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Dieu et l'univers sont-ils compatibles ? La création du jardin d'Éden et le péché originel sont-ils incontournables ? Jésus-Christ est-il un personnage historique, mort et ressuscité ? Le corps ressuscité est-il libéré des lois physiques et biologiques? Ce livre nous explique la création d'origine, le péché originel, la rupture de la relation entre Dieu et l'homme, le changement d'état de l'homme et de la création. Jésus est un personnage historique reconnu par les historiens. Si Jésus vit, meurt et ressuscite trois jours après comme cela est annoncé par plus de trois cent prophéties, n'est-il pas le Messie attendu par Israël ? Si Jésus ressuscité est libéré des lois physiques et biologiques par les quatre dons de la Résurrection, n'est-il pas ce qu'il prétend être : le Fils de Dieu ? Le Linceul de Turin dévoile Jésus se relevant de la mort et libéré des lois physiques et biologiques par les quatre dons. La Résurrection est confirmée par les miracles eucharistiques qui disent Jésus vivant, mort et ressuscité revêtu des quatre dons. La Résurrection est redite par le feu sacré du Saint Sépulcre et la vie des saints. Enfin l'ouvrage étudie le sens de la Résurrection : le choix de l'agneau du sacrifice, le salut de l'homme, l'étude scientifique des quatre dons du ressuscité, les quatre états de l'homme.
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Seitenzahl: 243
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Je dédie ce livre à tous ceux qui sont :
-
en attente d’une réponse à la question fondamentale de l’être,
-
en recherche d’un sens à leur vie,
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en quête d’une relation, même sans le savoir, avec celui qui Est.
Paul en 1 Corinthiens 15, 14 : « Et si le Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, vaine aussi votre foi. ».
Origine des extraits de la Bible, parole de Dieu :
Traduction d’après les textes originaux par le chanoine A. CRAMPON
Société de Saint Jean l’Evangéliste
Desclée et Co., Tournai 1939
Du même auteur aux éditions Books on Demand (bod.fr)
Témoignage : J’ai expérimenté Dieu
Études
La Résurrection de Jésus Christ – Signes donnés, étude scientifique, sens métaphysique
La Résurrection au risque de la Science
Pièces à conviction du Messie d’Israël ou étude des reliques de Jésus
Les miracles eucharistiques, signes de la Résurrection
Marie, la sainte de Dieu, de la bible aux dogmes
Mystères et merveilles
Jésus au fil des jours I/III de la promesse à l’an 27
Jésus au fil des jours II/III de l’an 28 à juin 29
Jésus au fil des jours III/III de juin 29 à l’an 30
Révélations sur Jésus
Dieu - Un Être, une Essence et trois Personnes pour connaître et aimer
Création et évolution, de la création évolutive à l’évolution créatrice
Conte poétique et philosophique : Le petit d’homme - L’élu
Roman : Le signe de Dieu
Recueil poétique : Aux trois amours
Ce livre, « La Résurrection de Jésus-Christ : Signes donnés, Étude scientifique, Sens métaphysique », propose une synthèse accessible et profonde sur un événement unique dans l'histoire : la Résurrection du Christ.
Depuis des siècles, l'espérance chrétienne repose sur cet événement central. Comme le rappelle saint Paul : « Si le Christ n'est pas ressuscité, alors notre prédication est vide, et vide aussi votre foi » (1 Co 15, 14).
L'Ancien Testament annonce la venue du Messie à travers plus de 300 prophéties : un être pleinement homme et pleinement Dieu.
La vie de Jésus est attestée par de nombreux écrits chrétiens — Évangiles, Actes des Apôtres, lettres apostoliques — mais aussi par des auteurs juifs, romains, grecs, et syriaques. Le Talmud relate dans une vingtaine de passage Jésus. Le Coran reconnaît en Îsâ (Jésus) un prophète éminent, pur de tout péché et porteur de miracles.
Dans cette oeuvre, je m’appuie sur l'étude approfondie de sources anciennes et sur l’examen scientifique de reliques telles que le Linceul de Turin, la Tunique d'Argenteuil, le Suaire d’Oviedo, la Coiffe de Cahors et le Voile de Manoppello. J'explore aussi les miracles eucharistiques et d'autres signes qui témoignent de la présence vivante du Ressuscité dans notre monde.
