Poèmes de l'Aube - Sandrine Adso - E-Book

Poèmes de l'Aube E-Book

Sandrine Adso

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Beschreibung

La première fois que tu m'as ouvert tes bras, j'ai joui de ta liberté, de ton chant. L'attente avait cessé et je suis devenue confiante en demain. Toute la joie qui remplissait le dessein montait jusqu'au firmament. Alors se mêlèrent le silence, l'envie. C'était l'amour en éveil. Et la douleur s'effondre dans l'oubli. Je sens ton souffle. Je t'aime en ce jour, tu es revenu de ton voyage ; et je vis dans l'espoir. Laisse-moi courir dans ton royaume. Chanter la chanson qui parcourt ton sang. Partager tes désirs, et devenir notre union.

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Seitenzahl: 53

Veröffentlichungsjahr: 2023

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L’aurore qui berce tous les commencements a éclairé notre union. Ce matin encore se réalise la prophétie d’amour.

Table des matières

La première fois

Tes bras

Ta liberté

Ton chant

L’attente

Demain

La joie

Le dessein

Le Firmament

Le silence

L’envie

L’amour en éveil

L’oubli

Le souffle

Je t‘aime

Ce jour

Ton voyage

L’espoir

Izanagi

Et si tu étais ma chance ?

Ton royaume

La chanson

Ton sang

Tes désirs

Notre union

Merci

Hic et Nunc

La première fois

La première fois que je t’ai vu

J’étais seule et nue.

Dans les affres du silence,

Je t’attendais comme une nuit attend sa délivrance.

L’aurore m’a charmée

Mais ce furent par tes yeux

Que je devins littéralement enchantée.

Dans ton regard,

J’ai plongé comme dans un feu,

Et j’ai connu l’aube au premier soir.

Les étoiles qui brillaient

Par ta simple voie dansaient

Parmi les arpèges que toi seul sais déchiffrer

Dans les vents d’hiver ou d’été :

Le premier vent,

Venu dans nos instants

De magie,

D’amour et d’infini.

Alors la première fois

J’ai dit oui

Parce que c’était toi.

Tes bras

Chauds comme une caresse d’été

Où le soleil a allumé

Sur ton corps

Toutes les mélodies, et bien plus encore…

Tes bras qui s’ouvrent tel un delta

D’amour, de présence et de joie,

Parviennent jusqu’à mon secret

Ton rire en est la clé,

Ton sourire,

Le premier soupir.

Que je cherche toutes les nuits

Et que je choisis au premier matin, de l’oubli.

L’oubli des ravins

Dans lesquels j’ai peur et j’ai froid.

Mais dans une ultime clémence tu viens

Jusqu’à moi,

Depuis l’au-delà.

Je passe toutes mes nuits avec toi,

Et dans le silence bleu de mes nuits boréales

Je découvre plaisir et éternité dans tes bras.

Tu es comme ce cheval

Qui découvre les vagues de l’océan

Un peu timide, un peu tremblant,

Puis qui trouve sa force dans le mystère

De l’amour et de la prière.

Et ces chants sacrés

Me figent devant l’éternité.

Il me faudra tes bras,

Je crois

Pour vivre le présent

Et oublier contre toi

Tous ces temps

Que je ne maîtrise pas.

Seuls tes bras sont source d’éternité

Et si je veux y plonger

C’est probablement d’amour et de plaisir,

Pour oublier que sans toi, je me laisserais mourir.

Mais j’emporte avec moi tes sourires,

Tes gestes, tes mots

Et tu te graves en moi, comme les premiers flots.

Sur cette plage où la mer vient nous saluer

Je découvre tes bras dans le soleil de l’été

Et la conque de cette mémoire

Souffle comme un espoir,

Sous le miroir

Troublant de ton regard.

Ta liberté

Laisse-moi t’aimer

Et te laisser libre de danser.

Laisse-moi te donner

Toutes les clefs,

Du paradis

Que j’ai fait de ma vie.

Pour que tu puisses partager

Le sucré et le salé

Sur mes lèvres tremblantes.

Oui, j’irai loin, loin de ces fantômes qui hantent

La mémoire de mon cœur et de mon corps.

La douleur glisse dans ta lumière d’or

Et mon ultime souffrance

Réside dans le rire de la sirène : son silence.

N’entends-tu pas les vagues rouler juqu’à tes bras

Depuis l’infini ?

N’entends-tu pas les nymphes chanter pour toi,

Depuis les bois interdits ?

Regarde cette écume vibrer

Sur l’océan et son orée,

Écoute la merveille

Chanter dans un arpège, ton réveil.

Oui, tu es libre de conquérir les terres du sommeil

Et de gouverner aux côtés de la lumière du jour,

Peut-être un jour me diras tu

Si tu veux partager les fruits de l’amour

Dans un royaume inconnu,

Dont tu serais le seul roi ?...

Ton chant

Vient probablement du ciel de l’océan

Et du ciel marin,

Celui du destin.

Tu as créé une île,

Sur laquelle Poseidon observe les tritons tranquilles.

Et là, soudainement

S’élève ton chant :

Doux, majestueux, vibrant.

Je te reconnais alors

Comme l’ultime lumière d’or

Petite sœur du soleil, d’Apollon.

Je te reconnais à mon frisson.

Zeus t’a fait homme, puis roi

D’un empire d’amour et de joie.

Tu m’en as confié les clefs

Et je les garde dans mon secret.

Un secret de femme

Protégé par les flammes

Des anges aux glaives tournoyants

Dans la lumière de chaque instant.

Ton chant apprivoise la douce licorne bleue

Ton chant gravit tous les cieux

Pour rejoindre l’éclair d’amour

Qui jaillit quelquefois la nuit et fait de chaque jour

Un instant de vie.

Pour raviver sa mélodie.

Je suis éblouie par tes arpèges

Et je vois tous les cortèges

Du bonheur et de la félicité

Monter en toi, comme une sève sacrée.

Ton chant est ta parole

Et les milliers de fleurs, autour comme une farandole

S’accordent à l’ultime harmonie

De tes mélodies, de minuit.

Je suis assise sur un croissant de lune

Et j’observe les rives et les dunes

De la terre qui a vu naître notre amour

Dans chacun de ses méandres et de ses contours.

Ton chant a cette nostalgie

D’un ancien paradis

Où le serpent n’était pas

Où il n’y avait pas besoin de lois :

Juste toi,

Pour moi.

L’attente

Souvent dans mes nuits, lorsque trébuche le jour

Tu caresses en secret mes velours

Et je m’éveille sans savoir où tu es

Et je lance un sourire aux astres et aux fées.

Elles murmurent ton prénom

Comme une incantation,

La joie résonne de tous côtés,

Et je me sens t’aimer.

Je me sens t’attendre depuis que j’ai découvert le verger

Qui dès mon enfance m’a ouvert ses secrets :

La licorne,… , la licorne qui est-elle ?

L’amour et la pureté éternels,

Mais aussi, le désir suave des amants :

Le premier instant

Avant même que mes yeux te voient

J’ai vu ton être venir de là-bas,

Alors que je ne t’attendais pas.

À présent tu respires dans mes nuits

À présent l’enfant a grandi

Et je cherche partout les sources

Pour te voir, lentement arrêter ta source

Et venir au petit bois, au jardin

Où la fée a sculpté ta main

Dans un grand rire,…

Elle voit mon sourire

Devant toutes ces merveilles que tu ignores

Et qui te couvrent de lumière et d’or.

Je t’attends au petit clair

De la rivière,

Je t’attends dans des rêves troublants

Où le miroir frissonne lentement,