L'allié inconnu de Buffalo Bill - Bill Buffalo - E-Book

L'allié inconnu de Buffalo Bill E-Book

Bill Buffalo

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Beschreibung

Après le décès de sa mère, Bill Cody est sollicité par le Général Smith du fort Leawenworth pour effectuer une mission difficile et dangereuse. Récupérer au camp des Confédérés, des plans de bataille. Cette mission ne va pas se dérouler aussi bien qu'il l'espérait. Il est fait prisonnier et promit à la pendaison...

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L'allié inconnu de Buffalo Bill

Pages de titreUne mission difficile.Une rencontre inattendue.Fritz le bègue.Condamné à mort.Le feu d’artifice de Fritz le Bègue.Page de copyright

BUFFALO BILL

L’ALLIÉ INCONNU DE BUFFALO BILL

ou La Flèche de Feu

Fascicule n° 2
1906-1908

Une mission difficile.

Le Général en chef Smith, chargé de la défense du fort Leawenworth dans la grande guerre civile des États-Unis, regardait d’un air de satisfaction le jeune homme debout devant lui.

— Vous êtes un héros que l’Armée du Nord peut se proclamer fière de compter dans ses rangs. Oui, oui, il n’y a pas à protester. La modestie est une vertu, mon jeune ami, mais il ne faut pas la pousser trop loin. Si j’avais su, hier, à votre arrivée, ce que vous laissiez derrière vous, je vous aurais reçu autrement. Je voudrais que nous eussions plus d’hommes de votre trempe.

— Vous me faites trop d’honneur, mon Général, répondit Bill Cody, que de tels éloges mettaient mal à l’aise. Je ne fais que mon devoir, comme tout brave soldat, cela va de soi… Quel est l’ordre ?

Le Commandant supérieur fronça les sourcils et se mit, l’air pensif, à arpenter la chambre de long en large. Il lançait parfois du côté de Bill Cody un regard scrutateur. À la fin il marcha droit à lui et le prit par l’épaule.

— Je vous ai fait appeler : mais ça ne va pas, vous êtes blessé, le bras en écharpe, fit-il.

— Bah ! ce n’est que le gauche, répondit Bill dédaigneux. Une écorchure qui n’a aucune importance en soi et qui m’empêchera d’autant moins de remplir une mission.

— Mon jeune ami, vous ne vous doutez pas de l’ordre que j’ai envie de vous donner, dit le Général en chef. On m’assure que, si on vous le commandait, vous iriez aux enfers souffleter le Diable, et, ma foi ! je le crois, tellement vous avez l’air loyal et vaillant.

— Votre confiance m’honore, mon Général ; je souhaite que vous me donniez l’occasion de promptement la justifier.

— Alors écoutez-moi, commença le Général Smith. Il me faut un homme qui pénètre au quartier-général des Confédérés, qui gagne la confiance du Commandant en chef et qui se mette en possession de certains plans de bataille très importants avant trois jours. Le renseignement m’est parvenu qu’une grande attaque contre nous est imminente. Mes espions m’informent que, des quatre points cardinaux, des masses énormes de troupes ennemies sont en mouvement. Mais quant aux desseins particuliers de l’ennemi, je marche dans le noir, absolument à tâtons. Avez-vous l’audace de vous risquer dans l’antre du lion ?

Bill Cody avait pâli un instant, rien qu’un instant, et il répondit par un regard intrépide à l’œil fixé sur lui :

— L’audace, je l’ai, ainsi que la conviction que je peux faire ce que vous me proposez. Mais ce n’est pas un jeu honorable, il me répugne de devoir faire l’espion. Mettez-moi devant un adversaire plus fort que moi, dans une lutte à mort, je donnerai volontiers ma vie pour la patrie ; mais…

Il s’arrêta court, les joues de la teinte de charbons ardents.

— Votre franchise m’honore, mon garçon, reprit le Général d’une voix profonde. Je vous donne raison ; dans les circonstances ordinaires, le métier de l’espion est honteux. On se sert de lui, on ne l’estime pas. Mais la tâche que je vous offre est une œuvre de héros. Non seulement parce que les plus grands dangers de mort y sont attachés, – car au moindre soupçon de l’ennemi vous êtes pendu, sans long discours ni examen. Mais se faire découvrir, c’est causer les plus graves préjudices à nos intérêts. Bien plus, il y va de notre vie à tous, il y va de la cause sacrée de la patrie en danger. Le monde entier nous regarde. Les meilleures troupes de l’Union sont rassemblées ici. Si les États du Sud réussissent à nous infliger un échec décisif, le Nord est vaincu et l’opprobre de l’esclavage souillera encore notre magnifique patrie.