L’auteur a étudié la passion, la mort et la Résurrection de Jésus à partir de la Bible et des 5 linges qui en portent traces. Il s’agit de la Tunique d’Argenteuil, du Suaire d’Oviedo, de la Coiffe de Cahors, du Linceul de Turin, du Voile de Manoppello. Ces linges sont étudiés historiquement et scientifiquement.
Cette étude fait l’objet du livre : « La Résurrection au risque de la Science- Étude scientifique de la résurrection de Jésus à partir de la Bible et des 5 linges du Linceul de Turin au Voile de Manoppello » sur bod.fr.
L’auteur a analysé plus de 150 miracles eucharistiques qui disent Jésus, enfant, adulte, en agonie, ressuscité.
Les informations se trouvent dans le livre : « Miracles eucharistiques, signes de la Résurrection » sur bod.fr.
Ce livre n'est pas un traité théologique ni un simple recueil d'analyses scientifiques. Il est une quête : celle de la vérité sur cet événement qui dépasse le temps et l'espace. Il est destiné à tous ceux qui cherchent une réponse à la question essentielle : l'homme est-il appelé à vaincre la mort ?
Puisse ce chemin entre la raison et la foi conduire chacun vers une lumière plus grande : celle du Christ ressuscité.
La Résurrection de Jésus-Christ est l'événement fondateur de la foi chrétienne. Elle n’est pas seulement une croyance, mais une affirmation historique qui interpelle la raison autant que le cœur.
La science explore le monde matériel. Elle mesure, observe, expérimente. La métaphysique, de son côté, s'interroge sur le sens de l'existence, sur ce qui dépasse la matière et le temps. À la croisée de ces deux chemins, se dresse la question essentielle : la Résurrection de Jésus est-elle un fait ? Et si oui, que signifie-t-elle pour l’homme ?
Ce livre s'organise en six étapes :
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La nécessité de la Résurrection
: pourquoi la venue et la Résurrection du Christ répondent-elles à une rupture ancienne entre Dieu et l’humanité ?
-
Vie, enseignement et mort de Jésus
: l'originalité radicale de son message, l'annonce de sa propre Résurrection.
-
Le témoignage de la Résurrection
: récits évangéliques, témoins directs, récits mystiques.
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Les signes tangibles
: analyse historique et scientifique des linges mortuaires et d’autres indices matériels.
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Miracles et manifestations
: signes eucharistiques, feu sacré du Saint-Sépulcre, expériences des saints.
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Sens ultime de la Résurrection
: Implications pour l’homme, pour l’histoire, pour l’univers.
La Résurrection de Jésus ne peut être réduite à un phénomène du passé. Elle touche au mystère même de notre destinée : la victoire sur la mort. C’est la bonne nouvelle d’une vie transformée au-delà de ce monde visible.
En abordant tour à tour les dimensions scientifique, historique et théologique, ce livre propose un chemin de réflexion qui respecte la rigueur de la raison tout en s'ouvrant à la lumière de la foi.
Puisse ce parcours nourrir votre quête personnelle de vérité et d’espérance..
Ab
Abdias
Jb
Job
Os
Osée
Ac
Actes apôtres
Jc
Jacques
Ag
Aggée
Jdt
Judith
1P
1 Pierre
Am
Amos
Jg
Juges
2P
2 Pierre
Ap
Apocalypse
Jl
Joël
Ph
Philippiens
Jn
Jean
Phm
Philémon
Ba
Baruch
1Jn
1 Jean
Pr
Proverbes
2Jn
2 Jean
Ps
Psaumes
1Ch
1 Chroniques
3Jn
3 Jean
2Ch
2 Chroniques
Jon
Jonas
Qo
Qohéleth
1Co
1 Corinthiens
Jos
Josué
2Co
2 Corinthiens
Jr
Jérémie
1R
1 Roi
Col
Colossiens
Jude
Jude
2R
2 Roi
Ct
Cantique des Cs
Rm
Romains
Lc
Luc
Rt
Ruth
Dn
Daniel
Lm
Lamentations
Dt
Deutéronome
Lv
Lévitique
1S
1 Samuel
2S
2 Samuel
Eph
Ephésiens
1M
1 Maccabées
Sg
Sagesse
Esd
Esdras
2M
2 Maccabées
Si
Siracide
Est
Esther
Mc
Marc
So
Sophonie
Ex
Exode
Mi
Michée
Ez
Ezéchiel
Ml
Malachie
Tb
Tobie
Mt
Matthieu
1Th
1Thessaloni.
