Il faut enfermer les briseurs de rêves - Ivo Havermans - E-Book

Il faut enfermer les briseurs de rêves E-Book

Havermans Ivo

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Beschreibung

Il faut enfermer les briseurs de rêves est le récit d’un ancien militaire qui décide de s’établir en Allemagne pour enseigner le français, dans un lycée fréquenté par les enfants des militaires de carrière. Alors qu’il s’apprête à rédiger une autobiographie, il reçoit la visite de son neveu qui se propose de lui racheter sa maison. Séduit par la perspective d’un niveau de vie plus confortable, ce dernier ne se doute pas qu’il sera témoin d’un spectacle épouvantable. En effet, l’immense terrain où étaient censés se trouver les bâtiments de la caserne semblait avoir été bombardé et toutes les installations en partie démolies ou carrément rasées. Quant au lycée, il avait été remplacé par une mosquée. Déçu, notre protagoniste reviendra sur ses pas.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Professeur de français au lycée de Diest de 1976 à 2015, Ivo Havermans est auteur de plusieurs ouvrages publiés. Après Le serial incendiaire, il revient avec un nouveau titre : Il faut enfermer les briseurs de rêves.

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Ivo Havermans

Il faut enfermer

les briseurs de rêves

Roman

© Lys Bleu Éditions – Ivo Havermans

ISBN : 979-10-377-5372-4

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

« Non mais ça ne va pas ? Où vas-tu chercher une telle idée ? Je n’ai jamais eu l’intention de me débarrasser de ma maison ! »

« Laisse-moi t’expliquer ! Mon fils aimerait bien y habiter. Je me souviens qu’en 2005, un expert a estimé à deux cent mille euros la valeur de ta maison. Entre-temps, ta cuisinière, ton réfrigérateur et ton lave-vaisselle ont rendu l’âme et seule la cafetière, achetée en 1999, a survécu à ton divorce. Par ailleurs, c’est un secret de Polichinelle, tu n’as pas les moyens pour “moderniser” ta cuisine. Voilà ma proposition : je vous l’achète pour cent cinquante mille euros et tu pourras continuer d’y habiter jusqu’à ta mort. J’espère que tu réaliseras qu’une telle offre ne se refuse pas. Qu’est-ce que t’en penses ? »

« Primo, les considérations financières m’empêchent de penser et secundo, “cogito ergo sum”, autrement dit, il faut commencer par penser pour avoir des idées et au cas où je n’en aurais pas, mes lecteurs en feraient une tête : “À quoi ça sert d’acheter les livres d’un auteur sans idées ?” qu’ils se demanderaient. Tu me vireras ces cent cinquante mille euros sans tarder et qu’on n’en parle plus. J’ai un livre à écrire, moi ! »

Pour m’assurer qu’il ne me dérangerait pas, j’ai caché mon portable dans un endroit où moi-même je ne le retrouverais pas. J’avais décidé d’écrire mon autobiographie qui s’intitulerait Tranches de vie. J’étais convaincu qu’elle se vendrait comme des petits pains parce que les souvenirs que j’y relaterais feraient mourir de rire mes lecteurs.

Il était 16 heures quand j’ai entamé le récit des péripéties que j’avais vécues pendant mon service militaire en Allemagne. Pour me remercier de tous les changements que j’avais apportés pour assouplir le règlement, mes deux adjudants préférés ne se sont pas fait prier pour m’annoncer que la durée de mon service militaire serait prolongée d’un mois, voire d’un de plus si je m’obstinais à foutre le bordel.