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Il pensait vivre une parenthèse enchantée sur une île lointaine, entre soleil, sable blanc et douceur de vivre. Mais le rêve s’est transformé en cauchemar. À travers ce récit autobiographique, l’auteur raconte sa descente dans une relation toxique avec une femme aussi troublante que destructrice, la naissance inattendue de sa fille – sa petite fée – et le combat bouleversant pour rester présent dans sa vie. Entre coups de cœur et coups durs, humour et douleur, voyages et enfermement, ce témoignage brut de vie nous entraîne dans les méandres d’un amour piégé, porté par une seule lumière : l’amour d’un père pour son enfant.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Joël Dubourgnoux survit à une méningite à six mois, obtient ses CAP de boulanger et pâtissier à 16 et 17 ans, puis doit renoncer à son métier à cause d’une allergie à la farine. Commerçant, restaurateur, créateur de chambres d’hôtes, il est aussi sculpteur, peintre et slameur. Il vit entre la Provence et les îles, comme il l’avait prévu dès l’enfance. Une vie faite de passion, de résilience et de poésie, qu’il raconte ici avec force et sincérité.
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Seitenzahl: 224
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Joël Dubourgnoux
L’enfer au paradis
En présence de ma petite fée
© Lys Bleu Éditions – Joël Dubourgnoux
ISBN : 979-10-422-5619-7
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Ne pas faire aux autres ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse.
Le Mahabharata,
La grande épopée indienne
Ce que tu ne souhaites pas pour toi, ne l’étends pas aux autres.
Confucius
Environ 551 – 479 av. J.-C
Ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ne l’inflige pas à autrui.
& belle sera la vie…
Afin que vous fassiez connaissance de mon personnage, né 18 janvier 1961. Vers six mois, j’ai chopé une méningite, ma mère dit que j’étais tout bleu. Mes parents ont eu très peur que je meure. Puis j’ai grandi à Varvannes à côté de Val-de-Saâne 76 Seine-Maritime. Vers mes 9 ans, j’ai dit, je serais pâtissier. À 16 ans, j’avais mon CAP de boulanger, 17 ans, celui de Pâtissier. 19 ans et demi, Dimitri est arrivé, 3 années plus tard, Gwénaëlle fit apparition. Vers mes 20 ans, j’ai dit, j’irais vivre dans le sud, les cigales, le soleil, la chaleur, à 36 ans, j’habitais dans le Var. Normandie, temps gris, pluie, vent et froid, j’ai eu raison de me prédire mon avenir, l’arrière-pays varois, le lac Sainte-Croix, et les gorges du Verdon, les champs de lavande, les oliviers, les coquelicots… Aups, capitale de la truffe, village typique et atypique, moyen-âge est son âge, ses ruelles & son architecture rappelle le temps d’antan. Aups avec ses marchés provençaux le mercredi et le samedi matin, marché de la truffe le jeudi, son huile d’olive extra ainsi que les vins de la région.
Il y a plus de 20 ans, j’ai dit, j’irais vivre 6 mois sur une île et 6 mois chez-moi.
La Provence, Marcel Pagnol y a contribué, et les îles, les révoltés du Bounty…
Les voyages sont une ouverture d’esprit vers d’autres mondes. J’ai compris cela lors d’un voyage scolaire en Angleterre. Maisons, nourriture et voitures étaient différentes, volants à droite, circulation sur la gauche. Habitants sympathiques, cools ces Britanniques.
Ensuite Belgique, Hollande, Allemagne, Autriche, l’hiver le Tyrol c’est super ! Agréable à regarder avec tous ces chalets décorés, Luxembourg, Liechtenstein, Suisse, Italie, Portugal, Espagne, Grèce, Sicile, Canaries, Ibiza et la Corse.
Tous ces pays européens sont incomparables. Mais la France est un des plus beaux pays du monde, preuve, elle est la plus visitée chaque année. Le Var est un des plus beaux départements. Preuve il y a 28 ans que je suis résident.
