Amitiés singulières - jose miguel rodriguez calvo - E-Book

Amitiés singulières E-Book

Jose Miguel Rodriguez Calvo

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Beschreibung

Amitiés singulières Roman Un véritable périple entre Paris et les iles Grecques, mêlant aventures, amours, trahisons, moeurs, scandales, infidélité, perfidie, amnésie, enquête policière, services secrets. Entre un groupe d'amis de la haute bourgeoisie parisienne. Synopsies: À Paris, un homme allongé sur un muret du parvis de Notre Damme, est réveillé par des policiers, il est totalement amnésique. Dans le même temps, un diplomate de l'Ambassade de Russie est enlevé par un commando d'activistes Ukrainiens.

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Ce Roman est une fiction. Toute ressemblance avec des faits réels, existants ou ayant existé, ne serait que fortuite et pure coïncidence.

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayant cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

« À nos petits Anges »

Mes Citations

« L’amitié et l’amour comportent toujours leur lot de conséquences, l’inverse n’est pas forcément vrai »

« L’argent est toujours synonyme de richesse, mais la richesse peut aussi se concevoir sans argent »

Synopsis

A Paris, un homme allongé sur un muret du parvis de Notre Damme, est réveillé par des policiers, il est totalement amnésique.

Dans le même temps, un diplomate de l’ambassade de Russie est enlevé par un commando d’activistes Ukrainiens.

Sommaire

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 16

Chapitre 17

Chapitre 18

Chapitre 19

Chapitre 20

Chapitre 21

Chapitre 22

Chapitre 23

Chapitre 24

Chapitre 25

Chapitre 26

Chapitre 27

Chapitre 28

Chapitre 29

Chapitre 30

1

PARIS

Parvis de Notre-Dame

— Allez monsieur, debout ! On se lève !

Il est près de dix heures du matin, un homme d’environ la quarantaine, habillée en costume cravate, est allongé sur le rebord en pierre du verdoyant massif qui orne la devanture de l’imposante cathédrale et semble dormir profondément.

Deux agents de la police municipale le secouent avec insistance pour le réveiller et le faire partir.

— Vous ne pouvez pas rester-la ! C’est interdit !

Après un long moment d’insistance, les fonctionnaires finissent par le faire réagir et peu à peu, il sort de sa pesante torpeur et finit par s’assoir.

— Alors monsieur, on a bien fait la fête ? Il est temps de rentrer chez vous maintenant, vous ne croyez pas ? L’homme, visiblement encore étourdi et léthargique, peine à retrouver ses esprits.

Finalement, sans prononcer le moindre mot, il s’incorpore et approuve en acquiesçant d’un signe de la tête, puis finit par s’éloigner.

Il fait quelques pas, puis s’arrête brusquement. Il regarde autour de lui, comme pour chercher son chemin.

Visiblement, il semble perdu, il ne sait plus où il se trouve.

Puis il se rend compte que sa main droite est ensanglantée. Il s’empresse de l’examiner mais pas la moindre blessure. Il porte sa main à son visage pour vérifier qu’il n’a pas eu un saignement de nez, puis s’empresse d’ausculter sommairement son corps au travers de ses habits, mais il ne ressent aucune douleur, excepté un horrible et insupportable mal de crâne, mais il ne perçoit pas la moindre blessure.

D’où vient ce sang ? Se demande-t-il. Il plonge ses mains dans les poches de sa veste à la recherche d’un « Kleenex » et en sort un couteau à cran d’arrêt maculé de sang.

Il reste éberlué, le souffle coupé. La vision de cet objet le fait définitivement sortir de sa torpeur et son adynamie.

— Qu’est-ce que ça veut dire ? Ceci n’est pas à moi, et puis où suis-je ?

Soudain, un terrible sentiment d’angoisse et de peur s’abat sur lui.

Pour un instant, il croit rêver, mais en essayant de traverser la rue, une automobile klaxonna fortement et il fit un bond en arrière pour ne pas être happé par le véhicule et se retrouva allongé sur le trottoir.

