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L'existence de Jésus de Nazareth est reconnue par tous les historiens. Jésus est mort, il est ressuscité le troisième jour dans un corps libéré des lois physiques et biologiques. Ceci atteste qu'il est Dieu. Jésus institua la Sainte Cène. Les prêtres ont reçu de Jésus, mission de consacrer le pain et le vin, qui deviennent substantiellement Jésus. Il commémore ainsi la vie, la mort et la Résurrection du Messie d'Israël. Mais bien plus ils rendent Jésus réellement présents dans les Saintes Espèces. Nous avons le signe de Jonas et des témoins pour authentifier que Jésus est ressuscité et qu'il est bien pleinement homme et pleinement Dieu. Mais qu'avons-nous pour nous conforter dans la réalité eucharistique? Une multitude de miracles ont eu lieu. Certains prodiges eucharistiques surviennent encore aujourd'hui vérifiés par les meilleurs scientifiques et d'autres sont toujours visibles en vidéo. De quoi s'agit-il? Que devons-nous en penser? L'ouvrage explique scientifiquement la réalité des prodiges eucharistiques et montre qu'ils disent Jésus et notamment la Résurrection.
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Seitenzahl: 538
Veröffentlichungsjahr: 2020
Saint Calice de la cathédrale de Valence (Espagne) daté du premier siècle avant Jésus-Christ. Il a servi à Jésus pour la Cène, puis est utilisé par Pierre et les premiers papes. En 258, période de persécution, le diacre Laurent l’envoie à ses parents en Espagne. (Détails voir « Pièces à conviction du Messie d’Israël » de Pierre Milliez)
L’hostie est lumineuse et en lévitation. Elle témoigne de deux des quatre dons du ressuscité : le don de gloire et le don de force.
Témoignage
J’ai expérimenté Dieu
Études
La Résurrection au risque de la Science
Pièces à conviction du Messie d’Israël ou étude des reliques de Jésus
Les miracles eucharistiques, signes de la Résurrection
Marie, la sainte de Dieu de la bible aux dogmes
Jésus au fil des jours I/III de la promesse à l’an 27
Jésus au fil des jours II/III de l’an 28 à juin 29
Jésus au fil des jours III/III de juin 29 à l’an 30
La somme existentielle, I/III Le mystère de Dieu
La somme existentielle, II/III Le mystère de l’homme
La somme existentielle, III/III La divinisation de l’homme
Conte poétique et philosophique
Le petit d’homme
L’élu
Roman
Le signe de Dieu
Recueil poétique
Aux trois amours
Je dédie ce livre à tous ceux qui ne savent pas :
- Que Jésus est ressuscité des morts ;
- Que la consécration transforme la substance du pain et du vin dans le Corps et le Sang de Jésus.
« Exclure le Christ de l'Histoire des Hommes, est un crime contre l'Humanité » Jean-Paul II en 1979 en Pologne
« Tout sera possible si une nouvelle ère eucharistique devient le cœur et la vie de l’Église. » Jean-Paul II
Origine des extraits de la Sainte Bible, parole de Dieu :
Traduction d’après les textes originaux par le chanoine A. CRAMPON Société de Saint Jean l’Evangéliste
Desclée et Co., Tournai 1939
Il y a deux mille ans un homme, Jésus, a marché sur les routes de Palestine. Il a enseigné dans les synagogues, dans les campagnes et les villes.
Jésus, l’innocent, a été condamné par le Sanhédrin. Il est mort sur la croix. Mais le troisième jour, il est ressuscité des morts comme il l’avait prophétisé.
Sa Résurrection n’était pas un simple retour à la vie. Il est revenu revêtu de quatre dons qui le rendent libre des lois physiques et biologiques.
Sa Résurrection atteste qu’il n’est pas un simple homme, reconnu par les historiens chrétiens, juifs, musulmans, athée, mais vraiment Dieu. Jésus est donc une personne qui est pleinement homme et pleinement Dieu accomplissant dans son être la nouvelle alliance, alliance parfaite de l’homme et de Dieu.
L’auteur a écrit trois tomes sur la vie de Jésus : « Jésus au fil des jours ».
Le premier tome aborde les sources scripturales chrétiennes ou non qui atteste de la venue au premier siècle de Jésus. Il décrit les fêtes juives pour comprendre que la vie de Jésus accomplit ces fêtes. Il aborde l’ancien testament qui promet la venue d’un Messie, à la fois Dieu et Homme, Sauveur de l’humanité. La parole précise la période de la venue du Messie, décrit sa vie, annonce sa passion, sa mort et sa Résurrection.
L’auteur établit ensuite une vie datée de Jésus intégrant la totalité des quatre évangiles avec l’éclairage des visions divines reçues par Maria Valtorta. L’auteur ajoute une théologie révélée par Jésus sur : Dieu, Marie, l’homme, la création, l’âme, le péché, le temps, la liberté…
L’auteur a étudié historiquement et scientifiquement la mort et la Résurrection du Seigneur Jésus à partir de la Bible et des 5 linges qui portent traces de sa passion, de sa mort et de sa Résurrection. L’étude est dans le livre : « La Résurrection au risque de la Science ».
Un grand nombre de reliques qui atteste la naissance, la vie publique, la mort et la Résurrection de Jésus-Christ. L’ensemble de ces reliques sont étudiées historiquement et scientifiquement dans le livre : « Pièces à conviction du Messie d’Israël - Étude des reliques de Jésus ».
La veille de sa passion et de sa mort, Jésus institua la sainte cène, la première eucharistie pour se faire présence auprès des siens. Il se fit tout à la fois grand prêtre et offrande (agneau immolé).
Les chrétiens reçoivent l’initiation pour leur baptême. Ils ont la connaissance, qu’après la consécration par le prêtre, derrière les espèces du pain et du vin, se cache la présence réelle de Jésus ressuscité.
L’Eucharistie est le mystère de la foi, le mystère d’une présence de Jésus au-delà de l’apparence du pain et du vin.
De nombreux miracles relatifs à l’Eucharistie se sont produits au cours de l’histoire de l’Église. On conserve à Paray-le-Monial (France), une grande carte géographique situant 132 lieux dans le monde où des miracles eucharistiques sont advenus. L’auteur a recensé plus de 150 cas de prodiges eucharistiques, sans compter les cas de guérison physique, mentale ou d’une addiction et les cas de conversions.
Les prodiges eucharistiques montrent dans 152 cas que les espèces consacrées sont Jésus vivant, en agonie, ressuscité, maître de la création.
En premier lieu 71 cas de miracles sont des signes donnés pour montrer que l’hostie consacrée c’est Jésus vivant et en passion.
Dans 18 cas, les bénéficiaires voient l’enfant Jésus, Jésus, la croix, les instruments de la passion… Dans 47 cas, l’hostie ou/et le vin consacrés se montre sous la forme de la chair et du sang du Seigneur. Dans 6 cas les espèces consacrées manifestent la chair et le sang du Seigneur et une vision de Jésus.
En second lieu 38 cas de prodiges nous montrent que les hosties consacrées sont Jésus ressuscité. Elles témoignent donc des dons du ressuscité.
En troisième lieu les espèces consacrées sont vraiment Jésus car 43 prodiges montrent la soumission de la création à celles-ci.
L’étude montre que le miracle fait suite au doute du prêtre, à la désinvolture du prêtre, ou à un accident (chute d’hostie, incendie, inondation), ou est consécutif à un sacrilège.
Le nombre de miracles eucharistiques sont très importants nous pouvons cependant mettre en exergue les plus marquants d’entre eux.
Cas les plus marquants de la vie de Jésus
Apparition
Saragosse (Espagne) en 1427
Chair et Sang
Dans les cas de transformation visible du pain et du vin consacrés en chair et en sang nous pouvons attirer l’attention sur les cas récents ayant fait l’objet d’étude scientifique.
- Betania (Venezuela) en 1991 ;
- Buenos-Aires (Argentine) 1992- 94 – 96 ;
- Tixtla (Mexique) en 2006 ;
- Sokolka (Pologne) en 2008 ;
- Legnica (Pologne) en 2013 ;
- Vatican en 2010.
