Le temple de Vers - Patrick Edène - E-Book

Le temple de Vers E-Book

Patrick Edène

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Beschreibung

Les poèmes mystiques, éthiques et philosophiques de l'auteur ont été extraits de ses premiers ouvrages pour ce livre qui propose ainsi au lecteur, un temple livresque où il pourra méditer. Les trois thèmes sont comme les trois piliers d'un sanctuaire qui soutiennent l'édifice dans lequel sont exposées les oeuvres à découvrir. " À travers ses poèmes mystiques, Patrick Édène nous invite à célébrer les mystères de la vie et à retrouver la mélodie de notre âme. Il nous rapelle ce qui, au long de notre existence, nous laisse entrevoir l'infini et le Divin en nous. Avec lui nous cheminons sur le sentier des âmes, du doute à l'illumination, du temps qui passe à l'éternité ! " Diffusion Rosicrucienne.

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Seitenzahl: 131

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Écrire, c’est comme peindre par des mots le tableau de son âme !Patrick Édène

Nous sommes dans l’univers, donc l’univers est en nous !Patrick Édène

PRÉSENTATION

Je précise, ci-dessous, les motivations qui m’ont fait choisir une forme poétique personnelle plutôt que celle à laquelle elle ressemble et qui est nommée classique.

Ce qui m’intéresse en poésie, c’est que les nombres réguliers des syllabes des vers et les fins de ces vers écrites en rimes font, pour ainsi dire, chanter les concepts des poèmes dans l’esprit de celui qui les lit. Ainsi, l’œuvre emporte le lecteur au cœur de mélodies sonores et conceptuelles qui peuvent alors faire écho au chant divin de son âme. La poésie libre étant le plus souvent sans rimes et sans nombres réguliers de syllabes, elle ne peut donc me convenir à l’instar de la poésie classique trop codifiée.

Par conséquent, j’aime que mes écrits riment, que les syllabes des vers harmonisent le poème et qu’ainsi les sons et les sens des mots s’unissent dans un accord étroit pour créer une symphonie poétique ! Cela exprimé, les règles que j’emploie faisant partie de la poésie classique, elles me confrontent à ses autres règles complexes que je considère excessives et que je ne cherche pas à appliquer. Ces règles ont été précisées et codifiées par François de Malherbe (1555-1628) et Nicolas Boileau (1636-1711), et ont donc été appelées la poésie classique.

Selon mon propre calcul, j’applique un même nombre de syllabes pour les vers d’un poème, les élisions qui sont les non comptages des syllabes des fins de mots en « e » devenant, ainsi, des syllabes muettes si elles se trouvent devant un autre mot qui commence par une voyelle et les rimes que j’essaie de rendre parfaites.

Mais je ne veux pas, par exemple, limiter ma créativité par les formes fixes de la poésie classique telles que sonnet, pantoum, ballade, triolet, villanelle, rondeau, rondel, lai, iambes et terza rima. Leurs structures pourraient réduire les possibilités des précisions conceptuelles que je jugerais primordiales pour mon œuvre. De temps à autre, certes, par plaisir du challenge ou par désir d’expérience personnelle, je peux choisir la base de l’un de ces modèles si j’estime pouvoir réussir à lui donner l’expression exhaustive de mon propos. D’ailleurs, j’invente, comme tout auteur de poèmes peut le faire, des formes qui peuvent devenir un jour, pourquoi pas, des formes fixes pour ceux qui les aimeraient.

Je ne me préoccupe pas des diphtongues, appelées diérèses pour lesquelles on compte deux syllabes dans les mots qui contiennent deux voyelles qui se suivent ; à mon avis, cette règle perturbe la beauté rythmique d’un vers contenant un tel mot, puisqu’à notre époque nous ne les prononçons pas en deux sons. Victor Hugo, par exemple, compta deux syllabes dans le mot « lion » de l’un de ses poèmes, mais peut-être qu’à son époque les gens prononçaient li-on. Je ne m’occupe ainsi que de la prononciation actuelle des mots qui ont deux et parfois trois voyelles qui se suivent et non des règles classiques à ce sujet. « Lion » et « mieux » sont des mots qui ne créent qu’un seul son, et par conséquent, qu’une seule syllabe. Quand il y a deux sons dans la prononciation contemporaine de tels mots, cela arrive, je compte évidemment deux syllabes.