Ga
Galates
2Th
2Thessaloni.
Gn
Genèse
Na
Nahoum
1Tm
1 Timothée
Nb
Nombres
2Tm
2 Timothée
Ha
Habaquq
Ne
Néhémie
Tt
Tite
He
Hébreux
Za
Zacharie
Is
Isaïe
Préface
Introduction
Abréviations
1 Nécessité de la Résurrection de Jésus
1.1 Création d’origine
1.2 Péché originel
1.3 Conséquence du péché originel
1.4 Changement d’état, homme et création
2 Vie, enseignement, mort de Jésus
2.1 Vie et dons temporaires du ressuscité
2.2 Enseignement hors normes
2.3 Prophéties de la mort et de la Résurrection
2.4 Passion et mort de Jésus
3 Résurrection de Jésus
3.1 Résurrection dans les évangiles
3.2 Témoignage de Jean dans les évangiles
3.3 Témoins de la Résurrection
3.4 Écrits des mystiques sur la Résurrection
4 Signes de la Résurrection sur les linges
4.1 Signe de vie sur le Linceul
4.2 Formation de l’image jaune Sépia
4.3 Corps en mouvement
4.4 Linges mortuaires et les quatre dons
5 Autres signes de la Résurrection
5.1 Miracles Eucharistiques don de gloire
5.2 Miracles eucharistiques, autres dons
5.3 Feu sacré
5.4 Saints
6 Sens de la Résurrection
6.1 Choix de l’agneau du sacrifice
6.2 Salut de l’homme
6.3 Étude scientifique des quatre dons
6.4 Quatre états de l’homme
Épilogue
Jardin d’Éden et péché originel incontournables
Sartre dit que le monde tel qu’il nous apparaît est absurde, soulignant là un problème ontologique. Pour Jean-Paul Sartre, entre Dieu et l’univers, l’un est de trop. Comme le monde existe, Dieu n’existe pas. Notre monde exclut un Dieu Créateur par son existence. Dieu ne peut créer notre monde sans se renier lui-même. La création exclut son Créateur, comme le contingent exclut l’absolu.
Le raisonnement est fameux mais simpliste. En effet entre un Dieu qui est par définition amour et le monde où l’on voit le mal, la souffrance et la mort, il y a un problème. Si Dieu est Dieu, il est infini en perfection et spécialement dans le bien. Le monde où nous habitons ne peut avoir été voulu et créé tel qu’il est par Dieu.
Mais la solution n’est pas celle de Sartre. Car au-delà de la raison, il y a l’expérience. Tous ceux qui ont fait une rencontre personnelle savent que Dieu Est. La solution c’est que Dieu crée un monde parfait et harmonieux au jardin d’Éden. Mais il laisse l’homme libre de ses choix.
Malheureusement l’homme désobéit à Dieu. Il fait le mauvais choix de l’arbre de la connaissance plutôt que de l’arbre de vie. Les deux premiers humains ont péché. Cela nous concerne tous car nous sommes pécheurs. Ce mauvais choix nous fait perdre l’état de grâce que nous avions dans la relation avec Dieu.
C’est la catastrophe ontologique de la chute. L’homme perd les dons préternaturels et devient mortel. Il est chassé du jardin d’Éden pour se retrouver dans notre monde où nous voyons, le mal, la souffrance et la mort.
Notre univers d’espace-temps est un lieu de non-gratuité. C’est un lieu soumis au temps qui passe et amène usure maladie, accident, mort. Ce monde ne peut être de Dieu, qui est amour, vie, bonheur…
Nietzche dira : « ce monde est tel, qu’il ne devrait pas être. »
Et Louis Lavelle écrit : « On peut douter que Dieu ait créé le monde matériel, car on ne sait pas si ce monde est digne de lui1 ».
Dieu crée l’homme à son image. Ce dernier est libre, mais il va utiliser cette liberté pour se détourner de Dieu.
