La Licorne et La Fontaine - Sandrine Adso - E-Book

La Licorne et La Fontaine E-Book

Sandrine Adso

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Beschreibung

Si vous cherchez la licorne, attardez-vous près des sources et des fontaines c'est là que vous la trouverez. Lorsque ces eaux se font jouvence n'oubliez pas de remercier l'éternité. L'éternité du poète conquise auprès des dieux, lorsque ceux-ci ont compris la force quasi-surnaturelle de son amour pour toi.

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Seitenzahl: 78

Veröffentlichungsjahr: 2022

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Les soins prodigués par la Licorne et la fontaine tiennent du miracle. Les récits et la mémoire de ces bienfaits : vertu curative et éternelle jeunesse sont des fleurs que le patrimoine a accepté avec et par son originalité. C’est le jaillissement, semblable à des larmes de joie. La Licorne et la Fontaine, sont aussi une des merveilles du monde.

Table des matières

La fontaine

Les sources

La fontaine

La fontaine de Jouvence, aussi appelée fontaine de vie

Ou fontaine d’immortalité existe depuis des temps infinis.

Elle est le symbole d’immortalité ou de perpétuel rajeunissement

Quelle joie d’être non pas presqu’un vieillard, mais plus souvent

Proche de l’enfance, de la jeunesse !

De nombreux mythes la caressent :

Cette fontaine mythique

Semble dériver de la mythologie biblique et classique,

Et évoque les notions de purification

Et de régénération.

La fontaine de Jouvence est une source censée restaurer

La jeunesse de quiconque boit ou se baigne dans ses eaux.

Les contes d’une telle fontaine ont été racontés

À travers le monde pendant des milliers d’années

Et se répètent dès lors aussitôt

À travers les temps.

Ces écrits apparaissent dans les écrits d’Hérodote, le roman d’Alexandre :

Recueil de légendes concernant les exploits d’Alexandre le Grand

Où le héros n’a au diable rien à vendre,

Mais parviendra à maîtriser le temps.

Il fut malgré la diversité des versions

L’un des livres les plus répandus au moyen-âge

Cette littérature marque une apparition :

Les vers de douze syllabes, nommés depuis pour cette raison, alexandrins.

La poésie allait ainsi commencer son long voyage

Dans une forme codifiée, splendide dans des écrins

Que l’on appelle sonnets

De la poésie, l’un des secrets.

La fontaine de Jouvence, c’est aussi les histoires du prêtre Jean.

Des histoires d’eaux similaires étaient également

Proéminentes parmi les peuples autochtones des Caraïbes

Qui parlaient des pouvoirs réparateurs de l’eau dont s’imbibe

La terre mythique de Bimini.

La légende devint particulièrement importante lorsqu’elle fut rattachée

À ces différents pays explorés.

À l’explorateur espagnol Juan Ponce de León, premier gouverneur du pays.

Selon une combinaison apocryphe Juan Ponce

Allait donner au mystère, une réponse.

Il cherchait la fontaine de jouvence dans ce qui est aujourd’hui

La Floride, en 1513, mais c’est un mythe.

Qui dans de nombreux ouvrages historiques sera inscrite.

La légende dit que Ponce de León a été informé par les Amérindiens

Que la fontaine de Jouvence était à Bimini

Et qu’elle pouvait restaurer la jeunesse à n’importe qui.

Un peuple d’Indiens

Qui invite

Les cosmopolites

À découvrir la fontaine d’immortalité.

C’est là une des premières beautés

De la légende

Dont les mystères répandent

Des origines très anciennes, liées à la fascination

De l’homme pour l’eau et à son importance pour sa survie.

Elle évoque d’autres mythes liés à des potions

Considérées, à certaines époques, comme source de revie dans la vie :

Comme l’ambroisie, le soma ou l’hydromel

Sacrés ou sacrificiels.

Qui veut que quiconque boit de cette eau,

Ou s’y baigne est guéri de ses maladies, et éloigné de la grande faux.

Rajeunit ou ne vieillit plus

Au risque de pénétrer l’inconnu.

Dans la mythologie romane, Jupiter aurait transformé Nauplie

En fontaine ayant un pouvoir régénérateur.

La déesse Junon se couchait dans son lit

Tous les ans pour retrouver sa virginité en fleurs.

Elle a été assimilée à la déesse grecque Héra :

Protectrice des femmes, elle symbolise le mariage

Lorsqu’elle est représentée couverte de voiles, cousus dans des draps

Et elle est associée à la fécondité, lorsqu’elle en tient l’emblême :

La pomme de grenade.

C’est là une vision du mythe sage

Qui fait dire à l’homme et à la femme : je t’aime

Dans le cœur des méditerranéens et de leurs peuplades.

Chez les anciens Germains, l’eau du savoir, de la connaissance

Et de la prophétie balance

Dans la fontaine de Mimir

Source d’avenir.

Pour pouvoir

En boire,

Le dieu Odin consent à perdre un œil

Pour de sa jeunesse ne jamais faire deuil.

Dans la mythologie celtique irlandaise, Cath Maighe Tuireadh

Évoque une fontaine où les Tuatha Dé Danann, lorsque ceux-ci sont raides

Par la maladie, pouvaient y tremper leurs blessures.

Ils guérissaient par de savants murmures

Mais surtout grâce à un plant de chacune des plantes médicinales

Poussant en Irlande, placés là par le dieu-médecin1.

Les blessés pouvaient à nouveau combattre dès le lendemain

À l’aube matinale.

Au Moyen-Orient, la tradition moyen-orientale pré-islamique

Évoque aussi une “fontaine de vie“, qui aurait été trouvée

Dans les régions polaires hyperboréennes, un des emplacements supposés

Du paradis antique.

