Il n’y a que l’école buissonnière qui développe la créativité E-Book

Havermans Ivo

• Herausgeber: Le Lys Bleu Éditions
• Kategorie: Gesellschafts- und Liebesromane
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2023

Seitenzahl: 27

Beschreibung

Redevenu célibataire après vingt-cinq ans de mariage, un professeur de langues redoute que la solitude ait un effet néfaste sur sa créativité. Or, ses craintes s'avèrent injustifiées. Au lieu de contrarier son réveil, la solitude le favorise. Étant persuadé que le silence le facilitera, il décide d’améliorer l’isolation de sa maison. Malheureusement, ni le silence ni la solitude ne parviennent à stimuler sa créativité. Quand il réalise que la musique, elle non plus, ne la catalyse pas, il essaie par tous les moyens d’éveiller celle de ses élèves. Y parviendra-t-il ?


À PROPOS DE L'AUTEUR


Professeur de français au lycée de Diest de 1976 à 2015, Ivo Havermans est auteur de plusieurs ouvrages publiés parmi lesquels On ne dit pas de mal des morts, Le serial incendiaire et Les irréconciliables, tous publiés au Lys Bleu Éditions.

Leseprobe

Ivo Havermans

Il n’y a que l’école buissonnière qui développe la créativité

© Lys Bleu Éditions – Ivo Havermans

ISBN : 979-10-377-9409-3

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivante du Code de la propriété intellectuelle.

« Pendant vingt-trois ans, j’ai partagé le quotidien avec un bipolaire ingérable, “adulescent” et sérieusement disjoncté. Continuer à vivre avec un illuminé me ferait perdre la raison. C’est pourquoi j’ai décidé de te quitter et de refaire ma vie avec M.R. »

Le message avait été déposé sur la table de la cuisine. Ce M. R., je le connaissais très bien puisque c’était mon dentiste. D’ailleurs, c’est grâce à moi que mon ex a fait sa connaissance. C’était un brave type. Son épouse était décédée des suites d’un cancer lymphatique quelques mois avant notre séparation. Sa passion, c’était ses deux boxers. Comme il ne pouvait pas se passer de leur présence, il les amenait tous les jours à son cabinet. Ils étaient allongés sur un tapis qui odorait ferme. Un jour, je me suis rendu chez lui pour subir un détartrage. Quand je suis rentré, mon ex m’a demandé où j’étais passé.

« Je suis allé chez le vétérinaire ! »

« Comment ça, le vétérinaire ? »

« Je rigole ! Je reviens de chez M.R. »

Quand je lui ai expliqué pourquoi je le surnommais le « vétérinaire », elle s’est fâchée, toute rouge. À ce moment-là, j’ai compris que mon ex, qui aimait les cockers, aimait aussi les boxers et, par voie de conséquence, leur compagnie et aussi celle du proprio des toutous. Comme l’évocation de mes déboires conjugaux n’intéresse qu’une infime minorité de mon lectorat, je lui épargnerai les détails de mon échec matrimonial.