J’ai continué mes visites de sites, je suis parti de Normandie en voiture vers l’Espagne et bateau direction le Maroc, dépaysement total. Sur les routes charrettes tirées par des chevaux ou des ânes, beaucoup de mécaniques bruyantes en mauvais état. 15 jours formidables, j’ai fait du ski dans l’atlas.
La Tunisie, la Côte d’Ivoire, pays qu’il faut aller voir.
Le Sénégal, nous avons vécu chez l’habitant.
Il venait vendre dans mon bar des bibelots, nous avons sympathisé, Pape nous a invités chez lui. Un retour vers le passé, le moyen-âge n’était pas loin. Nous avons passé par la Casamance et traversé la Gambie en taxi. Je conduisais la voiture, quand nous arrivions à une frontière. Une 504 hétéroclite, il ne fallait pas rouler vite. Le volant avait un jeu gauche-droite très dangereux.
Nous avons habité en Guadeloupe, avant j’avais exploré la Martinique. Les Antilles sont de superbes îles, les Saintes, Marie-Galante, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Sainte-Lucie, Antigua, soleil, mer, sable et cocotiers, langoustes, poissons et fruits de mer à profusion. Mes premiers voyages sur ces petits bouts de terre entourés par la mer où la vie est chère…
Enchères sur Nouvelles Frontières, en 2002, je suis parti 2 fois à Tahiti, 180 €, la première fois, 230 €, la fois d’après. 2 séjours de 15 jours, resteront pour toujours dans ma mémoire. Les îles à côté de Tahiti, Moorea, Bora Bora, Huahine, Raiatea, le paradis des yeux, eau turquoise, palmiers, cocotiers, faune sous-marine, raies, requins et poissons multicolores, j’aimerais y retourner encore, revoir mon ami Nénesse…
Puis je suis parti vers l’océan Indien, la Réunion, île à relief avec couleurs locales formidables. L’île Maurice, ses belles plages, ses longs rivages, ses habitants hindous et créoles m’ont fait ressentir que cet atoll pourrait être ma destination 6 mois par an.
Mais… J’ai décidé d’aller faire un tour pour 1 mois à…
Je devais y aller avec mon ex-femme, il y a une vingtaine d’années. Petite île faisant partie d’une très grande où le soleil est présent presque tout le temps.
Avant de partir, j’ai lu les commentaires des touristes ayant séjourné là-bas, je n’aurais pas dû. Je n’avais plus envie d’y aller ! Certains récits sont les causes de gros soucis subits. Mais j’avais pris mon billet, obligé sans y être, je suis monté dans l’avion. Pendant le vol, discussion avec un passager sympathique.
« Je vous offre un whisky ? »
« Avec plaisir… »
Vol court, mais nous avons eu le temps de trinquer 3 fois.
À savoir qu’à hauteur dans l’avion, l’alcool fait double effet.
Arrivé dans ce petit aéroport…
« Bonjour, vos papiers s’il vous plaît. »
Je n’étais pas réellement dans mon état normal, le whisky avait pris possession de mon cerveau. Le contrôle fut long, mais sans embûche. Avant la sortie, un balaise douanier, vit ma bouteille de Rhum et me dit : « Tu me la donnes ! »
OK, tu me ramènes au gîte où j’ai loué. Il a décliné mon offre, alors je suis allé dehors. Pas l’air méchant, mais imposant ce monsieur.
OUAH ! Une trentaine de bras levés « TAXI ! TAXI ! » Bruyants, mais marrants ces chauffeurs. J’ai vu une pancarte, JOËL et un nom que je ne connaissais pas. J’ai essayé de parler avec lui, je n’ai rien compris, j’ai pensé, ce n’est pas pour moi. Je suis allé vers ce vieux monsieur taximan qui n’était pas excité. Il m’a fait visiter la ville, le rond-point du marché, la mairie, puis nous avons pris direction de ma location. Nous avons tourné en rond, ici, là, là-bas ?
« C’est par là. » Une femme venant nous chercher, elle est montée dans la voiture, elle nous a emmenés où j’avais réservé une chambre.
« Bonjour, je m’appelle Louise, je travaille au gîte, je suis enchanté de vous rencontrer… »
À l’arrivée, il fallut que je règle aussi le taxi de l’aéroport où était inscrit Joël Nivato.