Déjà Blaise Pascal écrivait dans ses pensées : « Sans ce mystère (du péché originel), le plus incompréhensible de tous, nous sommes incompréhensibles à nous-mêmes… De sorte que l’homme est plus inconcevable sans ce mystère que ce mystère n’est inconcevable à l’homme.2 »
Le cardinal Newman soulignait : « Ou bien il n’y a pas de Créateur, ou bien l’espèce humaine, dans son état actuel, s’est exclue de sa Présence. S’il existe un Dieu – et parce qu’il est certain qu’il en existe un -, l’espèce humaine doit se retrouver intriquée dans une terrible faute héréditaire ; elle n’est plus en accord avec les intentions du Créateur. C’est là un fait aussi certain que ma propre existence. Ainsi, la doctrine de ce que les théologiens nomment « le péché originel » devient pour moi tout aussi évidente que l’existence du monde ou l’existence de Dieu.3 »
Le Philosophe allemand Max Scheler se questionnait : « Est-il possible que le monde et l’homme soient sortis, tels qu’ils sont, des mains créatrices de Dieu ? Tout en moi répond : non !... Ce qui implique l’idée d’une forme quelconque de la chute et du péché originel. Faute de ne plus le confesser, il faudra bien un jour expliquer comment le démon est devenu « prince de ce monde » créé à l’image de Dieu.4»
Dieu en lui-même
(voir le livre du même auteur « Dieu, un être une Essence, trois Personnes pour conjuguer connaître et aimer »)
Dieu est l’Être. Dieu est un seul Être. Il est par lui-même. Dieu est celui qui Est.
Dieu est une seule essence. Dieu est illimité. Il est infini dans ses perfections et les contient toutes.
Dieu est trois hypostases. Dieu est trois personnes : Père, Fils et Saint-Esprit. Il est trinité conjuguant en lui-même connaître et aimer.
Dieu est Un. Dieu est l’unité parfaite en lui-même. Il est Un dans les trois personnes qui sont un seul Être, une seule Essence.
Dieu est l’Unique. Dieu est infini. Il n’y a pas d’autres dieux
Dieu se complaît complètement en lui-même, dans sa relation parfaite et perpétuelle entre les trois personnes.
Création des anges, êtres spirituels
Avant la création du jardin d’Eden, Dieu crée les anges.
Malheureusement certains d’entre eux refusent le plan de Dieu et se révoltent contre Dieu.
Désormais il y a les bons anges et les mauvais anges. Ils ne peuvent plus changer car ils ont eu une connaissance suffisante pour prendre une position définitive.
Création de la matérialité d’origine
(voir le livre du même auteur « Création et évolution – De la création évolutive à l’évolution créative »)
Dieu, bien que vivant une plénitude dans son Être, décide de communiquer en-dehors de lui-même cette béatitude.
Dieu crée, en participation de son Être, le jardin d’Éden, avec les plantes et les animaux, et l’homme qu’il fait à son image, libre.
Gn 1, 26 : « 26Puis Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il (l’homme) domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur les animaux domestiques et sur toute la terre, et sur les reptiles qui rampent sur la terre. »
Pour montrer la dignité de l’homme créé, le Psaume 8, 6a dit, de l’homme : « Tu l’as fait de peu inférieur à un dieu »
Dieu crée une altérité à l’homme.
Gn 1, 27 : « 27Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu : il les créa mâle et femelle. »
Dieu dit à l’homme et à la femme d’être féconds.
Sixième jour dans la Gn 1, 28 : « 28Et Dieu les bénit, et leur dit : « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la, et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se meut sur la terre. »
Dieu crée les deux premiers humains au jardin d’Éden. L’homme est alors uni à Dieu. A ce moment là l’homme n’est pas mortel (ni aucune créature). Il le deviendra après le péché originel.
L’homme est à l’image de Dieu. L’homme participe de la vie divine dans le Fils. Le Fils est l’Être (avec le Père et le Saint-Esprit) et l’homme a l’être par participation de l’Être de Dieu.
Dieu est par essence, les autres sont par participation.
Adam et Ève sont créés esprits incarnés dans des corps sans la contrainte des lois physiques et biologiques.
Pour approcher la constitution d’origine d’Adam et Ève avant le péché originel nous pouvons étudier un « processus » approché inverse, la Résurrection de Jésus. Après la passion et la mort de son corps biologique, Jésus ressuscite dans un corps libéré des lois physiques et biologiques. Avec sa Résurrection, il a reçu les dons de corps spirituel (ou subtilité), de force (ou d’agilité), de gloire (ou de clarté), d’incorruptibilité (ou d’impassibilité).