Alexandre le Grand l’aurait cherché

Sans pouvoir la trouver

Par manque de patience,

Orgueil et soif de connaissance.

Il en serait mort, lors de sa trente troisième année.

C’est Khizr : l’homme vert, Khwaja Khadir, ou Al-Khadir

Qui aurait trouvé sans chercher

Ce qu’Alexandre le Grand a cherché sans trouver.

La découverte promise à quel avenir ?

Plus tard, c’est l’élixir alchimique de longue vie

Qui sera censé conférer l’immortalité

Le temps devenant infini.

En Espagne, selon une légende populaire, l’explorateur Juan Ponce de León

Qui fit avec Christophe Colomb, le voyage vers le nouveau-monde

Découvrit la Floride, lors de son expédition.

Alors qu’il était à la recherche de la fontaine qui rajeunit en une seconde.

Bien que les légendes d’une eau régénérante aient existé

Autour de l’Atlantique et ses deux côtés

Bien avant Ponce de León

La recherche et la mention

D’une telle eau n’apparurent qu’après sa mort :

La découverte d’un nouveau trésor.

Dans son “Historia general y natural de Los India2“,

Gonzalo Fernàndez de Oviedo y Valdis raconta

Que Ponce de León cherchait les eaux de Bimini,

Pour guérir son impuissance sexuelle.

Avant de sombrer dans la folie,

Il partait en quête de la fontaine de vie éternelle.

En 1575, Hernando de Escalante Fontanada, rescapé d’un naufrage

Et qui avait vécu dix-sept ans avec des amérindiens sauvages

Publia dans ses mémoires où il situait la fontaine de jouvence

Et dit que l‘explorateur était là pour la découvrir avec un brin de chance.

Certains historiens indiquent que la recherche d’or

Ou l’expansion de l’empire espagnol était plus fort

Que la recherche d’une fontaine ou d’esclaves.

À chaque destin, son enclave !

Dans ses Decades de Orbe Novo, Pierre Martyr d’Anguiera,

Évoquant le voyage et les pas

De Juan de Soles3 dans le golfe du Honduras

Y mentionne la présence et la trace

D’une île nommée Boinca ou Aganeo

Où se trouverait cette source régénérante.

Source d’eau puissante :

Flot parmi les flots.

Dans la Bible, une des origines connues de la fontaine de jouvence

Serait l’histoire biblique du jardin d’Eden, jardin de l’innocence.

Cette fontaine pouvait être la source d’eau dont l’émergence

Se fait, aux pieds de l’arbre de vie,

Au centre du paradis.

Réputée alimenter les quatre fleuves du jardin4

Coulant vers les quatre points cardinaux

Dans les vallées de chaque matin

Où se trouvent l’or, le pays de Kouch, l’Orient, et ce qu’il y a de plus beau.

La Bible ne mentionne pas explicitement de fontaine de jouvence,

Ni les vertus d’une telle fontaine

Ni aucune autre connivence

Son existence peut sembler tant certaine qu’incertaine.

Il s’agit probablement d’une interprétation du texte biblique

Du livre de la Genèse, dans ce qu’elle a de plus poétique.

Elle évoque seulement un fleuve sortant d’Eden, et se divise en quatre bras

Vers les quatre points cardinaux en croix.

Dans le livre de l’Apocalypse, il est fait référence

À plusieurs sources dont l‘eau donnerait la vie :

Fontaine de vie, d’immortalité, d’enseignement, ou encore de jouvence

Selon les terminologies.

Il est de tradition constante que la fontaine de jouvence

Naisse au pied d’un arbre.

C’est là, toute l’équivalence

Entre la force qui s’élève

Et celle qui coule encadrée dans des bassins de marbre.

Elle est à l’origine de nombreuses traditions et de quelques rêves.

Par ses eaux toujours constantes, la fontaine symbolise l’éternité

Et un perpétuel rajeunissement.

C’est le cycle de la vie toujours prête à recommencer

Vers la merveille saisonnière du printemps.

Qui y boit s’affranchit des limites de la condition temporelle

Et obtient donc par une jeunesse toujours renouvellée sur terre et dans le ciel

La longévité, que produit par ailleurs l’élixir de vie alchimique :

L’élixir de longue vie est une boisson légendaire magnifique

Qui a pour vertu de prolonger indéfiniment la vie

Ou de conserver indéfiniment sa jeunesse.

Il n’est que beauté et cadeau, rien n’est interdit

Il est renouveau et promesse.

Plusieurs mythologies présentent une telle potion :

Proposant une transition

Entre la vie

Et la vie.

On retiendra les mythes d’Hénoch, Idunn, Thot et Hermès Trismégiste

L‘alchimiste.

Le mythe d’Hénoch, patriarche biblique, père de Mathusalem

Fils de Yaced, arrière grand-père de Noé

Septième patriarche du lignage de Seth, il sème

Durant son existence : trois cents soixante cinq années.

Puis Dieu l’a pris pour le placer au ciel : “Hénoch se conduisait selon Dieu.“i

Puis monta aux cieux.

Ce qui exprime une relation privilégiée avec lui

Il est une figure méssianique préfigurant Élie et Jésus-Christ.

L’épître de Jude mentionne qu’il a prophétisé les temps,

Depuis la Création, jusqu’au dernier jugement5.

Hénoch est enlevé au ciel et nommé

Gardien de tous les trésors cachés,

Chef des archanges et le préposé immédiat auprès du trône divin

À qui sont révélés tous les secrets et les mystères.

Il est identifié à Metatron, l’archange du matin

Où est venu la parole, l’ange qui entend la prière.

Dans la littérature rabbinique, la kabbale et les ouvrages de mystique juive,