Installé dans une chambre coquette, télévision, salle bain douche et WC, serviettes et nécessaire de toilette. En bordure de mer, avec vue sur les îles aux alentours. Pour un prix défiant toute concurrence avec la France.
Ma première sortie fut au village d’à côté, j’ai marché quelque temps, en regardant ce pays que je ne connaissais pas. Certains quartiers m’ont fait penser au lointain passé ni eau ni électricité, mais avec des téléphones portables. Les Tuktuks ont remplacé les Renault 4 L, pour un court ou long trajet, le paiement se fait par petits billets. Bien entendu, plus onéreux si vous n’êtes pas accompagné d’un résident.
Au bar, je suis allé me désaltérer, 65 cl d’un coup, bière bien fraîche, pas rêche. Par cette chaleur, mon gosier a apprécié. Aussi, quand j’ai payé, je fus surpris par le prix, une autre, j’ai recommandé.
Ce pays a des côtés à ne pas négliger. Sa beauté, et c’est peu cher, peuchère !
Petit-déjeuner servi par Louise, souriante, rigolote, elle m’a indiqué les endroits à visiter sur son île et aux alentours.
Je suis venu pour 1 mois, j’ai le temps, car l’île est petite, pas besoin d’aller vite.
3 jours plus tard, Louise me dit : « Si tu veux, je peux venir avec toi visiter les 2 îles quand il y a la marée haute. »
Pourquoi pas, mais tu demandes à ta tante, la propriétaire de l’établissement, si tu peux m’accompagner.
LOUISE : Elle a dit oui !
Sublime endroit, sable blanc, mer turquoise, cette île qui en est une seule à basse marée et 2 à marée haute. La plus belle de cet archipel. Poissons colorés et tortues font la joie des baigneurs, des plongeurs et des promeneurs.
Belle journée, qui finit avant de partir par un baiser. Je n’ai pas pu résister…
Quelques jours suivants, je partais pour la ville.
LOUISE : Je viens avec toi !
« As-tu demandé à ta tante ? »
LOUISE : Elle ne dira rien.
Au retour, la tante l’a congédiée ! Ce n’est pas rigolo tout cela, j’ai dit que cela ne me regardait pas. Mais ma pensée fut, manigance ou pas ?
Le reste de mon séjour, Louise resta dans mes bras. Je partis vers la France. Le Contact chez elle fut avec tact ! Au fur et à mesure, elle commença sa démesure.
LOUISE : J’ai perdu mon travail à cause de toi !
Sachant y faire Louise m’endormit avec ses paroles enjoliveuses, joyeuses, j’ai craqué et envoyé de l’argent chaque mois.
Je suis retourné les 6 mois suivants sur ce gros îlot, où tout n’est pas beau, les routes un désastre !
À moto, je zigzague, j’évite les trous et slaloms entre les flaques boueuses ! Saison sèche, poussières des trains arrière envoient sévère !
J’apprécie ce pays, je n’ai pas de difficulté à me faire comprendre, certaines plages sont magnifiques, j’ai loué une villa au bord de la mer. 2 chambres, nous allons pouvoir recevoir les filles de Louise.
Tout était bien, mais une discussion houleuse vint ternir l’ambiance. Je lui dis, tu ferais bien de te taire, tu n’élèves pas tes filles ! 2 sont chez leur père et une chez ta tante !
Elle est arrivée en furie ! Elle me mit 2 claques, d’une rapidité ! Elle me prit les bras et m’entraîna dehors, je n’ai pas fait le mort, je me suis débattu, je me suis tu. Bras étendu sur le sol, ses mains serrant mes poignets, elle assit sur mon ventre, le gardien est arrivé pour nous séparer. Merci Monsieur le gardien.
Après cela, je fais quoi ? Quand elle m’a chopé, j’ai pensé, je ne suis pas le chez-moi et ici les lois. Dans ma tête, tout a été chamboulé, mes plans sur la comète ont stoppé NET ! À savoir OH SI, qu’elle m’avait craché son venin en pleine tête, direct sa bave a coulé sur mon visage, cette femme est folle !