Le Général parlait avec chaleur. Un éclair d’enthousiasme illuminait son visage austère.

— Mon fils, continua-t-il, je ne sais, en dehors de vous, personne que je puisse envoyer. Certes, il y a dans nos rangs beaucoup d’hommes braves, mais ils sont connus de l’ennemi. Vous, au contraire, vous êtes jeune, personne parmi les Confédérés ne vous connaît. J’ai bien l’impression de vous envoyer à une mort certaine… mais vous êtes un homme de la vieille roche, et sûrement vous ne vous inquiétez guère de risquer votre vie quand vous avez en vue la gloire des récompenses et l’honneur de notre chère patrie.

Une fière ardeur brillait dans les yeux de Bill Cody.

— Quand dois-je monter à cheval, mon Général ? demanda-t-il.

— Ce soir au plus tard :

Les lèvres de Bill se contractèrent.

— Ma mère est morte ce soir, fit-il, j’aurais voulu l’enterrer.

De la poitrine du Général Smith ces mots montèrent comme une plainte où l’admiration se mêlait à l’étonnement :

— Pauvre jeune homme !

Et l’officier général lui prit les mains et les serra.

— Je ne veux pas vous presser, dit-il, et pourtant demain il sera peut-être trop tard : l’engagement décisif est imminent à coup sûr. Nous sommes tous comme sur un fourneau de mine qui peut à chaque instant faire explosion.

— Je serai de retour ce soir, interrompit Bill impétueusement. J’irai simplement prendre congé des miens et leur dire de différer de trois jours l’enterrement de ma mère. À cette date je serai sûrement revenu… ou je ne reviendrai plus du tout, ajouta-t-il tout bas.

Le Général continuait à lui serrer chaleureusement la main.

— Bill Cody, dit-il ému, il vous appartient d’offrir à notre glorieux pays le plus grand des sacrifices. Si ces gueux-là vous découvrent, il n’est point de martyre assez terrible pour vous arracher nos secrets… mais il en résultera que vous aurez préservé d’une totale destruction la plus fière armée de volontaires qui existe.

— N’ayez pas d’inquiétude, mon Général. Je remplis ma mission et je reviens, dit Bill avec calme.

Il regarda le Ciel.

— Certes, ce sont les vrais intérêts de l’humanité que je défends. Dieu sera du côté de nos armes !

Le Général Smith montra l’heure.

— Donc, à minuit, vous pourrez partir. En attendant, reposez-vous et faites vos préparatifs. Voici des cartes qui donnent exactement la position de l’ennemi. Et n’oubliez pas qu’il faut, quelles que soient les circonstances, trouver le moyen de vous faire mettre en présence du Commandant en chef et d’enlever de sa tente les documents importants… Vraiment, mon garçon, je tremble moi-même devant les difficultés de votre tâche… il serait plus aisé de descendre aux enfers !

Les lèvres de Bill s’étendaient en un sourire d’orgueil.

Il croyait en sa bonne étoile et en lui-même… Et une vieille prédiction de bohémienne, que sa mère lui avait révélée en mourant, mettait le comble à sa confiance.

— Je sens que le Ciel est avec moi : je vous rapporterai tout ce que vous désirez, dit-il avec une belle assurance.

Il fit demi-tour et sortit de la chambre.

* *   *

Revenons à la veille du jour où Bill Cody avait cette conversation avec le Général Smith.

Bill Cody, arrivé comme estafette du fort Hayes, avait été conduit devant le Général et lui avait remis les dépêches ; après quoi il avait couru non loin de là, vers le vieux foyer où il avait passé sa jeunesse, la « Maison des bois », comme on l’appelait.

Oh ! le cœur généreux du jeune homme battait à rompre sa poitrine, à mesure que les sabots légers de son cheval le rapprochaient de cette maison amie, toute enveloppée de ténèbres.

La chère maison gisait, en effet, dans une épaisse obscurité. Les volets étaient fermés. Quelques fenêtres du rez-de-chaussée seulement laissaient filtrer une faible lumière.

Une paix profonde régnait alentour. Rien ne rappelait qu’à quelques milles à l’Ouest il se passait des abominations sanglantes, et que la guerre existait sur la terre.

Bill descendit de cheval et s’avança avec précaution, pas assez cependant pour que son pas ne fût remarqué, et reconnu, de l’intérieur.

Il entendait les voix de ses sœurs, et de temps en temps un grondement sourd.

C’était son vieux Turc, un magnifique bull-dog qui, pendant ses années d’enfance, avait été son inséparable compagnon de jeux.

— C’est Bill !… C’est lui ! s’exclamait-on derrière la porte close.

Le voyageur n’y tint plus.

