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Durant son enfance, Emma habite avec sa mère en raison des absences répétées de son père. Après leur divorce, elle fréquente ce dernier et ses jeunes maîtresses, découvrant l’univers des escort-girls. Fascinée par ce milieu libertin, elle se lance sans réserve dans cette voie. Cependant, une rencontre inattendue avec un peintre de renommée mondiale, passionné par l’amour tantrique, pourrait bouleverser sa vie. Cette providence changera-t-elle le cours de son existence ou confirmera-t-elle ses choix ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Pierre Taylou aborde l’érotisme avec une sincérité et une candeur désarmantes. Auteur de nombreux romans, il a signé "Une petite fille modèle", publié en 1969 par les Productions de Paris, et "Adrien, l’artiste", paru en 2021 aux Éditions Le Lys Bleu.
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Seitenzahl: 74
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Pierre Taylou
Ma vie d’escort-girl
© Lys Bleu Éditions – Pierre Taylou
ISBN : 979-10-422-3756-1
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Il est très dur de faire l’amour
Trois fois par jour.
Victor Hugo
À 84 ans, Pierre Taylou est victime d’un AVC. Mais est-ce bien un AVC !
Il vit alors une décorporation et accomplit un voyage astral.
Dans cette autre dimension, il voit l’existence qui sera la sienne dans sa prochaine incarnation.
Aurore, escort-girl à 15 ans. Bébé, elle vit avec sa mère. Son père, reporter de guerre, est souvent absent.
Ses parents divorcent quand elle a 7 ans. Son père, promu présentateur d’un journal télé, vit avec de jeunes maîtresses. Aurore devient copine avec elles.
Sa mère, escort-girl par dépit amoureux, lui sert d’exemple. Aurore a 13 ans quand un industriel la remarque sur un court de tennis. Elle lui révèle sa vocation. Cet homme, très introduit dans le monde politique, va favoriser son épanouissement. Il lui offre un boudoir place Vendôme quand elle atteint ses 15 ans.
Très vite, Aurore, faisant de son corps un jouet extraordinaire, devient la coqueluche du Tout-Paris.
Elle va vivre sa sexualité en opposition avec sa mère et devient égérie d’un peintre très célèbre. Celui-ci pratique l’amour tantrique. Une révélation pour Aurore.
Quand j’étais petite, je vivais souvent seule avec ma maman. Papa voyageait beaucoup.
— Il est reporter de guerre, me disait maman.
À 20 h, elle me prenait sur ses genoux et regardait le journal télévisé.
— Voilà papa, me chuchotait-elle à l’oreille.
Il parlait de la situation en Afghanistan. Je ne comprenais rien. J’apercevais seulement des tentes en toile à perte de vue et des individus enveloppés dans des couvertures.
Quand papa était de retour, c’était la fête. Il me comblait de cadeaux. J’étais son petit bijou. Je l’adorais. Bébé, je prenais mon bain quotidien dans un bassin conçu pour moi, mais à 3 ans, je le rejoignais dans son bain moussant. Je me blottissais contre son torse. Il me caressait, me cajolait. Maman le surveillait pour qu’il ne commette pas des gestes déplacés.
Quand j’ai eu 6 ans, papa voulait encore que je le rejoigne dans son bain. Maman a refusé. Elle a dit ouvertement : « Emma est ta fille ! Respecte-la. »
Entre eux deux, l’amour avait évolué. Maman avait 20 ans et papa 30 quand ils s’étaient rencontrés au Lavandou. Tous deux pratiquaient le naturisme. Un coup de foudre réciproque. Papa était déjà très riche ; maman vivait modestement. Elle était étudiante à la Sorbonne, avait loué un minuscule studio dans une rue bruyante de la ville. Papa, lui, déjà grand reporter depuis 6 ans, occupait une chambre spacieuse dans le grand hôtel en haut de Bormes les Mimosas. C’est dans cet hôtel qu’ils m’ont conçue. Neuf mois plus tard, je venais au monde.
Quand j’ai eu 7 ans, l’âge de la raison, papa est revenu à Paris avec une poupée russe de 16 ans : Natasha. Il la logeait dans un hôtel du 15e arrondissement proche de son lieu de travail, car il était devenu journaliste à part entière de France II, 5 jours par semaine du lundi au vendredi à 20 h. Maman lui a dit :
— Trouve-toi un appartement et va vivre avec elle.
