Les Éclaireurs noirs - Bill Buffalo - E-Book

Les Éclaireurs noirs E-Book

Bill Buffalo

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Beschreibung

Le dixième régiment de cavalerie est composé de soldats noirs et commandé par le Major Armes. Les sioux se battent contre tous ceux qui s'aventurent dans la région du Big Horn Country, colons ou aventuriers à la recherche d'or. Le Major Armes convoque Buffalo Bill pour lui demander de chasser ces colons et ces bandes afin que la paix avec les sioux soit préservée...

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Les Éclaireurs noirs

Pages de titreLe garde d’honneur.Cerné par les Indiens.La course au fort.Les cavaliers noirs aux abois.Étrange découverte de Buffalo Bill.Le messager nègre.Deux coups de feu.Le Mauvais Homme du Big Horn.Une double évasion.Les éclaireurs noirs en campagne.La marche des éclaireurs noirs.Une contre cinquante.Le prisonnier de Black Bill.La Vallée Perdue.Les ennemis qu’on ne voyait pas.En face des ennemis.Une découverte.Un tombeau vivant.La délivrance.Conclusion.Page de copyright

BUFFALO BILL

LES ÉCLAIREURS NOIRS

ou La Piste des Outlaws de la Tanière du Diable  

Fascicule n° 11

1906

Le garde d’honneur.

Buffalo Bill, nommé, dans un but spécial, Chef des « Scouts » ou éclaireurs au Dixième régiment de la Cavalerie des États-Unis, régiment composé de nègres, faisait seul et avec sa hardiesse accoutumée, la route longue et dangereuse qui devait le mener à son poste sur la frontière pour y prendre son commandement.

Il aimait le côté aventureux et dangereux de sa mission ; mais il l’avait recherchée aussi pour le bien qu’il pouvait faire aux habitants du bord extrême de la frontière, qui comptaient sur des hommes tels que lui pour les défendre contre les Peaux-Rouges du sauvage Far West.

Le célèbre éclaireur avait été envoyé à Fort Aspen en service spécial, à la requête du commandant, le Major Armes, à cause des hostilités imminentes des Indiens, et aussi parce que Buffalo Bill connaissait ce pays mieux que n’importe quel autre homme de la frontière.

Le Major Armes avait été aussi très ennuyé par les bandes sans foi ni loi des chasseurs d’or, qui tentaient d’envahir le pays indien au risque de provoquer des massacres, et qui inquiétaient constamment les Peaux-Rouges à l’idée que ces Visages Pâles allaient prendre pied dans leurs terrains de chasse et finiraient par les repousser plus loin vers la « Terre du Soleil couchant ».

Beaucoup de ces bandes qui, au mépris de la loi, avaient envahi la belle région appelée Big Horn Country, ou Pays du Buffle, s’étaient témérairement engagées dans les plus profondes retraites des montagnes et des vallées à la recherche du précieux métal jaune, en évitant le cordon de soldats placés par le Gouvernement aux abords du pays pour les en écarter.

L’une après l’autre, ces bandes avaient trouvé leur sort final sur la terre défendue ; elles avaient été complètement détruites par les Indiens, qui n’avaient pas même laissé un homme pour raconter le massacre.

Ces aventuriers avaient prétendu se suffire à eux-mêmes, prendre dans leurs propres mains le soin et la protection de leur vie. Malgré les avertissements et les efforts des soldats, ils avaient forcé la barrière militaire et pénétré dans le pays indien ; mais c’était pour y trouver une prompte mort, châtiment terrible de leur insubordination et de leur cupidité.

Il y avait même plusieurs convois d’émigrants, avec des femmes et des enfants qui s’étaient ainsi follement aventurés, et Buffalo Bill avait rapporté à ses chefs qu’il avait trouvé des tas d’os blanchis disant assez leur histoire.

Bien que les soldats fissent leurs efforts pour protéger le pays contre ces invasions, les Sioux, toujours hostiles, leur en voulaient autant qu’à ceux qui cherchaient à s’implanter chez eux, et une guerre sans pitié, sans fin, avait été déclarée.

— Si j’avais Buffalo Bill comme chef de mes éclaireurs, je crois qu’il pourrait, avec sa connaissance du pays et des Indiens et sa grande habilité d’homme des frontières, chasser ces soi-disant colons et ces bandes de chercheurs d’or loin de ce qu’ils regardent comme une terre promise, et, cela fait, les Sioux seraient plus disposés à vivre en paix avec l’armée, car ils comprendraient que notre désir est de les protéger.

Voilà ce qu’écrivait le Major Armes, commandant du fort Aspen, pour tâcher d’obtenir du général commandant en chef les précieux services de William F. Cody en qualité de chef des « scouts » ou éclaireurs.