Cas les plus marquants Résurrection de Jésus
Don de gloire
Ponferrada (Espagne) lumières et colombes
Patierno (Italie), an 1772
Don de force
Offidia (Italie) en 1273-1280
Faverney (France) an 1608
Lourdes (France), an 1999
Don du corps spirituel
Les Billettes (France) 1290
La Vilueña (Espagne), an 1601
Don d’incorruptibilité
Lanciano (Italie) au VIIIe siècle.
Sienne (Italie) en 1730.
Plusieurs dons
Glotowo (Pologne) en 1290 (G, F, S, I) ;
Amsterdam (Pays-Bas en 1345 (G, F, S, I) ;
Poznän (Pologne) en 1399 (G, F, I) ;
Turin (Italie) en 1453 (G, F, S, I).
Cas les plus marquants Jésus maîtrise de la création
Maîtrise de la matière
À Avignon (France) an 1433, lors d’une inondation, l’eau fait comme deux murs à l’intérieur d’une chapelle, pour protéger le Saint Sacrement exposé, devant des centaines de témoins.
À Miradoux (France), en 1670 un incendie ravage la commune. Le prêtre prend le Saint Sacrement est ordonne au feu de s’arrêter. Le vent tombe et l’incendie s’éteint. Une fontaine se remet à couler.
Maîtrise de l’animal
A Alboraya (Espagne) en 1348, trois poissons remettent au prêtre trois hosties tombées à l’eau.
A Salzano, en 1517 des ânes s’inclinent devant le Saint Sacrement et accompagnent le prêtre
Maîtrise de l’humain
Toutes les semaines en-dehors des vacances scolaires un office de prière a lieu pour les malades à l’église de Saint-Nicolas des Champs de Paris en présence du Saint Sacrement. Des personnes témoignent de guérisons reçues.
Marthe Robin resta plus de 50 ans sans prendre d’autre nourriture que l’hostie consacrée une fois par semaine.
Maîtrise des forces du mal
A Turin en 1640, un français qui veut voler le ciboire avec les hosties consacrées est foudroyé par une langue de feu qui en sort. Le soldat demande pardon à Dieu.
La rémission des péchés par la consécration est un enseignement des événements de Montserrat en 1957.
Introduction
Préambule, cas les plus notables
1.
Jésus et l’Eucharistie
1.1 Ancienne alliance et fêtes juives
1.1.1 Ancien testament
1.1.2 De Pessah à Pâque
1.1.3 De Chavouoth à Pentecôte
1.1.4 Manne et Eucharistie
1.1.5 De Yom Kippour à la Repentance
1.2 Vie de Jésus
1.2.1 Première Multiplication des pains
1.2.2 Seconde multiplication des pains
1.2.3 Pain de vie
1.2.4 Institution de l’eucharistie
1.2.5 Mort et ensevelissement de Jésus
1.3 Résurrection de Jésus
1.3.1 Résurrection
1.3.2 Don de Gloire
1.3.3 Don de force
1.3.4 Don du corps spirituel
1.3.5 Don d’incorruptibilité
2.
Église et Eucharistie
2.1 Église et Eucharistie
2.1.1 Nouvelle alliance
2.1.2 Histoire Église et Eucharistie
2.1.3 Sacrements et l’Eucharistie
2.1.4 Présence et kénose du Verbe
2.2 Eucharistie
2.2.1 Noms et triple signification
2.2.2 Prêtre et offrandes
2.2.3 Institution de l’Eucharistie
2.2.4 Effets du sacrement
2.3 Consécration
2.3.1 Consécration
2.3.2 Substance et accidents
2.3.3 Christ dans le sacrement
2.3.4 Dégradation et présence réelle
3.
Eucharistie, vie et mort de Jésus
3.1 Apparitions
3.1.1 Aix-la-Chapelle (Allemagne), an 785
3.1.2 Clermont (France) au XIIe siècle
3.1.3 Paris (France), vers 1250
3.1.4 Ratisbonne (Allemagne), an 1257
3.1.5 Kranenburg (Allemagne), an 1284
3.1.6 Moncada (Espagne), an 1392
3.1.7 Saragosse (Espagne), an 1427
3.1.8 Veroli (Italie), an 1570
3.1.9 Eten (Pérou), an 1649
3.1.10 Ulmes (France), an 1668
3.1.11 Marseille (France) an 1714
3.1.12 Scala (Italie), an 1732
3.1.13 Bordeaux (France), an 1822
3.1.14 Hartmannswiller (France), an 1828
3.1.15 Saint André, Réunion (France), an 1902
3.1.16 Morne-Rouge, Martinique (France), 1902
3.1.17 Castelnau-de-Guers (France), an 1974
3.1.18 Chirattakonam (Inde) an 2001
3.2 Chair et sang
3.2.1 Rome (Italie), an 595
3.2.2 Ivorra (Espagne), an 1010
3.2.3 Saint Pierre Damien (Italie), An 1050
3.2.4 Trani (Italie), XIe siècle
3.2.5 Ferrare (Italie), an 1171
3.2.6 Orléans (France) an 1181
3.2.7 Erfurt (Allemagne), an 1192
3.2.8 Benningen (Allemagne), an 1216
3.2.9 Meersen (Pays-Bas), an 1222
3.2.10 Alatri (Italie), an 1228
3.2.11 Florence (Italie), an 1230 et 1595
3.2.12 Daroca (Espagne), an 1239
3.2.13 Albi ? (France) vers 1250
3.2.14 Bolsène (Italie), an 1264
3.2.15 Valvasone (Italie), an 1294
3.2.16 Gérone (Espagne), an 1297
3.2.17 Aniñon (Espagne), vers 1300
3.2.18 El Cebrero (Espagne), an 1300
3.2.19 Fiecht (Autriche), an 1310
3.2.20 Sienne, Cascia (Italie), an 1330
3.2.21 Blanot (France), an 1331
3.2.22 Macerata (Italie), an 1356
3.2.23 Cimballa (Espagne), an 1370
3.2.24 Bruxelles (Belgique), an 1370
3.2.25 Middelburg-Louvain (Belgique), 1374
3.2.26 Bostel-Hoogstaten (Pays-Bas), an 1380
3.2.27 Wilsnack (Allemagne), an 1383
3.2.28 Boxmeer (Pays-Bas), an 1400
3.2.29 Bois-Seigneur-Isaac (Belgique), an 1405
3.2.30 Ludbreg (Croatie), an 1411
3.2.31 Bagno di Romagna (Italie), 1412
3.2.32 Bergen (Pays-Bas), an 1421
3.2.33 Alkmaar (Pays-Bas), an 1429
3.2.34 Asti (Italie) 1535
3.2.35 Escurial (Hollande), an 1572
3.2.36 Tartanedo (Espagne), an 1710
3.2.37 Asti (Italie), an 1718
3.2.38 Betania (Venezuela), an 1991
3.2.39 Buenos Aires (Argentine), 1992- 94 - 96
3.2.40 Tixtla (Mexique), an 2006
3.2.41 Sokolka (Pologne), an 2008
3.2.42 Vatican, 2010 - Vidéo
3.2.43 Guadalajara (Mexique) an 2013
3.2.44 Legnica (Pologne), an 2013
3.2.45 Kearns (États-Unis) en 2015
3.2.46 Alost (Belgique) an 2016
3.3 Apparition, chair et sang
3.3.1 Scete (Egypte), III – Ve siècle
3.3.2 Augsbourg (Allemagne), an 1194
3.3.3 Caravaca de la Cruz (Espagne), an 1231
3.3.4 Herkenrode (Belgique), an 1317
3.3.5 Walldürn (Allemagne), an 1330
3.3.6 Dijon (France), an 1430
4.
