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Jésus a-t-il existé ? Peut-on détailler sa biographie ? N'est-il qu'un homme, ou est-il le Fils de Dieu ? Jésus est-il mort et ressuscité dans un corps devenu immortel ? L'auteur analyse cette vie à partir de documents historiques et scientifiques et des témoignages des évangélistes et de Maria Valtorta. L'auteur a établi une vie datée de Jésus intégrant la totalité des quatre évangiles avec l'éclairage des visions divines reçues par Maria Valtorta. L'auteur ajoute une théologie révélée par Jésus sur : Dieu, Marie, l'homme, la création, l'âme, le péché, le temps, la liberté... L'ouvrage décrit la fin de la troisième année de la vie publique de Jésus et la fin de sa vie (sa mort et sa résurrection) avec les montées à Jérusalem pour les fêtes de Souccoth - Cabanes (annonce de son prochain départ), de Pessah - Pâque. Il sera l'agneau immolé pour les hommes au moment où les juifs égorgent les agneaux en souvenir de la libération de l'esclavage d'Egypte. Mais trois jours après sa mort, il ressuscitera dans un corps libéré des lois physiques et biologiques.
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Seitenzahl: 660
Veröffentlichungsjahr: 2017
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Au peuple élu
« Mon peuple périt faute de connaissance… »
Osée 4, 6a
« Exclure le Christ de l'Histoire des Hommes, est un crime contre l'Humanité »
Jean-Paul II en 1979 en Pologne
Du même auteur aux éditions Books on Demand (BOD.fr)
Jésus au fil des jours
I/III De la promesse à l’An 27
II/III De l’an 28 à juin 29
III/III De juin 29 à l’an 30
La somme existentielle
I/III Le mystère de Dieu
II/III Le mystère de l’homme
III/III La divinisation de l’homme
La Résurrection au risque de la Science
Pièces à conviction du Messie d’Israël
J’ai expérimenté Dieu
Origine des extraits de la Sainte Bible, parole de Dieu :
Traduction d’après les textes originaux par le chanoine A. CRAMPON Société de Saint Jean l’Evangéliste
Desclée et Co., Tournai 1939
Jésus !
A-t-il existé ? Qui est-il ? Qu’a-t-il fait ?
Que reste-t-il de sa venue ?
Jésus n’est pas venu au monde dans une période incertaine où l’histoire et la légende se disputent quelques noms et quelques faits. Jésus n’est pas né, n’a pas vécu, n’est pas mort dans des lieux hypothétiques.
Des milliers de documents historiques existent et de nouvelles découvertes comme les manuscrits de la mer morte accroissent nos connaissances. Les données archéologiques se sont multipliées ce dernier siècle suite à l’exploration méthodique des sites de Palestine. L’étude scientifique des reliques de la vie de Jésus conforte notre savoir.
Les premières constations nous permettent de dire qu’une personne nommé Jésus a existé au début de notre ère. Jésus est né sous l’empereur romain Auguste, et est mort sous l’empereur Tibère. Son existence est mentionnée bien sur chez les auteurs chrétiens mais aussi par des sources non chrétiennes ou même opposés au christianisme.
De ce personnage historique dont la vie peut être datée avec précision, que peut-on en dire. N’est-il qu’un homme ? Est-il un prophète ? Est-il plus qu’un prophète ? Est-il comme il le prétend, non seulement le Fils de l’homme, mais aussi le Fils de Dieu ? Est-il mort et ressuscité dans un corps libéré des contraintes de notre monde comme le prétendent de nombreux témoins ?
« Jésus au fil des jours » est une étude historique, scientifique et théologique sur la vie datée de Jésus de Nazareth. Cette recherche nous amène à découvrir qui est vraiment Jésus.
Le travail a consisté principalement à l’analyse, des quatre Évangiles reconnus par l’Église comme textes inspirés de Dieu, et des dix tomes de « L’Évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta attestés scientifiquement comme dépassant les possibilités de connaissance humaine.
La vie publique de Jésus a durée trois ans et demi comme nous le montre la prophétie des soixante dix septénaires de Daniel, l’Évangile de Jean et Maria Valtorta.
Jésus est Juif. Chaque année il monte au Temple de Jérusalem en Judée pour les trois fêtes du pèlerinage : Pessah (Pâque), Chavouoth (Pentecôte), et Souccoth (Tentes ou Tabernacles).
« Jésus au fil des jours » raconte la vie de Jésus jour après jour avec son cheminement en Terre Sainte de village en village.
Le récit comprend trois tomes.
Le premier tome, « Jésus au fil des jours, de la promesse à l’an 27 », évoque la promesse du Messie et raconte la première année de sa vie publique.
Le second tome, « Jésus au fil des jours, de l’an 28 à juin 29 » concerne la seconde année et la première moitié de la troisième année de la vie publique.
Le troisième tome « Jésus au fil des jours, de juin 29 à l’an 30 » décrit la seconde moitié de la troisième année et le début de la quatrième année de la vie publique de Jésus, jusque sa mort, sa Résurrection, et son ascension.
Rappel Tome I - Première année de la vie publique de Jésus
Le Messie d’Israël est annoncé et de nombreuses sources relatent sa vie.
Dieu veut faire alliance avec l’homme, malgré le péché de l’homme, rupture de sa relation avec Dieu. Les prophètes annoncent la venue du Messie. Les quatre évangiles sont la principale source d’information sur la vie de Jésus. Jésus nous est connu par d’autres données historiques et scientifiques : sources non chrétiennes, révélations privées, reliques, confirmant la réalité de la vie de Jésus et de sa résurrection.
Les fêtes juives font mémoire des grands événements de l’histoire du peuple élu.
Jésus accomplit les fêtes juives : fêtes pascales, fêtes du cheminement, fêtes mineures absentes de la Torah.
Marie et Jésus ont d’abord une vie cachée.
Marie, conçue sans péché, naît à Nazareth, passe son enfance au temple de Jérusalem jusqu’à ce qu’elle soit promise à Joseph. Marie reçoit la visite de l’ange Gabriel qui lui annonce qu’elle concevra du Saint-Esprit le Fils de Dieu, l’Emmanuel, Jésus. Jésus, en réponse aux promesses messianiques, naît dans une simple grotte à Bethléem, et douze bergers viennent l’adorer. Les rois mages viennent adorer Jésus à Bethléem. Joseph, Marie et Jésus vivent plusieurs années en Égypte pour se protéger d’Hérode qui veut tuer l’enfant. L’enfance de Jésus est marquée par sa majorité religieuse où il s’entretient avec les docteurs de la Loi.
À partir de ses trente ans, Jésus commence sa première année de vie publique.
Jésus se fait baptiser par Jean-Baptiste, et les cieux s’ouvrent tandis que l’Esprit de Dieu descend sous la forme d’une colombe et que la voix du Père se fait entendre : « « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis mes complaisances. » Jésus se retire quarante jours dans le désert pour jeûner et prier. C’est là que Jésus est tenté par le diable. Jésus appelle les six premiers apôtres Jean et Jacques de Zébédée, Pierre et André, Philippe et Nathanaël. Lors des noces de Cana, Jésus donne le premier signe en changeant l’eau en vin. A Pâque Jésus intervient pour la purification du Temple de Jérusalem en chassant les marchands. En Galilée, Jésus annonce le royaume de Dieu, guérit le paralytique à Capharnaüm. Jésus réalise la pêche miraculeuse. Au temple pour la Pentecôte, Jésus parle de l’amour, du pardon, de l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, et qui est venu apporter le baptême de l’Esprit-Saint et du feu. Il retrouve progressivement les bergers de la nativité. Jésus revient en Galilée et enseigne sur la création, Dieu, la liberté, la co-rédemption. Il appelle Matthieu à le suivre. Jésus est ensuite mal accueilli à Nazareth. Jésus part en Judée pour la fête des tentes. Il annonce à Gamaliel le signe de sa résurrection. Au moment de la fête des Tentes, Jésus dit à Nicodème, venu l’interroger, qu’il lui faut naître de nouveau, naître aux réalités d’en-haut par l’Esprit-Saint ». Jésus commente ensuite les dix commandements. Cette première année publique se termine avec la fête des Encénies marquant l’anniversaire de Jésus.
