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Née dans une famille musulmane, Nesrina Barakat a grandi dans un environnement propice à la quête de liberté spirituelle. Après cinq années de pratique de l’islam, sa dévotion envers un important saint libanais l’a poussée à rechercher un sens plus profond, malgré ses doutes sur l’existence de Dieu. Un rêve mystique, où elle reçoit un voile blanc et une croix lumineuse, fut le signe décisif de sa conversion au christianisme catholique maronite. Nesrina s’engage activement sur les réseaux sociaux, depuis son baptême, pour accompagner d’anciens musulmans dans leur parcours de conversion, un chemin exigeant, mais d’une transformation spirituelle intense.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Nesrina Barakat est une influenceuse catholique, engagée dans le partage de son témoignage en tant que chrétienne anciennement musulmane. Elle a participé à plusieurs entrevues, tant dans les médias chrétiens que non chrétiens, afin de faire connaître son histoire de conversion. Ce parcours personnel est exploré dans cet ouvrage.
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Seitenzahl: 111
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Nesrina Barakat
Conversion de l’islam
au christianisme
La puissance d’un saint et l’image
de Dieu à travers un prêtre
© Lys Bleu Éditions – Nesrina Barakat
ISBN : 979-10-422-5667-8
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À un prêtre extraordinaire
qui m’a transmis le plus bel amour qui est celui du Christ,
mon papa en Jésus, Abouna (Père) Fadi El Mir,
prêtre missionnaire libanais maronite
Cher lecteur, c’est après plusieurs réflexions que j’ai décidé d’écrire ce livre. Beaucoup de mes amis me disaient : « Pourquoi ne pas faire de ton témoignage un livre ? » Au début, je n’étais pas pour, mais par la suite, je me suis dit : « Pourquoi pas. » Ce livre n’est pas destiné à ce qu’on me dise : « Waouh, Nesrina, tu es une femme formidable », ou d’autres compliments sur moi, mais uniquement à la gloire de Dieu.
Dieu s’est révélé à moi par l’intermédiaire d’un prêtre et d’un saint (dont je parle dans le livre). Je ne fais que transmettre cet amour de Dieu par mon témoignage, un amour tellement puissant que je ne peux pas le garder pour moi. Cette histoire ne m’appartient pas, tout appartient à Dieu.
Lorsque j’écoute ou lis des témoignages de personnes ayant rencontré Dieu, je trouve cela fascinant et tellement magnifique. Un témoignage peut être très enrichissant, et c’est pour cela que je vous propose de découvrir le mien, en toute simplicité : l’histoire d’une convertie de l’islam au christianisme grâce à un saint et un prêtre.
Sur les réseaux sociaux, je partage mon histoire de conversion, mon histoire d’amour avec Dieu, mais je donne aussi des conseils à ceux qui souhaitent devenir enfants de Dieu en se convertissant au christianisme, et qui, comme moi, sont issus de l’islam.
À certains membres de ma « famille » qui me suivent sur les réseaux sociaux :
Être présente sur les réseaux sociaux et affirmer ma conversion au christianisme ne fait pas forcément le bonheur de certains membres de ma famille. Plusieurs d’entre eux ont même informé mes parents qui sont au courant bien avant eux de ma conversion et de ma présence sur les réseaux sociaux ainsi que dans certains médias.
La plupart de ces personnes traversent des moments difficiles dans leur propre vie, tandis que d’autres ne m’ont pas vue depuis longtemps, et d’autres encore sont des personnes que je connais simplement parce qu’elles ne sont pas appréciées dans mon entourage proche, étant souvent perçues comme des personnes à problèmes.
Ma réponse pour eux :
En parler à ma famille proche ne sert à rien. Je vis ma vie seule et comme je veux. Ma conversion au christianisme est un acte purement personnel, et contrairement à ces personnes, je vis pour moi et non pour les autres. Ma réponse est : merci et amen, car la Bible dit :
Non, je n’arrêterai pas pour vous faire plaisir, au contraire, je ferai toujours plus, car la Bible dit : « Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux » (Matthieu 10 : 33).