Elle se sentait trahie, lui avait donné sa jeunesse et s’était mise à le détester. À partir de ce moment-là, maman ne regarda plus le journal télévisé de France II. Ne plus voir mon papa au journal télé me faisait de la peine. Alors, pour compenser ce manque, je lui adressais des SMS. Il me répondait. Un compromis fut trouvé. Je pouvais le revoir un week-end sur deux. Je fis ainsi la connaissance de Natasha, une très jolie blonde, toujours souriante, vêtue d’une nuisette coquine et sans culotte. Elle avait de jolies fesses. « Un délicieux petit popotin », disait papa.
— Ta mère m’a conquis aussi par la cambrure de ses reins quand je l’ai aperçue sur la plage naturiste du Lavandou. Elle était très sensuelle. Ce temps est révolu, dit-il haussant les épaules.
Avec Natasha, papa s’enfermait souvent dans leur chambre pour baiser. Coquine, je regardais par le trou de la serrure. Ils adoptaient différentes positions. Cela m’excitait terriblement. Plus tard, je ferai comme eux.
De retour dans l’appartement de Neuilly que maman avait conservé, je me gardais bien de révéler ce que j’avais vu.
Papa parti, ma vie prenait une tournure très différente. Quand je revenais du lycée, je me retrouvais souvent seule dans l’appartement. Maman m’avait prévenue.
— Je veux refaire mon existence. Ma vie amoureuse ne peut pas s’arrêter à 27 ans.
Je la comprenais et je pensais à papa qui, lui, ne s’emmerdait pas. Natasha était la perle rare qui lui convenait à merveille. Elle était toujours disponible pour la bagatelle.
Très vite, nous sommes devenues copines. Je la retrouvais même en dehors de nos week-ends qui étaient programmés. Nous parlions de sexe et quand le temps était clément, nous prenions ensemble des bains de soleil. Toutes nues ! Cela me rappelait les vacances naturistes de ma prime jeunesse.
Découvrant son pubis imberbe, je la questionnais.
— Seuls les hommes ont des poils autour du zizi ?
— Non, les filles aussi en ont à la puberté. Moi, je me rase. C’est plus agréable pour les bisous. Ton père fait ça très bien et moi, je le suce. Il adore ça.
Je ne pouvais pas avoir ce genre de conversation avec maman. Elle me voulait studieuse et surveillait mes devoirs quand elle était présente. En contrepartie, elle m’offrait les activités sportives qui me plaisaient. Natation, tennis, équitation. Habitant au Bd. Richard Wallace à Neuilly, j’avais tout à ma portée. Je me déplaçais en trottinette électrique. Papa n’était pas chiche avec maman. Plusieurs milliers d’euros par mois ; une somme modique vu son salaire de journaliste.
Deux ans plus tard, papa me dit : « La Russie m’a quitté. » En vérité, papa avait remplacé Natasha par Jennifer, une Anglaise de 16 ans, ravissante blonde qui venait visiter Paris. Il l’avait draguée. Quel Don Juan, mon papa ! Bien sûr, je fis la connaissance de Jennifer. Elle était encore plus sexy que Natasha, plus élancée avec de superbes seins.
— Ton père est un gentleman, me dit-elle.
Tout ça parce qu’il lui faisait un cunnilingus avant de la baiser.
Jennifer n’était plus vierge. Oui, en toute discrétion, depuis longtemps, elle fréquentait des hommes matures, souvent mariés. C’était plus facile pour s’en détacher. Jennifer aimait faire l’amour et considérait que son corps de rêve était conçu pour donner du plaisir aux hommes courtois, respectueux et riches de préférence. Elle attendait patiemment d’avoir 18 ans pour s’inscrire sur un site d’escort-girl. Papa, somme toute, n’était qu’un bouche-trou. En vérité, c’était lui qui la défonçait. Ses 3 tours étaient open. C’est-à-dire la bouche, le sexe et le cul.
Jennifer me racontait ses exploits, moitié anglais, moitié français et s’en amusait follement. Elle n’avait aucun complexe. Elle était conçue pour le sexe, n’aimait que ça. Bien sûr, ses grands-parents ignoraient ses fredaines. Pensez donc, elle avait suivi des cours (très mal) dans un lycée de religion anglicane et s’en était échappée dès que possible. Quant à ses parents, ils avaient trouvé la mort dans un accident d’avion.
Jennifer, comme Natasha, possédait un pubis rasé. Cela lui permettait de paraître encore plus juvénile ; ce qui plaisait forcément à papa, car il aimait la chair fraîche. Moi, bien que très coquine, je ne craignais rien ; il me respectait. Il savait que les rapports sexuels avec des mineures étaient punissables et je n’avais que 9 ans.