Les trois fêtes du pèlerinage de la première année de la vie publique de Jésus sont marquées par la purification du temple, par l’annonce de la loi d’amour et du pardon, de l’agneau qui enlève les péchés du monde, du baptême dans l’Esprit-Saint et dans le feu, et par le discours de la nouvelle naissance.
Rappel tome II - Deuxième année vie publique de Jésus
En Samarie et Galilée, Jésus rencontre juifs et païens et enseigne les béatitudes et le royaume de Dieu.
Jésus demande à boire à la samaritaine. Il enseigne sur Dieu, la création, l’âme. Il institue les douze apôtres. En Galilée, Jésus donne les béatitudes lors du sermon sur la montagne et enseigne l’accomplissement de la Loi par l’Amour. Jésus enseigne en Galilée sur la primauté des affaires du Seigneur. Jésus enseigne en paraboles sur le Royaume de Dieu, apaise la tempête et chasse les esprits mauvais.
Jésus part vers la Judée pour y demeurer de Pâques à Pentecôte.
Jésus se déplace à Jérusalem pour Pâque, ramène à la vie le fils de la veuve de Naïm, et enseigne la prière du notre Père. Jésus donne à nouveau des paraboles sur le Royaume des Cieux. Jésus évangélise la Judée et donne un enseignement lors de la pentecôte sur le Dieu, Un et Trine.
Jésus est en Galilée.
En Galilée, Jésus ramène à la vie la fille du chef de la synagogue de Capharnaüm, et avec la parabole de la brebis égarée amène Marie-Madeleine à se convertir. Jésus rencontre de l’hostilité à Nazareth. Il informe Jacques d’Alphée sur sa future mission et lui présente les sacrements. Jésus donne des instructions aux douze apôtres, bénit son Père d’avoir révélé l’Évangile aux simples, et enseigne la charité en acte. Jésus parle du bien et du mal et enseigne sur le péché contre l’Esprit.
Jésus est en Judée pour la fête des Tentes et revient à Nazareth aux Encénies.
Jésus enseigne sur l’éternité, l’immortalité et le purgatoire. Il réalise le miracle de la multiplication des pains et marche sur les eaux. Jésus forme et envoie les 72 disciples en mission. Lors de la fête des Tentes, Jésus donne des paraboles sur l’amour de Dieu et sur l’amour du prochain. Lors du retour en Galilée, Jésus évoque le vrai bonheur, l’âme et la création de l’homme, le pur et l’impur. La deuxième année se termine avec la fête des Encénies à Nazareth.
Les trois fêtes du pèlerinage de la seconde année sont marquées par l’enseignement de la prière du notre Père, de l’annonce du Dieu Un et Trine, de paraboles sur l’amour de Dieu et du prochain.
Rappel tome II - Première moitié troisième année vie publique Jésus
Le ministère public de Jésus se passe en Galilée, du début de l’an 29 jusque Pâque.
Jésus annonce le royaume des cieux en paraboles et étend ses bénédictions au-delà des juifs, avec la foi de la cananéenne qui obtient la guérison de sa fille. Jésus donne le signe de Jonas et annonce une première fois sa passion. Jésus dévoile à ses apôtres le mystère de Marie et se montre ensuite transfiguré à Pierre, Jacques et Jean sur le Thabor. Une voix se fait alors entendre du ciel : « Celui-ci est mon Fils Bien-aimé, en qui j'ai mis mes complaisances : écoutez-le. » Jésus révèle qu’il faut redevenir comme des enfants pour accéder au Royaume. Jésus réalise la seconde multiplication des pains et donne son enseignement sur le pain de vie. Beaucoup se détournent perturbés, mais Pierre confesse son attachement au Seigneur.
Le ministère de Jésus se passe en Judée de Pâque à Pentecôte.
En route pour Pâque à Jérusalem, Jésus annonce pour la seconde fois sa passion. À Pâque, Jésus parle de l’union des souffrances des justes au Christ pour la rédemption et donne des paraboles sur le royaume des Cieux. Il enseigne sur le libre-arbitre et la résurrection. Jésus parle de l’accomplissement de la loi, de la loi à la grâce. Jésus fait ses adieux aux villes de Judée. Jésus parle de la splendeur de la création et de l’humilité de Marie. Jésus revient au Temple pour la Pentecôte. Il est parole de Dieu, le nouvel agneau pascal et la lumière. En revenant en Galilée, Jésus accueille à Jéricho la conversion du publicain Zachée. A Césarée, Jésus parle aux romaines du temps, de la liberté et de la création.
Les deux premières fêtes du pèlerinage de la troisième année sont marquées par l’enseignement de l’union des souffrances des justes au christ pour la Rédemption, le discours sur nouvel agneau pascal.
Deuxième moitié troisième année vie publique Jésus
Jésus revient en Galilée et évangélise.
Jésus évangélise ensuite en Galilée. Jésus répond à son frère Jacques sur Marie, sa mère, co-rédemptrice. Jésus enseigne sur la charité. À Gamala, Il parle de l’amour parfait de Marie, mère de l’Église. Des Juifs veulent faire de Jésus un roi terrestre. Jésus fait ses adieux aux contrées du Nord.
Jésus part pour la fête des Tentes. Jésus guérit l’enfant aveugle-né de Sidon et parle de la fidélité au conjoint. En revenant des confins syro-phéniciens, le regard de Jésus dit Trinité et l’union hypostatique. Jésus, en route vers Engannim, rappelle que son royaume n’est pas de ce monde. Jésus déplore le manque de foi de ses frères. Jésus guérit dix lépreux et rappelle qu’Adam et Ève sont les parents de tous les humains.
Jésus enseigne de la fête des Tentes à la fête de la Dédicace.
Jésus enseigne lors de la fête des Tentes.
Jésus reste à Béthanie jusqu’au milieu de la fête. Jésus répond à la foule au Temple sur son origine. Il annonce son prochain départ. Le dernier jour de la fête, Jésus donne son discours sur l’eau vive en parlant de l’Esprit et la foule s’interroge à nouveau sur l’origine du Christ. Jésus parle de la fin des temps et de la Résurrection des morts. Jésus se rend au Temple juste après la fête, et sauve la femme adultère de la lapidation.
Jésus enseigne après la fête.
Jésus envoie en mission ses disciples. Au temple Jésus donne la parabole du juge inique pour souligner la valeur de la prière. Jésus dit qu’il est la lumière du monde et répond aux pharisiens sur son témoignage. Jésus annonce son départ et qu’il fait selon ce que le Père lui enseigne.
Jésus évangélise aux environ de Jérusalem
Jésus guérit un homme aveugle de naissance le jour du sabbat. Il enseigne sur le rôle de co-rédemptrice de Marie et sur le fait qu’il doit souffrir pour racheter. Jésus s’identifie au bon pasteur et enseigne sur la prévision et le fatalisme. Jésus donne la parabole du pharisien et du publicain et parle de l’âme et du signe de Jonas qui sera donné.
Le temps de la fête de la Dédicace approche.
Jésus est vrai Dieu et vrai homme. Jésus enseigne sur la résurrection et sur la foi et l’espérance. Lors de la fête de la Dédicace, au Temple, Jésus annonce qu’il est le Christ, le fils de Dieu. Jésus se retire à la grotte de la nativité.
La troisième fête de pèlerinage de la troisième année est marquée par l’annonce de son prochain départ, de sa mort et de sa Résurrection.
Quatrième année de vie publique de Jésus
Fin décembre 29 c’est la préparation de la passion.
Jésus maître de la vie. Jésus ramène à la vie Lazare quatre jours après sa mort alors qu’il est dans le tombeau. Cet événement va précipiter la décision, par les grands prêtres et les pharisiens, de faire mourir Jésus. Le Sanhédrin a décrété l’arrestation de Jésus. Le décret sera lu dans toutes les synagogues.
Jésus est obligé de s’exiler à Éphraïm en Samarie. Il explique la création, l’amour, l’homme, la souffrance. Il parle de la liberté de l’homme de choisir le bien ou le mal. Il met en garde sur le danger des richesses. Jésus annonce ensuite pour la troisième fois sa passion. Il répond à ceux qui voudraient la première place, et rappelle le devoir de service des chefs. Jésus guérit deux aveugles à Jéricho dont Bartimée.