Point de vue de l’église catholique
Selon l’Eglise, Adam et Ève, avant la chute, possèdent des dons « préternaturels » dont l’immortalité.
Trois conciles précisent ce point : Carthage en 418, Orange en 529, Trente (1545-1563). Selon ces conciles, Adam a été créé dans un état d’intégrité le préservant de la souffrance et de la mort.
Directive divine, commandement sur la connaissance
Gn 2, 15 : « 15YaHWeH Dieu prit l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et le garder. »
Dieu donne à l’homme de dominer sur la création et de participer à la création. L’homme créé est innocent. Il ne connaît pas le mal. Le péché n’est donc pas ce qu’il y a de plus originel.
Après sa création, Dieu donne à l’homme une directive.
Gn 2, 16-17 : « 16Et YaHWeH Dieu donna à l’homme cet ordre : « Tu peux manger de tous les arbres du jardin ; 17Mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement. »
À l’origine l’homme, cœur et raison en parfaite symbiose, accède intuitivement à la Vérité. Elle lui est donnée car tout est participation et gratuité en Dieu. En Éden, l’homme est au seuil du Mystère, de l’entrée en vie éternelle dans le royaume de Dieu.
Pour subsister dans la première création, l’homme doit choisir l’arbre de vie et non l’arbre de la connaissance. Le choix de l’arbre de Vie, c’est le choix de Dieu, car la Vie est Dieu.
La connaissance du bien et du mal s’oppose au plan de Dieu, à la Vie. La connaissance est un avoir usurpé. Le monde spirituel, monde de gratuité, est offert et non donné à l’homme. L’homme doit partager la connaissance et non chercher à l’acquérir.
Dieu est infini dans ses perfections, dans sa bonté, dans le bien qu’il fait. Il ne peut connaître le mal. Si Dieu connaissait le mal, comme le connu est dans le sujet connaissant, cela voudrait dire que le mal est en Dieu. Cela ne se peut, car alors Dieu ne serait pas Dieu, infini en toutes ses perfections.
Dieu interdit la connaissance du bien et du mal à l’homme. Le bien, il l’a accordé gratuitement à ses créatures. Le mal, il ne veut pas que ses créatures le connaissent. Le mal amène l’esclavage, et l’esclavage apporte la perte d’être. Car il n’y a pas d’être sans liberté, et il n’y a pas de liberté sans vérité. Il n’y a pas d’être sans vérité. La Vérité est l’Être, le mensonge est un non être.
Action du mal
Satan a essayé de démolir le Créateur dans son prodige le plus grand, dans ce qui était le plus semblable à Lui. L’état de grâce des deux premiers humains dure peu car le serpent à l'affût s'élève contre eux. Le démon est furieux de voir la nature humaine, la beauté de l’âme et celle du corps d'Adam et d'Ève. Il enrage de les voir maîtres et souverains de tout le créé, de les voir espérer la vie éternelle. Il fulmine de l'amour paternel du Seigneur pour eux. Le démon veut leur ôter la vie mais Dieu l’en empêche. Le démon cherche à les faire déchoir de la grâce, à les rendre rebelles à leur Créateur.
Le démon épie les entretiens des deux premiers parents et sonde leurs naturels en rodant autour d'eux. Il insinue et s’insinue dans leurs esprits par la connaissance de leurs inclinations.
La femme est la plus sensible au spirituel. C’est sa richesse et sa fragilité.
Le démon décide de tenter la femme plus délicate et plus faible. Il sait qu’elle n’est pas aussi forte pour lui résister que l’homme. De plus il est indigné contre la femme depuis le signe qu'il a vu dans le ciel (apocalypse 12). Il lui envoie plusieurs pensées ou imaginations fortes pour la troubler en ses passions.
