Erhalten Sie Zugang zu diesem und mehr als 300000 Büchern ab EUR 5,99 monatlich.
Dieu existe-t-il ? Dieu s'intéresse-t-il au monde? Dieu intervient- il dans la création? Des signes sont donnés à la fois mystérieux car il ne nous est pas permis de tout comprendre, et, merveilleux car ils nous montrent que Dieu s'intéresse au monde et qu'il aime l'homme. Le signe de la venue au monde du Fils de Dieu, le Messie d'Israël, qui prend condition humaine par l'opération du Saint-Esprit en Marie. Il sera appelé Jésus-Christ, "Dieu sauve". La maison de l'Incarnation de Nazareth s'est déplacée plusieurs fois sans intervention humaine et se trouve aujourd'hui enchâssée dans la basilique Notre-Dame de Lorette en Italie. Le signe de la mort et de la Résurrection de Jésus le Sauveur par deux images non faites de main d'homme (acheiropoïète). Il s'agit du Linceul de Turin et du Voile de Manoppello. Le signe annuel de la Résurrection du Seigneur par la descente du feu sacré le samedi de Pâque dans la basilique du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Ce feu allume les torches et les bougies et reste à basse température les premières minutes. Marie, la mère de Jésus, se manifeste à Guadalupe au Mexique et à Las Lajas en Colombie. Elle nous laisse deux images non faites de main d'homme. Joseph, père adoptif de Jésus, est-il intervenu pour construire un escalier unique en colimaçon ?
Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:
Seitenzahl: 153
Veröffentlichungsjahr: 2023
Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:
Du même auteur aux éditions Books on Demand (BOD.fr)
Témoignage
J’ai expérimenté Dieu
Études
La Résurrection au risque de la Science (Etude scientifique de la résurrection de Jésus, à partir de la Bible et des 5 linges, du Linceul de Turin au voile de Manoppello)
Pièces à conviction du Messie d’Israël, ou étude des reliques de Jésus
Les miracles eucharistiques, signes de la Résurrection
Marie, la sainte de Dieu, de la bible aux dogmes
Mystères et merveilles (Images divines – Feu sacré signe de la Résurrection – Mobilité de la maison de l’Incarnation de Nazareth)
Jésus au fil des jours (Tome I/III de la promesse à l’an 27 – Tome II/III de l’an 28 à juin 29 – Tome III/III de juin 29 à l’an 30)
La somme existentielle (Tome I/III Le mystère de Dieu – Tome II/III Le mystère de l’homme – Tome III/III La divinisation de l’homme)
Conte poétique et philosophique
Le petit d’homme
L’élu
Roman
Le signe de Dieu
Recueil poétique
Aux trois amours
« Exclure le Christ de l'Histoire des Hommes, est un crime contre l'Humanité »
Jean-Paul II en 1979 en Pologne
Les deux images non faites de main d’homme de Marie
- Visage de Notre Dame de Las Lajas
- Visage de Notre Dame de Guadalupe
Les deux images non faites de main d’homme de Jésus
- Visage du Linceul de Turin
- Visage du Voile de Manoppello
Origine des extraits de la Sainte Bible, parole de Dieu : Traduction d’après les textes originaux par le chanoine A. CRAMPON Société de Saint Jean l’Evangéliste Desclée et Co., Tournai 1939
Introduction
Images acheiropoïètes de Marie
1.1 Notre-Dame de Guadalupe au Mexique
1.1.1 Histoire
1.1.2 Image générale
1.1.3 Détails de l’image
1.1.4 Science support
1.1.5 Science image
1.1.6 Etude scientifique des yeux
1.1.7 Science, personnages dans les yeux
1.2 Notre-Dame de Las Lajas en Colombie
1.2.1 Histoire
1.2.2 Image
1.2.3 Science
1.3 Notre-Dame de Saint Maur des Fossés France
1.3.1 Histoire
1.3.2 Statue
1.3.3 Science
Images acheiropoïètes de Jésus
2.1 Linceul de Turin
2.2 Voile de Manoppello
2.3 Christ de Sierck-les-Bains en France
2.3.1 Histoire
2.3.2 Image
2.3.3 Science
Trois événements : Feu, maison, escalier
3.1 Feu sacré, signe de la Résurrection de Jésus
3.1.1 Histoire basilique Saint Sépulcre Jérusalem
3.1.2 Phénomène
3.1.3 Historique saint Feu
3.1.4 Science
3.2 Maison de Marie à Nazareth
3.2.1 Histoire
3.2.2 Science
3.2.3 Témoignage
3.3 Escalier de Saint Joseph à Santa Fé
3.3.1 Histoire
3.3.2 Science
Bibliographie
Mystères et Merveilles
Une image acheiropoïète (grec : αχειροποίητα ; latin : non hominis manu picta ; littéralement : non fait de main d'homme) est une image dont l'origine est inexpliquée.