Jésus rejoint Béthanie avant Pâques. Marie-Madeleine dit sa foi dans Jésus homme et Dieu, et dans sa future résurrection. Lors du sabbat a lieu l’onction de parfum. Le lendemain, après avoir pleuré sur les malheurs qui vont fondre sur Jérusalem, Jésus fait une entrée triomphale dans la ville. Jésus s’en prend aux marchands du Temple est guérit de nombreux malades
Du lundi 1er avril au mercredi 3 avril, c’est l’heure des vérités suprêmes.
Le lundi c’est le figuier stérile, la parabole des vignerons homicides, la question des juifs sur l’autorité de Jésus. Le soir, Jésus instruit ses apôtres sur sa mort prochaine en citant les Écritures.
Le mardi, ils passent devant le figuier desséché. Les pharisiens tentent en vain de piéger Jésus sur le tribut dû à César. Les sadducéens, qui ne croient pas en la résurrection, essaient de piéger Jésus concernant la vie après la mort. Le soir Jésus enseigne ses apôtres sur les passages des Écritures le concernant.
Le mercredi matin, Jésus enseigne sur le plus grand commandement, l’amour suite à une question posée pour le piéger. Jésus essaie de convaincre les Pharisiens et les Scribes qu’il est bien le Christ à partir d’un psaume de David. Jésus enseigne sur l’offrande de la veuve. Puis, il lance à la foule des invectives contre les scribes et les pharisiens, et émet les sept malédictions. Alors Jésus se lamente sur Jérusalem.
Le mercredi après-midi, Jésus annonce aux disciples la destruction du Temple. Jésus prophétise le futur, le commencement des douleurs, la grande tribulation, l’avènement du Fils de l’homme, le jugement dernier. Il conseille de veiller pour ne pas être surpris.
C’est d’abord la préparation du repas pascal. Jésus se présente au Temple comme celui qui accomplit les prophéties. Jésus demande au Père de glorifier son nom, et une voix du ciel lui répond : « Je l’ai déjà glorifié, et je le glorifierai encore. ». Jésus parle de l’aveuglement du peuple élu. Le soir, avec ses apôtres a lieu le lavement des pieds et l’institution de l’eucharistie. Jésus annonce la trahison de Judas qui sort.
Jeudi soir Jésus enseigne sur l’amour. Il annonce le reniement de Pierre. Jésus annonce qu’il est le chemin, la vérité, la vie. Il est l’image du Père. Jésus promet l’envoi de l’Esprit d’Amour. Jésus parle de la vigne véritable et de l’amour. Il évoque la persécution et la venue du Paraclet. Jésus termine par la prière sacerdotale.
Le jeudi soir commence la passion de Jésus avec sa mort le vendredi 15h00.
Le jeudi soir c’est l’arrestation de Jésus. Sur le chemin de Gethsémani Jésus annonce le reniement de Pierre. Jésus vit son agonie à Gethsémani. Jésus est arrêté sur décision du Sanhédrin. Il comparaît devant Hanne. Pierre renie deux fois le Christ. Jésus comparaît devant les autorités religieuses. Pierre renie une troisième fois le Christ.
Le vendredi matin c’est la condamnation à mort. La deuxième séance du Sanhédrin annonce la condamnation à mort de Jésus. Judas, pris de remords, se donne la mort. Jésus comparaît devant les autorités civiles, Pilate, Hérode, Pilate. Le gouverneur demande, en ce jour de fête, s’il doit relâcher Jésus ou Barabbas. Sur les cris de la foule Barrabas est relâché. Jésus est flagellé…
Jésus est mis à mort. Jésus portant sa croix est conduit au calvaire. Au Golgotha il est crucifié. Jésus meurt à 15h00. Des signes se manifestent au Temple, sur la terre et dans le ciel. Jésus a accompli les prophéties de l’ancien testament.
Le vendredi fin d’après-midi c’est l’ensevelissement de Jésus. Le lieu et la date de la mort de Jésus sont connus avec précision. L’ensevelissement a lieu selon la tradition hébraïque dans la tombe de Joseph d’Arimathie. A la demande des grands prêtres et des pharisiens, Pilate met une garde de soldats au tombeau. La durée entre la mort et la Résurrection est du vendredi 18h00 au Dimanche 6h00.
Résurrection, Ascension, Pentecôte
Jésus ressuscite le dimanche 7 avril de l’an 30 et se montre à de nombreux témoins. Les Écritures sont accomplies. Jésus se montre à Marie sa mère. Les femmes témoignent du tombeau vide et des anges. Jean et Pierre découvrent le tombeau vide. Jésus apparaît aux femmes, aux amis, aux disciples d’Emmaüs, aux apôtres sans Thomas. Les soldats de garde sont payés par le Sanhédrin pour donner un faux témoignage.
Les jours suivants le Christ donne ses instructions aux apôtres. Il apparaît aux apôtres avec Thomas. Il se présente au bord du lac de Tibériade. Il rétablit Pierre. Jésus envoie ses apôtres en mission d’évangélisation. Il donne ses instructions sur les sacrements. Quarante jours après Pâque, c’est l’ascension du Seigneur.
Les temps apostoliques débutent avec l’élection de Mathias et la Pentecôte. C’est le début de l’Église. Après quelques années où Marie veille sur l’Eglise, c’est l’Assomption de Marie en l’an 51.
Jésus est en lui-même l’alliance de Dieu et de l’Homme. Jésus est le Fils de l’Homme. Jésus est le Fils de Dieu. Il est l’incarnation de Dieu dans un homme passible. Il meurt pour nos péchés et ressuscite dans un corps libéré des conséquences du péché.
Ab Ac
Abdias Actes apôtres
Jb Jc
Job Jacques
Os
Osée
Ag Am Ap
Aggée Amos Apocalypse
Jdt Jg Jl Jn
Judith Juges Joël Jean
1P 2P Ph Phm
1 Pierre 2 Pierre Philippiens Philémon
Ba
Baruch
1Jn 2Jn
1 Jean 2 Jean
Pr Ps
Proverbes Psaumes
1Ch
1 Chroniques
3Jn
3 Jean
2Ch
2 Chroniques
Jon
Jonas
Qo
Qohéleth
1Co
1 Corinthiens
Jos
Josué
2Co Col Ct
2 Corinthiens Colossiens Cantique des Cs
Jr Jude
Jérémie Jude
1R 2R Rm
1 Roi 2 Roi Romains
Lc
Luc
Rt
Ruth
Dn
Daniel
Lm
Lamentations
Dt
Deutéronome
Lv
Lévitique
1S 2S
1 Samuel 2 Samuel
Eph Esd Est Ex
Ephésiens Esdras Esther Exode
1M 2M Mc Mi
1 Maccabées 2 Maccabées Marc Michée
Sg Si So
Sagesse Siracide Sophonie
Ez
Ezéchiel
Ml Mt
Malachie Matthieu
Tb 1Th
Tobie 1Thessaloni.
Ga
Galates
2Th
2Thessaloni.
