LE TRÉSOR TOMBÉ DU CIEL - Jose Miguel Rodriguez Calvo - E-Book

LE TRÉSOR TOMBÉ DU CIEL E-Book

Jose Miguel Rodriguez Calvo

0,0

Beschreibung

LE TRÉSOR TOMBÉ DU CIEL Après-guerre, région de la Beauce, L'amour, cupidité et trahison d'un Prêtre pour s'emparer d'un trésor de la 2e Guerre Mondiale. Après-guerre, région de la Beauce, L'amour, cupidité et trahison d'un Prêtre pour s'emparer d'un trésor de la 2e Guerre Mondiale. Histoire extraordinaire Amour trahison cupidité Synopsis À Ribeville, petit village de "la Beauce" le Père Louis Bertrand, dit Père Bertrand, découvre une caisse pleine d'or tombée du plafond de sa Sacristie. Il va la dissimuler dans un sarcophage de la crypte de son église. À partir de ce moment, sa vie va être totalement bouleversée, et prendre des chemins inattendus pour le Prêtre.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern
Kindle™-E-Readern
(für ausgewählte Pakete)

Seitenzahl: 62

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Ce roman est une fiction.

Toute ressemblance avec des faits réels, existants ou ayant existé, ne serait que fortuite et pure coïncidence.

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayant cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

« À nos petits Anges »

Sommaire

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 16

Chapitre 17

Chapitre 18

Synopsis

A Ribeville, petit village de la région de la Beauce,

Le Père Louis Bertrand, dit Père Bertrand, découvre une caisse pleine d’or tombée du plafond de sa sacristie.

Il va la dissimuler, dans un sarcophage de la crypte de son église.

À partir de ce moment, sa vie va être totalement bouleversée et prendre des chemins inattendus pour le prêtre.

1

Ribeville, octobre 1951

— Bon Dieu, qu'est-ce que c'est ?

S'exclama le Père Bertrand, prêtre de la modeste paroisse.

— Oh, pardon mon Père, pardon ! Poursuivit-il, tout en se signant à multiples reprises.

Un immense fracas venant de la sacristie, qu'il s'apprêtait à verrouiller, le fit chanceler.

Le Père Bertrand, venait tout juste de célébrer la messe dominicale, et s'étant dégarni de ses habits liturgiques, s'apprêtait à rejoindre la commune voisine pour y célébrer de nouveau l'eucharistie.

Il poussa la porte, et ce qu'il vit le laissa de glace.

Une bonne partie du faux-plafond venait de chuter sur le vieux sol en grès, plongeant la modeste salle dans un épais nuage de poussière.

Et au milieu des gravats, une caisse en bois à moitié éventrée.

Le père Bertrand titubant, pénétra avec crainte jusqu’au fond de sa sacristie et se rendit jusqu’à la fenêtre qu'il ouvrit tout grand et peu à peu, la poussière finit par se dissiper.

Il s'approchât de la caisse, et ce fût la stupeur.

Celle-ci était pleine de pièces d'or et de lingots.

Le prêtre passa son doigt sur l'un d'entre eux pour dégager la poussière et déchiffrer les divers poinçons.

Banque De France

FINE GOLD

999.9

– De l'or pur !

S'exclama avec stupeur l'ecclésiastique.

Une bonne cinquantaine de lingots d'un kilogramme et une multitude de pièces d'or s'étaient répandus dans toute la salle.

— Mon Dieu, mais comment est-ce possible ? D’où vient tout cela ?

Le prêtre n'en croyait pas ses yeux : une caisse en bois, pleine d'or, une véritable fortune, venait de tomber du plafond de sa sacristie.

Il se précipita immédiatement dans l'église pour faire part de cet incroyable événement à quelqu'un, mais il n'y avait plus personne, le dernier des fidèles ainsi que ses deux enfants de chœur venaient tout juste de quitter les lieux.