Je fais quoi ? Je reste, je pars ? La villa, je l’ai réservée pour 6 mois, sur cette île presque tout le monde se connaît. En temps de Covid, les hôtels étaient vides, pas de touristes. Donc repérable par la couleur de ma peau. Oh, que suis-je venu faire ici ? Pourquoi je suis revenu ? Thune, je n’aurais pas dû envoyer, elle aurait pu me supplier que dalle maintenant que je connais sa mauvaise mentale.
Le lendemain et la semaine suivante, pas de parole… Et vint ce regard, ce sourire, prête à repartir… Amour Osmose Câlins et vint ce jour où elle me demanda : « Tu n’as pas envie de faire l’amour avec un préservatif ? »
En écrivant, en revivant ce passage de ma vie, je réfléchis, je suis abruti.
Elle fit les choses bien, elle s’occupa de tout.
LOUISE (3 à 4 semaines plus tard) : J’ai du retard…
Ce n’est pas possible ! J’ai fait marche arrière et je suis sûr !
LOUISE : Oui, je sais, mais rappelle-toi quand je t’ai mis la capote, avec mes dents, je l’ai ouverte…
OUAH ! C’est du lourd ! Cette femme est machiavélique, tout était programmé. Argent tous les mois et l’héritage quand papa aura passé à trépas.
Tu es une perverse narcissique, maniaco-dépressive, bipolaire, borderline et bordélique ! Tu as pris le package à la naissance ! Que dire… Cette femme est pire, ce que je pensais. C’est le diable, faire un enfant pour de l’argent, avec un vieux, c’est mieux, succession plus rapide ! Le Covid étant arrivé, je suis resté, 9 mois, bizarre comme c’est bizarre…
Je n’avais plus envie d’elle, elle n’était plus belle. Séjour avec rebondissement dément, je suis papa d’un 7e enfant… Le minuscule embryon, avec ses petits poumons et son petit cœur, il s’est installé dans l’ovule…
AGITATION ATTENTION ! PRÊT ! Le spermatozoïde 3663 fit un départ fulgurant, du début à la fin, il garda la tête et gagna cette course contre des centaines de millions de participants. Mon bébé a réussi le passage vers l’univers…
Ils ont cru avant de voir le bébé nu, ils ont cru que petit filament devenu grand. « Ce sera un garçon ! » Elle m’a demandé de chercher un prénom, Gabriel, nous avons décidé.
07/05/2020. Bonjour, Saïd, je t’envoie ce message, afin que si je ne donne plus de nouvelles, tu le fasses suivre à mes enfants. Cette femme est machiavélique. Elle m’a dit avoir coupé le bout de la capote maintenant elle dit qu’elle est enceinte. Elle m’a dit que si je n’acceptais pas elle irait porter plainte pour viol. Si elle exige que je me marie ou que je reconnaisse l’enfant avant de partir, je ne le ferai pas. Je commence à flipper !
26/06/2020. Parfois, tu me fais peur parfois, tu me fais vivre le bonheur… Tu es intelligente, mais tu ne l’utilises pas dans le bon sens ! Ton caractère me fait penser à un cratère en pose quand sur mon épaule, tu te reposes et crachant du feu quand ça ne va pas comme tu veux.
LOUISE : Si c’est une fille, je la donnerai à Marlène, ma cousine.
LOUISE : Si, c’est garçon, ton fils, peut-être, il voudra l’adopter.
Je n’aime pas cette mentalité ! Un enfant n’est pas un objet !
Mes prévisions envers toi Louise, j’ai pensé ne plus avoir de contact, jusqu’à la naissance. Jusqu’à ce que tu m’envoies des cheveux du bébé, je ferai faire un test de paternité.