Eucharistie, Résurrection de Jésus
4.1 Don de Gloire
4.1.1 Erfurt (Allemagne) an 1249
4.1.2 Bawol (Pologne), an 1345
4.1.3 Weiten-Raxendorf (Autriche), an 1411
4.1.4 Ponferrada (Espagne), ans1533 et 1536
4.1.5 Patierno (Italie), an 1772
4.2 Don de force
4.2.1 Bettbrunn (Allemagne), an 1125
4.2.2 Douai (France), an 1254
4.2.3 Offida (Italie), ans 1273-1280
4.2.4 Poederlee (Belgique), an 1412
4.2.5 Guadalupe (Espagne), an 1420
4.2.6 Faverney (France), an 1608
4.2.7 Courneuve (France), an 1918
4.2.8 Lourdes (France), an 1999
4.2.9 Communion de mystiques
4.3 Don du corps spirituel et de force
4.3.1 Les Billettes (France), an 1290
4.3.2 Fraga (Espagne) an 1460
4.3.3 Alcoy (Espagne), an 1568
4.3.4 La Vilueña (Espagne), an 1601
4.3.5 Communion de mystiques
4.4 Don d’incorruptibilité
4.4.1 Lanciano (Italie), au VIIIe Siècle
4.4.2 San Juan de Las Abadesas (Espagne), an 1251
4.4.3 Breda-Niervaart (Pays-Bas), an 1300
4.4.4 Alcalá (Espagne), an 1597
4.4.5 Sienne (Italie), an 1730
4.4.6 Pézilla (France), an 1793
4.4.7 Onil (Espagne), an 1824
4.4.8 La Celle (France) an 1863
4.4.9 Silla (Espagne), an 1907
4.4.10 San Mauro la Bruca (Italie), an 1969
4.5 Dons multiples
4.5.1 Cologne (Allemagne) an 1153
4.5.2 Santarém (Portugal), an 1247
4.5.3 Zlabings (Tchèquie) an 1280
4.5.4 Glotowo (Pologne), an 1290
4.5.5 Deggendorf (Allemagne) an 1337
4.5.6 Amsterdam (Pays-Bas), an 1345
4.5.7 Poznañ (Pologne), an 1399
4.5.8 Erding (Allemagne), an 1417
4.5.9 Ettiswil (Suisse), an 1447
4.5.10 Turin (Italie), an 1453
4.5.11 Volterra (Italie), an 1472
4.5.12 Communion de mystiques
5.
Maîtrise de la création
5.1 Maîtrise de la matière
5.1.1 Stiphout (Pays-Bas), an 1342
5.1.2 Seefeld (Autriche), an 1384
5.1.3 Avignon (France), an 1433
5.1.4 Meersen (Pays-Bas), an 1465
5.1.5 Marseille en Beauvaisis (France), 1533
5.1.6 Trans (France), an 1536
5.1.7 Morrovalle (Italie), an 1560
5.1.8 Pibrac (France), an 1589
5.1.9 Mogoro (Italie), an 1604
5.1.10 Rome (Italie), an 1610
5.1.11 Canosio (Italie), an 1630
5.1.12 Dronéro (Italie), an 1631
5.1.13 Pressac (France), an 1643
5.1.14 Miradoux (France), an 1670
5.1.15 Saint Julien le Montagnier (France) 1697
5.1.16 Valbonne (France) an 1719
5.1.17 Tumaco (Colombie), an 1906
5.1.18 Laveline (France) - 1978
5.1.19 Angulana (Shri Lanka) An 2013
5.2 Maîtrise de l’animal
5.2.1 Rimini (Italie), an 1221 à 1231
5.2.2 Bourges (France), ans 1221- 1231
5.2.3 Alboraya (Espagne), an 1348
5.2.4 Salzano (Italie), an 1517
5.2.5 Quito (Equateur) an 1649
5.2.6 Gand (Belgique), an 1686
5.3 Maîtrise de l’humain
5.3.1 Protection Peste Italie, an 1656
5.3.2 Guérisons actuelles Paris (France)
5.3.3 Conversion
5.3.4 Nourriture
5.4 Maîtrise forces du mal
5.4.1 Protection Assise (Italie) An 1240
5.4.2 Turin (Italie), An 1640
5.4.3 Bui-Chu (Vietnam-Nord), an 1954
5.4.4 Carmel Providence (Chine)
5.4.5 Exorcisme Milan (Italie) XIIe
5.4.6 Exorcisme Cimballa (Espagne) an 1370
5.4.7 Rémission des péchés
6.
Analyse et synthèse
6.1 Récapitulatif
6.2 Identité de Jésus et de l’hostie consacré
6.3 Temporalité et holocauste perpétuel
6.4 Jésus maître du créé
Finalité de la Vie
Annexe 1 Présence réelle
Annexe 2 : Dons du Ressuscité
Annexe 3 : Maîtrise création
Bibliographie
Ancien testament
L’ancienne Alliance est l’histoire de la relation du Dieu « Un » avec son peuple élu : les hébreux.
L’étude de l’ancien testament est nécessaire pour comprendre la vie de Jésus. Cette vie est en effet annoncée par les prophètes de sa naissance à sa mort et à sa Résurrection.
Le prophète Daniel annonce les dates du ministère public de Jésus (an 26 à 30). Le prophète Aggée annonce son lieu de naissance Bethléem. Les prophètes annoncent toute la vie du Messie d’Israël.
Fêtes juives et chrétiennes
Les fêtes juives expriment l’histoire de ce peuple qui est aussi le récit de la relation de ce peuple avec son Dieu Un. La célébration des fêtes fait revivre au peuple Juif les événements importants de son histoire. Ces événements sont marqués par la rencontre de YaHWeH avec le peuple élu, le peuple de la promesse, le peuple de l’alliance.
Jésus est Juif. Jésus respecte le sabbat en vérité c’est-à-dire dans l’Esprit. Il accomplit les trois pèlerinages à Jérusalem annuel.
Jésus va accomplir pleinement sa judaïcité en participant aux fêtes juives. Jésus va transcender les fêtes juives. Jésus va accomplir ces fêtes dans sa propre vie. Les fêtes d’Israël, réservées aux juifs, deviennent par Jésus, les fêtes du monde pour tous les humains.
Les fêtes chrétiennes, depuis la révélation par Jésus, accomplissent les fêtes juives. Ces fêtes racontent l’histoire du salut de l’homme par Dieu.
Les fêtes sont un temps privilégié de vie en communauté. Les fêtes sont un temps de recul par rapport à nos soucis quotidiens, par rapport à la matérialité de notre vie. Ce temps doit nous permettre de nous retrouver et d’aller à la rencontre de Dieu, de donner à Dieu le contrôle de notre vie.
Trois fêtes du pèlerinage sont joyeuses : Pessah (Pâque), Chavouoth (Pentecôte) et Souccoth (Cabanes). A cette occasion le peuple montait au Temple de Jérusalem.
Deux fêtes sont austères : Nouvel an, Grand Pardon.
Deux fêtes ont un caractère national : Dédicace, Sorts.
Une fête et nouvelle : Jour de l’indépendance de l’état d’Israël.
Ex 23, 14-17 : « 14Trois fois chaque année tu célébreras une fête en mon honneur. 15Tu observeras la fête des Azymes : pendant sept jours tu mangeras des pains sans levain, comme je t’en ai donné l’ordre, au temps fixé, au mois d’abib, car c’est dans ce mois que tu es sorti d’Égypte ; et l’on ne se présentera pas les mains vides devant ma face. 16Tu observeras la fête de la Moisson, des prémices de ton travail, de ce que tu auras semé dans les champs ; et la fête de la Récolte, à la fin de l’année, quand tu recueilleras le fruit de ton travail. 17Trois fois l’année, tous tes mâles se présenteront devant le seigneur YaHWeH. »
Dt 16, 16 : « Trois fois par année, tout mâle d’entre vous se présentera devant YaHWeH, votre Dieu, dans le lieu qu’il aura choisi : à la fête des Azymes, à la fête des Semaines et à la fête des Tabernacles ; il ne paraîtra pas devant YaHWeH les mains vides. »
Les trois fêtes du pèlerinage au Temple de Jérusalem permettent aux Juifs de se rapprocher de la gloire de Dieu. YaHWeH habitait dans le Saint des Saints du Temple de Jérusalem. L’occasion était ainsi donnée aux Juifs de se consacrer à Dieu.