Gn
Genèse
Na Nb
Nahoum Nombres
1Tm 2Tm
1 Timothée 2 Timothée
Ha He
Habaquq Hébreux
Ne
Néhémie
Tt
Tite
Za
Zacharie
Is
Isaïe
Prologue
Introduction
Abréviations
Évangélisation en Galilée 29
1.1 Marie et charité
1.1.1 Marie co-rédemptrice
1.1.2 En Galilée
1.1.3 Charité
1.1.4 Amour parfait de Marie, Mère de l’Église
1.2 Jésus roi céleste
1.2.1 Guérisons et enseignements
1.2.2 Jésus, roi terrestre ou céleste
1.2.3 Adieux aux contrées du Nord
1.2.4 Guérison aveugle-né - Fidélité au conjoint
1.3 Départ pour la fête des Tentes
1.3.1 Trinité et union hypostatique
1.3.2 En route vers Engannim
1.3.3 Foi des frères de Jésus
1.3.4 Dix lépreux – Adam et Ève
Des Tentes à la Dédicace 29
2.1 Fête des Tentes
2.1.1 Discussion sur l’origine de Jésus
2.1.2 Annonce prochain départ
2.1.3 Discours sur l’eau vive et Résurrection
2.1.4 La femme adultère
2.2 Jésus au Temple
2.2.1 Envoi en mission des disciples
2.2.2 Valeur de la prière
2.2.3 Jésus, lumière du monde
2.2.4 La véritable postérité d’Abraham
2.3 Évangélisation aux environs de Jérusalem
2.3.1 Guérison d’un aveugle-né le jour du sabbat
2.3.2 Souffrance rédemptrice, Marie et Jésus
2.3.3 Bon Pasteur – Prévision et fatalisme
2.3.4 Pharisiens et publicains - Âme
2.3.5 Prophétie de Sabéa sur Jésus - Signe
2.4 Vers la Dédicace
2.4.1 Jésus, vrai Dieu et vrai homme
2.4.2 Résurrections, foi et espérance
2.4.3 Jésus Fils de Dieu
2.4.4 Départ de Jésus à la grotte de la nativité
Préparation de la Passion an 30
3.1 Retour à la vie de Lazare
3.1.1 Résurrection de Lazare
3.1.2 Décision de la mort de Jésus
3.1.3 Jésus à Béthanie
3.2 Exil à Éphraïm en Samarie
3.2.1 Création, amour, homme, souffrance
3.2.2 Liberté de volonté de l’homme
3.2.3 Danger des richesses
3.2.4 Troisième prophétie de la passion
3.2.5 Première place et devoir se servir
3.2.6 Deux aveugles de Jéricho
3.3 Béthanie et Jérusalem avant Pâques
3.3.1 Profession de foi de Marie-Madeleine
3.3.2 Onction de Béthanie
3.3.3 Complot et trahison de Judas
3.3.4 Entrée triomphale de Jésus à Jérusalem
Heure des suprêmes vérités an 30
4.1 Lundi avant Pâque
4.1.1 Figuier stérile
4.1.2 Parabole des vignerons homicides
4.1.3 Question des Juifs sur l’autorité de Jésus
4.2 Mardi avant Pâque
4.2.1 Figuier desséché
4.2.2 Tribut à César
4.2.3 Résurrection des morts
4.3 Mercredi – Amour et pharisiens
4.3.1 Loi d’Amour
4.3.2 Qui est le christ ?
4.3.3 Offrande de la veuve
4.3.4 Invectives contre les Pharisiens
4.3.5 Lamentations sur Jérusalem
4.4 Mercredi – Fins dernières
4.4.1 Annonce destruction du temple
4.4.2 Commencement des douleurs
4.4.3 Grande tribulation
4.4.4 Avènement du Fils de l’homme
4.4.5 Jugement dernier
4.4.6 Veiller pour ne pas être surpris
4.5 Jeudi Saint, Sainte Cène
4.5.1 Préparation du repas pascal
4.5.2 Annonce de la glorification par le ciel
4.5.3 Aveuglement du peuple Élu
4.5.4 Pâque juive et lavement des pieds
4.5.5 Institution de l’eucharistie
4.5.6 Désignation du traite
4.6 Jeudi Saint – Père, Fils et Saint-Esprit
4.6.1 Adieux et commandement d’amour
4.6.2 Première annonce reniement de Pierre
4.6.3 Jésus chemin, vérité, vie – image Père
4.6.4 Promesse de l’Esprit d’amour
4.6.5 Vigne véritable et Commandement d’amour
4.6.6 Persécution et venue du Paraclet
4.6.7 Prière sacerdotale
Passion et mort de Jésus an 30
5.1 Arrestation de Jésus
5.1.1 Deuxième annonce reniement de Pierre
5.1.2 Agonie à Gethsémani
5.1.3 Arrestation de Jésus
5.1.4 Comparution devant Hanne
5.1.5 Deux premiers reniements de Pierre
5.1.6 Comparution autorités religieuses
5.1.7 Troisième reniement de Pierre
5.2 Condamnation à mort
5.2.1 Deuxième séance Sanhédrin
5.2.2 Mort de Juda
5.2.3 Comparution autorités civiles
5.2.4 Barabbas
5.2.5 Condamnation
5.3 Mise à mort
5.3.1 Chemin de croix
5.3.2 Crucifiement
5.3.3 Mort de Jésus
5.3.4 Signes
5.3.5 Accomplissement
5.4 Ensevelissement
5.4.1 Lieu et date de la mort
5.4.2 Ensevelissement
5.4.3 Garde du tombeau
5.4.4 Durée entre mort et Résurrection
Résurrection – Ascension - Pentecôte
6.1 Résurrection – Dimanche
6.1.1 Témoignage des femmes
6.1.2 Témoignage de Jean
6.1.3 Apparition aux femmes
6.1.4 Témoignage disciples et apôtres
6.2 Résurrection - Jours suivants
6.2.1 Apparition aux apôtres avec Thomas
6.2.2 Rétablissement de Pierre au lac
6.2.3 Envoi en mission d’évangélisation
6.2.4 Ascension du Seigneur
6.3 Temps apostoliques
6.3.1 Élection de Matthias
6.3.2 Pentecôte
6.3.3 Débuts de l’Église
6.3.4 Assomption de Marie
6.4 Jésus, l’alliance de Dieu et de l’Homme
6.4.1 Jésus, Fils de l’Homme
6.4.2 Jésus, Fils de Dieu
6.4.3 Incarnation
6.4.4 Résurrection
Postface
Écoute Israël
Annexe 1 - Chronologie année 29 à partir de fin juin
Annexe 2 - Chronologie année 30
Annexe 3 - Événements année 29 à partir de fin juin
Annexe 3 - Événements année 30
Bibliographie
Marie pour Jésus
Jésus frappe à la porte de la maison de Nazareth. Il est accueilli par Marie. Les disciples Marie d’Alphée, Myrta et Noémi sont présentes. Jésus demande des nouvelles d’Aurea.
Jacques interroge Jésus :
« Mon Frère, dis-moi une chose que depuis longtemps je désire savoir. Comment vois-tu Marie ? Comme Mère ou comme sujette ? C'est ta Mère, mais c'est une femme et tu es Dieu... » dit le Thaddée.
« Comme sœur et comme épouse, comme délice et repos de Dieu et comme réconfort de l'Homme. C'est tout que je vois et possède en Marie, comme Dieu et comme Homme. Celle qui était les Délices de la Seconde Personne de la Triade au Ciel, Délices du Verbe comme du Père et de l'Esprit, est les Délices du Dieu Incarné, et elle le sera de l'Homme-Dieu glorifié. »
« Quel mystère ! Dieu s'est donc privé deux fois de ses complaisances ? En Toi et en Marie et Il vous a donné à la Terre... » médite le Zélote.
« Quel amour ! Devrais-tu dire. C'est l'amour qui a poussé la Triade à donner Marie et Jésus à la Terre » dit Jacques.
« Et, non pas pour Toi qui es Dieu, mais pour sa Rose, Il ne craignit pas de la confier aux hommes, qui sont tous indignes de la protéger ? » demande Thomas.
« Thomas, c'est le Cantique qui te répond : « Le Pacifique avait une vigne, et Il la confia aux vignerons qui, profanateurs poussés par le Profanateur, auraient donné de fortes sommes pour la posséder, c'est-à-dire toutes les séductions pour la séduire, mais la Belle Vigne du Seigneur se garda par elle-même, et elle ne voulut donner son fruit qu'au Seigneur et ne s'ouvrir qu'à Lui, pour engendrer le Trésor sans prix : le Sauveur.1 »
Jésus répond avec le cantique 8, 11-12.
Sabbat dans la paix de Nazareth
Jésus répare le mobilier de la maison de Nazareth. Thomas et le Zélote travaillent avec Jésus.
Le vendredi soir, pour le sabbat, les apôtres du lac viennent à Nazareth. Il manque Barthélémy et l’Iscariote.
Jésus va rester plusieurs semaines à Nazareth, avec Thomas et Simon le Zélote, tandis que les autres évangélisent la haute Galilée. Pierre et ses compagnons retrouvent Jésus le vendredi 29 juin.
Au moins deux indices précisent la date : « Cela fait deux semaines et demie.2 » dit Pierre, qui ajoute parlant de Judas : « Oui. Mais, aux deux sabbats, il n'est pas venu… et le troisième, c'est nous qui venons.3 » Depuis le dimanche 10 juin, deux semaines et quatre jours plus tard, c'est le vendredi 29 juin 29. Et après les sabbats du 16 et du 23, le 30, c'est effectivement le troisième sabbat.
Jésus leur dit qu’il serait venu « Après que le soleil serait sorti du Lion.4 »
Judas n’a pas rejoint les apôtres aux deux sabbats. Pour le troisième les apôtres sont venus à Nazareth. Nathanaël, qui ne va pas bien, est resté à Capharnaüm pour recevoir Judas s’il vient.
