À la rescousse - Bill Buffalo - E-Book

À la rescousse E-Book

Bill Buffalo

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Beschreibung

Buffalo Bill sauve une jeune femme qui était poursuivie par des hommes à l'aspect farouche. Il la ramène pour quelques jours chez lui afin qu'elle se repose, mais les mécréants ne lâchent pas prise et elle se retrouve prisonnière avec la femme d'un des hommes de Buffalo Bill. Ainsi débute une nouvelle aventure dangereuse...

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À la rescousse

Pages de titreLes voleurs de l’Arkansas.L’attaque de la ferme de Ruby Creek.Hypnotisée.La Reine Allannah.Le combat dans l’île des Ours.La mort de Tripleflèche.Au poteau du supplice.Un beau coup de fusil.Page de copyright

BUFFALO BILL

À LA RESCOUSSE

ou Les francs-tireurs à cheval

Fascicule n° 3

1906-08

Les voleurs de l’Arkansas.

Par une journée de printemps où le soleil avait de la peine à faire pénétrer ses rayons à travers les nuages, vers midi, un homme se reposait dans le voisinage immédiat d’un épais massif de cotonniers. On voyait au premier coup d’œil qu’il était accoutumé à chevaucher par tous les temps à travers les immenses plaines herbues de l’Arkansas.

Son costume était, dans son ensemble et ses détails, celui des chasseurs du Kansas. Une barbe et des moustaches brunes encadraient son visage hardi, aux traits nettement découpés, dont le soleil du Far West avait foncé le teint. Ses yeux étaient fermés pour l’instant. Sans doute il s’était abandonné au sommeil pour se refaire après une course épuisante. Mais ces hommes de l’Arkansas savent dormir et veiller tout à la fois : de temps en temps ses longs cils sombres s’écartaient et ses yeux s’entrouvraient pour se refermer aussitôt.

Il était visible qu’il ne se sentait pas très en sûreté, car il avait la précaution de garder au bras son fusil, une bonne arme se chargeant par la culasse. Il ne lui fallait qu’un instant pour être, en cas de besoin, prêt à tirer.

Cependant autour de lui régnait une heureuse et tranquille paix. Seul, le cri d’un oiseau ou l’appel plaintif de l’antilope interrompait par intervalles le silence solennel de la prairie.

À quelques pas du dormeur paissait un cheval, bête fine et bien faite qui se régalait des tendres tiges d’herbe dont le printemps verdissait la plaine.

Tout à coup le noble animal releva la tête comme pour regarder au loin, pointa ses oreilles avec inquiétude, gratta le sol du pied et poussa un faible et discret hennissement.

Au même instant le chasseur du Kansas se soulevait à demi. Il ne lui fallut pas une seconde pour secouer complètement l’emprise du sommeil.

— Hé ! Buckskin, vieux camarade, qu’est-ce qu’il y a ? dit-il en se mettant debout, comme si l’animal pouvait réellement lui répondre.

En même temps, l’homme inclinait la tête de côté et écoutait ; puis il se coucha à plat ventre sur la terre et appliqua l’oreille droite au sol herbeux.

— Par Jupin, dit-il en se relevant, je ne veux pas m’appeler Buffalo Bill si je n’ai pas perçu le bruit d’un galop de chevaux. Les cavaliers peuvent être à trois milles d’ici, mais ils approchent, il n’y a pas à en douter. Eh bien, je crois qu’il est à propos de se tenir sur ses gardes. Je ne peux pas savoir si ce n’est pas une bande de diaboliques Peaux-Rouges, ou, ce qui serait encore pire, de chenapans blancs, qui se dispose à barrer ma route… Allons, Buckskin, ici, derrière le massif de cotonniers, nous les laisserons passer inaperçus ; car pourquoi, sans nécessité, chercher un conflit ?

L’intelligent animal comprit tout de suite les paroles de son maître et se hâta d’entrer avec lui sous les hautes tiges des cotonniers, très suffisantes pour cacher l’homme et la bête.

Mais à peine le chasseur s’était-il installé à terre près de son cheval, qu’il sursauta de surprise, car, cette fois, il avait entendu des sons qui ébranlaient fortement son présent amour de la paix.

Un cri avait frappé son oreille, un cri de femme, suivi dans la même minute de plusieurs coups de feu.

— Holà ! Buckskin, mon bon camarade, s’écria le chasseur d’une voix émue, je crois que voilà encore une nouvelle aventure, comme nous en avons eu tant dans la prairie. Tonnerre ! c’est une jeune femme à cheval qui nous arrive. Elle tient en ses mains un fusil fumant encore. C’est elle qui vient de tirer des coups de feu ; et derrière elle… ah ! je ne connais pas un arbre, ni un arbuste, ni un brin d’herbe de la prairie, pas un visage d’homme, rouge ou blanc, dans l’Arkansas, si ce n’est Jack Corters qui la suit avec sa bande de larrons.

