » et « mieux » sont des mots qui ne créent qu’un seul son, et par conséquent, qu’une seule syllabe. Quand il y a deux sons dans la prononciation contemporaine de tels mots, cela arrive, je compte évidemment deux syllabes.
Je n’applique pas l’obligation d’écrire un mot commençant par une voyelle quand le mot qui le précède se termine par une voyelle alors qu’il est placé à la césure d’un vers. Je ne m’oblige pas à écrire après un mot finissant par deux voyelles, un mot commençant par une voyelle ; même si je respecte que des poètes utilisent ce genre d’obligation pour penser qu’ils écrivent ce qui est l’idéal en poésie que je considère, pour ma part, défavorisé par ce genre de règle.
Je ne cherche pas à éviter les échos qui sont des mots aux sons qui se ressemblent et placés dans un même vers ou dans deux vers proches l’un de l’autre. Je ne m’occupe pas d’éviter les mots qui contiennent des hiatus qui sont, selon les règles classiques qui n’en tolèrent que quelques-uns, des heurts entre deux voyelles dans un ou deux mots tels que « aérée » et « il y a ». Si mon poème l’exige, j’unis une rime masculine à une rime féminine quand leurs sons et leurs sens enrichissent mon propos. Qui plus est, cela me semble ainsi correspondre à la loi la plus puissante de la nature ! Pour les mêmes raisons de richesse de sens, je ne me préoccupe nullement de
l’interdiction de lier des rimes au pluriel et au singulier. Je rejette les licences que s’autorisent un peu facilement les poètes classiques qui changent ainsi l’orthographe des mots. Et j’évite le plus possible les enjambements, les rejets et les contre-rejets qui découpent les phrases en morceaux pour utiliser les derniers mots de ces parties de phrases en tant que rimes.
En ce qui me concerne, je tente simplement d’atteindre, à ma manière, la plus belle union possible de sens et de sons pour chacun de mes poèmes et j’espère, chère lectrice et cher lecteur, que vous penserez que j’ai eu raison !
Ô cher illustre écrivain, généreux Victor,
Toi qui as créé tant de merveilleux poèmes,
Tu serais très déçu, crois-moi, je n’ai pas tort,
Car en nos ans l’art statuaire est un problème
Puisque pour de cupides envies infernales,
Des gens disent suprêmes des œuvres banales.
À toi qui as écrit dans « Les feuilles d’automne »
Des vers sublimes rendant hommage à David,
Sculpteur antique au talent qui encore étonne
Par ses œuvres qui comblent des regards, les vides,
Lorsqu’ils contemplent la splendeur de ces matières,
Je te dis qu’en ton temps on respectait la pierre !
Tu n’as pas eu à voir de simples bouts de roche
Affirmés être des créations de génie,
Certes, même si n’importe quoi, beau ou moche,
Est parfait d’être issu de Dieu qui nous bénit ;
Et tu n’as pas eu à devoir subir l’horreur
D’œuvres sorties d’un seul art, celui de l’erreur !
Les statues qui t’ont fait déclamer ta jouissance,
Ces maîtres du temps qui forcent l’admiration,
Pénétrés d’âme sur leur socle de puissance
Malgré l’immobilité de leur position,
Nous obligent à visiter le musée du Louvre
Si nous voulons voir le talent qui les recouvre.
Souvent, de nos jours, en d’innombrables endroits,
Au sein de galeries, s’exposent sans éclat,
Non pas des œuvres issues de gestes adroits,
Mais des fragments de roche, informes ou plats,
Quand ce n’est pas de métal tordu sans motif
Par on ne sait quel don irréel ou tardif.
Alors cher Hugo, je fais bien de te le dire
Car ce ne sont pas des mensonges ni médire ;
Ce qui se passe en mon temps est vraiment tragique
Et c’est réel crois-moi, de vrais faits dramatiques ;
Si tu revenais pour de nouvelles prouesses,
Va au Louvre, c’est mieux, je t’en fais la promesse !
Fixés à notre sort
Par les lois de la vie ;
Dans la chair de nos corps,
Esclaves des envies !
Rivés, tels des vaisseaux,
À notre fluide sang ;
Voguant en ce ruisseau
Qui nous fait agissants !
Nous sommes là, ainsi,
Debout, face au mystère,
Ahuris et soumis
Aux pressions de la terre !
Des gens n’y pensent pas,
Encore enfants du temps,
Malgré les premiers pas
Qu’ils font depuis longtemps !
D’autres pensent pourtant
Que ce qui est l’erreur,
C’est de croire un instant
Que l’éternité leurre !
Nous sommes martelés
Par les coups du malheur
Pour être modelés
En forme de bonheur !
Écrasés et battus,
Délaissés et haïs
Sont des mots qui nous tuent,
Mais sans être trahis !
Car, pure vérité,
Nous subissons cela
Pour mieux nous obliger
À bien voir l’au-delà !
Notre existence est faite
Pour savoir que la mort
N’est pas une défaite
Mais un simple report !
Que l’amour tant voulu
Dont on croit tant dépendre,
Est, dans son absolu,
En nous seuls à comprendre !
Ce qui nous plie au sol
Nous déplie aux étoiles
Car ce qui nous désole
Nous fait lever le voile !
Alors notre conscience
Découvre l’infini
Inconnu de la science
Qui, par orgueil, le nie !
Écrire pour toujours dire
Ce qui est fondamental,
Mais sans haïr ni médire,
Et n’étant jamais brutal.
Écrire ce qui est vrai
En son cœur et en son âme,
Et tout ce qui conviendrait,
En droit, pour l’Homme et la Femme.
Écrire pour contester,
Écrire pour attester,
Mais cela sans détester,
Et toujours en liberté !
Écrire pour enfin dire
Qu’il ne faut pas interdire
Ce que chacun veut connaître,
Tout en respectant chaque être !
Bercé par les chants sacrés des chorales divines,
Voilà le charme de tes voix, le son de tes mots
Et l’effet de tes paroles suaves et fines,
Qui ôtent en moi les plus terribles de mes maux !
Frôlé par le souffle de ta nature subtile,
Voilà ton essence, ta douce force de paix
Et le pouvoir de tes ondes claires et fertiles,
Qui me sauvent des gouffres remplis d’un noir épais.
Du cœur de l’absolu d’où rayonne l’univers,
Tu m’étreins sans m’écraser et entres sans forcer
En mon esprit ravi et pour toi toujours ouvert,