La lettre disait encore :

— Le Dixième Régiment à cheval des Troupes de couleur a aussi besoin d’un homme tel que Buffalo Bill pour l’affermir, et donner confiance aux soldats en celui qui les conduit au-devant de la mort.

Cette confiance, tous et chacun l’ont entière en Buffalo Bill. Ils croient qu’un charme protège sa vie ce que je serais tenté de croire moi-même. Ils savent que les Indiens le redoutent, le considèrent avec une sorte de respectueuse terreur, et que son influence est très grande tout le long de la frontière.

En conséquence, j’insiste respectueusement pour qu’il soit envoyé à Fort Aspen, pour quelque temps du moins, quand ce ne serait que pour ramener la confiance dans la garnison.

Le résultat de la lettre du Major Armes fut que le courrier suivant apporta à Fort Aspen des dépêches annonçant la prochaine venue de Buffalo Bill et rapportant que le « scout », consulté sur ce sujet, avait dit qu’au lieu de former une troupe d’éclaireurs blancs, il choisirait pour aides des soldats de couleur.

Autrement dit, il voulait avoir une Compagnie d’éclaireurs noirs pris dans le Dixième Régiment de Cavalerie.

Le Major Armes notifia aussitôt à la garnison que Buffalo Bill venait à Fort Aspen, et il dit ses intentions au sujet des « scouts » noirs.

Cela produisit une grosse émotion, et les soldats de couleur furent ravis de ce que le grand « borderman », comme on l’appelait souvent à cause de sa vie et de ses exploits sur la frontière ou « border », leur montrait sa confiance en prenant ses éclaireurs dans le régiment.

— Cette fois nous expulserons les Indiens des bons coins de terre.

— Vous pouvez croire que je vais parler pour être éclaireur noir !

— Et voilà un autre nègre qui en dit autant !

— Je me demande si Massa Bill va se noircir pour avoir l’air comme nous ?

— J’ai idée que les Visages Pâles qui veulent entrer dans la Terre Promise tourneront le dos, et s’établiront quelque part ailleurs.

Ces remarques et d’autres de cette sorte coururent dans les rangs des troupes de couleur à l’annonce de ces bonnes nouvelles.

Le Major Armes était très content, et comme il savait à peu près quand on pouvait attendre le « scout », il ordonna à un sergent nègre et à vingt hommes d’aller au-devant de lui, comme garde d’honneur, à une journée de cheval du fort.

Le sergent et les hommes choisis étaient fiers comme des paons d’avoir une telle mission, d’autant plus qu’ils étaient un objet d’envie pour tout le reste du régiment qui demeurait au fort.

Si les troupiers avaient eu leurs coudées franches, ils seraient tous allés au-devant du « scout », et Fort Aspen serait resté sans garnison.

L’escorte noire partit donc pour aller à la rencontre du fameux éclaireur.

Cerné par les Indiens.

Le sergent qui commandait l’escorte s’appelait Mobile Buck, et était enrôlé sous ce nom. C’était un beau et brave soldat, et il avait gagné son grade par son mérite.

Le sergent Mobile Buck était très prudent cependant il décida sagement qu’il serait mieux d’avoir un homme en avant-garde pour découvrir les embuscades, toujours possibles, que d’exposer à une surprise toute sa troupe à la fois. Il fit donc marcher un cavalier bien en avant.

Ce que ce cavalier solitaire pensait d’avoir été choisi pour ce poste d’honneur, on ne le saura jamais, car il sauva par sa mort le sergent et les autres hommes.

C’était à environ trente milles du fort et l’on se disposait à camper, lorsque de sauvages clameurs se firent entendre à un demi-mille en avant, et bientôt après le cheval du nègre d’avant-garde revint sans son cavalier.

Ceci s’ajoutant aux cris entendus disait assez ce qui venait d’arriver. Aussi le sergent se hâta-t-il de se retirer, pendant qu’il le pouvait, sur une petite colline rocheuse et boisée, qu’il avait remarquée à un mille en arrière.

Il ordonna à son caporal de battre en retraite jusqu’à cette colline et d’y camper, contre l’avis de plusieurs de ses hommes qui prétendaient que le lieu le plus sûr c’était encore le fort ; qu’il faudrait y rentrer, et vivement même.

Mais le sergent Mobile Buck dit à deux hommes de le suivre, et ils partirent à la découverte, pour voir ce qui s’était passé en avant, combien il y avait d’Indiens et ce qu’il convenait le mieux de faire dans les circonstances.

Il en découvrit bientôt plus qu’il ne s’en serait soucié, car il y avait bien une cinquantaine d’Indiens en vue, sans qu’on pût dire combien d’autres étaient cachés dans les environs.

