Les risques du métier - Ivo Havermans - E-Book

Les risques du métier E-Book

Havermans Ivo

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Beschreibung

Addictif à l’actualité en continu, notre protagoniste se rend vite compte qu’une seule chaîne de télévision ne suffit pas à assouvir sa dépendance à l’information. Alors, il décide de s’acheter cinq téléviseurs qui lui permettront d’avoir simultanément accès à cinq sources de flash infos différentes. Cependant, au fil du temps, celles-ci deviennent si insignifiantes pour lui qu’il choisit de partir lui-même à la recherche de nouvelles sensationnelles « sur le terrain », au péril de sa vie…


À PROPOS DE L'AUTEUR


Professeur de français au lycée de Diest de 1976 à 2015, Ivo Havermans est auteur de plusieurs ouvrages publiés parmi lesquels On ne dit pas de mal des morts, Le serial incendiaire et Les irréconciliables, tous publiés au Lys Bleu Éditions.

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Seitenzahl: 35

Veröffentlichungsjahr: 2022

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Ivo Havermans

Les risques du métier

Roman

© Le Lys Bleu Éditions – Ivo Havermans

ISBN : 979-10-377-7286-2

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Depuis que je suis à la retraite, j’ai le temps de m’interroger sur tout. Quand on a un peu d’imagination, on se pose souvent de drôles de questions. Ainsi, ce matin, j’ai voulu vérifier si la guerre en Ukraine pouvait engendrer une pénurie de papier. J’ai été rassuré d’apprendre qu’un arrêt d’approvisionnement en papier n’était pas à l’ordre du jour pour le moment. Comme le mardi est le jour où je m’interroge sur tout, j’ai poussé le bouchon un peu plus loin. En effet, je me suis hasardé sur le chemin incertain de l’hypothèse. Si la guerre tue des hommes et des femmes, supprime-t-elle la créativité artistique par la même occasion ? Avouez que je ne me suis pas facilité la tâche en abordant cette vaste thématique. Quelle n’a pas été ma surprise en apprenant que Francis Blanche était convaincu que « la guerre n’existerait pas, sans la littérature » ! Autrement dit, si la Russie est entrée en guerre contre l’Ukraine, c’est parce que ses écrivains sont moins talentueux que leurs homologues ukrainiens. Je parie que ça vous en bouche un coin. Et pourtant, le 30 mai dernier, lors d’une interview accordée à TF1, Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères a dressé un parallèle avec la France pour justifier « l’opération militaire spéciale » de la Russie en Ukraine.

« Comment la France réagirait-elle si la Belgique interdisait le français ? » a-t-il demandé aux journalistes. Bien entendu, cette question était censée faire comprendre que l’objectif de Poutine est de protéger la langue et la culture russes. L’invasion en Ukraine est nécessaire pour « dénazifier » le pays. Ce parallèle ne rime à rien. En effet, les Français n’en ont strictement rien à branler de ce qui se passe en Belgique sur le plan linguistique. Quand Poutine a lancé l’offensive, le 24 février, c’était soi-disant à cause du génocide contre les Russes auquel les Ukrainiens étaient en train de se livrer.

Pour couronner le tout, son invasion serait liée aussi à la révolution de Maïdan en 2014 et, plus particulièrement, à la décision du gouvernement de supprimer le statut du russe en tant que langue minoritaire.