Les pages du destin - Franck Davy Telo Kibaya - E-Book

Les pages du destin E-Book

Franck Davy Telo Kibaya

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Beschreibung

Ce roman est une lecture en partie de la société congolaise. Amidou s’y trouve au centre et parcourt de bout en bout la trajectoire du livre au travers la restitution, le récit des certaines histoires moralisatrices à vocation à éduquer la grande masse.

C’est ainsi, au début, la nomenclature du roman se charge de présenter le principal personnage qu’est Amidou.

Ensuite, de fil en aiguille, le roman se charge d’aiguiser l’appétit des lecteurs en faisant découvrir les étapes par lesquelles celui-ci est passé pour assouvir sa passion de réussir non sans contrainte du fait d’un manque d’affection criard de la part de ceux qui lui sont très proches et ou supposés l’être, également de l’extérieur, à savoir les amis et autres compagnons que sais-je !

Le cours du destin l’a aidé à monter les marches de la vie les unes après les autres jusqu’à normalement se départir du statut d’enfant inutile (EI) et à revêtir le scaphandre d’enfant sous le soleil (ou enfant ensoleillé), car, tout jeune « il voulait aller à l’école militaire préparatoire, finalement il y ait allé ! ».

Il désirait également beaucoup d’autres choses, la découverte des lignes qui décrivent les mésaventures d’un jeune homme se battant tel un diable dans l’eau bénite pour recouvrer son chemin dans la pénombre de l’incertitude de la vie dans un continent luttant pour son émergence, nous dira s’il en est parvenu ou du moins presque. Découvrons plutôt !










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Seitenzahl: 181

Veröffentlichungsjahr: 2024

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Franck Davy TELO KIBAYA

Les pages du destin

CHAPITRE 1 : CONFESSION D’ÉPREUVES

Amidou est un mal aimé !

Cela ne fait l’ombre d’aucun doute qu’il est un mal aimé !

Autrement, comment peut-on expliquer tous les épiphénomènes qui tourbillonnent dans son existence !

Sa vie, il ne la plaint pas vraiment, tellement qu’il voudrait !

Son existence est si difficile, qu’il lui arrive de se demander, si des cas similaires aux situations qu’il vit fréquemment eu été également vécus par d’autres personnes ou simple ment il fait exception !

En clair, existerait-il d’hommes et des femmes qui vivraient des situations conformes aux siennes ?

Pourtant, il aimerait y croire, cependant, il demeure dubitatif sur la réflexion, compte tenu évidemment de la description ci-contre et tout à fait caricaturale, « de la leçon qu’il convient de retenir de manière définitive à l’occasion des débats ayant lieu dans son subconscient, entre les parlementaires de cet hémicycle dont certains émettent des avis rencontrant son assentiment et d’autres non, telle la majorité parlementaire se confrontant à la minorité parlementaire dont aucune entité d’entre les deux n’a le privilège du savoir bienséant, mais également le contraignant exercice se voulant être imposé par son cœur face à son cerveau se combattant sans cesse du fait de n’avoir en filigrane aucun consensus sur les recommandations à faire à Amidou devant lui permettre de gérer avec brio et perspicacité les nombreuses réelles aussi bien nébuleuses difficultés auxquelles il se confronte continuellement ».

En effet, la traversée d’une épreuve est moins douloureuse lorsqu’on l’y effectue en compagnie d’un plus grand nombre de gens. De ce fait, l’imaginaire dangerosité de ladite épreuve est d’avance vaincue du fait que sa gestion clairsemée de succès se déroule préalablement en l’esprit c’est-à-dire dans la tête, le psychisme prônant et prenant le dessus que cela n’ait pas à être matérialisé.

Évidemment, si l’on est ignorant de quelques notions mentales à l’instar de celle-ci, la peur ainsi que l’absence du courage vous déstabiliseront totalement à souhait, in fine, vous serez à même emmené à tomber dans un stress incommensurable voire irréversible.

Au contraire, si vous en déteniez les astuces, assurément en plus de posséder des outils indispensables pour garantir votre succès face à l’adversité, vous seriez à même de vous confronter à n’importe quelle adversité dès lors que votre psychisme est dorénavant doté des capacités qu’il convient de désigner par « le moral ».