Il revint à la colline, pleinement convaincu que le conseil donné par quelques-uns de replier sur le fort, était fort sage.

Mais, comme il arrivait en vue de son campement, il s’aperçut que le caporal et ses hommes étaient dans l’embarras. Il y avait là aussi une quantité d’Indiens, et ils s’avançaient pour les attaquer !

— Ça nous coupe la retraite, dit le sergent Buck, et il courut au galop de charge vers la colline avec ses deux compagnons.

Cette charge arrêta un instant l’attaque des Peaux-Rouges et fit grand plaisir au Caporal Black, qui n’avait pas volé son nom car il était noir comme du charbon.

Le pauvre caporal n’avait qu’une idée, c’était d’être relevé de son commandement et de se décharger de sa responsabilité sur le sergent.

— Nous sommes dans le pétrin, Caporal, il n’y a pas d’erreur. Combien avez-vous vu d’Indiens ? dit le sergent arrivant au campement.

— Quelques-uns disent qu’ils sont cent, mais je n’en ai pas tant vu encore quoique j’en aie vu beaucoup plus que je n’en demande, répondit-il.

— Il y en avait environ cinquante qui guettaient Brick, et il y en a peut-être autant là-bas, de sorte que nous sommes coupés, je le crains.

— Ont-ils tué le pauvre Brick ? demanda le caporal.

— J’ai idée que oui, puisque ce sont des Indiens.

— Et scalpé aussi ?

— Je ne sais pas, mais ce n’était pas commode, car ses cheveux étaient coupés ras.

— Oui, les siens étaient ras, mais pas les miens.

Et le caporal tâtait ses cheveux, craignant qu’ils ne fussent assez longs pour donner prise.

Le sergent sourit, puis s’occupa de prendre ses mesures pour la défense de la colline. Il fut content de voir que le Caporal avait placé les chevaux aussi en sécurité que possible, et qu’il avait assigné aux hommes leurs postes de combat.

Le Caporal pouvait avoir peur, mais son éducation militaire le soutenait au besoin.

— Il y a de l’herbe, mais pas d’eau ici ; cependant nous pouvons les tenir à distance quelque temps, et, cette nuit, un homme se glissera dehors et retournera au camp chercher du secours, dit le sergent.

Tous avaient écouté ces paroles avec attention, mais à la fin chacun détourna la tête, craignant d’être celui qui serait choisi pour l’expédition nocturne.

— Peut-être Massa Bill Cody venir, et sauver nous, dit le Caporal.

Un cri de joie général accueillit ces paroles, montrant combien les troupes de couleur croyaient en la puissance de Buffalo Bill comme sauveur.

Cette idée semblait aussi sourire au sergent ; il ne s’en disposa pas moins à fortifier sa position et à placer ses hommes où ils pouvaient être le plus utiles, leur ordonnant de rejeter la terre autour d’eux pour s’en faire un abri.

Ils ne demandaient pas mieux que de s’abriter, et ils se mirent aussitôt à travailler comme de vrais castors.

— Les voilà qui viennent !

— Du sang-froid, les hommes ! et attendez que je vous ordonne de faire feu, dit bientôt le sergent d’une voix calme.

Les Indiens avaient réuni leurs forces et il était évident qu’ils appartenaient tous à la même bande, qu’ils guettaient les cavaliers depuis quelque temps et qu’ils avaient préparé un guet-apens pour les surprendre tous ; mais le pauvre Brick, envoyé en avant-garde par le sergent avait dérangé leurs plans. Ils avaient cru que les autres venaient sur ses talons et tout de suite l’avaient criblé de flèches.

Maintenant, les deux bandes réunies, au nombre de cent, se ruaient sur les cavaliers retranchés, hurlant comme des insensés, lancés au grand galop de leurs poneys, et envoyant une pluie de flèches auxquelles se joignait parfois un coup de carabine, lorsqu’un des braves était assez fortuné pour posséder une arme à feu, luxe peu commun alors parmi les Peaux-Rouges.

— Il faut les abattre, garçons, ou ils nous abattront, cria le sergent ; et un moment après il commanda :

— En joue… feu !

Quelques hommes firent peut-être feu au hasard, mais le plus grand nombre tira juste : poneys et cavaliers tombèrent et les carabines à répétition des soldats continuant de crépiter et de semer la mort, l’élan en avant des Peaux-Rouges fut brisé ; ils hésitèrent, firent volte-face et s’enfuirent à l’abri du bois le plus proche.

Les cavaliers noirs jubilaient.

Sans officier blanc, ils avaient battu les Peaux-Rouges, qui étaient cinq contre un, et ils avaient tué ou blessé une quantité de guerriers et de poneys.

Le sergent Mobile Buck était un héros parmi les héros, et tel était bien son sentiment.