— Oui certes, c’est moi, mes bien-aimées, s’écria-t-il en secouant le loquet. Mais ouvrez-moi la porte au moins… et avant tout, dites-moi comment va la mère.

— Elle vit, elle désire vous voir et elle vous attend.

Oh ! que cela résonna doucement dans son cœur ! Il n’aurait pas cru que quelques paroles pussent rendre ce céleste son. En même temps la porte s’était ouverte.

En bonds désordonnés, un beau chien passa devant les jeunes filles, avec des jappements joyeux et des frétillements de queue et se dressa tout debout contre le nouvel arrivant. Bill avait peine à repousser l’impétueuse tendresse de la fidèle bête, qui lui léchait les joues et les mains.

— Mon fidèle, mon vieux, mon cher Turc ! disait-il en le calmant. Tu aimes ton maître, n’est-ce pas ? Mais il faut me laisser un peu maintenant : je veux donner un baiser à ces gentilles sœurettes, et aller auprès de ma mère aimée, de ma bonne mère chérie.

On eût dit que le magnifique animal l’avait compris. Instantanément Turc s’écarta, se mit derrière lui et ne quitta plus ses talons, reprenant ses habitudes d’autrefois.

Bill mesura la salle de l’œil. Il croyait la voir dans un rêve.

Le cœur battant, il fit un mouvement pour entrer dans cette immense chambre, où ne brillait qu’une faible lumière, qu’atténuait encore l’abri vert d’un abat-jour.

Une seconde, son pied hésita sur le seuil. Plein d’anxiété, il promena son regard ardent et chercheur dans toute la vaste pièce et l’arrêta enfin sur un lit dans une alcôve.

Une pâle figure de femme, dont les traits transparents étaient déjà empreints de cette paix que le monde ignore, cherchait à se soulever sur sa couche.

Vain essai ! Faible et défaillant, son pauvre corps exténué se renversa sur les oreillers.

— Bill ! Bill ! mon cher Bill ! Est-ce bien toi ?… Je le savais ! le Ciel devait exaucer ma prière, il ne pouvait pas me laisser mourir avant de t’avoir conduit vers moi… J’ai tant de chose à te dire, mon petit, mon mignon !

Un cri étouffé s’échappa des lèvres de Bill. Le jeune homme qui, prêt à la mort et méprisant le danger, avait traversé les plus terribles aventures du désert, redevint en ce moment un enfant débile et sensible comme autrefois.

— Mère !… Ô ma douce mère ! ma mère à moi ! sanglotait-il.

Les bras grands ouverts, d’un élan il fut auprès de la malade. Dans l’impétuosité de son amour, mais avec une délicatesse infinie, il referma les bras sur cette pauvre créature tendre et sans forces.

— Mère !… Ô ma mère chérie ! balbutia-t-il à vingt reprises.

Puis il se laissa tomber lentement à genoux près du lit de douleur, en tenant toujours les mains de sa mère dans les siennes.

Les sœurs étaient restées en arrière. Elles ne voulaient pas troubler par leur présence cette entrevue suprême.

Le silence dura ainsi de longues minutes… et ce repos solennel n’était interrompu que par les sanglots étouffés de ces deux jeunes femmes aimantes, qui savaient que l’irrévocable départ était proche.

À la fin, la mère de famille, la première, reprit possession d’elle-même.

— Tu es blessé, Bill ? murmura-t-elle, inquiète.

Elle regardait le bras de son fils, qu’il était obligé de porter en écharpe.

Mais Bill eut un rire insouciant.

— Ne vous tourmentez pas pour cela, mère, ça ne vaut pas la peine d’en parler. Une écorchure… Mais comment allez-vous, vous, mère ? Ne vous sentez-vous pas mieux ?

La malade ne répondit pas. Elle arrêtait sur son fils un regard d’une tendresse infinie.

— Ô mon enfant ! comme je suis heureuse de te revoir ! commença-t-elle. Ils disaient tous que tu ne pourrais pas venir, que des dangers mortels te guetteraient à tous les pas du chemin, que l’ennemi était partout… et je m’abandonnais déjà à l’effroi de ne plus jamais regarder dans tes bons yeux fidèles, de ne pouvoir baiser encore une fois ta chère bouche au moment du départ… Et maintenant, te voilà venu, mon mignon… et, je le sais, le danger a rugi autour de toi comme un lion qui cherche à dévorer tout… mais, tu es venu, parce que l’amour est plus fort que la mort.

Bill était rouge de bonheur.

Lui qui avait écouté sans s’émouvoir tous les discours élogieux de ses supérieurs et de ses camarades, qui les avait même trouvés quelque peu importuns, les paroles de sa mère lui faisaient un bien inexprimable.