Sacrifice de la Pâque, oblation perpétuelle
L’oblation perpétuelle transcende par définition les fêtes.
Nb 28, 19 : « Vous offrirez en sacrifice par le feu un holocauste à YaHWeH : deux jeunes taureaux, un bélier et sept agneaux d’un an, sans défaut… »
Nb 28, 22-23 : « 22Vous offrirez aussi un bouc en sacrifice pour le péché, pour faire l’expiation pour vous. 23Vous ferez cela sans préjudice de l’holocauste du matin, qui est l’holocauste perpétuel. »
Nb 28, 24a : « Vous ferez cela chaque jour, pendant sept jours… »
Le sacrifice est répété à chaque fête
Sacrifices propres aux néoménies Nb 28, 15
Sacrifice propre à la fête des semaines Nb 28, 30
Sacrifice propre à la fête des Trompettes Nb 29, 5-6
Sacrifice propre à la fête des Expiations Nb 29, 11
Sacrifice propre à la fête des Tabernacles.
Chaque jour l’offrande du bouc doit être faite et chaque fois il est fait mention : « sans préjudice du sacrifice expiatoire, de l’holocauste perpétuel » : premier jour Nb 29, 16 - second jour Nb 29, 19 – troisième jour Nb 29, 22 – quatrième jour Nb 29, 25 – cinquième jour Nb 29, 28 – sixième jour Nb 29, 31 – septième jour Nb 29, 34 – huitième jour Nb 29, 38.
L’histoire du peuple Juif est accomplie par la venue de Jésus, le Messie attendue par Israël.
Que veut dire Nb 28, 23 : « 23Vous ferez cela sans préjudice de l’holocauste du matin, qui est l’holocauste perpétuel. » ?
Le sacrifice de l’agneau sans défaut est annonciateur du sacrifice de Jésus lors de sa propre Pâque. L’agneau sans défaut est Jésus car il est sans péché. Il n’est pas atteint par le péché originel car il est conçu du Saint-Esprit.
Les sept agneaux offerts en sacrifice renvoient à une notion de plénitude. Sept est à la fois le chiffre parfait et le chiffre de plénitude.
La pâque du Seigneur a lieu au temps historique parce que nous vivons dans ce temps. Pour Dieu le temps n’existe pas. La Pâque du Seigneur est éternelle, perpétuelle.
L’holocauste perpétuel est l’abaissement du Verbe pour permettre la création. C’est l’abaissement du Verbe qui s’incarne en Jésus. C’est enfin l’abaissement de Jésus qui accepte librement d’être le bouc émissaire, de prendre sur lui les conséquences de nos péchés.
Pessah (Pâque)
Présentation
La fête de Pessah est une des trois fêtes de pèlerinage au Temple de Jérusalem. Elle commence le 14 Nisan et se poursuit du 15 au 21 Nisan (mars/ avril).
La période de Pâque comprend trois fêtes : la fête de Pâque, la fête de l’Omer, la fête des Azymes. La fête comprend l’immolation de l’agneau pascal, la première offrande ou Omer, les pains sans levain ou Azymes.
Ancien testament
Exode raconte l’instauration de la Pâque du Seigneur la nuit de la libération des hébreux du pays d’Égypte en Ex 12, 1-11.
Ex 12, 2 : « Que ce mois-ci soit pour vous le commencement des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l’année. »
Ex 12, 5-7 : « 5Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an ; vous prendrez, soit un agneau, soit un chevreau. 6Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois, et toute l’assemblée d’Israël l’immolera entre les deux soirs. 7On prendra de son sang, et on le mettra sur les deux montants et sur le linteau de la porte, dans les maisons où on le mangera. »
Ex 12, 11b-12 : « …C’est la Pâque de YaHWeH. 12Je passerai cette nuit-là, par le pays d’Égypte, et je frapperai de mort tous les premiers-nés du pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’aux animaux, et j’exécuterai des jugements sur tous les dieux d’Égypte. Je suis YaHWeH »
Lévitique raconte la fête de Pâque et des Azymes en Lv 23, 5-8.
Lv 23, 5 : « 5Au premier mois, le quatorzième jour de mois, entre les deux soirs, c’est la Pâque de YaHWeH. »
La fête est expliquée en Nb 28, 16-25.
Nb 28, 16 :« 16Au premier mois, le quatorzième jour du mois, ce sera le Pâque de YaHWeH.
La fête est expliquée en Dt 16, 1-8
Dt 16, 1 : « Observe le mois d’Abib (Nisan) et célèbre la Pâque en l’honneur de YaHWeH, ton Dieu ; car c’est au mois d’Abib que YaHWeH, ton Dieu, t’a fait sortir d’Égypte pendant la nuit. »
De Pessah à Pâque Sens pour les Juifs
Le sang de l’agneau immolé est mis sur les linteaux des portes des maisons des hébreux en Égypte. Ils sont protégés ainsi de la colère divine. Dieu épargne les premiers-nés d’Israël et libère son peuple de l’esclavage. Ce sang les protège de la mort qui passe pour enlever les premiers nés d’Égypte. C’est la dixième plaie d’Égypte qui libère les hébreux de l’esclavage en Égypte.
Pessah est la résurrection du peuple d’Israël par sa libération de l’esclavage de l’Égypte. Elle est à l’origine de l’histoire du peuple de Dieu et de la nation d’Israël.
L’agneau est le rite majeur de la fête de Pâque.
De Pessah à Pâque Sens pour les Chrétiens
L’agneau pascal préfigure le sacrifice de Jésus et donc de l’Eucharistie. Il est immolé le quatorzième jour du mois par toute l’assemblée des enfants d’Israël. La passion du Christ, innocent comme un agneau, est le quatorzième jour du premier mois de l’année Nissan.
L’effet du sacrifice est que par le sang de l’agneau les enfants d’Israël sont protégés contre l’ange exterminateur et délivrés de la servitude d’Égypte. Le sacrifice de Jésus nous évite les conséquences de nos péchés et nous délivre de la servitude du péché.
Jésus va s’offrir en agneau immolé pour nous libérer de l’esclavage du péché. L’Eucharistie commémore l’immolation de l’agneau et nous aide à nous libérer du péché.
Pâques est la fête de la Résurrection de Jésus de Nazareth qui nous libère de l’esclavage du péché et de ses conséquences. L’Eucharistie rappelle la victoire, sur le péché et la mort, de l’agneau immolé en ressuscitant le troisième jour
Azymes (pains sans levain)
Présentation
Pâque est appelée « fête des azymes », « matsoth », en souvenir du pain cuit à la hâte la nuit de la sortie d’Égypte. Le pain sans levain est consommé tous les jours de la fête (1 Co 5, 7-8).
Du 15 au 21 Nisan c’est la fête des Azymes.
Ancien testament
Exode raconte l’instauration de la fête des Azymes en Ex 12, 15-20.
Ex 12, 15 : « Pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain ; dès le premier jour il n’y aura plus de levain dans vos maisons ; car quiconque mangera du pain levé, du premier jour au septième, sera retranché d’Israël. »
Ex 34, 18 : « Tu observeras la fête des Azymes : pendant sept jours tu mangeras des pains sans levain, comme je te l’ai prescrit, au temps fixé du mois Abib, car c’est dans le mois d’Abib que tu es sorti d’Égypte. ».