La chasse sauvage, que l’homme avait vue venir de loin derrière le buisson de cotonniers, rapprochait sa rumeur ; poursuivie et poursuivants se dirigeaient en plein sur lui.

Sur un cheval bai, petit, mais d’une vitesse peu commune, dont la crinière se hérissait d’épouvante, était assise une jeune fille élancée et remarquablement belle. Le vent qui passait sur la prairie jouait avec les boucles blondes d’une très longue chevelure qui lui tombait en désordre sur les épaules. Pour cette belle créature la fuite était évidemment une question de vie ou de mort, poursuivie qu’elle était par une horde d’hommes à l’aspect farouche et armés jusqu’aux dents. Ils avaient l’air de vrais desperados, qui n’ont plus rien à perdre que leur vie.

En fait, l’Arkansas était alors le rendez-vous d’une quantité de gens sans aveux qui, pour les colons honnêtes du pays, constituaient un bien plus grand danger que les Indiens avec qui les fermiers étaient en lutte perpétuelle. La manière dont les hommes rouges pratiquaient la guerre, tout abondante qu’elle fût en ruses et en traîtrises, pouvait être qualifiée de loyale en comparaison de la lâche et ignoble perfidie que déployaient les voleurs blancs pour arriver à leurs fins.

Il n’y avait que les hommes courageux et résolus, habiles à manier le fusil, qui osassent à cette époque se risquer dans la prairie et quitter la protection des établissements d’exploitation rurale, ordinairement bien fortifiés.

Mais dans la poitrine de cette jeune fille, à qui les voleurs en avaient pour l’instant, il était clair qu’un cœur vaillant battait. Tout en faisant appel à la vitesse de son cheval, elle avait plusieurs fois déchargé son fusil sur la meute à ses trousses, et l’avait ainsi maintenue à une certaine distance.

Cette distance toutefois diminuait de minute en minute, de sorte que l’infortunée devait sûrement tomber bientôt entre les mains des bandits.

Un homme à longue barbe noire paraissait surtout animé contre elle. Son cheval, qu’il excitait à coups de crosse de fusil, courait frénétiquement ventre à terre. Lorsqu’il se crut assez près de la jeune fille pour qu’elle pût l’entendre, d’une voix rauque comme en ont ceux qui aiment trop l’eau-de-vie, il cria :

— Arrêtez, jeune fille !… ou, par l’Enfer et le Diable, ce ne sera pas ma faute si mes gens tuent votre cheval sous vous, et peut-être vous blessent, vous aussi… Pourvu qu’ils ne vous massacrent pas, car je veux et je dois vous avoir vivante.

La jeune fille ne retourna pas la tête, elle savait que ce geste lui ferait perdre des secondes précieuses et que la possibilité de sauver sa vie tiendrait peut-être à une seconde.

Sa main effleura d’une caresse le cou de son cheval, et, se penchant tout contre sa tête, elle murmura :

— Cours, Darling ! Il y va de ta vie et de la mienne, – et pour moi, sans doute, de plus que de la vie.

À peine le cheval eut-il entendu la voix de sa maîtresse qu’il réunit tous ses moyens dans un effort désespéré. Il sembla avoir oublié sa fatigue, son corps effilé se tendit, ses jambes dévorèrent puissamment l’espace et, pendant une demi-minute, les bandits purent croire que leur victime leur échappait, lorsque…

Un cri de terreur résonna sur la prairie jusqu’à la rive prochaine de l’Arkansas, tandis qu’un rauque hurlement de triomphe sortait des gosiers enroués des bandits.

Le bon cheval avait butté contre une racine d’arbre serpentant à fleur de terre ; il était tombé, portant encore sur son corps frémissant sa belle maîtresse, qui dut à sa science équestre de ne pas être désarçonnée et lancée paraboliquement sur le sol.

— Ne vous l’ai-je pas dit, belle Alice, cria l’homme à la barbe noire avec un rire diabolique, que, cette fois, vous ne m’échapperiez pas ?… Ah, ah ! avec nous l’Enfer est ligué, et contre vous le Ciel est conjuré… Maintenant vous…

— … ne tomberez pas dans les mains d’un coquin de ton espèce, Jack Corters, interrompit une voix nette, retentissante comme un coup de tonnerre. Tant que Buffalo Bill pourra manier un fusil, tant que ses yeux sauront distinguer la physionomie d’un honnête homme du faciès d’un bandit, il ne laissera pas une jeune fille sans défense aux griffes de gibiers de potence comme vous tous.