Il était seul. Ne sachant que faire, il retourna dans la sacristie, respirant avec difficulté, le souffle coupé. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, et ses jambes tremblaient, le faisant chanceler par moments. Le père Bertrand, âgé de trente-six ans, originaire de la ville d’ "Auneau", officiait dans trois paroisses des environs, étant donné que les prêtres manquaient à cette époque, juste après la guerre, et au Diocèse de Chartres, l'Évêque lui avait assigné cette lourde tâche qu'il accomplissait du mieux qu'il pouvait, en célébrant les trois messes dominicales, mais aussi tous les baptêmes, communions, mariages et décès, ce qui ne lui laissait que quelques heures de repos par-ci par là, qu'il consacrait avec grande délectation et plaisir, à son petit potager de Ribeville, où il avait sa demeure.

L’ecclésiastique, était un homme simple, amène et affable, seul enfant d’un couple de paysans, très croyants, qui avaient dû consentir à un immense effort pour lui payer les études à l’Institut Catholique de Paris.

Il avait passé son enfance dans la modeste ferme de ses parents située dans la commune d’Auneau, où il y avait suivi son enseignement primaire, avant d’intégrer le célèbre Institut Parisien.

Né en 1915, juste après la grande guerre, il fut pourtant mobilisé en quarante comme aumônier, mais la débâcle de l’armée française fit qu’il fut rapidement rendu à ses paroissiens, auprès desquels il était plus utile.

En effet, la moitié du pays ayant été occupée par l’armée allemande en quelques semaines, faute d’avoir trouvé la moindre résistance, fit que la France fut séparée en deux par la ligne de démarcation, lorsque le Maréchal Pétain demanda l’armistice.

Bien entendu, sa paroisse, comme toute la région, se trouva dès lors en zone occupée.

Pourtant, ni l’armée française, reconnue à cette époque comme la meilleure du monde, ni les célèbres fortifications de la « Ligne Maginot » qui devait permettre l’inviolabilité du territoire national, ne purent contenir les armées du « Troisième Reich », au nord et les troupes italiennes au sud, lors de « La Bataille de France ».

La ligne Maginot fut conçue au début pour protéger la frontière avec l’Allemagne, car la Belgique et l’Italie étaient alors des alliées et l’Espagne était neutre.

Cependant, « Mussolini », arrivé à la tête du gouvernement italien depuis octobre 1922, ne cache pas ses intentions vis-à-vis de la Savoie et de Nice, tandis que la Belgique et la Suisse sont envisagées comme des champs de bataille possibles.

La Bataille de France débuta par l’invasion allemande des Pays-Bas, puis la Belgique ainsi que le Luxembourg et à partir du dix mai 1940, ce fut le tour de la France.

Après la fulgurante percée de l’armée allemande et le recul, pour ne pas dire la débâcle, de notre armée, ainsi que des britanniques qui se précipitèrent vers Dunkerque pour être évacués vers la Grande Bretagne, elle se termina le vingt-deux juin par la lourde défaite des forces armées françaises, et Pétain, le « héros de Verdun », dut se résilier à la signature de l’armistice.

Les quatre pays furent occupés par l’armée du

« Troisième Reich ».

Le nord de la France fut totalement contrôlé par l’armée allemande et une frange du sud, par les troupes de Mussolini. Quant au gouvernement, il fut autorisé à se réfugier dans une minuscule zone libre, sous l’autorité du gouvernement de Vichy.

2

Revenons à notre petit clocher de la Beauce.

À cette époque, nous sommes au début du mois de juin, et les interminables prairies étaient recouvertes de céréales qui donnaient un décor multicolore et verdoyant inégalable lorsqu’on parcourrait les étroites routes de la plaine.

Le Père Bertrand prit sa vieille bicyclette, qui lui permettait de rejoindre chaque dimanche les deux autres communes distantes à peine de dix kilomètres, pour y célébrer ses deux autres offices de la journée., flanqué de ses deux sacoches en cuir où il transportait ses habits liturgiques et l'ensemble des objets indispensables à la célébration de l'eucharistie.

Dans un état presque second, il revint à Ribeville et se rendit anxieux dans sa sacristie. Il veut être certain qu'il n’a pas rêvé.

Non, bien entendu, ce n'était pas un rêve, mais un véritable cauchemar auquel il devait maintenant faire face.

Que devait-il faire ?

Il s'agenouilla sur son prie-dieu et se mit à réciter toute une litanie de prières, pour essayer de trouver une réponse.

— Mon Dieu, j'ai besoin de toi, je t'en supplie, aide moi !