Je n’applique pas l’obligation d’écrire un mot commençant par une voyelle quand le mot qui le précède se termine par une voyelle alors qu’il est placé à la césure d’un vers. Je ne m’oblige pas à écrire après un mot finissant par deux voyelles, un mot commençant par une voyelle ; même si je respecte que des poètes utilisent ce genre d’obligation pour penser qu’ils écrivent ce qui est l’idéal en poésie que je considère, pour ma part, défavorisé par ce genre de règle.

Je ne cherche pas à éviter les échos qui sont des mots aux sons qui se ressemblent et placés dans un même vers ou dans deux vers proches l’un de l’autre. Je ne m’occupe pas d’éviter les mots qui contiennent des hiatus qui sont, selon les règles classiques qui n’en tolèrent que quelques-uns, des heurts entre deux voyelles dans un ou deux mots tels que « aérée » et « il y a ». Si mon poème l’exige, j’unis une rime masculine à une rime féminine quand leurs sons et leurs sens enrichissent mon propos. Qui plus est, cela me semble ainsi correspondre à la loi la plus puissante de la nature ! Pour les mêmes raisons de richesse de sens, je ne me préoccupe nullement de l’interdiction de lier des rimes au pluriel et au singulier. Je rejette les licences que s’autorisent un peu facilement les poètes classiques qui changent ainsi l’orthographe des mots. Et j’évite le plus possible les enjambements, les rejets et les contre-rejets qui découpent les phrases en morceaux pour utiliser les derniers mots de ces parties de phrases en tant que rimes.

En ce qui me concerne, je tente simplement d’atteindre, à ma manière, la plus belle union possible de sens et de sons pour chacun de mes poèmes et j’espère, chère lectrice et cher lecteur, que vous penserez que j’ai eu raison !

Sommaire

PRÉSENTATION

MÉDITER

AUTODESTRUCTION

DONNER, TOUJOURS DONNER

QUESTIONS

FOI

L’ÉGO

LES MERS

MUSIQUE

GENÈSE

LES INSTANTS

DES PEUPLES DU MONDE

MATÉRIALISME

DUALITÉ

L’AILLEURS

RELATIVITÉ

TOUS LES ANIMAUX

CYCLES

BÉNÉDICTIONS

LE TRIBUN ÉCOLOGISTE

ÉTONNANTS PARTAGES

NAISSANCE

LE TEMPS

HISTOIRE DE FAMILLE

AUX TRÈS RICHES

TOUS ESSENTIELS

REPENTIR

LES ARMÉES DE LUMIÈRE

NOTRE MONDE

L’INJUSTICE

LES SALAIRES DES FEMMES

L’ESPACE UNIVERSEL

LES VILS ACTIONNAIRES

LA CITÉ

UNIS

NOS VILLES

MON ÂME

À VICTOR HUGO

LE GRAND VOYAGE

L’ULTIME COMBAT

L’ÉPOPÉE HUMAINE

VÉRITÉ

SONNET COSMIQUE

LES RÈGLES

RÉFLEXION

LES OPPOSÉS DU TEMPS

LA ROSE ET LA CROIX

COMPASSION

LE SENTIER DES ÂMES

FOLIE HUMAINE

EXISTER

DANS

LE MESSAGER

À SOI-MÊME

EN TOUT

NE PAS

LE VIEUX

LE DERNIER COMBAT

DESTINÉE

ENGAGEMENTS

SOLIDARITÉ

JE NOUS AI VUS

SONNET ORIGINEL

PRIÈRE SOLIDAIRE

DÉLIVRANCE

BEAUCOUP D’ENTRE NOUS

LES DEUX CHOIX

LE PARADOXE DES ÊTRES

PHILOSOPHIE

TABLEAU DE L’ÊTRE

SUR TERRE

LE TRANSFERT

L’ART

VRAI

LA BASE

INVITATON

TOI

CRÉATION

DU CIEL À LA TERRE

À CHACUN DE NOUS

SUICIDE PLANÉTAIRE

LES VILLES FUTURES

LES FLEURS DU BIEN

RÉFLEXIONS

LES ÉCOLES FUTURES

AU JEUNE MATÉRIALISTE

DANS UN JARDIN MERVEILLEUX

LE LIVRE DIVIN

LA VOIE DU CIEL

PRÉSENCE

FLEUR

SIMPLE

UN POÈTE

UN GRAND AMOUR

TANT

AMI, RIEN N’A CHANGÉ

LES DEUX VIES

PSYCHOLOGIE INFANTILE

PARCOURS TERRESTRE

POÈTES !

