Le Bon Henri - Comtesse de Ségur - E-Book

Le Bon Henri E-Book

Comtesse de Ségur

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Beschreibung

Les « Classiques Junior » est une collection destinée aux élèves du primaire, consacrée aux oeuvres majeures de la littérature universelle. L’objectif principal de cette collection est d’ouvrir une fenêtre sur les livres d’hier, qui ont bercé l’apprentissage des belles lettres de générations entières à travers les siècles. Ces oeuvres qui ont traversé le temps et les frontières, ont été et continuent d’être de grands succès, et ont été l’objet d’intérêt au passé et au présent. Les Mille et Une Nuits est un recueil anonyme de contes populaires en arabe, d’origine persane et indienne. Il est constitué de nombreux contes enchâssés racontés par Cheherazade au roi de Perse, Shahryar, une histoire palpitante sans la terminer et, au lever du jour elle suspend son récit et le reprend la nuit suivante. Ce stratagème dura alors mille et une nuits.

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comtesse de Ségur

Le bon petit Henri

Illustrations de

Ghalia Tonkin

CHIHAB EDITIONS

© Editions Chihab, 2016.

ISBN : 978-9947-39-178-5

Dépôt légal : 2e semestre 2016.

Avant-propos

Lire est du meilleur profit à tout âge. Il ressort notamment que la lecture, outre son caractère ludique et divertissant, est le meilleur moyen pour l’apprentissage et la maîtrise d’une langue et l’éveil de l’esprit critique.

Partant du constat fait par les pédagogues et chercheurs sur les bienfaits de la lecture perçue comme base première des apprentissages à venir pour les jeunes et les étudiants, les Editions Chihab se proposent de mettre à la portée de tous, notamment les jeunes apprenants de l’Education nationale et les étudiants, une collection de livres classiques.

Cette collection se veut une réponse appropriée aux demandes exprimées par les enseignants de français des différents cycles de formation à savoir favoriser la pratique de la lecture, en dehors du temps scolaire, et en faire un outil indispensable pour progresser dans l’apprentissage de la langue française.

L’objectif de cette collection est de faire connaître les chefs-d’œuvre de la littérature classique dans une version intégrale.

Nous espérons voir cette jeune « collection de livres classiques » s’enrichir au profit de tous.

Bonne lecture.

À

mes petites filles

Camille et Madeleine de Malaret.

Mes très chères enfants,

Voici les contes dont le récit vous a tant amusées, et que je vous avais promis de publier.

En les lisant, chères petites, pensez à votre vieille grand’mère, qui, pour vous plaire, est sortie de son obscurité et a livré à la censure du public le nom de la Comtesse de Ségur, née Rostopchine.

1. La pauvre mère malade

Il y avait une fois une pauvre femme qui était veuve et qui vivait seule avec son petit Henri ; elle l’aimait tendrement, et elle avait bien raison de l’aimer, car jamais on n’avait vu un plus charmant enfant. Quoiqu’il n’eût encore que sept ans, il faisait tout le ménage pendant que la pauvre maman travaillait pour aller ensuite vendre son ouvrage et faire vivre son petit Henri et elle-même. Il balayait, il lavait le plancher, il faisait la cuisine, il bêchait et cultivait le jardin, et, quand son ouvrage était fini, il se mettait à raccommoder ses habits, les souliers de sa maman, ou bien à faire des bancs, des tables et tout ce qu’il avait la force de fabriquer. La maison où ils vivaient était à eux ; elle était isolée ; en face de leur fenêtre était une haute montagne, si haute que personne n’avait jamais pu monter jusqu’au sommet ; d’ailleurs elle était entourée d’un torrent, de murs élevés et de précipices infranchissables.

Ils étaient heureux et contents ; mais un jour la pauvre maman tomba malade. Elle ne connaissait pas de médecin ; d’ailleurs elle n’aurait pas eu d’argent pour le payer. Le pauvre Henri ne savait ce qu’il fallait faire pour la guérir ; quand elle avait soif, il lui faisait boire de l’eau, car il n’avait pas autre chose à lui donner ; il restait nuit et jour près d’elle ; il mangeait à peine un morceau de pain sec au pied de son lit et, quand elle dormait, il la regardait et pleurait. La maladie augmenta de jour en jour, et enfin la pauvre femme fut tout à fait mourante ; elle ne pouvait ni parler ni même avaler quoi que ce fût ; elle ne reconnaissait plus son petit Henri, qui sanglotait à genoux près de son lit. Dans son désespoir, il s’écria :

« Fée Bienfaisante, venez à mon secours, sauvez ma pauvre maman ! »