La Licorne et Les Pierres Précieuses - Sandrine Adso - E-Book

La Licorne et Les Pierres Précieuses E-Book

Sandrine Adso

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Beschreibung

La beauté fascine, mais saviez-vous que les pierres dites précises sont révélatrices des douze tribus d'Israël. En lisant ce livre, vous deviendrez peut-être comme le grand prêtre Aron, détenteur de bien des secrets et surtout de bien des protections. Même pour les tribus perdues...

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Seitenzahl: 62

Veröffentlichungsjahr: 2024

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La luminosité, la beauté attirent tous les regards et c’est ce tout qui est fascinant. Lorsque les hommes se rejoignent sur une conception de la beauté. De même, l’universalité de la beauté de la licorne.

Table des matières

Introduction

Le rubis

La topaze

L’émeraude

Le grenat

Le Saphir

L’opale

Le diamant

La turquoise

Introduction

Les pierres les plus fines sont rapidement devenues dans l’histoire de l’humanité Symbole de pouvoir et d’autorité Du fait de leur prix et de leur rareté.

Aussi n’est-il pas étonnant Que parmi les plus riches présents Apportés par la reine de Saba au roi Salomon Figurent les pierres les plus précieuses de son pays. “Elle se rendit à Jérusalem [terre bénie] Avec une nombreuse suite de chameaux [et de chevaux blonds] Chargés d’aromates, d’or en très grande quantité, De pierres précieuses, arriva au pied de Salomon Et lui exposa toutes ses pensées“i.

Le scintillement de ces gemmes uniques symbolisait la lumière Provenant de celui-là même qui exerçait la fonction royale.

Les douze pierres1 Correspondent aux douze tribus patriarcales.2

Le pectoral était composé d’une plaque incrustée, De douze pierres précieuses. Elles représentaient : Les douze tribus d’Israël.

Elles étaient sacrées, précieuses, belles, Aux temps du premier et second temple.3Le kotel en est l’un des vestiges que l’on vénère et que l’on contemple.

Le pectoral4 apparaît dès la plus haute antiquité Et tire son origine de protection magique recherchée, La fonction originelle de cet objet est d’assurer la protection magique De celui qui le porte, un prêtre hébraïque.

Selon de nombreuses civilisations, il est le siège de l’âme Et du souffle originels. Qui est représenté par le tétragramme Il est symbolisé par Él5.

Le pectoral assure, en premier lieu un rôle de défense Et de cuirasse magique, Il assure à son porteur la divine bienveillance Et devient un bijou liturgique.

Ce pectoral est porté par le grand prêtre d‘Israël6. Depuis l’émergence de la nature israélite qui s’élève sur terre et dans le ciel Jusqu’à la destruction du premier temple à Jérusalem7. Les prêtres appartenaient à la lignée d’Aaron Ils portaient sur leurs torses ces gemmes Et étaient remplis de réponses et de questions.

On estime que la période du temple de Salomon Compta dix-huit grands-prêtres, Et celle du second temple, dont il nous reste le mur des lamentations Environ soixante peut-être.

Bien qu’il ne soit que rarement appelé “grand-prêtres“, c’est Aaron Qui a été le premier titulaire de la fonction, À laquelle il avait été nommé par Dieu lui-même : Ainsi Aaron écoute les paroles que l’Éternel sème “De ton côté, fais venir à toi Aaron ton frère, Avec ses fils du milieu des enfants [de notre terre], Pour exercer le sacerdoce en mon honneur“ii“Tu feras confectionner pour Aaron ton frère Des vêtements sacrés, insignes d’honneur… “iii.

La succession devait échoir à un de ses fils, et rester À l’intérieur de sa propre famille quasi-sacrée.

Le dernier grand-prêtre se nommait Pinhas ben Samuel8.

Celui-ci devait s’abstenir de toute impureté rituelle. Il ne peut se marier qu’avec une jeune fille d’Israël.

Aucun contact ne lui était permis avec le corps des morts9Et il n’était pas autorisé en signe de deuil à laisser son corps, Ses cheveux en désordre, ni à déchirer ses vêtements. Du premier et second temple durant.

