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Tes bras qui m'entourent sont aussi doux que la mer. Le vent qui me rapproche de toi est ton souffle. Le soleil qui me caresse est ton mystère.
Das E-Book La Mer le Vent le Soleil wird angeboten von Books on Demand und wurde mit folgenden Begriffen kategorisiert:
Monde, immanence, splendeur, cadeaux, Éternité
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Seitenzahl: 42
Veröffentlichungsjahr: 2023
J’admire le monde dans son immanence. Il est à la fois splendeur et éternité. Il est après toi mon plus beau cadeau.
La mer
Le vent
Le soleil
Tant que la mer sera
La vie sera !
Depuis les commencements,
Elle accompagne les Hommes librement.
Elle chante, elle danse
Quelquefois d’une grande violence
Elle reste un immense mystère
Nous craignons sa colère.
Je l’entends rugir
Je l’entends applaudir
Tout en s’enroulant autour
De ces créatures d’amour,
Monstrueuses ou belles,
Poséidon s’est fait la part belle.
Et quand le soleil décline ses ardeurs à l’infini
La mer chante et déclame quelques étranges interdits
Les amoures extraordinaires
Des sirènes et des marins solitaires,
Les terribles combats contre Kraken et Léviathan
La joie pour la petite nacelle d’être portée par les vents.
La mer n’est que chevelure
Frissons et armure
Mais elle ne protège pas du désir
Elle ne prévient pas contre ton rire
Qui jaillit dans une écume bleue-cendrée.
Une source que je veux boire pour l’éternité.
Alors, doucement je prie pour revoir la mer
Cette sculpture mouvante aux lumières encore étrangères.
Sa source est salée,
Et m’assoiffe de plus en plus, alors…
Je m’étends sur le sable
Prête à savourer les derniers rayons d’or
Que l’horizon partage avec l’incommensurable.
Et j’ai soif, j’ai soif de toi
Mon corps brûle et t’appelle tout bas.
De ma gorge jusqu’à mon ventre
Mon corps entre
Dans ta légende,
Et je te découvre homme, puis roi
Puis la berge me tend ses fleurs de lavandes
Incroyables violettes
Sur le bleu, imparfaites
Mais si proches de mon bonheur :
La liberté de chercher ton cœur
Partout, tout le temps
Au-delà de tous les orages.
Courir, s’effondrer
Se redresser
Pour t’aimer
À nouveau au creux des nuages,
Qui telle une prison céleste pose toutes les pierres précieuses
Sur les montagnes souples et joyeuses
Qui n’ont de cesse de chanter
Chaque fois que la mer tente de s’élever
Vers cette éternité
Qu’elle atteint chaque instant.
Notre amour est plus vieux que tous les océans,
Il est né dans l’espace, où nos âmes se sont frôlées
Unies, puis aimées,
Tu es peut-être cette nouvelle étoile qui à choisi de ne jamais mourir,
Tu es peut-être cette lumière qui court sur nos avenirs
Et qui dans les voiles du silence
Donne à notre amour l’éternité dans une simple fragrance.
Et je m’enivre de tes odeurs, de ce parfum
Que je découvre chaque matin
En posant mes mains
Sur le visage de la fée.
Tu respires les senteurs de la beauté,
Tu es un oiseau fou,
Un cheval qui se cabre tout à coup,
Une licorne qui attend l’offrande de la jeune vierge ;
Et je deviens le chant du rouge-gorge aux aurores
La puissance douce d’un cierge,
Allumé dans un sanctuaire aux reflets d’or.
La mer s’est encore couchée à tes pieds,
Et l’espoir nu a tremblé…
Car je cherche ce refuge intemporel
Où l’ange bleu étendra ses ailes
Sans vertige, sans ravin effondré
Juste avec le baiser
D’une nouvelle promesse
De la mer, quand elle se fait douce de tendresse.
Voici venu, le temps des commencements
De l’apparition de ton spectre lumineux parmi les bourgeons du printemps
L‘arc-en-ciel que je chante alors
Se mêle à la première aurore.
Et sur la mer, lisse comme un miroir
Je contemple les couleurs de ton regard
Qui du noir le plus profond
Parcourt toute la gamme célébrant une naissance et son frisson.
Et devient bientôt, émeraude, saphir
À la recherche des dix tribus perdues.
Oui, c’est le temps d’un nouvel empire
Où le temps petit à petit s’effondre nu.
Avec ce commencement paraît le songe d’une première fois
Le songe de la sirène, amoureuse de toi
Qui ne se sacrifiera pas.
À travers son amour pour toi,
Elle aime tout le genre humain
Peut-être parce qu’il est à l’image du divin.
Alors, je vais dans ma nacelle, courir le monde
À la recherche de la première seconde
Que l’amour aura offerte à notre chanson :
Sur les montagnes des vagues courant vers l’horizon
Il y aura toujours un petit bateau,
Frêle et souple comme un roseau
Pour porter l’effort d’une nouvelle couleur.
Il y a ce petit bateau vainqueur,
Et les commencements d’un premier voyage :
Émerveillée par ton visage
Je vais vers toi, les mains tendues, le souffle court
Qui prennent juste le temps de rêver à notre amour.
Et sur les flots nous nous retrouvons
Après des æons
Où tu étais parti en guerre contre les démons
Qui indolents,
S’étaient vautrés au fond des océans.
Pour célébrer cette retrouvaille heureuse
J’ai posé devant toi, les fleurs de la victoire,
Et la fragile nef, se voit porteuse
D’un amour, d’une langueur infinie et d’un nouvel espoir
Tout ce que mon âme a choisi pour toi
Et l’a posé dans tes bras.
Et dans ce semi-songe, tu viens vers moi,
Le pas lent, le regard droit
Bien décidé à conquérir
Plus que mes rires,
Tout mon avenir.
Comme unique réponse, tu verras
S’ouvrir les velours maladroits
D’une simple femme