Je sais que tu attends mon mail, même si ce que j’écris, je te l’ai déjà dit. Quant à revivre la même situation, je dis non. Donc, nous deux, c’est compromis, tu ne peux changer, sinon il y a longtemps que tu l’aurais fait. Aussi, dis-moi pourquoi tu ne fais pas de câlins à tes filles ? Pourquoi tu parles fort à Laura ? Pourquoi tu ne penses qu’à toi ? Dis-moi aussi si tu as lu un mensonge dans mon récit. Je voulais te parler de mes dépenses, mais ce fut fait sur place, j’ai compris que ce n’était pas ton souci. Il faudra que j’ajoute le test de paternité, beaucoup d’euros pour des vacances sans étoiles. Heureusement que tes 2 petites fées sont venues de temps en temps égayer mes journées.
Belle est la vie Louise, pas besoin d’être croyant, je laisse cela aux ignorants ! Vire le démon qui est en toi, enfouis le bien profond, fais-le ressortir si tu subis des sévices, il te rendra service. Avec les gens bien, ton démon aux chiottes !
LOUISE : Bonjour, je sais que c’est trop tard pour que tu puisses me pardonner, est-ce que tu arriveras à me pardonner ? Je reconnais que tout est ma faute, je n’ai pas besoin que tu me pardonnes, mais la seule chose que j’ai besoin, c’est d’être à tes côtés, je suis désolée de tout.
Que puis-je te répondre ? Je n’en sais rien. Tu as été loin, très très loin. Je suis rancunier, cela me plaît, je ne vais pas le nier. La plaie est béante, elle me fait mal au ventre, le pardon n’a pas de place dans mes pensées à l’instant.
01/10/2020. Bonjour, Louise. Ça, puis ça, puis encore ceux-là que je ne connais pas, cela fait beaucoup. Tu m’as demandé que je te pardonne, pour quoi faire ! Puisque que ton comportement est celui de Lucifer, le diable que diable !
Le bébé fut conçu pour que ton futur soit moins dur, tu penses déjà à la rente que tu recevras par mois. Tu penses oh si, si bébé est de ma descendance, à l’héritage déjà, tu penses qu’avec toi, il fera le partage, qu’il t’aidera pour tes vieux jours. Une calculatrice, est dans ton cerveau tout n’est pas beau ! Que des chiffres, je n’aurais pas dû revenir, après les gifles, le crachat et la bagarre.
Je pense que tu as raté quelque chose, y ai-je cru… Non, puisque je ne crois pas. J’ai eu des sentiments, je ne mens pas, mais maintenant tous sont dans le vent. Je n’ai plus aucune confiance, mais méfiance sera mon futur envers toi, je t’ai déjà dit que tu étais une pourriture. Ta méchanceté te perdra, tu m’as perdu, de toi, je n’étais pas éperdu, mais j’aimais quand ta tête sur mon épaule reposait. Quand tes propos étaient censés, quand nos doigts se croisaient, c’était mieux. Ah Louise… Tu auras marqué ton passage, au plus profond de mon intimité.
Gabriel, Maël et Noé, sont les prénoms qui me plaisent.
LOUISE : Bonjour, pour te dire que notre enfant est une fille.
Ma Pépette est née le 20/12/2020. J’ai fait faire une reconnaissance génétique, à 99, 999 999 % il y a probabilité que je sois son papa…
Ah oui, cela, j’ai oublié de narrer. Elle regarda par-dessus mon épaule afin de voir où je plaçais mon doigt sur mon téléphone portable, afin de saisir la combinaison. Elle fit un message à mon fils Tim pour annoncer qu’elle était enceinte. J’avais prévu de le faire moi-même, ça, puis ça et encore cela ! C’est fatigant, chiant et parfois, c’est flippant et je ne dis pas tout. Surtout, ne pensez que je suis son toutou. Doberman ! Il ne faut pas trop me titiller, il ne faut pas trop me faire chier ! Chien un peu fou, ATTENTION s’il montre les dents ! Son cerveau est compressé, c’est plus facile pour analyser.
À ce sujet, j’ai une bosse sur mon crâne, elle sort et rentre à sa guise, ma pensée est que mon cerveau est à l’étroit, dans ma boîte crânienne.
LOUISE : Tu sais hier, ils ont tué 2 blancs pas loin d’ici, dans leurs maisons.