Lv 23, 5 : « 6Et le quinzième jour de ce mois (le premier), c’est la fête des pains sans levain en l’honneur de YaHWeH : pendant sept jours, vous mangerez du pain sans levain. »
Nb 28, 17 :« 17Le quinzième jour de ce mois sera jour de fête. On mangera pendant sept jours du pain sans levain. »
Dt 16, 3 : « Avec ces victimes, tu ne mangeras pas de pain levé, mais pendant sept jours tu mangeras du pain sans levain, du pain d’affliction, - car c’est en hâte que tu es sorti du pays d’Égypte, - afin que tu te souviennes toute ta vie du jour où tu es sorti d’Égypte. »
De l’Azyme à l’Eucharistie Sens pour les Juifs
Lors de la dernière nuit en Égypte, les Hébreux ont cuit du pain sans levain pour la route. La fête des azymes rappelle la sortie d’Égypte. Les hébreux mangent pendant sept jours le pain azyme. Les Hébreux vont vivre de la Manne pendant leur cheminement 40 ans au désert entre l’Égypte et la terre promise.
De l’Azyme à l’Eucharistie Sens pour les Chrétiens
Jésus, avant sa propre Pâque comme agneau immolé, institue l’Eucharistie. Il est le pain de vie. Les Chrétiens vivent de l’Eucharistie pendant leur vie depuis leur conversion jusqu’au Royaume de Dieu.
Omer (offrande première gerbe)
Présentation
L’Omer est la fête du printemps, de la renaissance de la nature. C’est le début de la moisson de l’orge dont les prémices sont amenées au Temple le deuxième jour de pâque. C’est l’Omer, l’offrande de la première gerbe de la moisson. Après cette offrande il était permis de manger de la nouvelle récolte. L’Omer restitue à Dieu les bienfaits de la manne dont tout Israël collectait la mesure d’un Omer par jour.
Le lendemain de Pâque c’est la fête de l’Omer, de la première gerbe.
Ancien testament
Ce deuxième jour rappelle l’entrée dans la terre promise Lv 23, 9-17 et Dt 26, 1-11
Lv 23, 9-10 : « 9YaHWeH parla à Moïse, en disant : « 10Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur : « Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, et que vous y ferez la moisson, vous apporterez au prêtre une gerbe, prémices de votre moisson. »
De l’Omer au Royaume de Dieu Sens pour les Juifs
Le jour de l’Omer rappelle l’entrée dans la terre promise par l’offrande à Dieu de la première gerbe de la moisson.
L’histoire du peuple hébreu est synthétisée en deux jours, le jour de Pessah et le jour de l’Omer. Entre ces deux jours le peuple hébreu va pérégriner pendant 40 ans au désert.
De l’Omer au Royaume de Dieu Sens pour les Chrétiens
Le jour de la résurrection de Jésus nous montre son offrande parfaite qui nous libère. Elle nous permet d’accéder au Royaume de Dieu. Le jour de l’offrande représente notre propre offrande et notre entrée dans le Royaume de Dieu.
Notre histoire est synthétisée dans ces deux jours, la mort du vieil homme avec Jésus et la résurrection de l’homme nouveau avec Jésus.
Entre ces deux jours nous cheminons le temps d’une vie.
Chavouoth - Pentecôte
Présentation
La fête de Chavouoth est une des trois fêtes de pèlerinage au Temple de Jérusalem.
Cette fête est appelé aussi fête des Moissons (Ex 22, 16), fête des Semaines (Ex 34, 12 et Dt 16, 10), fête des Prémices (Nb 28, 26). La fête de Chavouoth comprend l’offrande des prémices de la moisson et des fruits.
Les textes et la tradition juive établissent une liaison entre les deux fêtes. La liaison est concrétisée par l’Omer, l’offrande de la première gerbe de la moisson. Pour arriver à cette fête tout israélite doit compter sept semaines à partir de l’offrande de l’Omer. Elle a lieu le 6 Sivan (mai/ juin).
L’Omer a lieu le lendemain de Pêssah. La fête de Chavouoth a lieu sept semaines après l’Omer. Donc Chavouoth se fête cinquante jours après Pâque. Le mot « pentecôte » est d’origine grecque et signifie « cinquante ».
La fête de Chavouoth est considérée comme l’achèvement de la fête de Pessah selon la tradition rabbinique.
Ancien testament
Ex 34, 22a : « Tu célébreras la fête des Semaines, des premiers produits de la moisson du froment… »
Lévitique explique la fête en Lv 23, 15, 21
Lv 23, 15-16 : « 15A partir du lendemain du sabbat, du jour où vous aurez apporté la gerbe pour être balancée, vous compterez sept semaines entières. 16Vous compterez cinquante jours jusqu’au lendemain du septième sabbat, et vous offrirez à YaHWeH une oblation nouvelle. »
La fête est expliquée en Nb 28, 26-31.
Nb 28, 26 : « Au jour des prémices, quand vous présenterez à YaHWeH une oblation de la moisson nouvelle, à votre fête des Semaines, vous aurez une sainte assemblée : vous ne ferez aucune œuvre servile. »
La fête est expliquée en 16, 9-12
Dt 16, 9 : « 9Tu compteras sept semaines ; dès que la faucille sera mise au blé, tu commenceras à compter sept semaines ; 10et tu célébreras la fête des Semaines en l’honneur de YaHWeH, ton Dieu, avec les offrandes volontaires de tes mains, selon que YaHWeH, ton Dieu, t’aura béni. »
La fête est expliquée en Dt 26, 10.
De Chavouoth à Pentecôte
La veille de la Pâque juive, le jour où les Juifs immolent l’agneau pascal, Jésus meurt sur la Croix. Le lendemain de Pâque juive, jour de l’Omer, Jésus ressuscite.
Sept semaines après l’Omer, soit cinquante jours après Pâque, c’est la fête de Chavouot. C’est le jour où les apôtres reçoivent le Saint-Esprit promis par Jésus.
De Chavouoth à Pentecôte
Sens pour les juifs - Chavouoth, don de la Torah
La fête de Chavouoth symbolise les sept semaines qui ont séparées la sortie de la maison de servitude de la rencontre avec YaHWeH sur le Sinaï. C’est la fête de la révélation du Sinaï. Elle célèbre le don de la Torah par Dieu (Ex 20, 1-17).
La fête de Chavouoth commémore la révélation de Dieu à Moïse et aux hébreux. C’est la fête de la promulgation de la loi de Dieu.
De Chavouoth à Pentecôte
Sens pour les juifs - Chavouoth, offrande des prémices
Sept semaines après la fête de la première gerbe, c’est la fête des moissons ou des premiers fruits. L’offrande des prémices caractérise la fête de Chavouoth. Les prémices sont les premiers fruits arrivés à maturité et le début de la moisson sur le sol d’Israël. Les sept fruits énumérés dans DT 8, 8 caractérisent la Terre Sainte ; froment, orge, vigne, figuier, grenadier, olivier, miel ou dates.
Chavouoth est la naissance du peuple d’Israël sur sa terre qui offre à Dieu les prémices.
De Chavouoth à Pentecôte
Sens pour les Chrétiens – Pentecôte, loi inscrite au cœur de l’homme
Les apôtres sont enfermés dans la chambre haute à Jérusalem lorsque le Saint-Esprit descend sur chacun d’eux selon la promesse de Jésus. Le jour de la Pentecôte, les apôtres, remplis de l’Esprit-Saint, parlent une multitude de langues et témoignent de la gloire de Dieu (Ac 2, 1-4).
Le Saint-Esprit nous révèle la Seigneurie de Jésus.
« Je vous déclare donc que personne, s’il parle par l’Esprit de Dieu, ne dit : Jésus est anathème ; et personne ne peut dire : « Jésus est le Seigneur, » si ce n’est par l’Esprit-Saint. » 1 Co 12, 3.
Jérémie annonce une nouvelle alliance en 31, 31-33 avec : « Car voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, - oracle de YaHWeH : Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, et je l’écrirai sur leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. »
Hb 8, 10 : « Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël après ces jours-là, dit le Seigneur ; Je mettrai mes lois dans leur esprit et je les écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. »
De Chavouoth à Pentecôte
Sens pour les Chrétiens – Pentecôte, début de la moisson
La pentecôte est l’événement qui permet le début de l’Église apostolique. C’est le Saint-Esprit qui donne aux apôtres l’audace de témoigner (Ac 2, 5-47).