— Ma petite mère ! répétait-il du fond de son cœur.

Il saisit dans ces deux mains le visage de la pauvre femme penché sur lui, et il lui couvrit les joues de caresses et de baisers.

— Ma petite mère, comme vous avez l’air blême et souffrant ! Dieu, veuille, que la joie de me revoir vous prête de nouvelles forces !

Mais la malade secoua la tête avec un triste et douloureux sourire.

— Non, mon enfant chéri, murmura-t-elle en faisant un effort. Ma dernière réserve de vie, je l’ai perdue en t’attendant, et c’est presque un miracle que le bon Dieu m’ait laissé atteindre ce bonheur. Aussi ne perdrai-je point de temps, mon enfant, mais je vais t’informer de ce qui me tourmente le cœur, avant qu’il soit trop tard.

Épuisée par ces paroles, elle s’affaissa de nouveau sur les oreillers.

Quelle douleur ! Bill comprenait l’effrayante faiblesse où se trouvait la chère créature : pour la première fois depuis qu’il était là, l’horrible vision de la mort s’approchant pour ravir celle qu’il aimait par-dessus tout, commença à poindre dans son esprit.

— Écoute, mon enfant, reprit-elle au bout d’un instant, d’une voix lasse et traînante. Il faut que je te révèle quelque chose. Il y a de longues années, lorsque j’étais jeune fille, je fis un séjour là-bas dans le Sud, chez des parents que nous aimions. À ce temps une devineresse fameuse faisait beaucoup de bruit dans le pays. Ta tante et moi, par curiosité, nous cédâmes à la tentation d’envoyer chercher la sibylle qui était une très vieille bohémienne.

Bill regardait sa mère, étonné.

Il se serait attendu à tout plutôt qu’à une révélation de ce genre.

— Mère, je ne crois pas à ces choses-là, dit-il en secouant ses boucles. Allons, parlons d’autre chose : il ne faut pas dépenser vos forces pour un tel sujet.

Mais la malade persista.

— Écoute encore, mon fils, continua-t-elle d’une voix débile : et, je t’en prie, ne m’interromps pas trop souvent, car, je le sens, mes heures sont comptées et mes forces à bout. Ta tante et moi nous pensions alors tout-à-fait comme toi aujourd’hui ; ce fut avec un rire incrédule que nous accueillîmes la prédiction que ta tante, jeune et belle fleur épanouie, avec ses deux enfants, boutons pleins de promesses, seraient dans l’espace de quinze jours la proie de la mort. Mais, où l’épouvantable apparut, c’est lorsque tous trois furent atteints de la fièvre jaune et moururent avant la fin du terme fixé.

— Cela peut être un hasard effrayant, mère, balbutia le fils.

— Ce n’était pas un hasard, enfant. Mais écoute encore. La devineresse avait aussi dit que, sur le steamer qui me ramènerait à la maison paternelle, je rencontrerais mon futur époux, que je me marierais avec lui au bout d’une année et que je lui donnerais trois fils, dont le second seul vivrait… et ce second fils, c’est toi : tes frères sont morts, et il est également vrai que c’est dans ce voyage en bateau à vapeur que j’ai appris à connaître ton excellent père.

Le fils la regardait avec de grands yeux.

— Incroyable ! fit-il. Et pourtant c’est vous qui le dites, mère.

— Écoute encore, continua la malade, dont les forces s’évanouissaient rapidement. Le nom de ce fils devait se répandre dans le monde entier… et… et sur sa tête elle voyait distinctement une couronne.

— Une couronne !… Mais, mère !…

— Une couronne, insista la mourante. Ce que cela signifiait, la bohémienne ne le savait pas elle-même… Le monde entier prononcerait ton nom avec admiration, disait-elle… mais sûrement il y aurait un cœur orné d’une couronne qui s’inclinerait vers toi… et cet amour t’élèverait jusqu’au ciel, mais aussi, par la douleur et les épreuves, te précipiterait dans le plus profond abîme de l’enfer… Cet amour menace de te faire répandre tout le sang de ton cœur… Mais pourtant tu possèdes une étoile qui éclairera d’une douce lumière le chemin de ta vie… et cette étoile…

— Mère, je l’ai trouvée ! s’écria le jeune homme dans un élan irrésistible. Mère, il faut que je vous le dise, pendant que j’étais en chemin pour venir ici, un heureux hasard m’a fait rendre service à une jeune fille… une créature si douce, si gracieuse, que mes yeux n’en ont jamais contemplé de pareille.

Malgré son état, la malade eut un sourire plein de bonté.

— Ô Bill, tête jeune et folle, c’est à peine si tu as vingt ans… Qui est cette jeune fille ?… De quelle famille ?…