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Je t'aime dans un étrange monde qui appartient aux dieux grecs. Et ainsi viennent les retrouvailles, avec la poésie qui plaît tant aux maîtres de l'Olympe. Je rêve de lire un livre où la poésie ressemble étrangement à la vie. Elle répond à la question du matin, posant ses ailes sur le temps, le vieillard fut peut-être ce que tu es. La première fois que je t'ai vu, j'ai senti le silence de ton âme, le torrent de vie. Si un jour tu pars, de l'autre côté, tu seras accueilli avec des rameaux de lauriers car tu es une pure merveille, et parfois j'ai le sentiment de ta beauté à chaque fois où je pense à toi... tout le temps.
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Seitenzahl: 56
Veröffentlichungsjahr: 2022
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L’instant n’est qu’une surprise de chaque délire. Il deviendra plus tard le souvenir d’une projection dans un temps fugace mais créateur.
Je t‘aime
Aux Dieux Grecs
Les retrouvailles
Je rêve de lire un livre
La poésie ressemble étrangement à la vie
Le temps
Le vieillard (à Gaston Féche)
Tu es
La première fois
Le silence de ton âme
Le torrent
Si un jour tu pars
Tu es une pure merveille
Ta beauté
La nuit valse et je t’aime,
Car tes yeux dansent dans le cercle des étoiles
Un langage providentiel, voire infinitésimal
Et je t’aime.
Dansent, chantent, tournent, tournent farandoles
Je suis enivrée par tes paroles.
Tu es le matin qui sourit
Au lever de la vie.
Tu es le soir qui murmure
Au silence des murs
Il y a toi.
Toi et les éclats
De chants, de sourires purs
Où les soleils se lèvent
Et là montrent le rêve
Et la nuit1
Devient poésie
Alors s’entremêlent
Et les astres2 et le feu3
Du ciel.
C’est Faust4, le magicien qui veut
Fermer dans son cœur les cris des Dieux.
La poésie, elle, garde la clé
Avec son double rôle d’ouverture et de fermeture
Vers la liberté
Et sa nature.
C’est à la fois un rôle d’initiation et de discrémination
Déjà dans les balades et chansons
Du moyen-âge.
Le pouvoir des clefs est semblable à un tissage :
Celui qui permet
De lier ou de délier,
D’ouvrir ou de fermer le ciel.
La poésie est une broderie éternelle.
Ce pouvoir est conféré à Saint-Pierre par le christ
Pouvoir de coaguler et de distiller, comme par les alchimistes.
Il y a deux clefs : l’une d’or, l’autre d’argent
Qui furent les emblêmes du dieu Janus, précédemment.
La poésie est le fruit d’une métamorphose de l’indicible en mots,
Figurée par le double aspect diurne et nocturne de l’autorité spirituelle
Dont le but respectif est selon Dante l’accession au monde d’en haut :
Le paradis céleste et au paradis terrestre.
Les mots deviennent l’échelle
Créant rimes et orchestre.
Janus était considéré comme le guide des âmes, d’où son double visage
L’un tourné vers la terre et l’autre vers le ciel, il connaît tous les voyages.
Un bâton dans la main droite, une clé dans la main gauche
Évitant de croiser la dame qui fauche
Parce qu’il garde toutes les portes
Et gouverne toutes les routes de la vie, de son hymne, de son escorte.
Le symbolisme de la clef ouvrant la voie
S’exprime aussi dans le Coran,
Où il est dit que la Shahâdah
Est la clé du paradis, quelquefois égarée dans un vent.
Plus communément, la clé est au Japon, un symbole de prospérité
Qui ne voit que le grenier à riz qui pourrait renfermer
Une nourriture spirituelle.
Celle-ci ouvre et ferme la porte, devient symbole du pouvoir
Tel un étrange miroir
Convoité sur un rythme éternel
Et du commandement pour les Bambara
“Car tout ce qui se dit, tout ce qui se fait dans l’homme,
Dans le royaume,
Dans le monde est porte [quelquefois vers l’au-delà]5.“
Le chef, le Soleil, Dieu sont tous les trois des clefs :
Dieu, clef de la création et du monde dans sa globalité,
Le Soleil, clef du jour qu’il ouvre à son lever
Et ferme à son coucher.