Marie corédemptrice
C’est le sabbat dans la splendeur du matin. Jésus est avec ses dix apôtres. Les femmes disciples sont présentes avec Marie, Marie de Cléophas, sa belle-fille Salomé de Simon, Aurea.
Jésus intervient en parlant de Marie :
« Elle est Salvatrice comme Moi, et elle le sait. Regarde-la, et imite-la. »
Marie est en effet austère, royale dans sa pâleur profonde, et immobile. Elle croise les mains sur son sein comme pour la prière, la tête droite, le regard perdu dans le vide...
Marie d'Alphée la regarde, puis se tournant de nouveau vers Jésus : « Mais tu ne dois tout de même pas le dire : cet avenir horrible ! Tu lui plonges une épée dans le cœur. »
« Il y a trente-deux ans qu'elle y est cette épée. »
« Non ! Ce n'est pas possible ! Marie... toujours si sereine... Marie... »
« Demande-le-lui, si tu ne crois pas ce que je dis. »
« Oui, je vais le demander Est-ce vrai, Marie ? Tu sais ? ... » Et Marie, d'une voix blanche mais ferme, dit : « C'est vrai. Il avait quarante jours et cela me fut dit par un saint : … Mais même auparavant... Oh ! quand l'Ange me dit qu'en restant la Vierge j'aurais conçu un Fils qui, à cause de sa conception divine, serait appelé Fils de Dieu, et tel il est réellement, et lorsque dans le sein d'Élisabeth stérile s'était formé un fruit par un miracle de l'Eternel, je n'ai pas eu de peine à me rappeler les paroles d'Isaïe : « Voici que la Vierge concevra un fils qui Sera appelé l'Emmanuel » (Is 7, 14)... Isaïe tout entier, tout entier ! Et là où il parle du Précurseur (Is 40, 3-5) ... Et là où il parle de l'Homme des douleurs, rouge, rouge de sang, méconnaissable... un lépreux... pour nos péchés (Is 50, 5-7 ; 52, 13-15 ; 53, 2-12)... L'épée est dans mon cœur depuis lors et tout a servi à l'enfoncer davantage : le cantique des anges et les paroles de Siméon et la venue des Rois d'Orient, et tout, et tout...5 »
Jésus pour Israël
Jésus et Marie sont en colloque « dans la nuit sans lune.6 »
Israël a dénaturé le Décalogue et les prophéties. Il a ramené les écrits du niveau spirituel au niveau terrien. Pour lui le Messie ne peut être un homme doux, pauvre, qui n’aspire ni au pouvoir, ni aux richesses. Israël ne peut comprendre que Jésus est la réponse aux prophéties et qu’il va vivre sa passion.
Jésus veut avoir Marie avec lui à Capharnaüm. Puis Marie reviendra à Nazareth tandis que Jésus ira vers les confins syro-phéniciens. Il repassera par Nazareth avant de descendre en Judée.
Marie ira avec Marie d’Alphée trouver Valeria à Tibériade tandis qu’Aurea ira chez Simon d’Alphée.
Marie à Tibériade
Marie rassure sa belle-sœur Marie d’Alphée :
« Ne crains pas, Marie. Belzébuth ne nous fera pas de mal. Il ne fait du mal qu'à ceux qui l'accueillent dans leurs cœurs... 7 »
Marie est accueillie au domicile du disciple Joseph. Elle obtient de Valeria, en souvenir de sa fille Faustina sauvée par Jésus, qu’elle renonce à Aurea au profit de Jésus.
Faire la volonté de Dieu
Marie revient à Nazareth annoncer à Jésus la bonne nouvelle. Marie indique à Aurea que la volonté de Dieu la confie à deux bonnes mères Noémi et Myrta. Marie a allaité le fils de Noémi à Bethléem le sauvant ainsi. Jésus a sauvé Abel, le fils de Myrta, d’une injuste condamnation.
Sabbat à Nazareth
Le vendredi 13 juillet soir Myrta et Noémi arrivent avec Abel. Thomas, Simon et Jésus finissent de travailler. Simon de Jonas (Pierre) arrive. Il annonce que les autres apôtres viennent ainsi que Margziam, pour le quatrième sabbat.
« Hum ! oui ! pour chercher Judas, pour le cas où... il aurait pensé, au moins au quatrième sabbat, venir à Capharnaüm...8 »
Isaac a vu Judas, il ne viendra pas.
Les autres apôtres arrivent avec Jude et Jacques d’Alphée il y a leur mère. Les disciples de Nazareth sont présents : Aser et Ismaël, Simon d’Alphée et Joseph d’Alphée. Joseph d’Alphée espérait que Jésus reste à Nazareth travailler le bois auprès de sa mère. Il ne comprend pas la mission de Jésus.
Bethléem de Galilée
Deux autres semaines se passent avant que Jésus, ses apôtres et quelques disciples reprennent la route « une heure après le coucher du soleil9 » avec le projet d’évangéliser la région de Bethléem de Galilée.
Ce détail anodin confirme s’il en était besoin la date du samedi 14 au dimanche 15 juillet, puisque c’est le seul samedi du mois où la lune se lève après l’arrivée de la nuit, deux jours après la pleine lune.
« À cause de Joseph… hier...10 ». La veille c’est donc le Vendredi 13 juillet.
Maria Valtorta indique : « la lumière blanche de la lune à l’orient.11 » Ce détail confirme la date du samedi 14 au dimanche 15 juillet. C’est le seul samedi du mois où la lune se lève après l’arrivée de la nuit, deux jours après la pleine lune.
Après le repos sabbatique ce sont les préparatifs de départ. Noémi, Myrta et Aurea partent sur des ânes. Elles sont accompagnées de Margziam, Abel, de Jésus et des apôtres.
Sur la route un incendie de bruyères menace un village et un bois. Jésus intervient : « Mais ensuite... voilà qu'il décroise les bras et crie : « Arrête-toi ! Meurs ! Je le veux. 12»
Judas de Kérioth chez Marie à Nazareth
Judas de Kérioth arrive à Nazareth au premier signe de l’aurore. Marie répond à Judas :
« Ne mens pas Judas. À Capharnaüm, tu n'y es jamais allé. Barthélemy y est toujours resté et il ne t'a jamais vu. Barthélemy est venu seulement hier, mais toi, tu étais ici… et donc… Pourquoi mens-tu, Judas ? Ne sais-tu pas que le mensonge est le premier pas vers le volet l’homicide ?13 »
Si l’on admet que Barthélémy est venu pour le sabbat, nous sommes le dimanche 15 juillet.
Marie conseille à Judas d’aller à Capharnaüm.
Mort du grand-père de Margziam
La mort du grand-père de Margziam contrarie les projets (sept jours de purification, puis le sabbat, c’est donc le lundi 23 juillet que le groupe apostolique repart en direction du Thabor. Jésus décide qu’ils passeront tous ensemble le mois d’août à Capharnaüm.
Jésus a quitté les femmes. Il est avec les apôtres, Isaac et Margziam. Ils descendent vers la plaine d’Esdrelon le soir pour aller voir le grand-père de Margziam. Simon a prévu que des barques viennent à Tarichée tous les trois jours.
Jésus envoie Matthieu, Philippe, André, Jacques de Zébédée, et Margziam avertir sa Mère et Marie d’Alphée de les rejoindre à Tibériade. Ils préviendront les femmes du décès du grand-père de Margziam qui a entraîné le retard. Les autres apôtres vont avec Jésus à Tarichée. Jésus prévoit : « Nous resterons ensemble pendant toute une lune.14 »
Charité
Jésus parle de la charité aux apôtres :
« Dieu est uni à la Charité. Celle-ci est vraiment, et plus intimement et vraiment encore que deux époux qui s'aiment intensément, l'esprit de son Esprit. Dieu Lui-même est la Charité. La Charité n'est que l'aspect le plus manifeste de Dieu, celui qui le met davantage en lumière. Entre tous ses attributs, elle est l'attribut roi et l'attribut origine, car tous les autres attributs de Dieu naissent encore de la charité. Qu'est la Puissance, sinon la charité qui œuvre ? Qu'est la Sagesse, sinon la charité qui enseigne ? Qu'est la Miséricorde, sinon la charité qui pardonne ? Qu'est la Justice, sinon la charité qui gouverne ? Et je pourrais continuer ainsi pour tous les innombrables attributs de Dieu. (1Co 13, 1-13).
