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G comme Gratitude, comme Merci, comme Alléluia, comme Oui. Il n'y aura jamais trop de superlatifs à notre reconnaissance. véritable offrande adressée à l'univers pour toutes ces secondes offertes à l'horloge de notre vie. Dire Merci à la Vie, c'est lui dire Oui. C'est l'accepter dans ce qu'elle a de meilleur comme de pire. Puisse cet abécédaire léger, insolent et insolite, vous réconcilier avec elle.
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Seitenzahl: 117
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Thrillers / Polars
Matricule 2022
Surtout le pire suivi d’Acouphanges
La toile aux alouettes, Tome 1
Un trop grand silence, Tome 2
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Recueil de nouvelles
Les Vid’Anges du Diable
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Le fou de papier suivi de La source vive
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Je suis de celle qui…
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Le rire du monde
On nous apprend à compter les secondes, les minutes, les heures, les mois, les années… mais personne ne nous explique la valeur d’un instant. Donato Carrisi – Extrait de L’Ecorchée
Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle. Nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine. Pierre Teilhard de Chardin
AME
BEAUTE
CHOIX
DON
ERREUR
FOLIE
GRATITUDE
HAINE
IDOLE
JE
KARMA
LÂCHER PRISE
MONDE
NEZ
OUBLI
PATIENCE
QUESTION(S)
RIRE
SEXE
TALENT
UNITE
VALEUR
WEEKEND
XY
ZIGZAG
A tous ceux qui n’ont plus qu’une moitié de cœur,
un poil sur le caillou,
une étoile filante dans la tête,
des utopies plein les poches,
un peu de blues au fond des yeux,
des fourmis dans les jambes,
des mots plein la bouche,
un reste d’enfance caché dans le creux d’une
fossette et Dieu sait quoi encore qui ne soit à
mettre dans une case carrée…
BIENVENUE !
Ce livre vous est destiné.
Triturez-moi dans le sens qu’il vous plaira,
coup de cœur ou coup de gueule,
Moi, je ne bouge plus, je suis là...
Enfin presque !
« Ne prenez pas la vie au sérieux, de toute façon
vous n’en sortirez pas vivant ».
Merci Bernard LEBOUYER de FONTENELLE.
Ma boîte à outils pour y parvenir :
trois lettres :
un mot :
mon ÂME !
Aimer, Marcher, Ecrire.
A vous d’imaginer la vôtre…
Ce livre ne donne aucune clé.
Mille pardons et autant de génuflexions vénielles. J’ai écrit ce livre pour me faire plaisir. Ce qui, en soi, est une raison suffisante. Et aussi, je me dois de vous le dire, pour ne plus penser seule. Pour vous rejoindre. Vous les humains. Parce que je vous sais aussi mal barrés que moi. Et qu’à force de se rencontrer, ici et là, on finit par se reconnaître. Il s’agit donc de quelques pistes de réflexions. D’heureuses fenêtres d’introspection.
Je n’ai aucune prétention de savoir, aucune certitude d’élaborer de grandes vérités ou de philosophie définitive. D’autres s’y sont essayés avec beaucoup de succès et de renommée. Je m’en suis inspirée, avec humilité, à mon échelle. Parce que je suis comme vous. J’apprends tous les jours, j’arpente le chemin, je ris, je pleure, j’aime, je me révolte, je tombe, je me relève.
Pour finir par mourir chaque seconde un peu plus.
Souvent je vous parle ou plutôt je vous écris. Via les réseaux sociaux. Une grande chaîne solidaire pas aussi muette, débile ou vaine que certains grincheux veulent bien le prétendre. Il y a même de belles amitiés qui se nouent, des soutiens qui nous dénouent.
Ce trivial amalgame est issu de cette aventure. A force de vous côtoyer, de nous partager, j’ai appris à vous entendre, à vous écouter. Beaucoup de mes chroniques sont nées de vos posts. De nos rencontres en salons. Et bien entendu dans la vie.
De cette attente à trouver des réponses, à se poser de « vraies » questions. Vous avez orienté mon écriture vers plus de promiscuité, de dialogue direct. Nos intériorités se sont bousculées.
Ce livre est issu aussi de deux pensées qui défilent souvent derrière nos écrans virtuels :
« Un jour je suis né(e), depuis j’improvise ». « Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? Je fais de mon mieux ».
Belle pirouette au désespoir alors que, par ailleurs, je lis chaque jour qu’il n’en est rien. Vous faites plus que ça, mieux que ça. Chaque matin en me connectant, réellement ou virtuellement à vous, je le vois bien. Chacun à votre niveau, dans votre sphère. C’est impressionnant !
Et moi aussi, qui me triture les méninges à ne pas répéter les mêmes erreurs et à vouloir grandir sans cesse mon potentiel. On se crée chacun à sa façon un abécédaire de vie qui soit notre colonne vertébrale. Plus ou moins conscient. Totalement imparfait. Vertigineusement précaire. Des principes, une morale, quelques opinions que l’on puise sans vergogne chez les anciens, les grands penseurs.