Le jour de la Pentecôte trois mille personnes se convertissent. C’est le début de la moisson. Les apôtres partent annoncer l’Évangile jusqu’aux extrémités de la terre.
Manne et Eucharistie
La Manne, c’est la nourriture que Dieu donne chaque jour aux Hébreux pendant qu’ils cheminent quarante ans dans le désert.
L’Eucharistie c’est la nourriture que Dieu nous donne pendant les décennies que nous passons en pèlerinage sur la terre
Manne terrestre et manne céleste
Exode 16, 4a : « YaHWeH dit à Moïse : « Voici, je vais faire pleuvoir pour vous du pain du haut du ciel. »
Deutéronome 8, 3 : « Il t’a humilié, il t’a fait avoir faim, et il t’a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères, afin de t’apprendre que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais que l’homme vit de tout ce qui sort de la bouche de Dieu. »
Le pain de la manne sert pour la nourriture du corps. La parole de Dieu sert de la nourriture pour l’âme (l’esprit). Comme le Premier Sauveur a fourni la manne le messie fournira le pain de vie. (1 Corinthiens 11, 23-25).
Jn 6, 32-35 : « 32Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis : « Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais c’est mon Père qui vous donne le vrai pain du ciel ; 33car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
34Ils lui dirent donc : « Seigneur, donnez-nous toujours de ce pain. » 35Jésus leur dit : « C’est moi qui suis le pain de vie : celui qui vient à moi n’aura plus faim, et celui qui croit en moi n’aura plus soif. »
Jésus est le Verbe, la parole de Dieu. Le Verbe de Dieu est celui qui est la vie. Il est la personne qui avec les personnes du Père et du Saint-Esprit sont un seul Dieu, un seul Être.
Comme Dieu a fourni la manne le messie fournira le pain de vie, c'est-à-dire s’offrira lui-même pour donner vie. Jésus institue l’eucharistie par la transsubstantiation du pain en son corps, et du vin en son sang. Nous sommes amenés en nous nourrissant du Christ à nous identifier à lui. L’offrande libre de nos vies permet l’action de la grâce du Christ ressuscité et du Saint-Esprit pour nous diviniser.
Nous retrouvons la kénose du Verbe. La première kénose du Verbe est réalisée avec la surrection du Verbe permettant la création. La deuxième kénose est l’abaissement du Verbe en un corps passible. La troisième kénose est l’abaissement du Verbe dans le pain et le vin le jeudi saint au cours du dernier repas. La quatrième kénose du Verbe sera dans l’acceptation de sa mort, pour permettre une recréation par sa résurrection.
Paul rappelle l’institution eucharistique dans la première épître aux Corinthiens 11, 23-25. Il ajoute en 11, 26-30 l’importance de discerner dans le pain et le vin le corps du Christ.
Présentation
Les sacrifices de l’Ancien Testament préfigurent le sacrifice de Jésus sur la Croix. Le plus solennel est le sacrifice de l’expiation lors du « Yom Kippour ».
La fête de Pâques (Pessah) est célébrée en début d’année le quatorzième jour du premier mois, Nissan. La fête de Kippour est célébrée en milieu d’année, le dixième jour du septième mois, Tishri (septembre / octobre).
Pâques est lé fête de l’agneau de la délivrance, Kippour est la fête du jugement, image du jugement dernier.
La période de fête est de dix jours de De Roch Hachana à Yom Kippour pour la repentance. Chacun doit se réconcilier avec son semblable pour se présenter au jour de Yom Kippour, jour solennel entre tous. C’est le jour de la redécouverte de son être et de la réconciliation avec Dieu. C’est le jour du Grand Pardon.
La fête est appelée dans la tradition rabbinique par « Yoma » (le jour par excellence).
Ancien testament
Lv 16 explique le rite du Grand Pardon.
Lv 16, 29-30 : « 29Ceci sera pour vous une loi perpétuelle : au septième mois, le dixième jour du mois, vous affligerez vos âmes et ne ferez aucun ouvrage, ni l’indigène, ni l’étranger qui séjourne au milieu de vous. 30Car en ce jour on fera l’expiation pour vous, afin de vous purifier ; vous serez purs de tous vos péchés devant YaHWeH. »
Lv 23, 26-28 : « 26YaHWeH parla à Moïse, en disant : « 27Le dixième jour de ce septième mois est le jour des Expiations : vous aurez une sainte assemblée, vous affligerez vos âmes, et vous offrirez à YaHWeH des sacrifices faits par le feu. 28Vous ne ferez ce jour-là aucun travail, car c’est un jour d’Expiation, où doit être faite l’Expiation pour vous devant YaHWeH, votre Dieu. »
La fête est expliquée en Nb 29, 7-11.
Nb 29, 7 : « Le dixième jour de ce septième mois, vous aurez une sainte assemblée et vous affligerez vos âmes : vous ne ferez aucune œuvre. »
Nb 29, 11 : « Vous offrirez aussi un bouc en sacrifice pour le péché, sans préjudice du sacrifice expiatoire, de l’holocauste perpétuel, de son oblation, et de leurs libations. »
De Yom Kippour à la repentance
Sens pour les Juifs
La fête est marquée par un jour de pénitence et de jeûne.
C’est le sabbat des sabbats. C’est le seul jour où le grand prêtre pénètre dans le Saint des Saints. Ce jour-là on plante le premier pieu de la « Souccah » (cabane pour Souccoth).
Le grand prêtre tire au sort entre deux boucs.
Le premier bouc est immolé pour l’Éternel. Le grand prêtre verse le sang du bouc sur le couvercle de l’arche de l’alliance. Ainsi le Seigneur ne voit plus les péchés commis volontairement.
Le second bouc est destiné à Azazel (Satan). Les anciens imposent les mains sur la tête du bouc en confessant les péchés d’Israël. Les péchés sont transférés sur le bouc émissaire. Le bouc porte les péchés d’Israël. Il est chargé des péchés de la nation entière et il est envoyé au désert, la demeure de Satan. Le péché est renvoyé à l’envoyeur…
Sens pour les Chrétiens
L’homme voit sa petitesse et son péché. Il se trouve devant son Dieu de sainteté et de majesté. Comment ne pas être saisi d’effroi ? Comment combler la distance qui sépare l’homme de Dieu ?
Il y faut un homme-Dieu. Il est nommé Jésus. Il fera le sacrifice expiatoire, l’holocauste perpétuel mentionné dans Nb 29, 11. Il s’offrira lui-même, le Saint de Dieu, comme agneau immolé.
Jésus est le bouc émissaire et l’agneau de la délivrance. Il porte les péchés des hommes et amène la libération des esclaves du péché.
Première multiplication des pains
Le dimanche 28 août an 28 au soir a lieu la première multiplication des pains. Jésus va nourrir 5000 personnes.
Jésus et avec les douze apôtres plus sa Mère, Joseph et Simon d’Alphée, Manaën et Margziam. Jésus demande à Margziam de lui apporter les provisions soit cinq pains et deux poissons.
Mt 14, 13-21 : « 13Jésus l’ayant appris, partit de là dans une barque vers un endroit désert, à l’écart ; les foules, l’ayant su, le suivirent à pied des villes.
14Quand il débarqua, il vit une grande foule ; il en eut compassion, et il guérit leurs malades. 15Le soir venu, les disciples s’approchèrent de lui, disant : « Le lieu est désert, et déjà l’heure est avancée ; renvoyez donc les foules, afin qu’ils aillent dans les bourgs s’acheter des vivres. » 16Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller ; donnez-leur vous-mêmes à manger. » 17Ils lui dirent : « Nous n’avons ici que cinq pains et deux poissons. » 18 « Apportez-les-moi ici, » dit-il. 19Après avoir fait asseoir les foules sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux au ciel, prononça la bénédiction, rompit les pains et les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent aux foules. 20Tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta douze corbeilles pleines des morceaux qui restèrent. 21Or ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille hommes, sans les femmes et les enfants. »
La première multiplication des pains est également dans les évangiles de Marc (Mc 6, 30-46), de Luc (Lc 9, 10-17) et de Jean (Jn 6, 1-13).