Gn 3, 1 : « 1Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que YaHWeH Dieu ait faits. Il dit à la femme : Est-ce que Dieu aurait dit : « Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin ? »
Le serpent dit à la femme de façon fourbe en Gn 3, 1b : « Est-ce que Dieu aurait dit : « Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin ? » La phrase est interrogative et au conditionnel. Une affirmation aurait pu faire réagir Ève, en montrant l’écart avec ce qu’a dit Dieu. Mais le serpent est rusé, il utilise un conditionnel pour semer le doute et une interrogation pour orienter Ève vers sa réponse. La vérité est légèrement déformée pour la rendre absurde et donc pour mettre le doute. Le serpent met en plus de la distance entre l’homme et Dieu, le « tu » de Dieu adressé à l’homme devient « vous ». Le « Tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance » de Gn 2, 17a devient « Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin » Gn 3, 1b.
Le serpent est rusé. Il transforme la vérité au lieu de dire : « Dieu a dit de ne pas manger de l’arbre de la connaissance », il dit avec une forme de conditionnel interrogatif : « Dieu aurait dit : « Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin ? » Le serpent est pernicieux. Il fait le « gentil ». Il amène Ève à se poser des questions en exagérant l’ordre de Dieu. Il n’attaque pas frontalement mais en finesse avec un conditionnel interrogatif.
Malheureusement la femme écoute. À partir du moment où elle écoute et répond, elle commence à donner une certaine créance aux dires du malin et finit par désobéir à Dieu.
Innocence d’Ève
Gn 3, 2-3 : « 2La femme répondit au serpent : « Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. 3Mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. »
La femme est innocente. Elle ne connaît pas le mal, ne se méfie pas. Mais, elle a commencé à écouter, et elle prend connaissance du mal. Le connu étant dans le sujet connaissant, le mal s’insinue en elle.
La femme répond en toute bonne foi à la question que le serpent lui a posée. Elle peut manger des fruits de tous les arbres sauf de l’arbre qui est au milieu du jardin, car Dieu a prévenu du danger de mort.
Mensonge
Gn 3, 4-5 : « 4Le serpent dit à la femme : « Non vous ne mourrez point ; 5mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. »
Le serpent continue son oeuvre, il passe de la vérité dévoyée au mensonge. Il dit à la femme le contraire de ce que dit Dieu : « Vous ne mourrez pas ». Le serpent poursuit dans son mensonge : « vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal ». C’est même un double mensonge.
La Vérité est Dieu. Le fait de manger du fruit de l’arbre interdit rend mortel, au sens ou cela nous exclut de Dieu qui est la vie. Après la chute, l’homme perd l’accès à l’arbre de vie. Mais cette mort n’est pas éternelle car Dieu dans sa miséricorde, après la chute, crée le temps (et la matière, énergie, espace, causalité). Le temps va permettre le changement, l’avant et l’après, et surtout le rachat par l’incarnation passible du Verbe en Jésus, incarnation passible qui rendra possible la rédemption par la mort et la résurrection du Sauveur de l’humanité.
La Vérité est Dieu. Le serpent met un appât : « vous serez comme Dieu » Cette parole « être comme Dieu » est terrible. Dieu est Dieu, Créateur de tout ce qui est car il est le seul qui peut dire : « Je suis celui qui suis ». L’homme ne peut pas être comme Dieu et personne ne peut être comme Dieu, car Dieu est le seul qui est l’Être. Il est l’Être. « Être comme Dieu » revient à détrôner Dieu et donc à tuer « in fine » l’homme.
« Connaissant le bien et le mal » est un mensonge car Dieu ne connaît pas le mal. La raison en est que le connu est dans le sujet connaissant. Si Dieu connaissait le mal il ne serait pas le Dieu révélé par la Bible.
Si Dieu connaissait le mal, il connaîtrait son absence, car le mal est absence de bien et absence de Dieu. Si Dieu connaissait le mal il connaîtrait son absence et comme le connu est dans le sujet connaissant, Dieu serait son absence. Cela ne se peut pas, donc Dieu ne saurait connaître le mal.
La Vérité est donc si vous prenez du fruit de l’arbre de la connaissance vous mourez, car le mal exclut de Dieu qui est la Vie. Vos yeux s’ouvriront sur le mal, sur l’absence de Dieu et vous ne pourrez plus être en Dieu.
Le serpent, en fait, la créature diabolique, est montré comme l’animal le plus rusé. Il se dresse en paroles contre Dieu, en l'accusant de mensonge, et en paroles contre l’homme, en le poussant à la révolte contre la volonté de Dieu.