C’est un mystère car nous ne savons pas comment s’est réalisée l’image. C’est une merveille car nous avons deux images de Jésus-Christ et deux images de Marie sa mère.
Les images de Jésus sont le Linceul de Turin avec l’image du corps de Jésus mort et le Voile de Manoppello avec l’image du visage de Jésus ressuscité. Les images de Marie sont Notre-Dame de Guadalupe et Notre-Dame de Las Lajas.
En France nous avons la Vierge processionnaire Notre-Dame des Miracles, statue acheiropoïète, gardée à l’église Saint-Nicolas de Saint-Maur-des-Fossés dans le Val-de-Marne et le Christ de Sierck-les-Bains, image acheiropoïète, au nord-est de Thionville.
Le Saint Feu témoigne de la Résurrection de Jeudi. Quasiment tous les samedis de Pâques, veille de la commémoration de la Résurrection du Seigneur, les torches et les cierges s’allument spontanément dans la basilique du Saint-Sépulcre de Jérusalem.
La maison de Nazareth est le lieu où Marie a donné son accord pour être la mère du Messie d’Israël par l’opération du Saint-Esprit. Le Verbe s’est fait chair en Jésus et il a habité parmi nous. Dans cette maison le Fils bien aimé de Dieu le Père s’est abaissé pour prendre notre condition humaine. Cette maison est donc sacrée et a été préservé par le temps. Elle a été déplacé plusieurs fois de façon mystérieuse et sans intervention humaine.
Contexte
Hernán Cortés (1485-1547) s’empare de l’empire aztèque pour le compte de Charles Quint, roi de Castille et empereur de l’empire romain germanique de 1519 à 1521. Cette conquête est l'acte fondateur de la Nouvelle Espagne dont fait partie le Mexique.
Juan Diego, le voyant de Tepeyac (1474-1548), est un indien. Il sera canonisé par le pape Jean-Paul II en juillet 2002.
Documents historiques
Sources historiques
Les premières publications sont postérieures de plus d'un siècle aux événements. Mais les écrits manuscrits les plus anciens sont presque contemporains des apparitions.
Les documents approuvés par l’Eglise lors du procès en canonisation de Juan Diego sont le Nican mopohua, le codex Escalada, les témoignages recueillis lors des informations juridiques de 1666.
Nican mopohua
Le Nican mopohua est le récit des apparitions écrit en natuatl, la langue parlée par les Indiens de la vallée de l’Anahuac (Mexico). Il est écrit vers 1545-1548 par Antonio Valeriano (1531–1605). Cet Aztèque, élève brillant du Collège franciscain de Santa Cruz de Tlatelolco, est nommé professeur à 21 ans, puis vice-recteur du collège et informateur de l'historien Fray Bernardino de Sahagún. Son manuscrit est publié pour la première fois en 1649. Des copies de l'époque de ce très précieux document se trouvent à la Bibliothèque publique de New-York, à la bibliothèque d’Espagne, à la bibliothèque nationale de France (BNF).
Codex Escalada
Le Codex Escalada est découvert durant les phases d'enquêtes de canonisation. Le parchemin a été découvert pour la première fois en 1995 et daté de l'année 1550 (environ). Ce codex 1548 est une feuille de parchemin sur laquelle ont été dessinées, à l'encre et dans le style européen, des images accompagnées d'un texte en nahuatl. Il illustre l’apparition mariale de Notre-Dame de Guadalupe à Juan Diego sur la colline de Tepeyac, au nord du centre de Mexico.
