Où sont passées nos tendres années ? - Ivo Havermans - E-Book

Où sont passées nos tendres années ? E-Book

Havermans Ivo

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Beschreibung

« Qui peut affirmer avec certitude aujourd’hui que le calvaire des jeunes sera de courte durée ? En tant que père et grand-père, je culpabilise, je broie du noir, je prie Dieu pour qu’il me rassure sur l’insignifiance des séquelles que le Covid et le confinement auront laissées sur la santé mentale des adolescents. »


À PROPOS DE L'AUTEUR


Ivo Havermans est titulaire d'une licence en philologie romane et professeur de français au lycée de Diest de 1976 à 2015. Auteur de plusieurs ouvrages, il présente avec regret l'impact du Covid sur la société future dans Où sont passées nos tendres années ? ?

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Ivo Havermans

Où sont passées

nos tendres années ?

Essai

© Le Lys Bleu Éditions – Ivo Havermans

ISBN : 979-10-377-6189-7

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Cela fait plus d’un an maintenant que cette question hante la majorité des jeunes. Aujourd’hui, il est interdit d’avoir vingt ans. Comme l’a dit Macron : « Je n’aimerais pas avoir 20 ans en 2020. » À cause du Covid, les jeunes ont été obligés de « brûler les étapes », c’est-à-dire de passer directement du stade de l’enfance à celui de l’adulte. Tout comme leurs grands-parents, ils ont dû se confiner et vivre en marge de la société. Encore une chance qu’ils aient pu choisir eux-mêmes l’endroit où ils ont été priés de s’enfermer. On aurait pu croire qu’en mettant fin à la vie de millions de terriens, le Covid aurait réussi à assouvir son appétit et prendre sa retraite, le ventre bien rempli. Cela aurait été trop beau pour être vrai. Voilà maintenant que ce putain de virus s’est mis en tête d’infecter aussi les organismes des enfants. Le Covid imite « Tintin », à cette différence près qu’il élargit son créneau en s’adressant aux jeunes de 9 à 99 ans. En admettant que le Covid ne se pose pas de questions chaque fois qu’il tue un pépé ou une mémé de 95 ans, il devrait tout de même y réfléchir à deux fois avant de priver de la vie un enfant.

Les plus fantaisistes parmi nous avanceront la thèse que le Covid a voulu punir l’homme de tous les génocides qu’il a commis. Est-ce qu’il aurait voulu lui rendre la monnaie de la pièce ?

« Par la présente, je soussigné, Covid, déclare faire autant de victimes innocentes que l’humanité au cours de son histoire. »

Est-ce la vengeance qui aurait amené le virus à cette opération d’extermination ? Le Covid se serait-il développé, par exemple, dans l’organisme d’un déporté juif dans la chambre à gaz d’un camp de concentration ? Bien sûr que non ! Le Covid est assez intelligent pour savoir que la jeune génération n’est pas au courant de ces massacres, qu’elle ne sait même pas ce que le mot « génocide » signifie. En outre, le virus n’est pas aveugle : il sait pertinemment que ces camps de concentration sont visités tout au long de l’année par des jeunes qui viennent s’y recueillir et qui affluent des quatre coins de la planète.

En plus, la majorité de la population allemande a longtemps ignoré elle-même l’existence de ces camps de concentration et n’en a été informée qu’à la fin de la guerre.