La Mer le Vent le Soleil - Sandrine Adso - E-Book

La Mer le Vent le Soleil E-Book

Sandrine Adso

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Beschreibung

Tes bras qui m'entourent sont aussi doux que la mer. Le vent qui me rapproche de toi est ton souffle. Le soleil qui me caresse est ton mystère.

Das E-Book La Mer le Vent le Soleil wird angeboten von Books on Demand und wurde mit folgenden Begriffen kategorisiert:
Monde, immanence, splendeur, cadeaux, Éternité

Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:

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Seitenzahl: 42

Veröffentlichungsjahr: 2023

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J’admire le monde dans son immanence. Il est à la fois splendeur et éternité. Il est après toi mon plus beau cadeau.

Table des matières

La mer

Le vent

Le soleil

La mer

Tant que la mer sera

La vie sera !

Depuis les commencements,

Elle accompagne les Hommes librement.

Elle chante, elle danse

Quelquefois d’une grande violence

Elle reste un immense mystère

Nous craignons sa colère.

Je l’entends rugir

Je l’entends applaudir

Tout en s’enroulant autour

De ces créatures d’amour,

Monstrueuses ou belles,

Poséidon s’est fait la part belle.

Et quand le soleil décline ses ardeurs à l’infini

La mer chante et déclame quelques étranges interdits

Les amoures extraordinaires

Des sirènes et des marins solitaires,

Les terribles combats contre Kraken et Léviathan

La joie pour la petite nacelle d’être portée par les vents.

La mer n’est que chevelure

Frissons et armure

Mais elle ne protège pas du désir

Elle ne prévient pas contre ton rire

Qui jaillit dans une écume bleue-cendrée.

Une source que je veux boire pour l’éternité.

Alors, doucement je prie pour revoir la mer

Cette sculpture mouvante aux lumières encore étrangères.

Sa source est salée,

Et m’assoiffe de plus en plus, alors…

Je m’étends sur le sable

Prête à savourer les derniers rayons d’or

Que l’horizon partage avec l’incommensurable.

Et j’ai soif, j’ai soif de toi

Mon corps brûle et t’appelle tout bas.

De ma gorge jusqu’à mon ventre

Mon corps entre

Dans ta légende,

Et je te découvre homme, puis roi

Puis la berge me tend ses fleurs de lavandes

Incroyables violettes

Sur le bleu, imparfaites

Mais si proches de mon bonheur :

La liberté de chercher ton cœur

Partout, tout le temps

Au-delà de tous les orages.

Courir, s’effondrer

Se redresser

Pour t’aimer

À nouveau au creux des nuages,

Qui telle une prison céleste pose toutes les pierres précieuses

Sur les montagnes souples et joyeuses

Qui n’ont de cesse de chanter

Chaque fois que la mer tente de s’élever

Vers cette éternité

Qu’elle atteint chaque instant.

Notre amour est plus vieux que tous les océans,

Il est né dans l’espace, où nos âmes se sont frôlées

Unies, puis aimées,

Tu es peut-être cette nouvelle étoile qui à choisi de ne jamais mourir,

Tu es peut-être cette lumière qui court sur nos avenirs

Et qui dans les voiles du silence

Donne à notre amour l’éternité dans une simple fragrance.

Et je m’enivre de tes odeurs, de ce parfum

Que je découvre chaque matin

En posant mes mains

Sur le visage de la fée.

Tu respires les senteurs de la beauté,

Tu es un oiseau fou,

Un cheval qui se cabre tout à coup,

Une licorne qui attend l’offrande de la jeune vierge ;

Et je deviens le chant du rouge-gorge aux aurores

La puissance douce d’un cierge,

Allumé dans un sanctuaire aux reflets d’or.

La mer s’est encore couchée à tes pieds,

Et l’espoir nu a tremblé…

Car je cherche ce refuge intemporel

Où l’ange bleu étendra ses ailes

Sans vertige, sans ravin effondré

Juste avec le baiser

D’une nouvelle promesse

De la mer, quand elle se fait douce de tendresse.

Voici venu, le temps des commencements

De l’apparition de ton spectre lumineux parmi les bourgeons du printemps

L‘arc-en-ciel que je chante alors

Se mêle à la première aurore.

Et sur la mer, lisse comme un miroir

Je contemple les couleurs de ton regard

Qui du noir le plus profond

Parcourt toute la gamme célébrant une naissance et son frisson.

Et devient bientôt, émeraude, saphir

À la recherche des dix tribus perdues.

Oui, c’est le temps d’un nouvel empire

Où le temps petit à petit s’effondre nu.

Avec ce commencement paraît le songe d’une première fois

Le songe de la sirène, amoureuse de toi

Qui ne se sacrifiera pas.

À travers son amour pour toi,

Elle aime tout le genre humain

Peut-être parce qu’il est à l’image du divin.

Alors, je vais dans ma nacelle, courir le monde

À la recherche de la première seconde

Que l’amour aura offerte à notre chanson :

Sur les montagnes des vagues courant vers l’horizon

Il y aura toujours un petit bateau,

Frêle et souple comme un roseau

Pour porter l’effort d’une nouvelle couleur.

Il y a ce petit bateau vainqueur,

Et les commencements d’un premier voyage :

Émerveillée par ton visage

Je vais vers toi, les mains tendues, le souffle court

Qui prennent juste le temps de rêver à notre amour.

Et sur les flots nous nous retrouvons

Après des æons

Où tu étais parti en guerre contre les démons

Qui indolents,

S’étaient vautrés au fond des océans.

Pour célébrer cette retrouvaille heureuse

J’ai posé devant toi, les fleurs de la victoire,

Et la fragile nef, se voit porteuse

D’un amour, d’une langueur infinie et d’un nouvel espoir

Tout ce que mon âme a choisi pour toi

Et l’a posé dans tes bras.

Et dans ce semi-songe, tu viens vers moi,

Le pas lent, le regard droit

Bien décidé à conquérir

Plus que mes rires,

Tout mon avenir.

Comme unique réponse, tu verras

S’ouvrir les velours maladroits

D’une simple femme