Livre dossier postulation
Fidel González Fernández, Eduardo Chávez Sánchez et José Luis Guerrero Rosado sont postulateurs pour la cause de béatification de Juan Diego. Ils font de longues recherches pendant plusieurs années pour démontrer historiquement la vérité sur la vie de Juan Diego. Ils établissent le livre-dossier (El encuentro de la Virgen de Guadalupe y Juan Diego) sur les événements vécus par le Mexique au XVIe siècle,
Récit des apparitions
Le 9 décembre 1531 l’indien chrétien Juan Diego Cuauhtlatoatzin voit une jeune dame éblouissante de lumière sur la colline de Tepeyac au nord de Mexico. La dame se présente comme la Vierge Marie. Elle le charge de demander à l’évêque élu de Mexico, Juan de Zumárraga, de faire construire une église sur le lieu de l’apparition. Le prélat est d’abord incrédule et demande à Juan d’obtenir de la Vierge Marie un signe.
Le 12 décembre la Vierge Marie se montre pour la quatrième et dernière fois à Juan Diego. Marie l’envoie cueillir des roses au sommet de la colline. L’homme en redescend tout étonné avec son manteau rempli des plus belles roses en pleine saison hivernale.
À la demande de la Vierge, il retourne voir l’évêque. Il ouvre son manteau devant l’évêque et les personnes l’accompagnant. Tous découvrent avec stupéfaction l’image de la Vierge revêtue d’un manteau étoilé et d’une robe rose ornée de fleurs.
L’apparition de la Vierge est indiquée par Antonio Valeriano dans « Nican mopohua » (textuellement « le livre qui raconte ») entre 1540 et 1560. Ce livre est écrit en langue Nahuatl.
Selon la tradition, Mgr Zumárraga installe l’image dans son oratoire. Une foule nombreuse se rend à l’évêché aussi l’image est déplacée et installée dans la cathédrale.
Victoire de Lépante
En 1571, C'est le triomphe de la Sainte Vierge, « terrible comme une armée rangée en bataille » (Ct. 6,10), face à son Adversaire, « l'antique Serpent » (Ap. 12, 9). Dès l'origine, Elle avait montré sa puissance, en menant la flotte chrétienne à la victoire de Lépante (7 oct. 1571). La chose est généralement négligée par les historiens, mais elle est d'importance, car elle constitue un témoignage capital à l'appui de l'unité d'image tout au long de l'histoire guadalupana, en même temps qu'elle achève la révélation du message du Tepeyac. Averti des périls que courait la chrétienté, l'archevêque Montufar envoie une copie de sa chère Image, après lui avoir fait toucher l'original, au roi d'Espagne Philippe II qui en fait don à Andrea Doria. Celui-ci la prit avec lui à bord du navire-amiral qui conduira la flotte chrétienne à la victoire. Par la suite, l'image demeura en possession de sa famille, jusqu'à ce que le cardinal Giuseppe Doria la donne, en 1811, à l'église San Stefano d'Aveto où les Italiens la vénèrent encore. C'est ainsi que la Vierge de Guadalupe fut étroitement associée à cette victoire qui anéantit pour longtemps la puissance navale de l'Islam, au moment de sa plus grande menace sur l'Occident, juste quarante ans après les apparitions du Tepeyac.
Sanctuaire Marial
La tradition mentionne un premier oratoire construit au pied de la colline de Tepeyac. L’indien Juan Diego Cuauhtlatoatzin s’installe à proximité dans un ermitage.
En 1567 Mgr Alonzo de Montufar fait construire une première église. En 1609 l’archevêque Mgr Juan Pérez de la Serna fait construire l’église Artesonado. La construction se termine en 1622 et l’image de Notre-Dame de Guadalupe y est installée.
En 1647, l’image est mise sous vitre pour la protéger de l’humidité et de la fumée des cierges.
En 1694, la décision est prise de construire une nouvelle église plus grande. L’église « temple expiatoire du Christ-Roi » est édifiée en 1709 et l’image de Marie y est installée le 30 avril. La relique est installée dans un reliquaire en cristal avec un cadre d'or et d'argent. L'image est placée au-dessus de l'autel, dans le cœur, sous un immense baldaquin. La place située devant l'église peut accueillir un demi-million de personnes.
En 1791, un orfèvre travaille au nettoyage du cadre en argent avec de l’acide muriatique (acide chlorhydrique). Il verse accidentellement des gouttes de la solution acide sur le côté droit supérieur de l'image. Cet acide aurait dû ronger le tissu et faire un trou mais il n'a laissé que des taches dont la marque est encore visible.