Or, le moral Amidou en a à revendre !

C’est ainsi d’ailleurs, aimerait-il tant prendre connaissance du vécu d’autres personnes de sorte que d’une manière ou d’une autre, qu’il puisse les comparer aux siennes, pour pouvoir éventuellement évaluer le degré d’intensité de ce qu’il aurait d’ores et déjàvécu.

Objet à partir duquel il pourrait donc déterminer le pourcentage de réussite de ce qu’il aurait accompli face à l’adversité, surtout face à la tentative d’anéantissement naturel à laquelle il a longtemps été confronté de manière préméditée ou non.

N’est-ce pas là une autre manière bien évidente et pragmatique d’intérioriser, interpréter la dureté de l’épreuve surmontée, dans l’optique d’être à même de la rentabiliser notamment et en tirer le meilleur côté.

Dire qu’il existe des situations pires qu’il ait connues, seulement il y croit sous réserve. En fait, Amidou, désire ardemment que les scènes d’autres personnes soient connues à l’instar des siennes.

Ainsi, souhaite-t-il au tréfonds de lui qu’au moins un jour, que celles-ci, c’est-à-dire les histoires moralisatrices de ceux à qui il fait allusion, les héros dans l’ombre, ces sortes de vainqueurs du sentiment de confrontation supposés ou pas, soient véhiculées pour édifier l’humanité !

Qui sait, à la prise de leur connaissance, elles constitueront assurément des potentielles sources d’inspirations pour la postérité afin de pouvoir mieux l’armer à damer le pion à l’impossibilité, à la durabilité et à la confrontation des adversités en général.

À ce propos, certains peuples d’Afrique se réclament de ce que « l’impossible ne fait pas parti de leur ADN, l’abréviation d’acide désoxyribonucléique, une longue double chaîne de molécules en spirale qui compose les chromosomes ».

En Côte-d’Ivoire, un État d’Afrique de l’Ouest doté des stations balnéaires, de forêts tropicales et d’un patrimoine colonial français, il est dit par exemple, « l’impossible n’est pas ivoirien », il en est de même des frères et sœurs du Cameroun, cette fois-ci s’agissant d’un État d’Afrique centrale précisément à l’ouest de celui-ci et comptant une superficie 475 442km2 et une population estimée à 27,2 millions d’habitants !

Savoir ce qui se passe sous d’autres cieux n’est jamais mauvais. Ce que vivent d’autres personnes peut constituer de réelles sources d’inspiration. La manière qu’ils ont eu à résoudre leurs problèmes peut devenir votre technique par mimétisme ou par adoption, surtout lorsque l’on sait qu’au finish ces prérequis deviennent des ingrédients universels de résolutions de conflits, quel que soit le bord d’appartenance culturelle ou raciale dont vous êtes issu.

En y regardant de plus près, s’il existe des épreuves qu’Amidou n’ait pas connues, les pires certainement, lui et bien d’autres personnes assimilables au commun du mortel seraient naturellement emmenées à croire qu’il faut vivre plus longtemps pour mieux appréhender les épreuves de la vie.

Et que le recueil de certains témoignages de nature à ce que vous n’aviez auparavant jamais vécu et assurément vous n’auriez évidemment jamais à vivre durant votre vie, dans quel cas vous n’auriez pas à avoir l’opportunité d’aider une tierce personne à surmonter une confrontation, grâce aux clés de résolutions de conflits dont vous ne détiendriez malheureusement la quintessence de par votre propre expérience pour ne l’y avoir pas vécu préalablement.

Alors, face donc à ce dilemme, il n’est point utile de se morfondre, plutôt rechercher à en assimiler les leçons à tirer à travers leurs retentissants échos ou tout ce que vous pouvez glaner sur la thématique.

Amidou, conscient de ce qu’il investit beaucoup d’espoir dans le zèle de sa conviction religieuse, sollicite à travers des prières auprès du bon Dieu, créateur du ciel et de la terre, qu’il ait à solutionner de façon miraculeuse si nécessaire le trop plein de difficultés auxquelles il est régulièrement confronté.

