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Et si je parvenais à être et à devenir toutes tes questions, serais-tu comme je le souhaite la réponse à toutes mes interrogations ?
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chance, dénouement, Rêve, nouveauté, Matérialiser
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Seitenzahl: 25
Veröffentlichungsjahr: 2024
L’éventualité, que j’imagine de ton rêve, donne force et possible, à toute mon immanence, vers nos commencements d’amour onirique.
Et si j’étais
Et si tu ne partais jamais
Si encore une fois le soleil
Si le chemin, c’était Toi
Si le vol de l’oiseau
Si tu pouvais imaginer
Si tu pouvais me chanter
Si tu pouvais savoir
Si tu te couchais
Si tu voulais
Si le vent soufflait
Si le ciel s‘ouvrait
Si le rêve
Si la musique
Si le don pouvait
Si tu m’entendais
Si pour toi l’étoile
Si le vent fleurissait
Si le printemps était éternel
Si mon père ne souffrait plus
Si encore une fois
Et si toi
Et si auprès du temps,
Et pourtant
Et si demain
Et si pour le plaisir
Si tu pouvais m’entendre
Si mon alpha
Si j’étais
Et si j’étais le temps
Me laisserais-tu souffler sur le vent,
Pour atteindre les douces collines,
Qui dans la clarté illuminent
Les dernières étoiles
Couchées sur le voile
De ce premier matin
Où ma main a senti
L’extase infinie :
La pluie
Comme ta promesse de lendemain.
C’est le chant du ciel
Qui s’écoule vers les gorges belles
Où s’amusent ensemble
Le vent et le soleil
Et tremblent
Pour métamorphoser la merveille
Et laisser s’asseoir,
Ici, là encore l’espoir.
Et si tu ne partais jamais
Pour que tu goûtes toujours le miel de mes baisers
Parce que ta bouche
Est le plus bel endroit, sur lequel je me couche.
Parce que mes nuits t’appartiennent
Comme autant de rivages dryennes.
Avant ton départ, je veux goûter la pluie sur tes yeux
Et rallumer ces feux,
Qui font chanter les magiciens ;
Ceux du matin,
Ceux de tes mains.
Parce que l’aube se lève quand tu bouges les doigts
Et se réjouit d’atteindre ainsi, le sommet des rois.
Si tu ne partais jamais
Je m’assiérais à tes côtés
Pour te parler,
Sans aucun doute, de cette nuit,
Des amants qui connaissent la folie
De se séparer,
De pleurer,
D’espérer sans cesse
Se retrouver avec passion, avec tendresse.
Laisse-moi vivre auprès de toi, toute une vie
Pour contempler l’éternité
Dans tes bras alanguis
De parfums lourds et embrumés
Où la seule boussole qui me guide est le son de ta voix,
Qui comme un chant
Me dirige dans le vent.
Tout ce vent, qui me sépare de tes bras
Et l’espace devient un abîme d’océan
Dans lequel les perles se colorent de toi,
De ton visage, chaque jour plus troublant.
Merci de ne jamais partir,
De toujours vouloir revenir,
Merci de m’écouter,
Comme un soleil d’été.
Et si tu ne partais jamais
J’irai poser à tes pieds
La couronne et le sacrement
De ta bravoure et de ta bonté.