Pour le temple de Salomon10Aucun instrument de fer ne fut entendu durant sa construction “L’entrée de la chambre latérale du milieu Se trouvait dans l’aile droite du temple ; de là on montait, Par un escalier en hélice, à l’étage du milieu, Et de celui-ci au troisième…“iv Le temple allait être revêtu de bois sacré. “La grande enceinte, il la recouvrit de bois de cyprès, Auxquels il ajouta un revêtement d’or fin ; Et il y sculpta des palmes et des festons [d’un grand maintien]“vUn lieu de culte édifié11Par le roi Salomon Et qui connut la destruction Lors du siège de la ville, par l’armée babylonienne de Nabuchodonosor II. Sous les yeux de Dieu !

Le compagnonnage et la franc-maçonnerie intègrent dans leurs rituels De nombreuses références au temple de Salomon : Le temple maçonnique En est parfois vu comme une reproduction symbolique.

David pour qui l’essentiel Résidait en l’arche d’alliance et sa vénération “Dit à Nathan le prophète : “Vois, J’habite sous un palais de cèdre et l’arche du Seigneur [est là] Logée sous une tente !“viL’arche d’alliance est dans l’attente…

Mais Dieu dit au prophète Nathan Que ce sera le fils du roi David qui solennellement Construira le temple, réceptacle de l’alliance Dans une grande ferveur et haute bienveillance.

Le roi David a donné les plans du temple à son fils Salomon. Le roi Hiram Ier12 lui envoie un talentueux artisan : Hiram, tel était son nom.

Cet artisan moule et dresse les deux colonnes13 avec leur chapiteau Près du vestibule du temple et conçoit une mer d‘airin14Qui repose sur douze bœufs de bronze à la fois imposants et beaux, Des chaudrons et des calices très fins.

Le roi Salomon a débuté la construction Et a employé des milliers d’ouvriers Pour tailler les pierres du temple, dont la finition Se fera au bout de sept années.

Jérusalem avec son premier temple est détruite Par Nabuchodonosor II, en moins cinq cents quatre-vingt-six Une partie de la population est exilée à Babylone, aussi vite Mais la Babylonie ne connaîtra d’armistice Qu’après l’attaque de Cyrus II, fondateur de l’empire perse. Celui-ci traverse Le pays, en fondateur de paix. Puisqu’il laisse les juifs retourner en Judée. Qui libère les prisonniers en moins cinq cents trente huit Et autorise la construction de l’édifice Donnant ainsi naissance au second temple de Jérusalem en Israël.

Il devient le centre culturel et spirituel Du judaïsme et le lieu des sacrifices rituels15Jusqu’à sa destruction en soixante dix par les romains. Ce fut ainsi la destruction du second lieu saint.

Selon la tradition juive, les deux temples auraient été détruits À la même date : le neuf Av selon le calendrier hébraïque Il n’en reste aujourd’hui, Que le mur des lamentations : saint lieu liturgique.

1 Le rubis, le topaze, l’émeraude, le grenat, le saphyr, le diamant, l’opale, la turquoise, le cristal, l’aigue-marine, l’onyx, le jaspe.

2 Ruben, Siméon, Lévy, Juda, Issachar, Zébulon, Dan, Nephtali, Gad, Aser, Joseph, Benjamin.

3 À Jérusalem.

4 Hoshen.

5 Le terme ʾēl, courant dans les cultures antiques du Moyen-Orient, évoque la force, la puissance, le pouvoir. Il y fut dès la plus haute antiquité attribué aux héros, aux nombreux dieux des polythéistes, puis au Dieu unique des monothéistes. La langue hébraïque utilise ce terme sous différentes formes pour exprimer soit des notions ordinaires de la vie courante, soit un attribut de l'Être Suprême au Nom ineffable ( הַשֵׁםhaShem), révélé par un Verbe ( יםוםYHWH) à Moïse.

6 Kohen Gadol, Kohen ha-Gadol ou Kohen ha-Rosh.

7 Soixante dix ans après J.-C..

8 En 67-70.

9 Fussent-ils ses parents les plus proches.

10 Également connu comme le premier temple de Jérusalem.

11 Sur le mont Moria.

12 De Tyr.

13 Jakin et Boaz.

14 La mer d'airain est un bassin circulaire en bronze disposé devant le Temple de Salomon, à Jérusalem. Elle est décrite dans 1 Rois 7,23-26 et 2 Chroniques 4,2-5. Fondue par le bronzier Hiram, comme de nombreux autres objets du temple, elle se trouvait dans l'angle sud-est de sa cour intérieure.

15 Les korbanot.