Il se releva avec difficulté et marcha jusqu’à la terrasse d’un café et s’assit lourdement sur une chaise puis demanda un café.

Malgré les efforts désespérés pour trouver une explication à ces curieux évènements, il se rendait compte que, non seulement il ne savait pas où il ne se trouvait ni comment il était parvenu là, mais il ne se souvenait plus non plus de son nom, ni de l’adresse de son domicile.

Il chercha frénétiquement dans ses poches son portefeuille pour consulter ses papiers, mais ne trouva rien.

Il était totalement amnésique.

Que s’était-il passé ?

Complètement abasourdi et déboussolé, il essaya de chercher au plus profond de sa mémoire le moindre brin de souvenir, mais rien ! Non, rien ! Pas le plus petit vestige ou la plus petite réminiscence de son existence, pas même une infime image ou pensée ne venait resurgir de son prétérit passé.

— Et mon nom, c’est quoi mon nom, comment je m’appelle ? Se disait-il.

Il avait fini de boire son café et s’apprêtait à se lever pour partir, il fouilla une à une toutes ses poches avec frénésie, mais pas un billet, pas même une pièce de monnaie. Comment allait-il pouvoir régler sa consommation ?

Il ne lui restait plus qu’une solution, partir sans payer. Il saisit l’occasion, au moment où le garçon se dirigea vers l’intérieur du local, il se leva lentement et sans la moindre précipitation commença à s’éloigner, il tourna aussitôt le coin de la prochaine rue et pressa le pas, il avait réussi son inavouable coup.

Qu’allait-il faire maintenant, où pouvait-il aller ? Et ce couteau ensanglanté dans sa poche : il avait avec certitude blessé quelqu’un, peut-être même l’avait-il tué. Dans quel dramatique aléa s’était-il retrouvé ?

— Où aller maintenant ? Voir la police ? Non ! Ils ont forcément me poser des questions auxquelles je serais incapable de répondre, ils vont m’arrêter, c’est certain. Comment pourrais-je leur expliquer ? Et puis ils sont peut-être déjà à ma recherche.

Je dois me souvenir, oui je dois absolument retrouver ma mémoire, je ne peux pas continuer dans cette insupportable et mystérieuse incertitude.

Il erra longuement dans les bruyantes et encombrées rues de la ville parcourue d’incessants flots de touristes par cette magnifique et ensoleillée journée d’été, à la recherche d’une hypothétique solution, chapardant ici et là quelques fruits sur les étalages des supérettes.

2

Une semaine avant

Il est vingt heures, dans un immeuble cossu du seizième arrondissement de la capitale. Deux couples d’amis prennent un bref apéritif. Avant de partir, ils ont pour projet de sortir et d’aller au théâtre.

Les amphitryons, Monsieur et Madame De Prévoit Jean-Charles et Mathilde, ont invité leurs amis Herbert et Lucie Berthier, et s’apprêtent à quitter leur magnifique appartement.

Les De Prévoit sont des riches industriels, issus tous deux de la grande bourgeoisie Parisienne. Jean-Charles, quarante-cinq ans, dirige une florissante Maison d’édition, quant à son épouse Mathilde, la trentaine, elle possède une galerie d’art dans le sixième. Ils ont deux enfants : l’ainé, Jean-Yves, dix ans et Caroline, la petite dernière, un peu plus de trois ans.

L’appartement est tenu par Amalia, leur employée de maison d’origine Portugaise.

Leurs invités, les Berthier, occupent tous deux de hautes fonctions dans la Banque.

Herbert, quarante ans, est Directeur de succursale et son épouse Lucie, trente-deux ans, dirige avec brio et virtuosité le département commercial.

Ils ont un seul enfant, une petite fille prénommée Alexia, de cinq ans, qui pour l’occasion a été confiée à la garde de Camille, leur « baby-sitter » habituelle.

La soirée se présente sous les meilleures prémices pour les deux couples d’amis qui se connaissent et s’apprécient depuis de longues années.

Herbert propose de partir avec sa Mercedes qui se trouve stationnée juste en bas de l’immeuble.