Le chasseur du Kansas monté sur son cheval venait de surgir brusquement du buisson de cotonniers. Il joignit l’acte à la parole, car, épaulant son fusil à tir rapide, avec une précision incomparable, presque sans viser, il envoya trois balles dans la cohue des bandits arrivant en ouragan.

Pas une des trois balles ne fut perdue.

La première perça un voleur à la gorge, et le renversa mourant ; la seconde fracassa la main d’un autre au moment même où il voulait coucher en joue le protecteur de leur victime, et la troisième tua net le cheval que montait l’homme à la barbe noire, Jack Corters, le chef de la bande.

Jack Corters culbuta avec son cheval. Mais l’instant d’après il s’était élancé sur la monture de son compagnon mort.

L’apparition d’un seul homme s’opposant courageusement à des coquins, avait suffi, – chose rare ! – à leur donner une véritable panique.

La plupart des voleurs tournèrent bride et se précipitèrent en une fuite folle à travers la prairie ; d’autres, blêmes, la tête perdue, cherchaient machinalement un abri, craignant que la mort qui jaillissait du fusil du chasseur ne les frappât à leur tour.

Jack Corters fut de ceux qui firent faire demi-tour à leur cheval, mais se dressant sur ses étriers, et tout son corps tremblant de rage, il jeta derrière lui ces mots dans un hurlement :

— Quel Satan vous a conduit sur notre chemin, Buffalo Bill ? Cette immixtion dans mes affaires, vous la paierez de la dernière goutte de sang de votre corps, ou je ne veux plus être appelé le Colonel Jack Corters, le Loup de la prairie.

— Vous êtes un ridicule bravache de faux colonel Jack, lui cria en retour Buffalo Bill, – car c’était bien, en effet l’éclaireur célèbre dans tout l’Ouest américain, le héros de tant de combats avec les Peaux-rouges. – Quel capon ne faut-il pas être pour tendre des embuscades aux femmes et ne pas oser se mesurer avec un homme !… Allons, Jack Corters, revenez un peu. J’ai encore une jolie balle pour vous dans mon canon de fusil, et cela me ferait un plaisir tout particulier de vous en fracasser le crâne.

Jack Corters n’attendit point l’exécution de cette menace. Il enfonça ses éperons dans les flancs de son cheval au point d’en faire ruisseler le sang, et l’animal fou de douleur, partit en un galop effréné.

Soit que Buffalo Bill ne fût pas disposé à entreprendre une poursuite, soit qu’il pensât qu’il était prudent de ne pas risquer, étant seul, de se laisser prendre dans quelque embûche par la bande de Corters, il renonça pour cette fois à régler ses comptes avec le bandit à la barbe noire, et il préféra porter son attention sur la gracieuse jeune fille que sa présence d’esprit et la sûreté de sa main avaient délivrée en la préservant, sans doute, d’un effroyable sort.

— Eh quoi ! Alice, est-ce bien vous ? s’écria Buffalo Bill pendant que la jeune fille, qui avait relevé son cheval et s’était remise en selle, lui tendait d’un geste reconnaissant et cordial, sa main longue et fine. Je vous avais prévenue de la canaillerie de Jack Corters. Ah ! je comprends que l’homme à la barbe noire fût si pressé, puisqu’il courait après vous ; Alice Enfield lui tient au cœur !… Puisse l’Enfer l’engloutir ! Je pense, Alice, que lui ne vous tient pas. Ce n’est pas pour lui que cette gracieuse fleur est éclose.

Une légère rougeur envahit les joues de la jeune fille, pendant que Buffalo Bill lui rendait chaleureusement son serrement de main.

— J’ai à vous remercier de tout mon cœur, dit Alice d’une voix musicale et sonore, en inclinant sur son sein ému sa tête entourée de boucles d’un merveilleux blond. Je crois bien que vous n’êtes pas arrivé une minute trop tôt, Bill Cody, car mon cheval était tombé et les bandits ne m’auraient pas laissé le temps de recharger mon fusil. Mais si cet accident n’était pas arrivé, – Alice en disant cela, retroussa ses lèvres roses et montra les perles admirables de sa bouche, – je ne m’effrayais pas de Jack Corters et de tous ses chenapans. Maint et maint d’entre eux auraient mordu la poussière avant de me tenir en leur pouvoir. Ça n’empêche pas que vous m’avez sauvée et je vous remercie encore une fois, Bill Cody.

