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- Herausgeber: Le Lys Bleu Éditions
- Kategorie: Gesellschafts- und Liebesromane
- Sprache: Französisch
- Veröffentlichungsjahr: 2023
Ne supportant plus les sévices et les actes de cruauté infligés par sa sœur, Ivo essaie par tous les moyens de lui mener la vie dure. Tous les mercredis après-midi, après le départ des parents pour Bruxelles, ils se livrent alors une guerre sans merci. Un jour, alors que leur père cherche sa colle « mystérieusement » disparue, leur duel prend une tout autre tournure…
À PROPOS DE L'AUTEUR
Professeur de français au lycée de Diest de 1976 à 2015,
Ivo Havermans est l’auteur de plusieurs ouvrages parmi lesquels
On ne dit pas de mal des morts,
Le serial incendiaire et
Les irréconciliables, tous publiés au Lys Bleu Éditions.
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Seitenzahl: 26
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Ivo Havermans
Le tube de colle
© Lys Bleu Éditions – Ivo Havermans
ISBN : 979-10-377-9751-3
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« Si un type avait été flingué dès la première minute du film, j’aurais regardé la suite. »
« T’aurais dû patienter dix minutes. À 21 h 11, cinq mecs se sont entre-butés. »
« Et il était quelle heure quand le sixième s’est fait dézinguer ? »
« 21 h 33 ! »
« T’as dû attendre vingt-deux minutes ? J’ai bien fait d’éteindre la télé. »
Selon moi, dans un bon film, il y a un cadavre dès le début, primo et secundo, un méchant envoyé ad patres toutes les trente secondes ! Il va sans dire que « Gardiens de la Galaxie » est de loin mon film préféré. Avec ses six cent quatre-vingt-treize morts à la minute et ses quatre-vingt-trois mille neuf cent soixante et onze tués en cent vingt-et-une minutes, ça m’étonnerait fort que même parmi les cannibales de métier, et de père en fils, il en existe de plus expéditifs.
Comptabiliser les cadavres à la télé a toujours été ma passion. Les cinq Rambo, je les ai vus à l’âge de deux ans. Comme je ne savais compter que jusqu’à vingt, j’obligeais mon père à faire l’inventaire du nombre de clamsés. Évidemment, quand mon daron m’a appris que cinq cent douze ordures avaient été bousillées par John Rambo, ça m’a sapé le moral. En effet, je me suis rendu compte que pour parvenir à compter jusqu’à cinq cents, je serai obligé de prolonger ma scolarité au-delà de l’école maternelle. Heureusement, ma mère a su lire dans mes pensées et ses paroles m’ont aidé à surmonter ma dépression :
« Tu sais, Ivo, avant ton entrée à la maternelle, Rambo aura tué tous les acteurs de cinéma de Hollywood. Dès que tu auras appris à compter jusqu’à cinq cents, rien ne t’obligera plus à aller à l’école. »
Mon père nous a raconté alors l’anecdote du millionnaire qui avait croisé son ancien prof de maths :
« Monsieur Van Dyck, vous vous souvenez de moi ? »
« Non, mais je rêve ou quoi ? Le petit Marcel Dupont, le cancre le plus célèbre du collège, au volant d’une Rolls Royce ! Vous auriez gagné au Loto ? »
« Non, je l’ai achetée. Je suis devenu PDG d’une grande compagnie d’assurances. C’est d’ailleurs un peu grâce à vous ! »
« Comment ça ? »
« Sans vous, je n’aurais jamais su que deux et deux font huit. »