La clef symbolise le chef, le maître, l’initiateur
Celui qui détient le pouvoir de décision et de la responsabilité à toute heure.
Au plan ésotérique, posséder la clef
Signifie avoir été initié.
Elle indique d’une part l’entrée dans un lieu, ville ou maison
L’abri des sensations
Mais aussi à un degré initiatique, à une demeure spirituelle.
La poésie en est une clé en ce sens fidèle.
Dans les contes et les légendes, trois clefs sont mentionnées
Elles introduisent dans trois chambres secrètes,
Qui sont autant d’approches du mystère convoité.
D’argent, d’or ou de diamant, elles sont cependant discrètes
Elles marquent les étapes de la purification
Et de l’initiation.
La clef est ici le symbole du mystère poétique à percer,
De l’énigme à résoudre, de l’action difficile à entreprendre
Tout reste à comprendre
Des états qui conduisent à la découverte et à l’illumination.
Le jouet de l’enfant-guerrier
Et les premières suppositions.
Du matin, du soleil et de l’éternité
Et si la poésie n’est qu’amour
C’est qu’elle tend vers le jour
Soit !
Et étale, près de moi
La lumière,
Pour recommencer hier.
Pour oublier qu’à un moment,
Il y eut le vent
Terrible et froid qui emportait la parole
Alors j’ai cherché ta nuit et ta farandole
Parce que la poésie
M’a dit
Dans le cœur,
En t’admirant parmi les fleurs.
Que la nuit avait laissé place au jour,
Et de la fontaine, aucun détour…
Infini.
Alors, merci.
Je suis près de toi,
Comme toutes les étoiles de l’au-delà6
Aucune d’elles ne brillent plus que toi !
Et toute ta constellation fleurit dans mes yeux
L’un dans l’autre nous sommes heureux
Dans nos mots, nos regards
Et toutes ces histoires
Où tu es la voûte d’or d’une conclusion jamais finie.
Je me promène au milieu de ces marbres7 Calcata, blancs veinés de gris
En de silencieuses colonnes qui montent jusqu’à l’amour
Que nous bâtissons, premiers franc-maçons8 du premier jour.
Alors nous déclinons toute appartenance, sauf à la vie
Nous serons des amants vivants, au plus profond de l’infini.
Et si je t’aime aujourd’hui, c’est parce qu’hier
Tu es venu les mains nues, le regard totalement clair
Où j’ai voyagé sur les arpèges de tous les oiseaux de ton cœur.
J’ai découvert la joie du soleil, les clairières et les couleurs
Où la licorne s’empresse de nous entourer des fleurs de la forêt
Une parcelle incomparable d‘éternité
Dans cet abri, fait de bois et de ruisseaux,
Partout de ta voix, j’entends les échos.
L’écho est un des attributs du dieu chtonien le Jaguar,
Tu en as le regard.
D’après une légende grecque, la nymphe Écho,
Déçue par son amour éperdu pour Narcisse
Dédaignée, languissante, mise à défaut,
Se réfugie dans les bois et les grottes, l’âme-cicatrice
Et finit par s’identifier
Au rocher
Qui répercute tous les bruits
D’un point à l’autre de l’infini.
Selon d’autres légendes, elle aurait détourné l’attention d’Héra
Épouse de Zeus, pendant que celui-ci courtisait ses sœurs
Aux doux cœurs
Elle en aurait été punie en devenant
“Celle qui ne sait point parler la première,
[Qui n’a pas le langage fier]
Qui ne peut se taire quand on lui parle [en avant],
Qui répète seulement les derniers sons de la voix [qu’elle entend]9.“
Écho apparaît comme le symbole de la régression et de la passivité,
Qui peuvent n’être qu’un état passager,
Précédant une transformation