Chute
Gn 3, 6 : « 6La femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, agréable à la vue et désirable pour acquérir l’intelligence ; elle prit de son fruit et en mangea ; elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea. »
Ève prend le fruit de l’arbre de la connaissance et en fait prendre à l’homme car le serpent a dit à Ève qu’ils seront comme des dieux et qu’ils ne mourront pas contrairement à ce qu’avait dit Dieu. Elle persuade son mari à enfreindre la loi qu'ils avaient reçue. Ils perdent ainsi l’heureux état dans lequel le Très-Haut les avait mis.
Adam et Ève ignorent la parole de Dieu, c’est le mauvais choix originel, appelé péché originel. Si l’homme avait écouté Dieu au sens « sh’ma » : « écoute et obéis », il ne serait pas mort. Mais en refusant de se laisser diriger par l’Esprit de Dieu, il perd l’Esprit, c’est le cas de le dire. Il perd en partie la Ruah, le souffle de vie de Dieu, et devient mortel.
Lucifer est satisfait de la chute du premier homme et de la première femme, de la perte de leur beauté intérieure suite au péché, de la rupture de la relation de l’homme avec Dieu. Satan a voulu enlever à l'homme cette virginité de l'intelligence, et avec sa langue de serpent a flatté et caressé les membres et les yeux d'Ève en produisant des réflexes et une excitation que les premiers parents ne connaissaient pas parce que la malice ne les avait pas empoisonnés.
Connaissance du bien et du mal
L’homme désobéit à Dieu en mangeant du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Adam passe de l’innocence à la connaissance du bien et du mal. La connaissance par Adam du mal fait que celui-ci est en lui. Il s’exclut de la présence de Dieu.
Désormais la rupture est consommée entre Dieu et l’homme. En désobéissant à Dieu, ils deviennent indépendants de Dieu.
Exclusion de la présence de Dieu
Adam s’éprend de sa propre valeur et choisit de se préférer à Dieu. Adam a posé un acte libre de sa propre volonté.
Adam veut vivre une autonomie absolue par rapport à Dieu. En se revendiquant comme sujets autonomes, nos premiers parents ont rompu la communion relationnelle avec Dieu. Nos premiers parents ont choisis d’être quelqu’un indépendamment de Dieu. Ils ne sont pas restés dans la relation avec Dieu.
Le péché originel est une ingratitude. C’est la non reconnaissance du don gratuit de Dieu qui propose sa relation d’amour créatrice. C’est l’absence de réciprocité dans l’intensité de la relation.
Dieu n’est pas responsable de sa création car il a voulu l’homme libre. Dieu n’a commis qu’un acte d’Amour. L’homme décide et refuse de se tourner complètement vers Dieu. C’est l’unité rompue entre Dieu et l’homme. Dieu maintient l’homme dans l’être malgré sa désobéissance par respect de sa liberté. L’univers, que nous connaissons, est créé pour l’homme. Il lui appartiendra de choisir entre le bien et le mal, entre la vie avec Dieu ou la vie sans Dieu, entre la vie et la mort.
Le péché originel est la profondeur révélée de tous nos péchés. Le péché originel est une rupture avec Dieu, le monde, et les autres. L’homme a refusé la dépendance libératrice qui le reliait à Dieu son Père et le promettait au partage intime de la vie divine. Il a revendiqué une autonomie fausse, une autonomie non filiale. En voulant être autonome, l’homme s’est asservi.
La faute est consommée. La rupture avec Dieu est accomplie. Le drame de notre vie commence. Désormais nous sommes tombés du jardin d’Eden dans notre monde de souffrance et de mort, orphelins de Dieu notre Père. Mais la désespérance de cet état se transforme en folle espérance, car Dieu aime l’homme d’un amour incommensurable. Dieu va n’avoir de cesse de se faire trouver par l’homme. Dieu veut faire alliance avec l’homme.
Péché originel d’Adam et humanité
Le péché d’un seul homme peut-il en toute justice tomber sur tous les hommes ?
Le personnage d’Adam c’est chacun d’entre nous. Nous ratifions tous la révolte originelle. Le péché originel, c’est ce que nous faisons en tant que pécheur, nous préférer à Dieu. Le péché originel est la profondeur révélée de tous nos péchés. Le péché originel est une rupture avec Dieu, le monde, et les autres.
Péché et origine
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