Le Christ en accomplissant ce signe de la multiplication des pains préfigure la sainte Cène et la Passion.
Dans cette première multiplication, Jésus prend le pain, prononce la bénédiction, rompt le pain et demande à ses apôtres de procéder à la distribution.
Jean précise qu’il s’agit de pain d’orge.
L’abondance des dons de Dieu est soulignée par les nombreux restes alors que la foule est rassasiée.
Seconde multiplication des pains
Le jeudi 22 février an 29 au soir, sur les collines entre Ippo et Gamala, le Seigneur effectue sa deuxième multiplication des pains.
Jésus dit à ses disciples : « J'ai pitié de ces gens. Ils me suivent depuis trois jours.1 ». En effet depuis le mardi 20 février et son arrivée à Capharnaüm, Jésus est suivi par une foule nombreuse.
Mt 15, 32-39 : « 32Jésus, ayant appelé ses disciples, leur dit : « J’ai compassion de cette foule, car voilà déjà trois jours qu'ils restent près de moi, et ils n'ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, de peur que les forces ne leur manquent en chemin. » 33Les disciples lui dirent : « Où nous procurer dans un désert assez de pains pour rassasier une si grande foule ? » 34Jésus leur dit : « Combien de pains avez-vous ? – Sept lui dirent-ils, et quelques petits poissons. » 35Alors il commanda à la foule de s’asseoir par terre, 36il prit les sept pains et les poissons, et, après avoir rendu grâces, il les rompit et les donna aux disciples, et les disciples aux foules. 37Tous mangèrent et furent rassasiés ; et des morceaux qui restaient, on emporta sept corbeilles. 38Or ceux qui mangèrent étaient environ quatre mille hommes, sans les femmes et les enfants. 39Après avoir renvoyé les foules, il monta dans la barque et vint au territoire de Magadan. »
La deuxième multiplication des pains est également dans les évangiles de Marc (Mc 8, 1-10).
Eucharistie
Les deux multiplications des pains prophétisent l’eucharistie. Jésus prononce les paroles rituelles (bénir, rompre, distribuer).
Ce passage fait comprendre les épisodes de discussion sur les conditions de pureté. Il n’est pas nécessaire de pratiquer l’ensemble des purifications rituelles. Il suffit que le cœur soit purifié par la foi pour accéder à l’eucharistie.
Ce passage fait comprendre le texte sur la syro-phénicienne, sur les petits chiens qui mangent les miettes tombées de la table des enfants. L’enjeu est l’accès des païens à l’eucharistie.
Jésus, le pain de vie
« Le crépuscule commence et c'est le début du sabbat.2 »
De retour à Capharnaüm, Jésus y donne en fin de journée, le vendredi 23 février son important discours sur le Pain de Vie qui suscite beaucoup d’incompréhension.
Jésus donne son discours à la synagogue car c’est le début du sabbat.
Jn 6, 22-59 : « 22Le lendemain, la foule qui était restée de l'autre côté de la mer, avait vu qu'il n’y avait eu là qu'une seule barque et que Jésus n'était pas monté dans la barque avec ses disciples, mais que ses disciples seuls s’en étaient allés. 23Mais il vint de Tibériade d’autres barques près de l’endroit où ils avaient mangé le pain, après que le Seigneur eut rendu grâces. 24Quand donc la foule, eut vu que Jésus n’était pas là, non plus que ses disciples, ils montèrent eux-mêmes dans les barques et vinrent à Capharnaüm, à la recherche de Jésus. 25Et l'ayant trouvé de l’autre côté de la mer, ils lui dirent : « Rabbi, quand êtes-vous arrivé ici ? » 26Jésus leur répondit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. 27Gagnez par vos œuvres non la nourriture qui périt, mais la nourriture qui demeure pour la vie éternelle et que vous donnera le Fils de l'homme ; c'est lui en effet que le Père, Dieu a marqué de son sceau. » 28Ils lui dirent : « Que devons-nous faire pour accomplir les œuvres de Dieu ? » 29Jésus leur répondit : « L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé. » 30Ils lui dirent : « Quel miracle faites-vous donc, que nous le voyions et que nous croyions en vous ? Quels sont vos œuvres ? 31Nos pères ont mangé la manne dans le désert, ainsi qu’il est écrit : Il leur donna à manger un pain venant du ciel. 32Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis : Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais c’est mon Père qui vous donne le vrai pain du ciel ; 33car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
34Ils lui dirent : « Seigneur, donnez-nous toujours ce pain. 35Jésus leur dit : « C’est moi qui suis le pain de la vie : celui qui vient à moi n'aura plus faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. 36Mais, je vous l'ai dit : bien que vous m'ayez vu, vous ne croyez pas. 37Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et celui qui vient à moi, je ne le repousserai pas au dehors, 38car je suis descendu du ciel pour faire non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. 39Or, la volonté de celui qui m'a envoyé est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. 40C’est en effet la volonté de mon Père que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et que je le ressuscite au dernier jour. »
41Cependant les Juifs murmuraient contre lui, parce qu'il avait dit : « Je suis le pain descendu du ciel ; » 42et ils disaient : « N'est-ce pas Jésus, le fils de Joseph, dont nous connaissons le père et la mère ? Comment maintenant peut-il dire : « Je suis descendu du ciel » ? 43Jésus leur répondit: Ne murmurez pas entre vous. 44Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. 45Il est écrit dans les prophètes : « Et ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a appris du Père et a reçu son enseignement vient à moi. 46Ce n’est pas que personne ait vu le Père, sinon celui qui est venu d’auprès de Dieu : celui-là a vu le Père. 47En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit a la vie éternelle. 48C’est moi qui suis le pain de vie. 49Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. 50Voici le pain qui descend du ciel : qui en mange ne mourra pas. 51C’est moi qui suis le pain vivant descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, pour la vie du monde.
52Alors les Juifs disputaient entre eux, disant : « Comment peut-il nous donner sa chair à manger ? » 53Jésus donc leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme et ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. 54Celui qui mange ma chair et boit mon sang aura la vie éternelle; et moi je le ressusciterai au dernier jour. 55Car ma chair est vraie nourriture et mon sang est vrai breuvage. 56Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi en lui. 57De même que le Père qui est vivant m'a envoyé et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra, lui aussi, par moi. 58Voici le pain descendu du ciel, non comme celui qu’ont mangé vos pères qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
59Jésus dit cela à Capharnaüm, enseignant en synagogue. »
Hébreu
Jn 6, 51b : « et le pain que je donnerai, c'est ma chair, pour la vie du monde. »
Le mot « chair » est la traduction du mot grec « sarx », qui est lui-même la traduction du mot hébreu « basar ».
Le mot hébreu « basar » a deux sens. Le premier « chair » traduit par le grec « kreas ». Le deuxième, traduit par le grec « sarx » est l’équivalent du mot « adam », l’homme. En hébreu « basar », c’est l’homme tout entier, corps et âme, la totalité psychosomatique.
Le Seigneur Jésus, c’est le pain que Dieu communique à l’humanité afin de la transformer et de la conduire à la vie éternelle. Il faut assimiler le Seigneur Jésus, sa personne, son enseignement.
Le début du prologue de Jean nous annonce le Verbe de Dieu, l’information créatrice de Dieu Jn 1, 3 : « Tout par lui a été fait, et, sans lui, rien n’a été fait de ce qui a été fait. »
Le péché a brisé l’alliance de Dieu et de l’homme.
L’incarnation du Verbe en Jésus nous amène l’information recréatrice de Dieu pour nous permettre de renaître de Dieu et devenir ainsi enfants de Dieu.
Au verset Jn 6, 52 les juifs se demandent : « Comment peut-il nous donner sa chair à manger ? » prenant le mot « basar » au sens de « chair ».
Le Seigneur entend « basar » au sens de l’homme entier, lui-même. Au verset 53 Jésus dit qu’il est la nourriture nécessaire pour achever l’humanité. Il est l’information créatrice (surrection) et recréatrice (résurrection) qui permettra à l’humanité, qui s’est détournée de Dieu par son péché, de revenir vers son Dieu.