Quoi qu’en pussent penser ses hommes, lui, du moins, était content d’être venu.

Cela lui donnait plus de confiance à lui sergent, et ses hommes ne s’en trouveraient que mieux.

Un seul des cavaliers noirs avait été tué, la gorge traversée par une flèche, et trois autres étaient légèrement blessés.

Mais le mort fut transporté hors de la vue des camarades, les blessures des trois hommes pansées, les armes rechargées et la position fortifiée à nouveau. Après quoi on prépara le souper, dont chacun reçut sa portion à la ronde. La nuit allait tomber.

— Je n’aime pas à voir ces Indiens rouges étendus là autour, dit un troupier avec une crainte superstitieuse de la mort et de l’obscurité.

— Ne faites pas attention, nous en aurons d’autres tout à l’heure, dit le sergent.

Bientôt l’obscurité devint complète et les hommes attendirent, chacun en sentinelle, car il ne pouvait être question de sommeil pour ces noirs défenseurs de la colline, cette nuit-là.

Tout était sombre et silencieux quand soudain, vibrant dans la nuit muette, ces mots éclatèrent :

— Qui commande ici ?

La voix était sonore et grave, et venait d’un point rapproché. Puis une grande forme surgit de derrière un massif de rochers.

— Massa Buffalo Bill !

Ce cri s’éleva presque comme une acclamation. Tous les hommes abandonnèrent leur position et se précipitèrent vers l’endroit où se tenait le « scout », car c’était bien lui qui avait forcé les lignes indiennes dont la retraite des soldats nègres était cernée.

La course au fort.

L’obscurité de la nuit cacha les larmes de joie qui montaient aux yeux des cavaliers de couleur, à la venue de Buffalo Bill.

L’éclaireur s’était glissé sans être vu de personne dans cette sorte de « corral » où ils étaient, pour ainsi dire, parqués par les Indiens.

Il leur dit sévèrement :

— Si j’ai pu pénétrer, les Peaux-Rouges le peuvent aussi. Qui est le chef ici ?

— C’est moi, monsieur, Sergent Mobile Buck. Nous allions à votre rencontre, Chef Cody.

— Je suis content de vous rencontrer, Sergent Buck ; mais n’avez-vous que des troupes de couleur ?

— Oui, monsieur, du Dixième Régiment de cavalerie, et le Major Armes nous a dit d’aller au-devant de vous sur le chemin, et nous sommes grandement contents de vous voir, monsieur !

— J’ai vu votre homme tué là-bas, mais je n’ai pas pu le sauver, car il est venu droit dans une embuscade qui m’était destinée ; il m’a, de cette façon, sauvé la vie.

Alors j’ai épié la suite et je vous ai vus vous retrancher ici ; j’ai donc attendu la nuit noire pour me glisser parmi vous, car il y a d’autres Indiens en route et vous êtes dans une mauvaise passe.

— Oh ! Seigneur Dieu !

— Bon Maître là-haut, avoir pitié !

— Nous, pauvres noirs, morts comme des ratons !

D’autres exclamations coururent à la ronde, mais Buffalo Bill se mit à rire et dit :

— Vous n’êtes pas encore morts, mes enfants, et vous avez bien combattu quand ils vous ont attaqués. Vous ne serez plus attaqués de nouveau que demain, vers l’aube, mais alors par une force assez considérable pour vous écraser.

— Menez-nous seulement au Fort, Massa Bill ! car vous pouvez faire ça, bien sûr ! dit l’un des noirs, et tous étaient du même avis.

— Non, vous ne pourriez jamais sortir d’ici ; moi-même il faudra que je me glisse furtivement pour m’en aller, mais j’ai mon cheval et une bête de somme à un mille d’ici, sur le chemin du fort, et je vais y aller pour chercher du secours.

Le fort est à vingt-cinq milles environ ; je les ferai en trois heures, car je cacherai mon cheval de somme sitôt que je trouverai un endroit propice ; j’irai ainsi beaucoup plus vite et je serai revenu avec du secours au bout de quatre autres heures.

Comme ça, nous arriverons ici juste à temps. De votre côté, gardez-vous de votre mieux, votre vie en dépend. Fortifiez la position si vous pouvez, tenez prêts vos carabines et vos revolvers, et ainsi vous pourrez repousser les Indiens, s’ils attaquent avant que nous soyons ici.

— Ne pensez-vous pas qu’il vaudrait mieux que j’aille avec vous, Massa Bill ? demanda un troupier qui préférait courir la chance avec Buffalo Bill tout seul que de rester avec sa vingtaine de camarades.

— Non, tout le monde est nécessaire ici.

— Ça, c’est vrai, et je voudrais bien que vous restiez aussi, Massa ! Et cette remarque exprimait l’idée de tous.