Je vous livre ici le mien. En vingt-six mots. Les 26 nuances de Lou. Bien moins que Grey, vous l’aurez compris, on ne joue pas dans la même cour ! Nuances essentielles, puissantes, positives. Mes armes de construction massive contre le seul véritable obstacle de notre vie : Soi. Et ses variantes, tout aussi primordiales.
Une variante c’est lorsque le mot initial arrive à saturation. C’est la pirouette nécessaire. Le « je m’en foutisme » trublion. Le « lâcher prise » salutaire.
Parce que l’on se connaît bien ou mieux maintenant. Parce que vous avez soutenu ma plume romanesque et que je vous en suis reconnaissante. Parce que je n’invente rien de ce que j’écris dans cet opus. Bien au contraire !
A vous rencontrer depuis 56 ans, j’ai puisé sans vergogne dans nos vies qui s’enlacent de quoi inventer la mienne. Et je la trouve belle. Contre toute attente et malgré ses innombrables douleurs.
Puissent ces quelques mots réunis vous donner le sourire que vous m’avez rendu bien des fois. Faites-en ce que vous voudrez. Il n’y a de sens de lecture que celui de votre humeur du jour.
Piochez-les, grignotez-les, rejetez-les.
Maintenant, ils sont à vous !
Il n’y a personne qui ne soit né sous une mauvaise étoile Il n’y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel. Dalaï Lama.
Ps : L’utilisations du « Tu, nous, vous » en cours d’écriture a soulevé beaucoup de questions en moi. Impossible de trouver le pronom unique pour m’adresser à chacun d’entre vous. A chaque fois, l’un ou l’autre est venu spontanément, se mélangeant parfois dans un même texte. Nulle camaraderie mal placée, offense ou désignation sentencieuse. Plutôt un lâcher prise total sur mon engagement, conscient ou pas, à maîtriser certaines notions mieux que d’autres. Dans une bienveillance réelle.
Le ton est donné. Sans elle, pas de vie sur terre. Issu du latin anima « souffle, air, vie », l’incipit est vital. Prédisposition incontournable à toute essence terrestre. Qu’elle soit humaine, animale, minérale, végétale...
Pour les réfractaires à ce principe de base, priez pour que le livre vous tombe des mains. La suite de mon abécédaire pourrait vous nuire .
Pour ceux qui auraient voulu le verbe Aimer ou le mot Amour, j’avoue avoir failli céder à l’ériger en tête de liste. N’est-ce pas, en effet, ce qui nous préoccupe au plus haut point.
Aimer, être aimé.
Mais vous en conviendrez, sans âme incarnée, point d’ébauche à cette plus-value. D’autant qu’à bien y réfléchir, Aimer mérite un abécédaire en soi.
Du genre : Abnégation, Beauté, Calme, Douceur, Ecoute, Force, Gratitude, Humour, Intelligence, Joie, Karma, Larmes, Muse, Nudité, Obligeance, Pardon, Questions, Respect, Santé, Talent, Unité, Vérité, Waouh, X-Y, Zen. De grandes similitudes avec celui qui nous occupe à présent. Peut-être un opus 2. Si tant est que le premier vous ait ravi. Mais pas d’inquiétude nous retrouverons le mot Aimer plus loin.
Ainsi donc le mot « Âme».
Cette incarnation dans notre corps physique que l’on dit spirituelle. Que l’on juge bonne ou mauvaise. Angélique ou démone. Elevée ou terre à terre. Qu’elle soit parcourue d’un souffle divin, d’une théorie cartésienne, d’une philosophie zen ; elle est.
Le temps d’une vie ou de plusieurs selon les croyances, elle est.
Rien ne pourra vous convaincre de son existence. Elle n’a pas de réalité palpable. Pas de matière quantifiable. Tout juste peut-être 21 grammes. Un souffle d’air, une bulle.
Il existe mille théories mais aucune preuve. Est-ce si grave ? Il y a des tas de choses comme ça qu’on ne peut pas voir et qui vivent quand même (la pensée, les idées, les émotions, les forces de la nature, etc.).
Elle est dans toutes les bouches dès lors que l’on veut qualifier un sujet d’une puissance vraie, d’un ressenti profond.
L’âme pour chacun est à reconnaître en soi. A s’y rattacher le plus intimement possible.
J’ai trouvé la mienne dans l’expression de ce que j’aime faire le mieux. « Aimer - Marcher ‑ Ecrire ». Inutile de préciser que mon accomplissement est imparfait. En constante évolution. Toutefois sur ce principe de base peut advenir tout le reste. Ma colonne vertébrale est fixe. Forte de cette reconnaissance, je peux supporter ce que la vie me réserve. Elle est assez généreuse pour ne jamais me priver de tout à la fois. Et vous aussi. Dès lors que vous aurez trouvé à quel fil la relier.
Cherchez-le. Trouvez-le. Adoptez-le.
Une sainte passion ou une triviale addiction. Qu’importe en vérité ! Un truc qui vous fasse assez triper quand plus rien ne va. Même et surtout quand tout va mal. Qui ne soit qu’à vous. Votre entité. Votre identité. Votre fidélité.