Merci d’apaiser vos cœurs. Que Jésus vienne à vous et vous montre la vérité. Cherchez une occupation plus saine que de vous préoccuper de ma vie et d’essayer de semer la division au sein de la famille. Il est inutile de chercher à être les seuls à pleurer dans votre vie !
Pour conclure ma réponse, voici un autre verset : « Jésus lui répond : Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi » (Jean 10 : 6).
(Moi, ayant quelques jours à la maternité)
Née de père libanais et de mère algérienne/marocaine, de famille musulmane
Je m’appelle Nesrina et c’est le 20 février 1995 que j’ai poussé mon premier cri. J’ai découvert le monde dans une magnifique ville française située dans le Nord : Lille. Je suis le fruit de l’union d’un amour entre un homme libanais et une femme algérienne/marocaine.
Mon père, ayant vécu une vie remarquable, a quitté le Liban en guerre à l’âge de 21 ans sans connaître un mot en français. Ma mère, née à Oran en Algérie, est la fille d’un père marocain et d’une mère algérienne. Elle est arrivée en France à l’âge de huit mois. Tous deux sont issus de familles musulmanes : chiite pour mon père et sunnite pour ma mère.
Pour faire simple, le chiisme et le sunnisme sont deux branches de l’Islam. Les sunnites représentent la majorité. Ces deux courants sont apparus après la mort du prophète Muhammad, en 632, lors de la guerre de succession. Les chiites (qui signifie « partisans ») soutiennent que la succession devait revenir à la famille de Muhammad (Ahl Ul Bayt), tandis que les sunnites prônent que ses compagnons (Sahaba) étaient les plus légitimes.
Je suis donc française, d’origine libanaise, algérienne et marocaine. Ce qui fait de moi un mélange auquel je suis extrêmement fière !
Mes frères et notre éducation
Avant moi, est né mon grand frère. Nous avons sept ans de différence.
Mes parents sont nés dans des familles musulmanes, mais dans notre éducation, la religion c’était : « crois à ce que tu veux tant que tu te sens heureux et que tu as du respect ». À la maison, nous avons toujours fêté Noël, par exemple. Noël chez nous c’était un grand repas de famille, sapin, décorations, cadeaux, père Noël… Nous avons toujours su ce que Noël signifie chez les chrétiens avec beaucoup de respect, mais étant d’aucune religion à la maison, nous ne mettons pas les symboles religieux. Et au moment de l’Aïd, après le Ramadan, ma mère faisait toujours des gâteaux maghrébins pour ensuite les donner à des personnes.
De la maternelle au lycée, j’ai toujours été scolarisé dans des écoles privées comme : Notre-Dame de Lourdes ou encore Saint-Paul, donc très catholiques. Pour mes parents, l’école et l’avenir de leurs enfants étaient très importants.
À l’âge de sept ans, en CP, la famille s’agrandit… Mon petit frère est là ! Nous sommes donc en tout trois enfants. Oui, je suis la seule fille entre deux garçons dans une famille d’arabe. Vous vous dites sûrement « Oh la pauvre ! », mais en fait, cela n’est que du bonheur ! Non, mes frères ne sont pas stricts avec moi et je peux leur parler de tout. Pas comme tous les frères arabes ou plutôt comme ce que beaucoup pensent.
L’école et l’adolescence
À l’école, j’étais l’élève calme (trop calme, selon mes professeurs). Mais mes résultats laissaient à désirer, surtout à partir de la quatrième. Après un redoublement en cinquième, j’ai intégré une classe de troisième DP6 (Découverte Professionnelle). Ensuite, j’ai redoublé ma seconde et ma première année en communication.