Au verset 54 Jésus dit : celui qui assimilera le Christ, devenant un petit Christ, aura la vie éternelle et Christ le ressuscitera au dernier jour.
Au verset 55 c’est le Christ qu’il faut assimiler afin de naître de nouveau, de renaître aux réalités d’en-haut.
Au verset 56 celui qui assimile Jésus demeure en Jésus et Jésus en lui.
Au verset 57 Jésus fait la comparaison avec sa relation au Père pour signifier la relation que nous devons avoir avec lui. Jésus est l’envoyé du Père et il vit par le Père. Il est tourné vers le Père et ne fait que ce qu’il voit faire au Père.
De même nous devons être tournés vers Jésus et donc vers le Père. Nous devons nous identifier au Christ pour vivre par lui.
Corps, âme et nourriture
« Mais vous êtes des âmes ! C'est cela que vous êtes ! La chair c'est le vêtement, l'être c'est l'âme. C'est elle qui est immortelle, La chair, comme tout vêtement, s'use et finit, et ne mérite pas qu'on s'en occupe comme si c'était une perfection à laquelle il faut donner tous ses soins.3 »
Connaître et pratiquer la Loi et les prophètes
« Car si quelqu'un n'a pas la foi, il ne peut croire à mes paroles, et s'il ne croit pas il ne vient pas me dire : « Donne-moi le vrai pain ». Et s'il n'a pas le vrai pain, il ne peut pas faire les œuvres de Dieu n'ayant pas la capacité de les faire. Par conséquent pour être nourris de Dieu et pour faire l'œuvre de Dieu, il est nécessaire que vous fassiez l'œuvre-base qui est celle-ci : croire en Celui que Dieu a envoyé.4 »
Comparaison Jésus et Moïse, manne et pain du ciel
« Moïse, comme il est dit dans l'Ecclésiastique, était « cher à Dieu et aux hommes, sa mémoire était bénie, car il était rendu par Dieu semblable aux saints dans leur gloire, grand et terrible pour les ennemis, capable de susciter les prodiges et mettre fin à eux, glorieux en présence des rois, son ministre en présence du peuple, il avait vu la gloire de Dieu et entendu la voix du Très-Haut, il était le gardien des préceptes et de la Loi de vie et de science (Si 45, 1-5) ». Aussi Dieu, comme dit la Sagesse, par amour pour Moïse, nourrit son peuple avec le pain des anges, et lui envoya du ciel un pain déjà fait, sans fatigue, un pain délicieux et d'une douce saveur. Et - souvenez bien de ce que dit la Sagesse - et puisqu'il venait du ciel, de Dieu, et qu'il montrait la douceur divine envers ses fils, il avait pour chacun le goût que chacun voulait, et procurait à chacun les effets qu'il désirait, étant utile aussi bien au tout petit, à l'estomac encore imparfait, qu'à l'adulte à l'appétit et à la digestion vigoureux, qu'à la fillette délicate et qu'au vieillard décrépit.5 »
« Ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain du Ciel mais, en vérité, Celui qui l'a donné, c'est le Père Dieu, et maintenant, en vérité, c'est mon Père qui vous donne le vrai Pain, le Pain nouveau, le Pain éternel qui descend du Ciel, le Pain de miséricorde, le Pain de Vie, le Pain qui donne au monde la Vie, le Pain qui rassasie toute faim et enlève toute langueur, le Pain qui donne à celui qui le prend la Vie éternelle et l'éternelle joie.6 »
Pain de vie
« Moi, je suis le Pain de Vie. C'est en Moi qu'on le trouve. Son nom est Jésus. Qui vient à Moi n'aura plus faim, et celui qui croit en Moi n'aura plus jamais soif, parce que les fleuves célestes se déverseront en lui, éteignant toute ardeur matérielle. Je vous l'ai dit, désormais. Vous m'avez connu désormais, et pourtant vous ne croyez pas. Vous ne pouvez croire que tout ce qui est, est en Moi. Et pourtant, il en est ainsi. C'est en Moi que sont tous les trésors de Dieu. C'est à Moi qu'est donné tout ce qui appartient à la terre, et sont donc réunis en Moi les Cieux glorieux et la terre militante, et jusqu'à la peineuse et expectante masse de ceux qui sont morts dans la grâce de Dieu sont en Moi, car en Moi et pour Moi est tout pouvoir. Et Moi, je vous le dis : tout ce que le Père me donne viendra à Moi. Et je ne chasserai pas celui qui vient à Moi car je suis descendu du Ciel pour faire non pas ma volonté mais la volonté de Celui qui m'a envoyé. Et la Volonté de mon Père, du Père qui m'a envoyé la voici : que je ne perde aucun de ceux qu'Il m'a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Maintenant la Volonté du Père qui m'a envoyé est que quiconque connaît le Fils et croit en Lui ait la Vie éternelle et que je puisse le ressusciter au Dernier Jour, en le voyant nourri de la Foi en Moi et marqué de mon sceau.7 »
Incarnation du Verbe
« Je vous rappelle les Prophètes sur l'Incarnation du Verbe. Et je vous rappelle comment, plus pour nous israélites que pour tout autre peuple, il est de foi que Celui que nous n'osons pas appeler ne peut pas se donner une Chair selon les lois humaines et de plus selon les lois d'une humanité déchue. Le Très Pur, l'Incréé, s'Il s'est mortifié jusqu'à se faire Homme pour l'amour de l'homme, ne pouvait choisir qu'un sein de Vierge plus pur que les lys pour revêtir de Chair sa Divinité. Le Pain descendu du Ciel au temps de Moïse a été placé dans l'arche d'or, recouverte du Propitiatoire, veillée par les chérubins, derrière les voiles du Tabernacle. Et avec le Pain était la Parole de Dieu. Et il était juste qu'il en fût ainsi, parce que le plus grand respect doit être donné aux dons de Dieu et aux tables de sa très Sainte Parole. Mais alors, qu'est-ce qui aura été préparé par Dieu pour sa propre Parole et pour le vrai Pain qui est venu du Ciel ? Une arche plus inviolée et plus précieuse que l'arche d'or, couverte du précieux Propitiatoire de sa pure volonté d'immolation, veillée par les chérubins de Dieu, voilée d'une candeur virginale, d'une humilité parfaite, d'une charité sublime, et de toutes les vertus les plus saintes.
Et alors ? Vous ne comprenez pas encore que ma Paternité est au Ciel et que par conséquent c'est de là que je viens ? Oui, je suis descendu du Ciel pour accomplir le décret de mon Père, le décret de salut des hommes selon ce qui a été promis au moment même de la condamnation et répété aux Patriarches et aux Prophètes. Mais cela, c'est la foi. Et la foi est donnée par Dieu à ceux qui ont une âme de bonne volonté. Aussi personne ne peut venir à Moi, s'il n'est pas conduit à Moi par mon Père, qui le voit dans les ténèbres, mais avec un vrai désir de la lumière. Il est écrit dans les Prophètes : « Ils seront tous instruits par Dieu (Is 54, 13) ». Voilà, c'est dit. C'est Dieu qui leur apprend où ils doivent aller pour être instruits par Dieu. Tout homme donc qui, au fond de son esprit droit, a entendu parler Dieu, a appris de mon Père à venir vers Moi.8
Credo de la vie future
« Moi, je puis me donner, je puis me transsubstantier par amour pour les hommes, de sorte que le pain devienne Chair et que la Chair devienne Pain, pour la faim spirituelle des hommes qui sans cette Nourriture mourraient de faim et de maladies spirituelles. Mais si quelqu'un mange de ce Pain avec justice, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, ce sera ma Chair immolée pour la Vie du monde ; ce sera mon Amour répandu dans les maisons de Dieu pour que viennent à la table du Seigneur ceux qui sont aimants ou malheureux et qu'ils trouvent un réconfort pour leur besoin de se fondre en Dieu et un soulagement pour leurs peines.9 »