Journal d'un citroënniste passionné - Ivo Havermans - E-Book

Journal d'un citroënniste passionné E-Book

Havermans Ivo

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Beschreibung

Journal d’un citroënniste passionné nous révèle quelques exploits réalisés par Ivo Havermans au volant des Citroën DS paternelles et de ses propres modèles de la marque aux chevrons. Ayant appris à conduire dès l’âge de 12 ans, il n’a pas mis longtemps à « comprendre » le comportement imprévisible des DS sur certains revêtements. Aujourd’hui encore, il regrette de ne pas avoir réalisé son rêve le plus grand, celui de devenir pilote d’usine chez Citroën et de participer au Championnat du monde des rallyes.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Passionné de Citroën, Ivo Havermans écrit cette autobiographie afin de partager tous les instants de bonheur que lui a procurés la conduite.

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Seitenzahl: 25

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Ivo Havermans

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Journal d’un citroënniste passionné

Roman

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Lys Bleu Éditions – Ivo Havermans

ISBN : 979-10-377-4121-9

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 

 

 

 

 

 

Krimml (Autriche) – 25 décembre 1964

15 heures

 

 

 

J’avais 12 ans. Je conduisais déjà la 2CV de ma mère, mais ce 25 décembre, malgré moi, je serais obligé de m’installer au volant de la « Reine de la route ».

Dans la dernière montée, plutôt raide, qui menait à l’hôtel, la DS paternelle n’arrivait plus à avancer sur la chaussée enneigée et verglacée. Derrière notre Citroën, une longue file de véhicules s’était formée et certains conducteurs s’étaient mis à klaxonner pour exprimer leur mécontentement. Contrairement à mes parents et à ma sœur, j’ai réussi à garder mon calme et ma lucidité. Celle-ci a fini par porter ses fruits. J’ai sorti un tas de couvertures du coffre, je les ai glissées sous les roues avant en intimant l’ordre à mon père d’enclencher le deuxième rapport de la boîte de vitesses. Je me suis installé sur l’aile avant-droite de la voiture et j’ai fait signe à mon père d’avancer. Au fur et à mesure que les roues de la DS avançaient, ma sœur et moi déplacions les couvertures pour empêcher les roues d’entrer en contact avec le revêtement verglacé. À un certain moment, mon père m’a fait signe de venir le remplacer au volant.

« Je suis épuisé, fiston ! À toi de jouer ! »

Je me suis tout de suite senti à l’aise et en manipulant délicatement la pédale d’embrayage et celle d’accélérateur, j’ai senti la DS prendre de l’élan, j’ai aussitôt enclenché le troisième rapport et j’ai vu dans mes rétros s’éloigner les silhouettes de mes parents et de ma sœur. J’ai passé le sommet de la montée à 50 km/h et deux cents mètres plus loin, j’ai garé ma « fiancée » sur le parking de l’hôtel. J’ai rejoint mes parents à pied sous les applaudissements des passagers des voitures qui nous suivaient et les coups de klaxon et les cris « Bravo, ragazzo » sortant de deux Alfa Romeo m’ont fait rougir de fierté.