Maintenant, d'après ce que je dis, pouvez-vous penser que celui qui ne possède pas la charité possède Dieu ? Il ne le possède pas, Pouvez-vous penser qu'il puisse accueillir Dieu et non la Charité ? La Charité qui est unique et qui embrasse le Créateur et les créatures et dont on ne peut avoir une seule moitié, celle donnée au Créateur, sans avoir l'autre moitié, celle donnée au prochain. Dieu est dans les créatures. Il y est avec son signe ineffaçable, avec ses droits de Père, d'Époux, de Roi. L'âme est son trône, le corps est son temple. Alors, celui qui n'aime pas son frère et le méprise, méprise, afflige, méconnaît le Maître de la maison de son frère (1Jn 4, 20), le Roi, le Père, l'Époux de son frère, et il est naturel que ce Grand Être qui est Tout et qui est présent dans un frère, dans tous les frères, fasse sienne l'offense faite à l'être plus petit, à la partie du Tout, c'est-à-dire à chaque homme en particulier (Mt 25, 40). C'est pour cela que je vous ai enseigné les œuvres corporelles et spirituelles de miséricorde, c'est pour cela que je vous ai enseigné à ne pas scandaliser vos frères, c'est pour cela que je vous ai enseigné à ne pas juger, à ne pas mépriser, à ne pas repousser vos frères, qu'ils soient bons ou non, fidèles ou gentils, amis ou ennemis, riches ou pauvres.15 »
Charité et égalité de conception et d’âme des humains
« Quand sur une couche s'accomplit une conception, elle se forme par le même acte, qu'elle arrive sur un lit d'or ou sur la litière d'une étable. Et la créature qui se forme dans un sein royal n'est pas différente de celle qui se forme dans le sein d'une mendiante. La conception, la formation d'un nouvel être est la même en tous les points de la Terre quelle que soit la religion des habitants. Toutes les créatures naissent comme sont nés du sein d'Ève, Abel et Caïn.
Et à l'égalité de la conception, formation et manière de naître des enfants d'un homme et d'une femme sur la Terre, correspond une autre égalité dans le Ciel : la création d'une âme à infuser dans l'embryon pour qu'il soit celui d'un homme et non d'un animal, et qu'elle l'accompagne du moment qu'elle est créée jusqu'à la mort, et qu'elle survive en attendant la résurrection générale pour s'unir alors de nouveau au corps ressuscité et avoir avec lui la récompense ou le châtiment. La récompense ou le châtiment selon les actions accomplies pendant la vie terrestre. En effet ne vous imaginez pas que la Charité puisse être injuste, que seulement parce que beaucoup n'auront pas appartenu à Israël ou au Christ, tout en pratiquant la vertu dans la religion qu'ils suivent, convaincus que c'est la vraie, ils doivent rester éternellement sans récompense. Après la fin du monde, il ne survivra pas d'autre vertu que la Charité (1Co 13, 8), c'est-à-dire l'Union avec le Créateur de toutes les créatures qui auront vécu avec justice. Il n'y aura pas autant de Ciels : un pour Israël, un pour les chrétiens, un pour les catholiques, un pour les gentils, un pour les païens. Il n'y aura pas autant de Ciels, mais un seul Ciel, et de même une seule récompense : Dieu, le Créateur qui se réunit à ses créatures qui auront vécu dans la justice, dans lesquelles, à cause de la beauté des esprits et des corps des saints, il s'admirera Lui-même avec sa joie de Père et de Dieu. Il y aura un seul Seigneur, pas un Seigneur pour Israël, un pour le Catholicisme, un pour chacune des autres religions.16 »
Charité et justice membres religion sainte et gentils
« Maintenant je vous révèle une grande vérité. Souvenez-vous-en. Transmettez-la à vos successeurs. N'attendez pas toujours que l'Esprit Saint éclaire à nouveau les vérités, après des années ou des siècles d'obscurité. Écoutez. Vous direz peut-être : « Mais alors quelle justice y a-t-il à appartenir à la religion sainte si à la fin du monde nous sommes traités de la même manière que les gentils ? » Je vous réponds : la même justice qu'il y a, et c'est la vraie justice, pour ceux qui, tout en appartenant à la religion sainte, ne seront pas bienheureux parce qu'ils n'auront pas vécu en saints.17 »
« Un païen vertueux, pour la seule raison qu'il aura pratiqué une vertu authentique, convaincu que sa religion était bonne, aura le Ciel à la fin. Mais quand ? À la fin du monde, quand des quatre séjours des trépassés (Paradis, enfer, purgatoire, limbes) deux seulement subsisteront : à savoir le Paradis et l'Enfer. Car la Justice, à ce moment-là, ne pourra que conserver et donner les deux royaumes éternels à ceux qui de l'arbre du libre arbitre auront choisi les bons fruits ou voulu les fruits mauvais. Mais quelle attente avant qu'un païen vertueux arrive à cette récompense ! ...Vous n'y pensez pas ? Et cette attente, spécialement du moment où la Rédemption avec tous les prodiges consécutifs se sera produite et où l'Évangile sera annoncé au monde, sera la purification des âmes qui auront vécu en justes dans d'autres religions mais n'auront pas pu entrer dans la vraie Foi ayant connu son existence et la preuve de sa réalité. Pour eux, les Limbes pendant des siècles et des siècles jusqu'à la fin du monde. Pour ceux qui auront cru au Dieu vrai et n'auront pas su être héroïquement saints, le long Purgatoire; et pour certains, il pourra se terminer à la fin du monde.
Mais après l'expiation et l'attente, les bons, quelle que soit leur provenance, seront tous à la droite de Dieu; les mauvais, quelle que soit leur provenance, à la gauche et puis dans l'Enfer horrible, alors que le Sauveur entrera avec les bons dans le Royaume éternel. »
« Seigneur, pardonne-moi si je ne te comprends pas. Ce que tu dis est très difficile... au moins pour moi... Tu dis toujours que tu es le Sauveur et que tu rachèteras ceux qui croient en Toi, Et alors ceux qui ne croient pas, ou parce qu'ils ne t'ont pas connu ayant vécu auparavant, ou bien parce que - le monde est si grand ! - ils n'ont pas eu connaissance de Toi, comment peuvent-ils être sauvés ? » demande Barthélemy.
« Je te l'ai dit : à cause de leur vie de justes, de leurs œuvres bonnes, de leur foi qu'ils croient vraie.18 »
Charité et mérites de Jésus, Homme-Dieu
L’apôtre Barthélémy parle à Jésus des gentils :
« Mais ils n'ont pas eu recours au Sauveur... »
« Mais le Sauveur souffrira pour eux, pour eux aussi. Tu n'imagines pas, Barthélemy, quelle étendue de valeur auront mes mérites d'Homme-Dieu ? »
« Mon Seigneur, ils sont toujours inférieurs à ceux de Dieu, à ceux que tu as par conséquent depuis toujours.19 »
« Juste et pas juste ta réponse. Les mérites de Dieu sont infinis, dis-tu. Tout est infini en Dieu. Mais Dieu n'a pas de mérites, en ce sens qu'il n'a pas mérité. il a des attributs, des vertus qui Lui sont propres. Lui est Celui qui est : la Perfection, l'Infini, le Tout-Puissant. Mais pour mériter il faut accomplir, avec effort, quelque chose qui est au-dessus de notre nature. Ce n'est pas un mérite de manger, par exemple. Mais cela peut devenir un mérite de manger avec parcimonie, en faisant de vrais sacrifices pour donner aux pauvres ce que nous épargnons. Ce n'est pas un mérite de rester silencieux, mais cela le devient quand on reste silencieux en ne répliquant pas à une offense, et cætera.
Maintenant tu comprends que Dieu ne peut se forcer Lui-même, étant Parfait, Infini. Mais l'Homme-Dieu peut se forcer Lui-même en humiliant l'infinie Nature divine jusqu'aux limites humaines, en triomphant de la nature humaine qui en Lui n'est pas absente ou métaphorique mais réelle, avec tous ses sens et ses sentiments, avec ses possibilités de souffrance et de mort, avec sa volonté libre.