Un civil anticatholique dépose une bombe dissimulée dans un panier de fleurs sous la tilma1 le 14 novembre 1921. La bombe explose à 10h30. Elle endommage l'autel de la basilique, les candélabres, le crucifix en bronze. La tilma reste miraculeusement indemne, l'image n'a absolument rien.
Suite à cet événement, l’image est remplacée par une copie fidèle. L'image originale est protégée dans la maison de pieux fidèles. Elle n’est ramenée dans l'église qu’en 1929.
En 1976, l'image est officiellement transférée dans la nouvelle basilique, qui vient d'être construite en remplacement de la vieille basilique. Dans la précédente basilique, l'éclairage par lampes incandescentes et fluorescentes produisait trop d'ultraviolets qui dégradaient les pigments de l'image. L'éclairage de la nouvelle église est prévu pour pallier cette problématique.
En 1982, le cadre d'or et d'argent fixé autour de l'image est retiré. Il est remplacé par un nouveau cadre en cèdre. Le cadre actuel (en bronze doré) est équipé d'une vitre pare-balle et d'un système de régulation de la température et de l'humidité.
Le sanctuaire marial de Notre-Dame de Guadalupe reçoit 20 millions de pèlerins par an. La Vierge de Guadalupe est la patronne du Mexique et des Amériques continentales.
Reconnaissance par l’Église catholique
En 1666, les autorités religieuses de Mexico débutent une étude sur les apparitions de 1531. Le rapport « Informaciones Juridicas de 1666 » est rédigé.
Le pape Benoît XIV approuve l’instruction du dossier. Il reconnaît les apparitions et le caractère spécifique des événements le 24 avril 1754. Dans sa bulle du 25 mai 1754, le pape Benoît XIV définit Notre-Dame de Guadalupe comme patronne du royaume de Nouvelle-Espagne. Sa fête est fixée au 12 décembre. Elle est inscrite au bréviaire avec une messe et des textes liturgiques dédiés. Le pape, au moment de rendre son arrêt en 1754, s’est exprimé avec les paroles tirées du psaume : « Non fecit taliter omni nationi ». « Dieu n'a rien fait de semblable pour aucune autre nation. »
Le pape Léon XIII, autorise le couronnement canonique de l’image dans la bulle du 8 février 1887. Le pape Léon XIII autorise en 1891 de nouveaux textes liturgiques. La couronne est installée sur l'image de la Vierge le 12 octobre 1895.
En 1910, le pape Pie X donne la Vierge de Guadalupe comme patronne de l’Amérique latine.
Le 16 juillet 1935, le pape Pie XI désigne Notre-Dame de Guadalupe patronne céleste des Philippines. Le 12 septembre 1942, le pape Pie XII dans sa lettre apostolique « Impositi Nobis » désigne l’Immaculé-Conception (bienheureuse Vierge Marie) comme patronne principale des îles Philippines.
Le 12 octobre 1945, Pie XII renouvelle le couronnement canonique de la Vierge et la déclare Reine et Mère pour le Mexique et l’Amérique. En 1946, il lui donne le titre de patronne des Amériques.
En 1960, le pape Jean XXIII proclame une année consacrée à Notre-Dame de Guadalupe. En 1961 le pape l'invoque en tant que Mère des Amériques, la qualifiant de Mère et enseignante de la Foi de toutes les populations américaines.
Le pape Paul VI offre une rose d’or à l’image de Notre-Dame le 25 mars 1966.
Le 26 janvier 1979, le pape Jean-Paul II se rend au sanctuaire de Guadalupe. Le 6 mai 1990 il y retourne et béatifie Juan Diego. En 1992, Jean-Paul II dédie à Notre-Dame de Guadalupe une chapelle située dans la basilique Saint Pierre de Rome. Le 22 janvier 1999 il réitère le titre de Patronne des Amériques. En 1999, le pape déclare la Vierge de Guadalupe protectrice des enfants non encore nés.