Elle dit cela pour me faire peur ? Ou c’est la vérité ? Sur mon téléphone, rien ne résonne, nom de l’île, meurtres ce jour, que nenni. Cette malade a encore menti !
Un an et demi en France, cause du Covid, mon bébé arriva et je n’étais pas là.
Ma petite fée, je l’ai vu grandir, par photos, par vidéos. Puis, arriva le jour où avec ses yeux grands ouverts, elle a reconnu son papa. Toujours au même petit aéroport, elle m’attendait dehors, dans les bras de sa maman, yeux tout ronds elle n’a pas fait des bonds, mais son regard était vers-moi. J’ai voulu la prendre dans mes bras, elle a pleuré. Ce que j’ai compris bien entendu. Ma petite fée, j’ai pu lui faire des bisous sur ses joues… Il fallut une petite semaine, pour que dans mes bras, elle vienne… Bisous, rires, sourires, beauté divine, je vous présente Capucine ! Ma petite Pépette, ses premiers pas, c’était avec papa ! Dans un carton autour de la table, nous avons fait des ronds ! Des balades au bord de la mer, tes trous dans le sable. Les bâtons pour marcher, les petits lézards le soir, on tape dans les mains, ils bougent, tu t’éclates de rire, ils sont à la lumière pour attraper les moustiques. Tous les soirs, il faut revenir, puis quand tu avais décidé de partir vers tante Marjorie, tu me voyais venir, tu avais un sourire, ma petite souris. Je kiffe quand tu souris, quand tu ris, BELLE EST LA VIE !
Quelques hommes et une femme m’ont dit : « Tu devrais la laisser là-bas ! »
Qui sont ces humains pour me dire ce que j’ai à faire ? Je trouve leurs propos ignobles, dégueulasses, je ne pourrais pas me regarder dans une glace. Ma fille qui n’a rien demandé à personne. Elle vit l’ouverture, elle partit à toute allure vers l’aventure. Sans se retourner, elle a grimpé les échelons, elle s’est installée confortablement dans le bedon de sa maman.
Ils disaient : « Ce sera un garçon ! » Eh bien, non… Mon ti vouyou est une fille…
6 mois avec mon enfant, le top, ça décape ! Le bien dans le cerveau ! Même avec cette mégère qui est sa mère.
BOND ! Elle va passer à la vitesse supérieure !
Je lui dis, Louise, pourrais-tu être un peu moins bordélique s’il te plaît.
Elle s’est approchée, elle m’a regardé et craché au visage.
LOUISE : De toute façon, tu me dégoûtes !
Pourquoi ? Il n’y a eu aucune méchanceté dans mes propos, mais j’aime quand c’est propre ! Il faisait 3 semaines que tout allait bien, mollard et tu me dégoûtes, ils ont remis le doute dans ma cervelle. Qui est-elle ? Pour m’humilier, me rabaisser de la sorte ! Si je lui dis PRENDS LA PORTE ! Elle va partir avec ma Pépette. Pourtant, quand j’étais en France, j’ai dit, on arrête de ressasser le passé, on efface ce qui est salace.
LOUISE : Oui, OK.
Je suis revenu pour voir ma fille gentille. Avec elle, j’ai vie belle. Elle aime l’eau, elle bouge, elle aime être sous la pluie avec son petit ciré jaune, elle s’éclate. En avant tout ! Je n’ai plus de doute. Il va falloir que j’emmène ma Pépette en France. M’AIDER ! M’AIDER ! Il y en a marre que les enculés gagnent tout le temps ! La facilité m’a toujours fait chier ! Surtout quand elle est du mauvais côté. HEY Lucifer ! Quand j’écris, je sais faire, en vers, vers eux les véreux ! Rime vénéneux, piteux, calamiteux !