Ainsi que celles devant arriver impérativement à l’avenir puisque désormais, il s’y est habitué de cette importante profusion de calamités, avec lui, en union de cœur toutes celles et ceux de sa trempe disséminée à travers la planète, qui les y affrontent chacun à son niveau continuellement et quasiment tous les jours !

Vu, qu’il n’a de cesse de s’y interroger, et d’ailleurs il en est à présent las !

Pourquoi un si tel acharnement, une telle sorte d’effronté de moisson abondante de situations tombant sur lui, tous en même temps !

Affectant au passage la quasi-totalité de tous les secteurs vitaux de son existence, et ce, sur une échelle de suffisamment beaucoup d’années sans répit ni empathie, lesquelles innombrables épreuves le plaçant au sommet de ce qu’il convient d’appeler « homme-situationniste », c’est-à-dire un « HS » en référence à un homme qui vit toujours des situations fantasmagoriques !

Pourtant on le sait très bien tous « le fort doit aider le faible et que le faible se doit de se montrer humble et réceptif afin de bénéficier aisément de cette assistance, cependant si cette supposée faiblesse n’en était pas en réalité ! ».

CHAPITRE 2 : LE SONGE MESSAGER

Assis au bord de son lit, oreilles tendues, écoutant la chaîne de radio étrangère dénommée « Radio France Internationale communément dite RFI, la Radio mondiale », celle-là même qui est la première radio en ondes courtes destinée à être écoutée à l’extérieur de la France, “État souverain transcontinental dont le territoire métropolitain s’étend en Europe de l’Ouest, comprenant un territoire continental et les îles proches de l’océan atlantique, de la Manche et de la Méditerranée comme la Corse, avec évidement au loin les territoires d’outre-mer, des territoires français précisément situés en dehors du continent européen !“.

Cette radio, précédemment dénommée « Poste colonial » informant en plusieurs langues est un média d’influence française, notamment en Afrique francophone, érigée en société autonome en 1975. Elle a en effet fait l’objet d’une réappropriation singulière par les auditeurs africains pour qui elle personnifie présentement une « voix de l’Afrique », attentive aux évolutions du continent, et professionnellement crédible.

Son regard bien fixe en direction du plafond, ainsi donc, malgré la profusion d’énergies investie à tendre toute son ouïe à écouter cette chaîne de radio en fait, tout naturellement en se laissant intégralement absorbée par la verve sonore de « Claire Hédon », cette journaliste est depuis plus de treize (13) ans animatrice sur RFI de l’émission « Priorité santé », la quotidienne suivie par plus de quatre millions (4.000.000) d’auditeurs africains francophones, dont le but est de promouvoir la bonne santé qui est un besoin universel, ce qui n’est pas pour déplaire à Amidou.

Tandis que cette émission passait, subitement, un épais brouillard traversa son visage avec une forte propension de s’y demeurer.

Aussitôt, sa concentration cet alors estompée telle écrasée spontanément par une sorte d’objet ou quelque chose d’indéchiffrable d’assez puissant, et ce, pour un laps de temps, qui le laissera pontois sans possibilité de rechigner. Le phénomène ci-contre est celui que l’on convient de désigner par « le sommeil ».

Le sommeil, qu’est-ce que c’est en vérité ?

« Une baisse de l’état de conscience séparant deux (2) périodes d’éveil. Il est plutôt caractérisé par une perte de la vigilance, une diminution du tonus musculaire et une conservation partielle de la perception sensitive ».

Cette chose à la valeur d’une rêverie si tant est qu’en se réveillant en sursaut par hasard, quiconque, en fait, ait tendance à lui apposer le réflexe d’un refus de concession de prise d’ascendance sur soi, c’est-à-dire, sur les facultés physiologiques propres, et cela malgré le fait que celui-ci l’a par ailleurs hypnotisé ou jeté au tapis tel sur un ring de combat de « kick-boxing », “un sport de combat de percussion et appartenant au groupe dit des boxes pieds-poings (BPP)”.

La fatigue aidant, le sommeil pris le dessus à cet instant sur Amidou. Cette sorte de dette dont on s’acquitte oh que jamais, comme le disent si bien les habitants du Congo Brazzaville, la « dette du sommeil se paie toujours en intégralité ! ».