SIMILITUDE

À NAPOLÉON BONAPARTE

CHEZ BELZÉBUTH

COMPARAISON

LE VIEILLARD MOURANT

RACISME

PENSÉES PHILOSOPHIQUES

UNE BONNE DÉCISION

LOGIQUE SPIRITUELLE

CORRIDA

L’ÂME ET LE TEMPS

L’INÉVITABLE

INDICES

UN HOMME DU PEUPLE

MATURITÉ

RÉINCARNATION

ORDRE

« INTERVALEUR »

RÉFLEXIONS MATÉRIALISTES

LE BONHEUR EXISTE

RYTHME EXISTENTIEL

REFUS MYSTIQUE

L’HOMME ÉGOÏSTE

FATALITÉ

L’ESPOIR

INTROSPECTION

RAGOTS

CHANGER LES RACINES

 

 

 

Les poèmes mystiques, éthiques et philosophiques ont été extraits de mes premiers ouvrages pour ce livre. Il propose ainsi au lecteur, un temple livresque où il pourra méditer. Les trois thèmes sont comme les trois piliers d’un sanctuaire qui soutiennent l’édifice dans lequel sont exposées les œuvres à découvrir.

MÉDITER

Méditer,Quand la splendeur d’un coucher de soleil sur Paris,Conduit la pensée dans les profondeurs de l’esprit.

Méditer,Tel un pouvoir de recouvrer notre liberté,Permet d’effacer nos nombreuses difficultés !

Méditer,Plaisant acte d’âme qui remplit le cœur de paix,L’esprit bien heureux de vivre enfin ce qui lui plaît !

Méditer,En construisant par l’énergie de notre conscienceTout ce qui mire de l’être, sa magnificence !

Méditer,Pour alléger nos tensions puis les voir disparaîtreEt se reposer tel un enfant qui vient de naître !

Méditer,Pour entrer dans l’espace des lumières de soiEt se rasseoir enfin sur notre trône de roi !

AUTODESTRUCTION

Dans la pensée des nantis se trouvent franchement,En notre société où l’on aspire à bien vivre,Deux désirs opposés issus de leur jugementDont on pourrait croire qu’il provient de fripons ivres.

Le premier est d’acheter tout le moins cher possibleQue ce soit pour manger, boire, dormir, voyager,Jouer, se détendre et se vêtir, liste extensible,Quitte à sous-payer des prolétaires étrangers.

Le second est de gagner un maximum d’argent,Que ce soit en vendant des articles commerciauxOu leur voiture ou leur maison, non aux indigentsMais à des clients assez fortunés ou idiots.

Cela paraît contradictoire et antagonisteEt crée des violences dans les rapports financiersEntre ces citoyens qui, ainsi, sont égoïstesEt rendent leur compassion dure comme l’acier.

Ainsi quelqu’un fait son prix à un très haut niveauDe savoir que ce qu’il vend est beaucoup demandé,Ne cherchant pas à connaître si cela le vautEt sans, donc, améliorer le monde ou l’amender !

Mais quand il désire acheter dans un magasin,Des objets pour son plaisir ou de la nourriture,Que ce soit un vêtement, un meuble ou du raisin,Il préfère payer peu cher pour ses fournitures !

Un autre sachant qu’il y a une pénurieD’un bon produit vraiment nécessaire à l’existence,Le vend très cher à tous comme aux pauvres ahurisForcés de s’en priver par une telle sentence !Puis lorsqu’il doit acquérir des choses matérielles

Au moyen de son enrichissement malveillant,Il négocie un bas prix par envie pulsionnelleEn arguant le respect dû au statut de client !

On entend dans les couloirs de la mauvaise foi :« Oh c’est normal, c’est la mentalité appliquée,Je dois faire pareil pour être juste envers moi ;Les autres n’ont qu’à donc l’accepter ou abdiquer ! »

Voilà ce fort triste sort où chacun de nous, seul,Décide ce que doit être notre vie commune ;Sort que des leaders politiques aussi veulentPour pouvoir être élus ou diriger leur commune !

Soudain, cette fois, on entend l’un de nous crier :« Le mauvais destin est venu frapper ma famille ! »Et il se met à quémander et à supplierPuis, le mauvais coup passé, il vole encore ou pille !

Par ces manières de vouloir tout payer peu cherDans les boutiques ou sur les sites d’Internet,Dans tous les commerces ou les ventes aux enchères,Notre communauté est de moins en moins en fête.

Par ces façons de toujours désirer gagner plus,Même en trompant l’acheteur pour prendre son pécule,Même en l’obligeant à s’endetter trop, pauvre gus,L’évolution sociale stagne, voire recule.