— Très bien ! Convient Jean-Charles, ça m’arrange, j’ai horreur de conduire la nuit dans Paris !

Les deux couples s ’engouffrent dans l’ascenseur et parcourent en quelques minutes les quatre étages jusqu’au rez-de-chaussée, puis après avoir pris place dans le véhicule des Berthier se dirigent vers le théâtre « Édouard VII » dans le neuvième arrondissement.

Herbert dépose ses passagers, « Boulevard des Capucines » juste en face de la rue « Édouard-VII » et leur propose d’attendre, le temps pour lui de trouver une place de parking pour sa voiture.

Il commence à parcourir les rues environnantes, sans repérer le moindre endroit où laisser sa Mercedes.

Il passe et repasse dans toutes les rues avoisinantes, sans le moindre succès.

Ses nerfs commencent à l’exacerber fortement, lorsqu’il finit par dénicher un emplacement libre rue « Boudreau », juste à côté de « l’impasse Sandrié ».

Il exécute parfaitement sa manœuvre de créneau et arrête son véhicule.

Il en descend, et s’apprête à verrouiller son automobile, lorsqu’il est interpelé par un passant.

— Avez-vous du feu s’il vous plait ?

— Oui bien sûr ! Attendez une seconde !

Herbert palpe avec hâte ses poches mais il ne trouve pas son briquet.

— Je dois l’avoir laissé dans ma voiture.

Il se penche à l’intérieur de son véhicule, puis plus rien.

Le passant vient de lui asséner un brutal coup de matraque sur la tête, il est aussitôt poussé à l’intérieur et l’homme prend place au volant, il ramasse rapidement les clefs tombées sur le siège, et démarre en trombe.

Il prend immédiatement la direction de la porte d’Orléans, pour rejoindre l’autoroute A10 en direction du sud.

À une cinquantaine de kilomètres, il prend une sortie qui le mène jusqu’à une ferme isolée en pleine campagne du département de l’Essonne.

Son complice Benoit le talonne avec la moto avec laquelle ils avaient suivi la Mercedes d’Herbert depuis le domicile des De Prévoit, attendant une occasion pour l’agresser.

3

Une demi-heure passe, Lucie et les époux De Prévoit commencent à trouver le temps long et patientent en faisant les cent pas sur le trottoir.

— Mais que fait-il ? Nous allons manquer le début, je sais que ce n’est pas simple de stationner à cette heure, mais quand même !

Attendez, je vais l’appeler ! Propose Lucie.

— Ce n’est pas possible, il ne décroche pas !

— Attends un peu ! Reprend Mathilde, il est peut-être dans un parking en sous-sol ! Il ne doit pas capter. Un quart d’heure passe et toujours pas la moindre réponse d’Herbert.

Chacun leur tour, ils essayent de le contacter, sans succès, ils n’obtiennent pas la moindre réponse et il n’est toujours pas là.

L’inquiétude commence à présent à s’installer, même si les époux De Prévoit essayent de chercher de possibles explications pour justifier la situation et rassurer Lucie qui commence à montrer de flagrants signes d’hystérie.

— Je suis certaine qu’il lui est arrivé quelque chose ! J’en ai la certitude ! S’alarme-t-elle. Nous ne pouvons pas rester comme cela !

— Attends Lucie ! Ne t’affole pas ! Intervient Jean-Charles, nous sommes certainement en train de nous inquiéter pour rien, il y a sûrement une bonne explication. Venez, nous allons attendre dans le bar juste à côté, nous verrons bien.

De toute manière il est trop tard pour la pièce, prenons un verre, il va arriver, vous verrez !

Ils se rendent dans l’un des luxueux cafés situés sous les arcades de la charmante et élégante petite place du théâtre et demandent une consommation.

— Tu verras Lucie, je suis certaine qu’il va arriver d’un instant à l’autre ! Confirme Mathilde.

Le temps passe inexorablement sans la moindre nouvelle, il est presque vingt-trois heures et les spectateurs sont sortis du théâtre. Toujours pas la moindre nouvelle d’Herbert.

