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Comme les précédents livres de l'auteur, VERSITUDE exprime des poèmes sur la diversité des sujets sociétaux, éthiques et spirituels ainsi que sur la nature, l'humour et l'amour. Telle une contemplation des différentes facettes d'un diamant, les ouvrages de Patrick Édène proposent de scruter les divers angles de l'existence humaine et universelle dans un esprit de fraternité et une pertinence portée par un grand souffle poétique !
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Seitenzahl: 81
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Nous sommes dans l’univers, donc l’univers est en nous ! Patrick Édène
Dessins libres de droits et issus du site freepik.com
Écrire, c’est comme peindre par des mots le tableau de son âme ! Patrick Édène
Au sein de la dimension poétique
Où poussent les fleurs de la rectitude,
Les rimes qui rythment l’œuvre artistique,
Conduisent à l’âme et à sa vastitude !
Écrire en vers devient donc simplement
Ce qui peut se nommer une habitude,
Et les mots forment, savoureusement,
Les multiples fruits de la versitude !
Présentation
Les heureux instants
Révélations majeures
La vie
On
L’obscurité
Toi Montmartre
Combat
La Vénus de Milo
Questions et réponses
Pour de l’argent
Notions de niveaux
Mon écritoire
Apparition
Une chaîne pour le bien commun
Qui nous sommes
Nos inconnus
Les vrais morts
Vieillir
Au printemps
Qui ?
Citoyens !
Un milliardaire
Binaire
Se trouver
Bords de mer
Être bon
Le triomphe de la République
La démocratie trahie
Le plus grand manque
L’oubli et l’accueil
L’aurore
La cascade
Les femmes volées
Le massacre accepté
La danse du lac gelé
L’exclu
La flore
Miracles
Le poisson à la queue empanachée
Questions sur toi
Crépuscule parisien
Mise à jour
Sans
Persévérance
La voie du milieu
Classement de mes poèmes
Je précise, ci-dessous, les motivations qui m’ont fait choisir une forme poétique personnelle plutôt que celle à laquelle elle ressemble et qui est nommée classique.
Ce qui m’intéresse en poésie, c’est que les nombres réguliers des syllabes des vers et les fins de ces vers écrites en rimes font, pour ainsi dire, chanter les concepts des poèmes dans l’esprit de celui qui les lit. Ainsi, l’œuvre emporte le lecteur au cœur de mélodies sonores et conceptuelles qui peuvent alors faire écho au chant divin de son âme. La poésie libre étant le plus souvent sans rimes et sans nombres réguliers de syllabes, elle ne peut donc me convenir à l’instar de la poésie classique trop codifiée.
Par conséquent, j’aime que mes écrits riment, que les syllabes des vers harmonisent le poème et qu’ainsi les sons et les sens des mots s’unissent dans un accord étroit pour créer une symphonie poétique ! Cela exprimé, les règles que j’emploie faisant partie de la poésie classique, elles me confrontent à ses autres règles complexes que je considère excessives et que je ne cherche pas à appliquer. Ces règles ont été précisées et codifiées par François de Malherbe (1555-1628) et Nicolas Boileau (1636-1711), et ont donc été appelées la poésie classique.
Selon mon propre calcul, j’applique un même nombre de syllabes pour les vers d’un poème, les élisions qui sont les non comptages des syllabes des fins de mots en « e » devenant, ainsi, des syllabes muettes si elles se trouvent devant un autre mot qui commence par une voyelle et les rimes que j’essaie de rendre parfaites.
Mais je ne veux pas, par exemple, limiter ma créativité par les formes fixes de la poésie classique telles que sonnet, pantoum, ballade, triolet, villanelle, rondeau, rondel, lai, iambes et terza rima. Leurs structures pourraient réduire les possibilités des précisions conceptuelles que je jugerais primordiales pour mon œuvre. De temps à autre, certes, par plaisir du challenge ou par désir d’expérience personnelle, je peux choisir la base de l’un de ces modèles si j’estime pouvoir réussir à lui donner l’expression exhaustive de mon propos. D’ailleurs, j’invente, comme tout auteur de poèmes peut le faire, des formes qui peuvent devenir un jour, pourquoi pas, des formes fixes pour ceux qui les aimeraient.
Je ne me préoccupe pas des diphtongues, appelées diérèses pour lesquelles on compte deux syllabes dans les mots qui contiennent deux voyelles qui se suivent ; à mon avis, cette règle perturbe la beauté rythmique d’un vers contenant un tel mot, puisqu’à notre époque nous ne les prononçons pas en deux sons. Victor Hugo, par exemple, compta deux syllabes dans le mot « lion » de l’un de ses poèmes, mais peut-être qu’à son époque les gens prononçaient li-on. Je ne m’occupe ainsi que de la prononciation actuelle des mots qui ont deux et parfois trois voyelles qui se suivent et non des règles classiques à ce sujet. « Lion » et « mieux » sont des mots qui ne créent qu’un seul son, et par conséquent, qu’une seule syllabe. Quand il y a deux sons dans la prononciation contemporaine de tels mots, cela arrive, je compte évidemment deux syllabes.