Ce sommeil était en fait en train de remporter la bataille d’entre deux (2) instants, celui de l’éveil face à celui de l’endormissement, la lutte interne de ce jeune homme était à ce point intense !

Le sommeil, ce phénomène dont l’effet majeur est de coulisser l’homme quel que soit son rang social, et ce, spontanément et de manière involontaire en l’embarquant dans l’antichambre de l’inconscient où perd-il en grande partie tout contrôle des artifices physiques autour de lui, c’était foncièrement, in fine, saisi entièrement sinon pour de longues heures d’Amidou.

Depuis cette antichambre, l’infortuné Amidou croyait encore écouter son émission à travers le poste radio situé tout près du lit, puisque ne se doutant pas le plus moins du monde possible de ce que cette option était depuis peu devenue une simple illusion.

C’est alors, désormais allongé-là, et non plus assis comme auparavant, dans son lit fabriqué avec un revêtement en bois d’ébène et naturel accompagné d’un matelas d’un confort considéré haut de gamme semblant héberger des ressorts l’on ne sait fabriqué en fer ou en plastique l’on saurait le dire avec exactitude, puis communément désigné par matelas médicalisé en plus de deux (2) oreillers se présentant chacun sous forme d’un sac cousu et rembourré, ensuite les quelques nounours disposés sur cet ensemble spongieux et docile le tout sous la coupe d’un ensemble revêtu d’un design exceptionnel improvisé plutôt plutonique et vous faisant entièrement rêver.

Et ce, de sorte qu’il s’agit d’un lit qui vous fasse maintenir vertébrale-ment en bon état et prompt à tous les mouvements possibles en dehors comme au-dedans !

Le contact de la peau d’Amidou d’avec cet ensemble sus détaillé est issu de matériels fabriqués à base de précieuses matières résultant à leur tour du traitement d’arbres transformés en bois massif, recueilli depuis « la forêt du bassin du Congo, le 2e massif forestier tropical après la forêt amazonienne qui couvre près de trois millions (3.000.000) km2 et est partagée entre six (6) pays à savoir le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon et la Guinée équatoriale », était adoucissant et donc plus que parfait !

Amidou ignorait également que les incessants cliquetis de l’horloge posée à même le mur situé précisément en diagonale de sa précédente position d’individu plutôt assis sur le bord du lit et qui s’y est ensuite couché, prenait une grande part de complicité à l’y endormir qu’autre chose telle une sorte de complot orchestré par l’on ne sait qui en vue d’avantage l’ensommeiller.

Le tout, dans cet ambiant contexte instant de lutte incessante rassemblant d’efforts considérables, selon que le lui permettait encore la spontanéité de ses muscles pour continuer à préserver plus que possiblement une sorte d’attention orientée vers l’émission de « Claire Hédon » qu’il crut encore suivre, à ce moment dans ces conditions on ne plus que cauchemardesques, en ayant évidement à cœur de retenir l’essentiel du sujet du jour y étant développé au cours de ladite émission.

Cependant, ses efforts ne furent malheureusement pas payés comptant sur le plateau du succès, car quasiment il n’y avait rien retenu sauf la date du prochain numéro pour se rattraper sur un autre thème éventuellement, tellement les sujets développés le long des différents numéros de cette remarquable émission étaient captivants qu’on aurait, à raison, cru puis dire qu’ils avaient la jouvence primauté de s’intéresser aux maladies tropicales !

Les tic-tacs tic-tacs qu’il entendait désormais au loin étaient de vraies chansons berceuses à force que leurs sons s’éloignaient, car cela voulait dire qu’il s’enfonçait profondément dans le sommeil tant redouté à l’image du processus d’évolution d’un cancer, cette pathologie se traduisant par une multiplication anarchique de cellules formant une tumeur maligne, avec le temps, laquelle tumeur cancéreuse se propageant dans l’organisme pour former des métastases.

À cela, faut-il l’indiquer, il régnait non loin de son emplacement une forte activité du fait du jacassement - agitation crées par les allées et les venues dans un cortège d’échos bruant de « Marie-Claude et Dorthy-Zoé » les deux (2) petites filles séparées de sept (7) ans d’âge, les enfants biologiques d’Amidou.