Posséder toujours plus que ce soit n’importe quoi,À en faire travailler, au sein de pesticidesOu sous la terre, des enfants d’un pays sans loi,Est vraiment, c’est flagrant, le monde qui se suicide !

DONNER, TOUJOURS DONNER

Donner pour le plaisir, que l’on soit jeune ou très âgé.Donner pour mieux savoir ce qu’est la joie de partager.

Donner pour découvrir la source infinie du bonheur.Donner pour bien faire de chaque temps une bonne heure.

Donner l’amour que l’on contient, en vérité, en soi.Donner la paix que l’on veut pour en connaître la joie.

Donner pour bien comprendre la nature de la vie.Donner pour que jaillisse, en chacun, la même envie.

Donner l’espoir que l’humanité peut être meilleure.Donner à ceux qui manquent de tout, ici ou ailleurs.

Donner pour apaiser à l’instar d’un soleil d’hiver.Donner pour être ce qu’est l’essence de l’univers !

QUESTIONS

Tout ce qui existe dans l’espaceN’est-il en fait que du temps qui passe ?La vérité est-elle autre choseQue la source cosmique des causes ?

Le temps n’est-il ainsi qu’un rapaceQui avale ses proies dans l’espace ?Temps et espace sont-ils le corpsDe l’univers qui est plus encore ?

Un astrophysicien dit enfinQu’il semble n’y avoir pas de finAu cosmos dont la matière noire Retient ce que pousse l’énergie noire !

Est-ce donc ça qui fait l’équilibreDes galaxies qui tournent et vibrent ?Le mouvement est ce qui avanceMais qu’est-ce qui pourtant le devance ?

Existe-t-il un espace ailleursOù d’autres conditions sont meilleures ?Nos esprits sont-ils ce qui voit toutLorsqu’ils regardent en eux partout ?

Voici là des questions au lecteurPour qu’il en soit ainsi le vecteur,Et qu’elles brillent alors en luiComme la lune éclaire la nuit !

FOI

S’il est vrai que les anges réalisent les rêvesComme les arbres façonnent leurs fruits par la sève,Nos désirs sont bien les racines de nos prièresQui doivent monter au ciel comme le font les lierres,Pour étendre leurs parures de reconnaissanceJusqu’au devant de ces brillants êtres sans naissance !

C’est seulement si nos vœux sont portés par la paixEspérée pour les autres, incluant le respect, Tout en offrant aux divinités, cela sans doute,Les fruits d’amour de notre conscience alors absoutePar l’acte mental de s’aimer et se pardonner,Que notre foi parfaite, alors, peut tout nous donner !

Si nous ne croyons pas pouvoir vraiment recevoirUn présent, un cadeau ou un bien, comment l’avoir ?Nous ne ferons réellement rien pour l’obtenir,Rien également pour qu’il puisse enfin advenir,Et nous douterons toujours plus des pouvoirs de DieuEt de ses ministres vivant pour nous dans les cieux !

Nous devons donc apprendre à mieux imiter les arbresEt non demeurer immobiles comme le marbre !Nous devons déployer sciemment notre certitudeAu-dessus des ronces, des murs et des servitudes,Pour désobéir à tout ce qui nous interditL’accès aux richesses et à ce qui fut prédit !

L’ÉGO

Voici la naissance et chacun de nous n’a rien.Nous venons au monde pour connaître le bienPar ce qui lui est contraire, ainsi dit le mal,Après avoir vécu par le règne animalEt, avant aussi, par celui du végétalQui suivit celui que l’on nomme minéral.

Nous ne possédons que nous-mêmes par le corpsQui, déjà, nous condamne à connaître la mort,Et tout ce qui nous entoure est notre univers,En premier les couleurs tels le rouge et le vert,Mais aussi l’éclat du sourire d’une mèreOu le délicat baiser d’un chaleureux père.

De multiples pensées et choses extérieures,Font de notre être une identité inférieureˇ À ce que nous sommes en nos cœurs, en essenceMais que nous oublions à cause de nos sensQui projettent uniquement notre conscienceAu sein des limites que refusent les sciences.

Nous créons ainsi une fausse idée de soiAvec laquelle nous vivons malheurs et joiesRelativement à ce que le temps propose,Selon nos actions passées qui en sont la causeParce que nous voulons être heureux, non moroses,Dans un monde de matière peu souvent rose.

Nous entassons alors d’innombrables trésorsQui sont inutiles à l’authentique essorPour lequel nous naissons et que nous devons prendreAvant que nous soyons réduits en tas de cendres,Pour nous libérer de tout ce qui fait descendreEt rencontrer notre âme en train de nous attendre !

LES MERS