Personne n'aime la mort, surtout si elle est douloureuse, prématurée et imméritée. Personne ne l'aime, et pourtant tout homme doit mourir. Aussi on devrait regarder la mort avec le même calme dont on voit finir tout ce qui a vie. Eh bien, je force mon Humanité à aimer la mort. Non seulement cela. Moi, j'ai choisi la vie pour pouvoir avoir la mort. Pour l'Humanité. En effet, en qualité d'Homme-Dieu, j'acquiers ces mérites qu'en restant Dieu je ne pouvais acquérir. Et avec eux, qui sont infinis, sous la forme où je les acquiers, à cause de la Nature divine unie à l'humaine, à cause des vertus de Charité et d'Obéissance par lesquelles je me suis mis en condition de les mériter, à cause de la Force, de la Justice, de la Tempérance, de la Prudence, de toutes les vertus que j'ai mises dans mon cœur pour qu'il soit bien accueilli de Dieu, mon Père, j'aurai une puissance infinie non seulement comme Dieu, mais comme l'Homme qui s'immole pour tous, c'est-à-dire qui atteint l'extrême limite de la Charité. C'est le sacrifice qui donne le mérite. Plus grand est le sacrifice et plus grand est le mérite. À sacrifice complet, mérite complet. À sacrifice parfait, mérite parfait. Et il peut servir selon la sainte volonté de la victime, à laquelle le Père dit : « Qu'il en soit comme tu veux ! » parce qu'elle l'a aimé sans mesure et qu'elle a aimé le prochain sans mesure.20
Charité et co-rédemption des hommes
« Voici, c'est Moi qui vous le dis. Le plus pauvre des hommes peut être le plus riche et faire du bien à une quantité innombrable de frères s'il sait aimer jusqu'au sacrifice. Moi, je vous le dis : même si vous n'avez plus une bouchée de pain, un calice d'eau, un lambeau de vêtement, vous pouvez toujours faire du bien. Comment ? En priant et en souffrant pour les frères. Faire du bien à qui ? À tous. De quelle façon ? De mille manières toutes saintes car si vous savez aimer, vous saurez comme Dieu agir, enseigner, pardonner, gouverner, et comme l'Homme-Dieu racheter.21 »
Ils reprennent la marche dans la soirée.
Jésus à Tibériade
Jésus arrive avec les siens à Tibériade en matinée par un court trajet en barque depuis Tarichée. Il est hébergé chez le disciple Joseph.
Jésus dit à Thomas que l'homme juste a la paix et que seul l'homme coupable est troublé.
Jésus explique à Judas qu’il restera à Capharnaüm avec sa Mère pendant toute la lune. Il se rendra de village en village mais rentrera chaque jour à Capharnaüm.
Jeanne arrive avec Jonathas. Par ailleurs s’avancent Marie Mère de Jésus, Marie d’Alphée, les quatre apôtres et Margziam.
Marie intercède pour Samuel, en proie aux remords, devenu comme fou. Sa mère, Esther de Lévi, nazaréenne, a été tuée par le comportement de son fils. Jésus, à cause de l’insistance de sa Mère, envoie Judas de Simon et Joseph à Nazareth, pour lui amener Samuel dans la maison de Thomas de Capharnaüm.
Prédication à Capharnaüm
L’heure est matinale. Sur la plage de Capharnaüm se trouvent Porphyrée, les filles de Philippe, Myriam de Jaïre, la mère de Jacques et de Jean. Porphyrée accueille Margziam venant de Tarichée en barque. Il est avec Jésus, les apôtres, la Mère de Jésus et Marie d’Alphée.
Les disciples accourent avec Jaïre, le prêtre Jean, Étienne, Hermas, Timon, Jean fils de Noémi, Nicolaï et les disciples anciens bergers qui sont présents sauf les deux allés au Liban.
C’est le sabbat dans la synagogue de Capharnaüm. Élie le pharisien est présent avec sa hargne. Jésus rappelle la manière d’être pour ses disciples.
« C'est l'amour qu'il faut transmettre et allumer. Et pour le faire, il faut brûler. Être convaincu, héroïquement convaincu, pour convaincre. Au lieu des grossièretés, pour répondre aux insultes, l'humilité et l'amour. Et aller avec eux en rappelant les paroles du Seigneur à ceux qui ne s'en souviennent plus : « Craignons le Seigneur qui nous donne la pluie de la première et de la dernière saison » (Dt 11, 13-17).22 »
Cana
Jésus et ses apôtres partent à Cana avec les barques. Les femmes accompagnent Jésus avec Jeanne, Marie mère de Jésus et Marie de Cléophas.
Jésus fait la leçon à Pierre :
« Non, Simon de Jonas. Non. Tu te trompes. Même les choses qui nous appartiennent, nous appartiennent parce que Dieu les accorde. Donc, en ayant la possession pendant un temps limité, il faut toujours penser qu'il n'y a qu'un Seul qui possède tout et sans limitation ni dans le temps, ni dans l'espace. Un Seul est le Maître. Les hommes... Oh ! eux ne sont que les administrateurs de petits morceaux de la grande Création. Mais le Maître c'est Lui, mon Père et le tien et Celui de tous les vivants. De plus, Lui est Dieu, très Parfait par conséquent dans toute sa pensée et dans toute son action.23 »
Jésus fait arrêter la barque face aux barques de Magdala venues à sa rencontre. Il est entouré des barques de Capharnaüm et de barques romaines de Tibériade.
Jésus donne un enseignement. La faute se produit lorsqu’il y a la volonté de péché, la conscience que l’on pécherait, et que l’on persiste à vouloir péché même après que l’on a pris conscience que telle action est un péché. Tout est dans la volonté avec laquelle on accomplit un acte, que ce soit un acte de vertu ou de péché.
« Sachez toujours faire la distinction. Dieu est Miséricorde plutôt qu'intransigeance. Dieu est bon. Dieu est Père. Dieu est Amour. C'est cela qu'est le vrai Dieu. Et le vrai Dieu ouvre son cœur à tous, à tous, en disant : « Venez », à tous en indiquant son Royaume. Et Il est libre de le faire car Il est le Seigneur Unique, Universel, Créateur, Éternel.24 »
Alphée rejeté par sa mère
Jésus et ses apôtres partent plusieurs jours pour aller à Ippo, Gamala, Aféca, Gerghesa avant de revenir à Capharnaüm pour le sabbat.
Marie emmène Alphée abandonné par sa mère depuis son remariage.
Guérison de Jean le lépreux à la bourgade du lac près d’Ippo
Dans la soirée ils débarquent près d’Ippo. Jésus guérit beaucoup de malades venus à sa rencontre.
Dans la soirée du samedi 4 août (déductible de descriptions lunaires), Jésus prêche sur le lac, à proximité de Magdala. Le lendemain Jésus décide : « Prenez des provisions et des vêtements pour plusieurs jours. Nous allons à Ippo et de là à Gamala et à Aféca pour descendre à Gerghesa et revenir ici avant le sabbat25 ».
Jésus guérit Jean, un lépreux depuis quinze ans. Il a perdu de cette maladie ses trois enfants, sa femme, ses serviteurs. Ce Jean est reconnu comme un sage qui connaît les écritures, et un saint qui console les douleurs de ceux qui viennent l’approcher.
Jésus reste le lendemain dans la bourgade puis sera cinq jours dans la région.
Jésus donne une prédication lors d’une matinée sur les devoirs des époux et des enfants.
Prédication des dix monuments près du refuge du lépreux
Le matin, beaucoup de personnes attendent Jésus devant son lieu d’hébergement. Jean le lépreux guéri veut devenir disciple. Jésus lui dit de l’être à Ippo, Gamala, Aféca et les villes voisines. Ils partagent la nourriture dans un banquet d’amour.
Jésus parle sur les dix commandements à l’aide d’une parabole.
« Les dix monuments sont les dix commandements. Votre Dieu les a gravés et mis sur le sentier qui mène au Trésor éternel, et Il a souffert pour vous conduire à ce sentier. Vous souffrez ? Dieu aussi. Vous devez faire effort sur vous-mêmes ? Dieu aussi.
Savez-vous jusqu'à quel point ? En souffrant de se séparer de Lui-même et en s'efforçant pour connaître l'être humain avec toutes les misères que l'humanité porte avec elle : naître, souffrir le froid, la faim, la fatigue et les sarcasmes, les affronts, les haines, les embûches et enfin la mort en donnant tout son Sang pour vous donner le Trésor. Voilà ce que souffre Dieu, descendu pour vous sauver. Voilà ce que souffre Dieu en haut des Cieux, en se permettant à Lui-même de le souffrir.