Ces dernières ne s’éloignaient guère du lit comme si elles avaient reçu mission de perturber la leçon sonore au travers « RFI » de l’émission de « Priorité santé » que leur vieux père était en train d’écouter en même temps qu’il s’était allongé, un tout petit instant, considérait-il, dans son bienveillant lit !

Lesquels mouvements perturbaient véhément Amidou qui avait autant du mal à suivre correctement son émission où souhaitait-il néanmoins retenir ne fuse que la conclusion compte tenu de l’importance de la thématique traitée par « Claire Hédon et ses invités ».

Là aussi, rien n’y fit fait, en revanche vu que le sommeil l’avait quasiment emporté et qu’il s’y était pratiquement retrouvé très profond, la brutale interruption lui provoqua une perturbation inopinée du système nerveux, et désormais il sentait s’intensifier en lui des maux de tête due certainement au stress occasionné par tant d’activités indésirables durant presque trois quarts (¾) d’heure à présent.

Amidou se mit à les dissuader à tue-tête « Marie-Claude et Dorthy-Zoé », mais en vain, bien qu’il leur suggérât d’aller continuer à s’amuser un peu plus loin, c’est-à-dire hors de là en gardant néanmoins une liaison à vue sur leur père et inversement leur père sur elles. Nada !

Malgré son insistance, aucune concession ne lui fut accordée !

C’est alors, qu’à travers ce dernier refus, Amidou prit enfin conscience de ce que les bambins éprouvaient en réalité une stupeur à s’isoler loin de lui, raison pour laquelle elles avaient préféré l’envahir plutôt, histoire de ressentir de la sérénité et de la sécurité loin de la grande cour où elles seraient isolées étant entendu que les autres membres de la famille avec lesquels partagent-ils le même toit s’en étaient allés effectuer des courses hors du domicile.

Malgré cela, Amidou tint à faire montre de plus d’insistance et obtint en retour uniquement que les filles feignissent de s’exécuter et reprissent aussitôt leur cycle d’agitation qui ressemblait fort au « jeu de cache-cache ».

Un classique que les enfants et même les adultes de tous âges apprécient. Il se joue en plein air et contient des règles simples, car en fait les joueurs doivent se cacher pour éviter d’être découverts par le chercheur. C’était ainsi de répétition à répétition !

Cet exercice révéla aux yeux de leur père qui les observait à présent son lot de surprise, c’est par exemple le cas, lorsqu’il se rendit compte de ce que la découvre de la cachette de « Marie-Claude » par sa sœur « Dorthy-Zoé » était plus euphorique engendrant un peu plus de brouhaha et rendant l’atmosphère invivable qu’à l’inverse de « MC » découvrant « DZ » ou l’espace était moins bruyant !

Comme quoi les plus jeunes sont enclins à s’adonner un peu plus à ces types d’activités avec un cortège de bruit plus intense et plus perturbant que leurs aînés dont l’approche avec l’âge de la raison en passant par la puberté les procure d’adopter de meilleures attitudes dont la tranquillité, le calme sont des maîtres mots.

Ce jour-là, comme à l’accoutumée Amidou avait besoin de calme.

Le son du transistor tel une thérapie l’aidait à recouvrer ces sortes d’instants de calme. Cela l’éloignait du phénomène du dispersement d’idées et lui permettait d’ailleurs de concentrer son énergie sur quelque chose de précis.

Il lui arrivait de procéder constamment à deux (2) choses à la fois sans que cela le perturbe véritablement, bien au contraire. En étant plongé dans le sommeil, les minutes d’après Amidou fit un songe.

Lors de celui-ci, il se revit, une plume en main, des feuilles de papier de type de la rame extra Strong 80g/m² format A4 de couleur blanche en main comme dans son attaché-case avec stylo, assis confortablement sur un bureau situé dans une pièce qui lui était familière, l’on aurait dit un compartiment d’une importante bibliothèque, au bout du songe il se surprit gribouillant des mots et des lettres telle la rédaction d’un compte rendu circonstancié d’évènement.