Le pape François accorde à l’image une deuxième rose d’or le 18 novembre 2013. Il fait don d’une couronne en argent plaqué or lors de sa visite apostolique le 13 février 2016 avec gravé dessus « Mater Mea, Spec Mea » (« ma Mère et mon espoir »)
Dévotion populaire
En 1550, la nouvelle d'une guérison miraculeuse donne un brusque essor de la dévotion à l'image de la Vierge dans la chapelle de Tepeyac. La dévotion est encouragée par l'évêque Montufar qui construit une première église en 1555. À cette même période, le vice-roi Martin Enriquez se rend à Tepeyac, à son arrivée à Mexico, pour y vénérer la Vierge et son image. Après lui, tous les vice-rois et les archevêques de Mexico feront de même. Au XVIIe siècle, les autorités officielles et les notables se rendent régulièrement, et officiellement au sanctuaire marial, depuis la capitale, pour y prier et suivre les offices.
En 1571, l'amiral Giovanni Andrea Doria possédait sur son navire, une copie de l'image de la Vierge de Guadalupe. Lors de la bataille de Lépante, il aurait prié devant le tableau avant d'engager la bataille.
Dès le XVI siècle, la Vierge de Guadalupe est priée lors des inondations où un rôle spécifique lui est attribué. En 1629, l'image est amenée en procession et en barque de l'église de Tepeyac jusqu'à Mexico, pour que la Vierge protège la ville des inondations, lors d'un épisode de crue particulièrement violent. L'image de Tepeyac ayant montré son efficacité dans une situation désespérée, la Vierge de Guadalupe devint depuis cette date, la principale protectrice de la ville face à ce fléau.
Au XVIIe siècle, Le sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe est le principal centre de dévotion, non seulement de la ville de Mexico, mais de tous les royaumes de la Nouvelle-Espagne.
En 1737, les notables de la ville de Mexico civils et ecclésiastiques, au nom de la nation mexicaine, prêtent serment officiellement devant l'image de la Vierge, faisant de tout le peuple mexicain le serviteur de Notre-Dame de Guadalupe, demandant à la Vierge de les protéger contre les épidémies de peste.
1 Vêtement chez les Aztèques constitué d’une pièce de tissu rectangulaire nouée à l’épaule, qui tient lieu de cape ou de manteau. 2 Archives pour la cause de la canonisation de Juan Diego.
Domaine public
Image
L’image représente une fille métisse de la taille d’une enfant de 15 ans. Elle a un beau visage animé d’un beau sourire maternel. Les pommettes sont saillantes, les cheveux noirs encadrent son visage.
La jeune femme est dans une prière contemplative avec les mains jointes la tête légèrement inclinée. Elle regarde un point situé en dessous, à droite ou à gauche suivant le point de vue de l'observateur.
La Vierge de Guadalupe est debout en prière à la manière indigène, au centre de la lune.
Interprétation religieuse pour les Aztèques
L’image s'appelait mère de maguey, à l'origine de la boisson sacrée du pulque. Le pulque était également connu comme le lait de la Vierge. On voit que les rayons de lumière qui l'entourent représentent également des épines de maguey.
L’image est la seule explication de la rupture culturelle observée chez les indiens, telle que l’atteste la tradition indigène et créole. L’apparition de la Vierge et son Image merveilleuse apportent à un peuple la révélation de l’Amour miséricordieux de Dieu.
Interprétation religieuse pour les catholiques
Cette image est celle de la Vierge Marie, la femme de l'Apocalypse du Nouveau Testament (Ap. 12, 1).
Dans Apocalypse XII, c'est principalement le peuple de Dieu qui est visé, mais Jean a en même temps songé à la Vierge. La majorité des Pères, tant en Orient qu'en Occident, sont en faveur de l'interprétation collective, et non mariale d'Apocalypse XII.
L’apparition et l’image du Tepeyac permettent de confirmer l’interprétation d’Apocalype XII avec la Vierge Marie. Apocalypse XII est la véritable et fidèle Image de la Vierge apparue à Juan Diego.
Cependant elle n'est pas à proprement parler revêtue du soleil, on dirait plutôt qu'elle l'éclipse. Elle n'est pas non plus couronnée de douze étoiles, mais quarante-six étoiles brillent sur son manteau. Elle est enceinte mais ne crie pas dans les douleurs. De telles différences dans la ressemblance sont sans doute d'une haute et mystérieuse signification.
Marie, Immaculée conception
Elle est décrite comme étant une représentation de l’Immaculée Conception.
En effet, cette Femme semble mettre fin à l'antique lutte astrale, puisque le soleil l'environne, les étoiles ornent son voile et la lune la soutient en une parfaite harmonie cosmique.