— Vous n’avez aucune raison de me remercier, répondit le fameux chasseur du Kansas, appuyé sur le canon de son fusil et regardant Alice en souriant. Ce que j’ai fait, tout autre l’aurait fait à ma place et sans délibérer un moment. Qui connaît Jack Corters ne laisse pas une jeune fille sans défense tomber dans ses mains. Et à plus forte raison moi, qui ai toujours eu de l’affection pour vous… Mais expliquez-moi ce que vous venez faire dans cette solitude. Pour quel motif avez-vous quitté la paisible Agence indienne de votre père ? Je suppose que dans les grands magasins où Mr. Enfield a de quoi fournir à tous les besoins des blancs et des rouges, vous vous trouvez beaucoup plus en sûreté que dans la prairie ?

— Je voulais aller voir mon oncle, répondit-elle lentement. J’ai appris qu’il était malade, au lit, j’ai pensé qu’il était de mon devoir de courir à sonchevet et de le soigner. Il demeure là-bas, de l’autre côté du fleuve Arkansas, et sa ferme est encore à vingt bons milles d’ici.

— Vous êtes une petite étourdie, dit en riant Buffalo Bill, qui, pendant toute cette conversation, n’avaitcessé de surveiller attentivement le voisinage dans la crainte que quelques-uns des gens de Jack Corters ne fussent revenus furtivement se mettre en embuscade pour leur envoyer, à lui et à la jeune fille, des coups de fusil. Vous vous êtes envolée du jardin de votre père, sans même réfléchir que bien des dangers guettent un si ravissant petit papillon. Mais à aucun prix je ne vous laisserai repartir seule. La ferme de votre oncle est trop loin, et je pense que le mieux est que vous fassiez une gentille visite à mes sœurs, à ma ferme sur le Ruby Creek. Mes sœurs chéries seront heureuses de vous voir. Lorsque vous serez restée avec nous une couple de jours et que vous serez remise de l’heure émouvante que vous venez de passer, je vous accompagnerai jusque chez votre père. Il sait sans doute que vous avez entrepris ce voyage pour aller chez votre oncle ?

— Il ne le sait pas, répondit Alice. Il ne m’aurait pas donné la permission. Vous savez comme il est pointilleux. Il n’y a pas beaucoup de gens avec qui il soit en bons termes, et avec mon oncle il s’est brouillé depuis longtemps.

— Je sais, Mr. Enfield est un original. Mais cela n’empêche pas qu’il ait pour la plus belle et la plus courageuse enfant de tout le Kansas, et que je me considère heureux d’être arrivé juste à point pour la délivrer des mains de ce brigand de Jack Corters.

Débordant de reconnaissance, Alice lui tendit encore une fois les deux mains.

— Laissez-moi de nouveau vous remercier du fond de mon cœur. Non, il n’y a pas, Dieu m’en est témoin, d’homme plus vaillant que Buffalo Bill, l’éclaireur de l’Arkansas, dans toute l’étendue des États-Unis, et les diables rouges, à qui nous avons affaire ici, causeraient bien plus de mal et de dommages s’ils n’avaient pas peur de Buffalo Bill.

Bill eut un rire de légitime orgueil en entendant ces éloges, qui prenaient un son particulièrement doux sur ces belles lèvres. Cependant il s’occupait à ajuster le harnais de son cheval, tandis qu’Alice examinait attentivement le sien.

— A-t-il du mal ? demanda Buffalo Bill.

— Je ne vois rien, répondit-elle en caressant le cou de la bête. Mon pauvre Darling ! Il était si fatigué, si à bout de souffle ! Et cette méchante racine qui s’est trouvée là pour le faire tomber !

— Eh bien ! Darling se refera, lui aussi, à ma ferme sur le Ruby Creek, et il se régalera de bon fourrage à côté de mon Buckskin. Donc, en avant ! En selle, Miss Alice ! En trois heures nous pouvons être à l’établissement sur le Ruby Creek.

Il enleva la gracieuse jeune fille par la taille la mit sur le dos de sa monture, lui-même sauta sur Buckskin, et, sans tarder davantage, ils se lancèrent à côté l’un de l’autre dans la direction de la ferme, bavardant gaiement, comme s’ils avaient déjà oublié la terrible aventure avec Jack Corters et sa sombre bande.

Tout à coup, Alice releva les rênes et sur le champ son cheval s’arrêta.

— Pourquoi n’allez-vous plus, Miss Alice ? demanda Buffalo Bill. Est-ce que le cheval veut du repos ? Nous sommes encore à dix milles de ma ferme.

— Ce n’est pas de repos que j’ai besoin, répondit Miss Alice dont les traits charmants avaient pris subitement une expression de gravité insolite. Mais je vous ai dit tout à l’heure quelque chose qui n’était pas la vérité, Buffalo Bill, et je ne veux pas vous tromper.