En se réveillant, il se souvint de cette bibliothèque et de l’endroit où se situe-t-elle exactement, il s’agissait bel et bien d’un patrimoine académique de « l’Université Marien NGOUABI ».

En effet, à la suite de la dissolution de la Fondation de l’enseignement supérieur de l’Afrique centrale, l’université de Brazzaville fut créée en 1971. C’est donc en 1977 que l’Université de Brazzaville change de dénomination et devient l’Université Marien NGOUABI.

Conçue comme le cycle supérieur des métiers de l’école future, notamment l’École du peuple, son principal objectif est de réaliser la formation des cadres supérieurs dont le Congo - Brazzaville a besoin pour son développement.

Précédemment administrée par un comité de direction et dirigée par un recteur et un secrétaire général, présentement, elle a à sa tête un président d’université et compte plusieurs établissements, dont les facultés, instituts et écoles.

Jusqu’autour des années 1990, elle comptait à peu près neuf mille huit cent cinquante et un (9 851) étudiants à plein temps et quatre cent soixante-six (466) étudiants à temps partiel pour l’année académique pour le peu d’établissements qu’elle hébergeait encore.

C’était en fait une histoire inspirée des faits réels, un très bon récit qui mérite à l’aide d’une plume parfaite d’être mise à la disposition du public averti ou non pour lui faire ressentir de l’émoi sinon en susciter auprès de ceux qui n’en éprouverait souvent pas ou jamais d’ailleurs, car il existe bien des gens qui vivent un quotidien cauchemardesque.

Ce qui devrait pouvoir contribuer à aider bien de communs de mortels à emprunter des voies raisonnables et saines, à s’empêcher de tomber dans des scénarii qui mettrait en péril leur vie et celle des bien-aimés-personnes constituant leurs entourages.

D’où la raison d’être de ce chapelet de mots et de phrases, car ne constate-t-on pas que « l’homme ne peut ne pas interrompre le cycle d’apprentissage puisqu’il se situe au-dessus de ses forces et s’impose à lui par-dessus tous ses prodiges ! ».

*****

Amidou aurait pu choisir de venir au monde ailleurs qu’au Congo-Brazzaville, hélas il n’en a pas eu le choix.

Ne sait-on jamais où l’on peut naître, car ce choix est divin. La destinée se charge de vous imposer où vous devriez naître et c’est comme cela.

Il aurait pu choisir ses parents biologiques, si seulement il en avait la possibilité. Hélas, cette dimension pareillement à la précédente est du ressort du bon Dieu créateur du ciel et de la terre que l’humanité entière vénère.

Et si seulement l’ordre de choses était dans le sens voulu par lui, rien n’est moins sûr qu’il soit plus heureux que maintenant !

D’où faut-il accepter avec humilité ce que l’on est sur cette planète et surtout la qualité d’épreuves qu’on est constamment emmené à se confronter. Ce qui compte c’est de les surmonter et de continuer à croquer la vie de toutes ses dents avec délectation.

Amidou s’est posé ces types d’interrogations et bien d’autres du même style à plusieurs reprises. Il ne peut en connaître le nombre de fois. C’est comme s’il philosophait continuellement !

Sur un autre CHAPITRE que précédemment, s’il est bien admis qu’il lui avait échu de porter un choix sur sa profession et évidemment de décider le cours d’un certain nombre d’autres choses, la frustration d’être nécessairement dans la posture actuelle avec des tels puzzles en place que l’on ne peut échanger demeure néanmoins intacte.

Par ailleurs, Amidou est un témoignage vivant de persévérance face à l’adversité eu égard des nombreux combats ou coups de la vie auxquels il s’est confronté ou continuellement se livre-t-il encore !

Encore adolescent, son père, « Antoine » le tint informé de ce qu’il serait une âme revenante. Cela paraissait fantaisiste, pourtant c’est la simple vérité. Il l’est !

Un revenant du Moyen-Orient « cette zone qui exclusivement est une autre partie de l’Afro-Eurasie comprise entre la rive orientale de la mer Méditerranée et la ligne tracée par la frontière entre l’Iran et le Pakistan. Il fait partie de l’Asie de l’Ouest avec la Turquie asiatique, la Transcaucasie et le Sinaï égyptien”.



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