Je n’applique pas l’obligation d’écrire un mot commençant par une voyelle quand le mot qui le précède se termine par une voyelle alors qu’il est placé à la césure d’un vers. Je ne m’oblige pas à écrire après un mot finissant par deux voyelles, un mot commençant par une voyelle ; même si je respecte que des poètes utilisent ce genre d’obligation pour penser qu’ils écrivent ce qui est l’idéal en poésie que je considère, pour ma part, défavorisé par ce genre de règle.
Je ne cherche pas à éviter les échos qui sont des mots aux sons qui se ressemblent et placés dans un même vers ou dans deux vers proches l’un de l’autre. Je ne m’occupe pas d’éviter les mots qui contiennent des hiatus qui sont, selon les règles classiques qui n’en tolèrent que quelques-uns, des heurts entre deux voyelles dans un ou deux mots tels que « aérée » et « il y a ». Si mon poème l’exige, j’unis une rime masculine à une rime féminine quand leurs sons et leurs sens enrichissent mon propos. Qui plus est, cela me semble ainsi correspondre à la loi la plus puissante de la nature ! Pour les mêmes raisons de richesse de sens, je ne me préoccupe nullement de l’interdiction de lier des rimes au pluriel et au singulier. Je rejette les licences que s’autorisent un peu facilement les poètes classiques qui changent ainsi l’orthographe des mots. Et j’évite le plus possible les enjambements, les rejets et les contre-rejets qui découpent les phrases en morceaux pour utiliser les derniers mots de ces parties de phrases en tant que rimes.
En ce qui me concerne, je tente simplement d’atteindre, à ma manière, la plus belle union possible de sens et de sons pour chacun de mes poèmes et j’espère, chère lectrice et cher lecteur, que vous penserez que j’ai eu raison !
Nous passons comme passent les roses,
Impuissants face au temps qui s’oppose,
Mais l’esprit est notre puissante arme
Pour lutter et préserver nos charmes.
Nous vivons comme vivent les rois,
Car le faste et la joie sont nos droits,
Puis apparaissent nos souvenirs
Qui agrémenteront l’avenir.
Telle est la saveur des doux instants
Qui font de nous, des êtres contents,
Lorsque les déboires sont absents
Et que la paix soudain se ressent.
Chaque heureux moment est un trésor
Plus brillant et plus précieux que l’or,
Plus rayonnant que mille diamants,
À contempler à chaque seconde
En admirant sa présence au monde,
Comme savent s’aimer les amants !
La ligne commence par le point,
Sinon, elle n’existerait point !
L’univers est ainsi expansif
Comme l’esprit d’un homme pensif !
Le plus est le multiple du moins
Qui est, étonnamment, plus ou moins
Issu d’emblée, du plus infini
Qui, de sa source, le définit !
La division n’a pas de limite
Et l’inverse aussi puisqu’il l’imite !
Le néant n’est qu’une fausse idée
Comme le hasard d’un jeu de dés !
Du vide rien ne peut advenir
Puisque sans passé, pas d’avenir !
Par le grand, il y a le petit
Qui devient grand près du plus petit !
Ce qui est là prend sa source en rien,
Et rien ne peut être moins que rien !
En tout vibre l’essence de tout
Que l’on trouve absolument partout !
Ces mots montrent des faits rationnels
Prouvant que nous sommes éternels !
La vie est une aile de vent
Où l’âme s’installe un instant.
Ses après sont plus courts qu’avant,
Car pour elle est compté le temps !
D’un court trait, elle écrit son âge
Puis disparaît dans l’Absolu,
Après avoir fait ce voyage
Afin de trouver son salut !
La vie est en apprentissage
À chaque fois qu’elle apparaît,
Pour devenir quelqu’un de sage
En séparant le faux du vrai !
Maints parcours lui sont nécessaires
Pour atteindre sa vérité,
En fêtant ses anniversaires
Avant d’être l’Éternité !
On ne peut pas forcer les gens
À devenir intelligents,
Mais on peut les aider, vraiment,
À bonifier leur jugement
Envers les effets de la vie
Qui sont les causes des envies !
On ne peut pas tout maîtriser
Des gens aimés ou méprisés,
Puisqu’ils agissent librement
Ou plus ou moins différemment,
Faisant savoir que le respect
Est une vertu pour la paix !
On ne peut pas ne pas vieillir
Et au bout, ne pas défaillir
Puisque la loi de l’existence
Est faite par cette sentence,
Pour inciter à retrouver
L’âme éternelle à éprouver !
On ne peut pas ne pas dépendre
Des autres pour mieux se comprendre,
Puisque c’est par tous les échanges
Que, d’un diable, on devient un ange
Par les nécessités d’accords
Stoppant les combats corps à corps !
On ne peut ni se croire grand,
Ni de menteur, devenir franc
Tant que l’on n’aime pas chacun
En ignorant qu’on ne fait qu’un,
Que donc l’humanité n’est qu’une
Et que c’est cela sa fortune !
Sans moi rien ne se crée,
Sans moi rien ne se voit,
Car je suis le secret
Qui dévoile la voie !
Sans moi rien n’apparaît,
Sans moi rien ne surgit,
Car du faux sort le vrai :
Telle est ma stratégie !
Je répands partout l’ombre
De mon corps ténébreux,