— Bon ! Nous devons faire quelque chose ! Chuchote Mathilde à son mari, ça devient inquiétant et Lucie est dans tous ses états.

— D’accord ! Allons au commissariat ! Il me semble qu’il se trouve rue de Parme, prenons un taxi !

Ils arrivent à destination et relatent les faits au fonctionnaire de garde.

— Vous savez, nous ne pouvons pas faire grand-chose pour l’instant, nous allons malgré tout vérifier auprès des hôpitaux et des Pompiers, mais nous n’avons pas reçu le moindre appel ou la moindre demande d’intervention ce soir dans le secteur.

— Mais il n’est pas possible de déposer une demande de disparition ? Insiste Lucie.

Mon mari ne peut pas avoir disparu de la sorte, nous allions tous au théâtre avec nos amis ici présents et il lui est forcément arrivé quelque chose, ce n’est pas normal !

— Je comprends, Madame, mais nous sommes obligés d’attendre, Monsieur est majeur et pour le moment rien n’indique qu’il lui soit arrivé un quelconque évènement dramatique qui pourrait justifier notre intervention.

Je vous suggère de patienter, il va certainement très vite vous donner des nouvelles.

De notre côté, si nous avons du nouveau, vous serez prévenue immédiatement.

Dépités par la réponse de l’agent, ils sont obligés de quitter le commissariat et de regagner leur domicile.

— Lucie, tu ne vas pas rester seule, nous allons chercher ta petite Alexia et vous dormirez chez nous ! Propose Mathilde.

— Oui, bien entendu ! Confirme Jean-Charles, nous allons passer chez toi, tu congédies la « baby-sitter », nous récupérons Alexia et vous venez à la maison, on verra plus clair demain.

— Merci beaucoup, c’est très gentil, mais si Herbert rentre pendant la nuit, il ne trouvera personne à la maison ?

— Ne t’en fais pas ! Nous allons lui laisser un mot ajoute Jean-Charles, sois tranquille !

La nuit passe sans la moindre nouvelle d’Herbert.

Lucie, morte d’inquiétude n’a pas fermé l’œil, quant à Mathilde et Jean-Charles, qui n’ont pas réussi à dormir non plus, ils commencent à sentir monter en eux une alarmante angoisse.

Mathilde, de plus en plus nerveuse, peine à cacher son désarroi. Mais qu’est-il arrivé à son ancien amant ?

Pourquoi ne donne-t-il pas le moindre signe de vie ?

4

Herbert se réveille étourdi. Il est retenu prisonnier dans une sorte de réduit ou de cave totalement insalubre.

Seule la faible lumière d’une ancienne ampoule à incandescence éclaire son lugubre ergastule.

De toute évidence, il se trouve quelque part à la campagne, ou dans un lieu isolé car aucun brouhaha de l’agitation urbaine ne parvient à ses ouïes.

Il est mort de froid, vêtu seulement de ses sous-vêtements, ayant été complètement dépouillé du reste de ses habits ainsi que de tous ses papiers et ses biens.

La nuit allait passer sans le moindre contact avec ses ravisseurs. Le froid devenait insupportable, il avait soif, il avait faim, il était anéanti, complètement déboussolé. Que lui voulait-on ? Qu’avait-il fait pour se retrouver dans cette horrible et atroce situation ? Et puis ce terrible mal de tête qui ne cessait pas et qui ne lui accordait pas le moindre répit… Il avait beau torturer son esprit, rien ne venait justifier ou fournir une quelconque explication concernant les supplices qu’il subissait.

Pourquoi lui faisait-on subir cette innommable affliction ? Pourquoi à lui ? Qu’avait-il fait d’avilissant et de méprisable ? Que lui voulait-on ?

Il avait toujours exercé son métier de banquier avec honnêteté et bienveillance, aussi bien pour ses patrons qu’avec ses clients, et n’avait jamais eu à subir le moindre écart ou incorrection.

Mais peut-être était-ce tout autre chose, car sa vie privée n’était pas aussi irréprochable.

Quatre ans auparavant, il avait bien eu une relation qui dura quelques mois avec Mathilde, l’épouse de son ami Jean-Charles.