En vérité je vous dis qu'aucun homme, si fatigant que soit son sentier pour arriver au Ciel, ne suivra jamais un sentier plus fatigant et plus douloureux que celui que le Fils de l'homme parcourt pour venir du Ciel à la Terre, et de la Terre au Sacrifice pour vous ouvrir les portes du Trésor.26 »
Ippo
Au coucher du soleil, Jésus part vers Ippo. Le matin, il parle de la charité pour les mendiants. Il y a une centaine de pauvres dont les deux tiers sont handicapés. Jésus les guérit. Jésus guérit un esclave à la demande d’un romain. Le soir Jésus quitte les gens d’Ippo avec ses apôtres et les femmes disciples. Jésus veut être à Capharnaüm pour le sabbat.
Vers Gamala - amour parfait de la Vierge Marie
Marie réconforte Marie d’Alphée concernant la future mort du Sauveur :
« Et Marie, la Mère, la réconforte : « Ma Marie, ne regarde pas la chose du côté humain. Pense à ses fruits... Moi, tu peux penser comment je vois tomber la lumière chaque jour... Quand elle meurt, je me dis : un jour de moins pour avoir Jésus... Oh ! Marie ! C'est d'une chose par-dessus tout que je remercie le Très-Haut : de m'avoir accordé d'atteindre l'amour parfait, parfait autant que peut le posséder une créature, qui me permet de pouvoir guérir et fortifier mon cœur en disant : « Sa douleur et la mienne sont utiles à mes frères et, pour cela, que soit bénie la Douleur ». Si je n'aimais pas ainsi le prochain... je ne pourrais pas, non, penser qu'ils mettront à mort Jésus... »
« Mais quel amour est donc le tien ? Quel amour doit-on avoir pour pouvoir dire ces paroles ? Pour... pour... pour ne pas s'enfuir avec son propre enfant, le défendre et dire au prochain : « Mon premier prochain, c'est mon fils, et je l'aime par-dessus toute chose ? »
« Celui qui doit être aimé par-dessus toute chose, c'est Dieu. »
« Et Lui est Dieu. »
« Lui fait la Volonté du Père, et moi, avec Lui. Quel amour est le mien ? Quel amour doit-on avoir pour pouvoir dire ces paroles ? L'amour de fusion avec Dieu, l'union totale, l'abandon total, être perdues en Lui, n'être plus qu'une partie de Lui, comme ta main est une partie de toi-même et fait ce que ta tête commande. Voilà mon amour, et l'amour que l'on doit avoir pour faire toujours avec bonne volonté la Volonté de Dieu. »
« Mais tu es toi. Tu es la Bénie entre toutes les créatures. Certainement tu étais déjà telle même avant d'avoir Jésus, car Dieu t'a choisie pour que tu l'aies, et il t'est facile... »
« Non, Marie. Je suis Femme et Mère comme toute femme et toute mère. Le don de Dieu ne supprime pas la créature. Elle a son humanité comme toute autre, même si le don de Dieu lui donne une spiritualité élevée. Tu sais, désormais, que moi j'ai dû accepter le don de mon propre gré, et avec toutes les conséquences qu'il comportait. En effet tout don divin est une grande béatitude mais aussi un grand engagement. Et Dieu ne violente aucun homme pour qu'il accepte ses dons, mais Il interroge la créature, et si la créature dit : « Non » à la voix spirituelle qui lui parle, Dieu ne la force pas. Toutes les âmes, au moins une fois dans leur vie, sont interrogées par Dieu si...27 »
La veuve d’Aféca demande à Jésus de venir chez elle après Gamala. Ils se reposent dans une grotte. Jésus veut entrer à l’aube dans Gamala.
« C'est ce qu'ils font pendant que la pleine lune parcourt le firmament.28 »
À Gamala - Marie, Mère de l’Église
Jésus demande à sa Mère si la nuit a été dure pour elle.
« Du tout. Bienheureuse, au contraire. Il me semblait t'avoir tout petit dans mes bras... Et j'ai rêvé qu'il te sortait de la bouche une sorte de fleuve d'or résonnant avec une douceur que l'on ne peut dire, et une voix qui disait... Oh ! quelle voix ! « C'est la Parole qui enrichit le monde et donne la béatitude à celui qui l'écoute et lui obéit. Sans limite dans sa puissance, dans le temps, dans l'espace, Elle sauvera ». Oh ! mon Fils ! Et c'est Toi, mon Fils, cette Parole ! Comment faire à tant vivre et tant faire pour pouvoir remercier l'Éternel de m'avoir faite ta Mère ? »
« Ne t'en mets pas en peine, Maman ! Chaque battement de ton cœur est pour Dieu une récompense. Tu es pour Dieu une vivante louange et toujours tu le seras, Maman. Tu le remercies depuis que tu existes... »
« Il ne me semble pas le faire suffisamment, Jésus. C'est si grand, si grand ce que Dieu a fait pour moi ! Qu'est-ce que je fais moi, enfin, de plus que toutes ces femmes bonnes, qui sont tes disciples avec moi ? Dis-le-Lui, Toi, mon Fils, à notre Père, qu'il me permette de le remercier comme le don le mérite. »
« Ma Mère ! Et crois-tu que le Père ait besoin que je Lui demande cela pour toi ? Lui a déjà préparé pour toi le sacrifice que tu devras consommer pour cette louange parfaite. Et tu seras parfaite quand tu l'auras accompli...29 »
« Mon Jésus !... Je comprends ce que tu veux dire... Mais serai-je capable de penser à cette heure-là ?... Ta pauvre Maman... »
« La bienheureuse Épouse de l'Amour éternel ! Maman, tu es cela. Et l'Amour pensera en toi. »
« Tu le dis, mon Fils, et moi, je me repose sur ta Parole. Mais, Toi... prie pour moi, à cette heure qu'aucun d'entre eux ne comprend... et qui est déjà imminente... N'est-ce pas vrai ? N'est-ce pas vrai peut-être ? »
Dire l'expression du visage de Marie pendant ce dialogue, est chose impossible. Il n'y a pas d'écrivain qui puisse la traduire en langage humain sans l'abîmer par des mièvreries ou des teintes imprécises. Seul celui qui a le cœur, le cœur bon, tout en étant viril, peut donner mentalement au visage de Marie l'expression réelle qu'il a en ce moment.
Jésus la regarde... Autre expression intraduisible en notre pauvre langage, et il lui répond : « Et toi, prie pour Moi à l'heure de la mort... Oui. Aucun d'entre eux ne comprend... Ce n'est pas leur faute. C'est Satan qui crée les fumées pour qu'ils ne voient pas et qu'ils soient comme ivres et sourds et donc non préparés... et plus faciles à fléchir... Mais toi et Moi, nous les sauverons malgré les embûches de Satan. Dès maintenant je te les confie, ma Mère. Souviens-toi de ces paroles : je te les confie. Je te donne mon héritage. Je n'ai rien sur la Terre qu'une Mère et elle je l'offre à Dieu : Hostie avec l'Hostie; et mon Église, et elle je la confie à toi. Sois pour elle une Nourrice. Il y a peu de temps, je pensais aux nombreux hommes en lesquels, au cours des siècles, revivrait l'homme de Kérioth avec toutes ses tares. Et je pensais que quelqu'un qui ne serait pas Jésus le repousserait, cet être taré. Mais Moi, je ne le repousserai pas. Je suis Jésus. Toi, pendant le temps que tu resteras sur la terre, venant après Pierre dans la hiérarchie ecclésiastique, lui Chef et toi fidèle, mais la première avant tous comme Mère de l'Église puisque tu m'as enfanté Moi, Chef de ce Corps mystique, toi ne repousse pas les nombreux Judas, mais secours-les et apprends à Pierre, aux frères, à Jean, Jacques, Simon, Philippe, Barthélemy, André, Thomas et Matthieu à ne pas repousser mais à secourir. Défends-moi dans ceux qui me suivent, et défends-moi contre ceux qui voudront disperser et démembrer l'Église naissante. Et au cours des siècles, ô Mère, sois toujours Celle qui intercède et protège, défend, aide mon Église, mes Prêtres et mes fidèles, du Mal, et du Châtiment, d'eux-mêmes...30
Jésus répond à un romain.