Mon adolescence… C’était quelque chose ! Jeune fille qui n’a jamais aimé les boîtes de nuit, ni les sorties la nuit, ni les drogues et autres. De ce côté, tout va bien. Mais le niveau vestimentaire, par exemple, c’est une autre histoire. Qui connaît Tokio Hotel ? Oui, ce groupe de musique rock allemand qui, grâce à eux, tous les professeurs d’allemand de collège et de lycée étaient contents, car le nombre d’élèves augmentait. Comment dire… Oui, je fais partie de cette génération. Oui, je suis tombée dans le piège en ayant fait allemand pour eux en deuxième langue (ce qui m’a beaucoup servi lors de mon Baccalauréat, avec un beau 18), et niveau vestimentaire, cela suivait. Une entrée au collège noir… Avec de longues jupes noires, mitaines noires et têtes de morts partout… Sans oublier, bien sûr, le maquillage qui va avec. C’est-à-dire bien noir, que je mettais en cachette, car je n’avais pas le droit au début du collège. De ce look gothique, je suis passée à Emo, c’était la période de la chanteuse Jena Lee où tous les adolescents étaient émotifs et avaient une mentalité de l’amour qui va avec. Ensuite, il y a eu une période qui a duré moins longtemps, mais à laquelle je suis tombée dans le piège aussi, la Tecktonik ! Beaucoup plus colorée, mais tout aussi bizarre avec ses danses.
Musulmane pratiquante
C’est à l’âge de 17 ans, en classe de Terminale, que je me suis rapprochée de la religion. Issue d’une famille musulmane, je ne me suis pas posé la question de « Quelles religions ? » Avant cela, je ne m’intéressais pas aux religions, donc je ne peux pas dire si j’étais athée ou non.
Progressivement, j’ai arrêté de manger du porc, puis adopté une alimentation halal. J’ai commencé à prier, à faire le Ramadan… et à porter le voile. Tout cela en lisant le Coran et même des livres sur les autres communautés de l’Islam, car je croyais en ce que je lisais et non en ce qu’on me disait sans source, même venant de ma famille. C’est ainsi que je me suis naturellement dirigée vers le chiisme, que je trouvais plus véridique et logique que le sunnisme.
Lorsque j’ai commencé à pratiquer, je n’en ai pas immédiatement parlé à mes parents et aux autres membres de ma famille, car ce n’était pas un sujet de conversation. Peu à peu, ils se sont rendu compte. Mes parents me laissaient pratiquer ma religion, mais le port du voile posait problème. Quelques mois après avoir commencé à pratiquer, j’ai ressenti le désir de porter le voile, mais mes parents s’y opposaient. Ils étaient contre, non par hostilité envers ma foi, mais parce qu’ils considéraient que porter le voile était une décision sérieuse, loin d’être anodine, et qu’à 17 ans, dans un pays comme la France, cela pouvait me poser des difficultés. Ils craignaient que le voile me ferme des portes sur le plan professionnel, d’autant plus que j’étais encore scolarisée. Même si je retirais mon voile à l’école pour ne le remettre qu’à la sortie, mes parents redoutaient également les réactions des autres : les regards dans la rue, les jugements et les insultes racistes. Malgré cela, je décidais quand même de le porter en cachette. Lorsque je m’habillais le matin, je ne le mettais pas, mais en sortant de chez moi. Lorsque je sortais avec mes parents, je ne mettais pas le voile. Un jour, ma mère a découvert que je portais le voile. Elle a gardé le secret et, dès lors, je pouvais le porter devant elle lorsque nous sortions ensemble. Quelques années plus tard, mon père l’a découvert à son tour. Il n’était pas très content, mais cela n’a pas changé ma décision.
Une amoureuse du Liban !
(Avec l’habit traditionnel libanais)
D’origine libanaise du côté de mon père, je suis une personne très amoureuse du pays des Cèdres. L’histoire de cette magnifique terre me passionne. Avec les Phéniciens si peu connu, mais très grand peuple antique (le meilleur à mes yeux), l’histoire politique du pays (avec les Ottomans…), la culture libanaise mélangée avec d’autres pays à travers l’histoire, les origines du Dabké (danse traditionnelle) ainsi que les habits traditionnels. Mais aussi l’histoire des communautés religieuses que le Liban possède.
Le Liban fait partie intégralement de moi, j’aime partager les richesses de ce pays si précieux pour moi, j’aime mettre en lumière l’histoire riche de cette terre si sublime malgré ses guerres et les catastrophes qu’elle subit à cause des hommes qui n’ont pas le mérite d’être sur son sol, ni même de se dire libanais… Dès qu’on apprend à me connaître, on découvre également le Liban.
Le LIBAN est plus qu’un pays, il est un Message.
Jean-Paul II
Le Liban est mentionné 71 fois dans la Sainte Bible.
Le Liban est la terre de la fiancée, la bien-aimée