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La première fois que tu m'as ouvert tes bras, j'ai joui de ta liberté, de ton chant. L'attente avait cessé et je suis devenue confiante en demain. Toute la joie qui remplissait le dessein montait jusqu'au firmament. Alors se mêlèrent le silence, l'envie. C'était l'amour en éveil. Et la douleur s'effondre dans l'oubli. Je sens ton souffle. Je t'aime en ce jour, tu es revenu de ton voyage ; et je vis dans l'espoir. Laisse-moi courir dans ton royaume. Chanter la chanson qui parcourt ton sang. Partager tes désirs, et devenir notre union.
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Seitenzahl: 53
Veröffentlichungsjahr: 2023
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L’aurore qui berce tous les commencements a éclairé notre union. Ce matin encore se réalise la prophétie d’amour.
La première fois
Tes bras
Ta liberté
Ton chant
L’attente
Demain
La joie
Le dessein
Le Firmament
Le silence
L’envie
L’amour en éveil
L’oubli
Le souffle
Je t‘aime
Ce jour
Ton voyage
L’espoir
Izanagi
Et si tu étais ma chance ?
Ton royaume
La chanson
Ton sang
Tes désirs
Notre union
Merci
Hic et Nunc
La première fois que je t’ai vu
J’étais seule et nue.
Dans les affres du silence,
Je t’attendais comme une nuit attend sa délivrance.
L’aurore m’a charmée
Mais ce furent par tes yeux
Que je devins littéralement enchantée.
Dans ton regard,
J’ai plongé comme dans un feu,
Et j’ai connu l’aube au premier soir.
Les étoiles qui brillaient
Par ta simple voie dansaient
Parmi les arpèges que toi seul sais déchiffrer
Dans les vents d’hiver ou d’été :
Le premier vent,
Venu dans nos instants
De magie,
D’amour et d’infini.
Alors la première fois
J’ai dit oui
Parce que c’était toi.
Chauds comme une caresse d’été
Où le soleil a allumé
Sur ton corps
Toutes les mélodies, et bien plus encore…
Tes bras qui s’ouvrent tel un delta
D’amour, de présence et de joie,
Parviennent jusqu’à mon secret
Ton rire en est la clé,
Ton sourire,
Le premier soupir.
Que je cherche toutes les nuits
Et que je choisis au premier matin, de l’oubli.
L’oubli des ravins
Dans lesquels j’ai peur et j’ai froid.
Mais dans une ultime clémence tu viens
Jusqu’à moi,
Depuis l’au-delà.
Je passe toutes mes nuits avec toi,
Et dans le silence bleu de mes nuits boréales
Je découvre plaisir et éternité dans tes bras.
Tu es comme ce cheval
Qui découvre les vagues de l’océan
Un peu timide, un peu tremblant,
Puis qui trouve sa force dans le mystère
De l’amour et de la prière.
Et ces chants sacrés
Me figent devant l’éternité.
Il me faudra tes bras,
Je crois
Pour vivre le présent
Et oublier contre toi
Tous ces temps
Que je ne maîtrise pas.
Seuls tes bras sont source d’éternité
Et si je veux y plonger
C’est probablement d’amour et de plaisir,
Pour oublier que sans toi, je me laisserais mourir.
Mais j’emporte avec moi tes sourires,
Tes gestes, tes mots
Et tu te graves en moi, comme les premiers flots.
Sur cette plage où la mer vient nous saluer
Je découvre tes bras dans le soleil de l’été
Et la conque de cette mémoire
Souffle comme un espoir,
Sous le miroir
Troublant de ton regard.
Laisse-moi t’aimer
Et te laisser libre de danser.
Laisse-moi te donner
Toutes les clefs,
Du paradis
Que j’ai fait de ma vie.
Pour que tu puisses partager
Le sucré et le salé
Sur mes lèvres tremblantes.
Oui, j’irai loin, loin de ces fantômes qui hantent
La mémoire de mon cœur et de mon corps.
La douleur glisse dans ta lumière d’or
Et mon ultime souffrance
Réside dans le rire de la sirène : son silence.
N’entends-tu pas les vagues rouler juqu’à tes bras
Depuis l’infini ?
N’entends-tu pas les nymphes chanter pour toi,
Depuis les bois interdits ?
Regarde cette écume vibrer
Sur l’océan et son orée,
Écoute la merveille
Chanter dans un arpège, ton réveil.
Oui, tu es libre de conquérir les terres du sommeil
Et de gouverner aux côtés de la lumière du jour,
Peut-être un jour me diras tu
Si tu veux partager les fruits de l’amour
Dans un royaume inconnu,
Dont tu serais le seul roi ?...
Vient probablement du ciel de l’océan
Et du ciel marin,
Celui du destin.
Tu as créé une île,
Sur laquelle Poseidon observe les tritons tranquilles.
Et là, soudainement
S’élève ton chant :
Doux, majestueux, vibrant.
Je te reconnais alors
Comme l’ultime lumière d’or
Petite sœur du soleil, d’Apollon.
Je te reconnais à mon frisson.
Zeus t’a fait homme, puis roi
D’un empire d’amour et de joie.
Tu m’en as confié les clefs
Et je les garde dans mon secret.
Un secret de femme
Protégé par les flammes
Des anges aux glaives tournoyants
Dans la lumière de chaque instant.
Ton chant apprivoise la douce licorne bleue
Ton chant gravit tous les cieux
Pour rejoindre l’éclair d’amour
Qui jaillit quelquefois la nuit et fait de chaque jour
Un instant de vie.
Pour raviver sa mélodie.
Je suis éblouie par tes arpèges
Et je vois tous les cortèges
Du bonheur et de la félicité
Monter en toi, comme une sève sacrée.
Ton chant est ta parole
Et les milliers de fleurs, autour comme une farandole
S’accordent à l’ultime harmonie
De tes mélodies, de minuit.
Je suis assise sur un croissant de lune
Et j’observe les rives et les dunes
De la terre qui a vu naître notre amour
Dans chacun de ses méandres et de ses contours.
Ton chant a cette nostalgie
D’un ancien paradis
Où le serpent n’était pas
Où il n’y avait pas besoin de lois :
Juste toi,
Pour moi.
Souvent dans mes nuits, lorsque trébuche le jour
Tu caresses en secret mes velours
Et je m’éveille sans savoir où tu es
Et je lance un sourire aux astres et aux fées.
Elles murmurent ton prénom
Comme une incantation,
La joie résonne de tous côtés,
Et je me sens t’aimer.
Je me sens t’attendre depuis que j’ai découvert le verger
Qui dès mon enfance m’a ouvert ses secrets :
La licorne,… , la licorne qui est-elle ?
L’amour et la pureté éternels,
Mais aussi, le désir suave des amants :
Le premier instant
Avant même que mes yeux te voient
J’ai vu ton être venir de là-bas,
Alors que je ne t’attendais pas.
À présent tu respires dans mes nuits
À présent l’enfant a grandi
Et je cherche partout les sources
Pour te voir, lentement arrêter ta source
Et venir au petit bois, au jardin
Où la fée a sculpté ta main
Dans un grand rire,…
Elle voit mon sourire
Devant toutes ces merveilles que tu ignores
Et qui te couvrent de lumière et d’or.
Je t’attends au petit clair
De la rivière,
Je t’attends dans des rêves troublants
Où le miroir frissonne lentement,