Je prends les paris sur le verbe Aimer qui nous constitue tous. Et que chacun érige en essentiel élémentaire. Mille fois bafoué, il est le combustible primaire qui nous enflamme à la première étincelle. Et j’en connais de récalcitrants qui pourraient maintenir le déni avant d’y succomber une nouvelle fois.
Quand j’avais dit que le mot Amour n’était pas loin. Il commence là. On va le retrouver partout. Il fallait juste que notre Ame s’incarne. Qu’un Axe soit posé ; corollaire inexpugnable.
Et pour toutes les fois où l’âme vagabonde et se délite, il y a sa variante.
Indispensable.
Hautement salutaire.
Idéalement partagée entre amis : l’Alcool.
Parce que nous ne sommes pas des Anges et que les Abîmes nous tendent mille fois les bras.
Parce que l’idée d’Abandon nous talonne et que l’on a le droit d’être Affligeant.
Parce que nos Affects sont capricieux et nos Ailes souvent coupées. Que l’Ajustement des valeurs prend du temps. Qu’il faut parfois tirer l’Alarme. Ou tout simplement savoir s’Amuser.
Et ce n’est pas Oscar qui vous contredira…
« Soyez vous-même, les autres sont déjà pris »
Oscar Wilde
Bas les masques ! A terre les faux-semblants, les carapaces, armures et autres artifices sociaux.
Pourquoi prétendre être autre que ce que l’on est ? Pour prouver quoi ? A qui ?
De cette première trahison à nous-mêmes découlera celle que les autres nous feront subir.
Imiter la vie n’est pas la vivre, c’est la singer.
Soyons fiers de ce que nous sommes. Avec la somme de nos faiblesses et de nos atouts. Aussi vrais dans nos erreurs que dans nos réussites.
La perfection est une illusion. Personne n’est dupe - ou pas longtemps - de nos défauts.
Vouloir faire « comme si », « mieux que », « comme untel », demande une énergie qui nous perdra avant d’avoir atteint son but. Prenons le risque d’être aimés pour ce que nous sommes vraiment. Sans chercher à feindre ou à mentir.
Et n’en déplaise à certains, osons le pari d’être quittés. L’unanimité est plus rare encore, chez qui, joue double jeu.
Soyons vrais. Aussi déplaisant que cela puisse paraître pour des personnes qui nous sont chères. Si nous sommes aimés vraiment, nous serons acceptés tels quels.
Notre base est ainsi faite. Nous pouvons l’améliorer, jamais en changer.
Polissons-la, ne la blâmons pas. Trouvons ceux qui nous aiment pour ce que nous sommes et jouons franc jeu.
Acceptons d’être imparfaits mais entiers. Sans trucages ni manipulations.
Evidemment, nous pouvons réussir en usant de mille stratagèmes. Le monde contemporain ne cesse de diffuser ce message et d’achalander chaque mètre carré de bitume en ce sens. A quel prix et pour combien de temps avant que notre moi intérieur ne s’écroule de s’être à ce point renié ?
Arrêtons de nous faire souffrir pour masquer notre vérité bafouée. Ceux qui compatissent ont bon cœur, mais c’est bien vous qui endurez, seuls, à certaines heures de la nuit.
Notre friabilité peut devenir une force pour peu que nous renoncions à tout vouloir contrôler.
« Soyez vous-même,c’est votre âme qui vous le dit ! »
Un grand mot, un idéal, peut-être une utopie ! Et pourtant une nécessité. L’idée du beau dans notre vie s’avère relative mais primordiale.
Je l’ai souvent constaté, notre besoin d’émerveillement est constant. Chacun au fond de soi ressent le besoin d’être surpris. Bousculé. Et parfois fasciné.
Nos sens ont besoin de ressentir qu’il existe, même dans de toutes petits choses, une entité qui touche au parfait, au miraculeux, au divin.
Il faut tenter chaque jour de l’extraire du commun, du quotidien, de l’inélégance.
Contenter nos papilles, charmer notre odorat, éblouir nos yeux, flatter nos écoutilles, hérisser nos poils. Ne serait-ce qu’un instant pouvoir se dire « waouh, putain qu’c’est bô !... ».
Alors, oui, la beauté demeure une notion toute subjective. Qui n’appartient qu’à soi et qui excelle à ne ressembler à rien de ce qu’aime notre voisin. Et c’est tant mieux ! Parce qu’ainsi tout le monde peut être contenté. Ne vous en privez pas. Qu’importe où elle se niche et à quel saint vous devrez vous vouer.
Jouissez d’être encore capable de veiller à ce qu’elle ne vous échappe pas. Il est si facile de ne plus rien ressentir de joyeux quand les obligations ne nous laissent aucun répit.
Happez-la dans un regard, puisez-la dans un souvenir, grignotez-la même au fond de votre lit.
Pour ne pas que votre âme s’épuise de trop de raisonnable, gratifiez-la de votre curiosité.
Votre vigilance à ne pas l’oublier est votre revanche sur toutes les banalités de la vie.