BOND ! Je vais arrêter de papoter, il paraîtrait qu’il sera le dernier. Cool plus de conneries contées aux foules, trésorerie dispersée aux 4 coins du monde, afin de nourrir les nourrissons en manque de nutrition ENVOYEZ LE FRIC LA BRAISE & L’OR ! Alors les enfants du tiers-monde auront du sourire. Le pire est ceci, ici et là là-bas partout dans le monde, les humains nourrissent toutous, chats, et cetera… BAH moi, je dis que ce n’est pas beau tout ça ! V’là ti quand il va dégager ! Tout son blé sera distribué aux marchands DE RIZ, EAU, LAIT & BIBERONS. Merci, Dieu, là, je serais OK avec eux, les mielleux. Leurs théories sont pourries. Je suis POUR RIZ ! Pour gamins mourant de faim, de soif et de réconfort, allez, les humains, soyez forts ! ALLEZ, faites des EFFORTS ! Dans votre race, beaucoup de bébés morts ! Cause que personne, en a rien à foutre ! ALLEZ humains, vous donnez FRIC ARGENT ! RIZ EAU LAIT pour les bébés qui ne sont pas de vos contrées, MONTREZ-VOUS ne soyez pas comme les loups tout pour-vous & vos familles, rien pour les autres. Le monde animal est cruel ! Certains tuent les petits qui n’ont pas leurs gènes. Le roi des animaux achève les petits lionceaux, mignons tout beaux !
Je n’ai pas envie d’être humain, depuis le mois de février 2003, quand je suis sorti du bois. Le matin hélicoptère dans les airs… Ils sont à ma recherche…
Je suis sorti de ma tanière en rampant, je n’ai pas pu me lever, j’étais trop frigorifié. Pompiers, dans une couverture thermique, ils m’ont enveloppé, hôpital, hypothermie. Je suis sorti, groggy… Hey Rémi ! Ton frère et son confrère m’ont cherché toute la nuit à motos tout-terrain. Mes filles et ma femme, en larmes. Alarme un gendarme dit : « Attendez-vous à ce qu’il ne survive pas au froid. » Hey ! Froid et effroi, j’ai vécu cette nuit du 12 au 13/02/2003. J’ai les bouts de mes doigts gelés, là quand j’écris au présent le passé. Que s’est-il passé ? J’suis parti en vrille, mais qui sait ? Peut-être qu’un jour, on saura, si ce fut cause des scélérats. Que s’est-il passé… J’ai flippé, j’ai eu très peur. Je suis grimpé sur cet arbre d’une vitesse, que je ne pourrais jamais refaire ! J’ai attendu sur une branche à environ 3 m 60 du sol, j’avais vu des éclairages au lointain, ils sont dans les parages, ils me cherchent, à toute allure, j’ai couru dans ce bois feuillu… Perché sur cet arbre, j’ai attendu, au début, j’avais chaud, mais j’ai rapidement eu froid à rester stoïque. -3° degré -4° peut-être à cette heure-ci. Glagla, mes mains et tout mon corps, tremblements et gelures, je descendis et allai m’installer sous un taillis, feuilles recouvraient la terre, et les ronces faisaient la toiture avec des trous partout. Je voyais le ciel et les étoiles. J’ai eu si froid que les feuilles m’ont servi de couverture à hauteur de mes demi-jambes. J’ai pensé à Rambo. Cette nuit fut exécrable. Puis, épuisé, je me suis endormi… Un bruit qui vient du ciel, des hélices, il faut que j’arrête ce supplice, griffures et striures ensanglantées séchées, me font très mal accroupi afin que je survive, j’ai soufflé le chaud emmagasiné dans mes entrailles, le froid avait traversé ma peau, il était presque jusqu’aux os ! Je me suis levé, mes genoux ont craqué, j’ai mal à marcher… Une petite route à Saint-Antonin-du-Var est devant mes yeux, une voiture blanche stoppa, un pépé bien attentionné mit une couverture sur moi, il me fit monter et il m’amena où était garée ma voiture. Beaucoup de personnes, dont ma famille, leurs visages inondés de larmes, BONHEUR, PEUR, un mélange très étrange. J’ai été parmi les anges.
Qu’est-ce que je disais… J’étais parti très loin… Cela fait 19 ans bientôt 20 ans.
Ma Pépette, au présent, sa maman me demande encore et encore de l’argent. J’ai beau lui dire que je suis normand auvergnat, elle n’arrête pas, elle invente des situations afin que j’envoie le pognon !