Sombres soupçons - Jose Miguel Rodriguez Calvo - E-Book

Sombres soupçons E-Book

Jose Miguel Rodriguez Calvo

0,0

Beschreibung

Sombres soupçons Roman. Dans une famille bourgeoise Parisienne, la jalousie maladive, les soupçons et la méprise, va mener Jean Michel, brillant cadre dans une entreprise internationale, à délaisser son travail, et sombrer peu à peu dans la folie, qui la mènera inévitablement jusqu'au meurtre. Synopsis: Alors qu'il déambule sur les trottoirs de la parisienne place d'Italie, le regard de Jean Michel est soudainement attiré par un couple attablé au fond d'un café. L'homme est Paul MERCIER, le Professeur de mathématiques de sa fille Alice, et la femme, n'est autre que son épouse Isabelle.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern
Kindle™-E-Readern
(für ausgewählte Pakete)

Seitenzahl: 73

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Ce Roman est une fiction.

Toute ressemblance avec des faits réels, existants ou ayant existé, ne serait que fortuite et pure coïncidence.

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayant cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle

« À nos petit Anges »

Auteur

José Miguel RODRIGUEZ CALVO

Synopsis

Alors qu’il déambule sur les trottoirs de la parisienne place d’Italie, le regard de Jean-Michel est soudainement attiré par un couple attablé au fond d’un café. L’homme est Paul MERCIER, le professeur de Mathématiques de sa fille Alice, et la femme n’est autre que son épouse Isabelle.

Sommaire

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

1

Paris, place d’Italie 13e arrondissement

Jean-Michel n’en croyait pas ses yeux. Il venait d’apercevoir sa femme, d’habitude si prude et timorée, attablée, tête à tête, en pleine conversation dans ce bar, avec un jeune homme qu’elle connaissait à peine, dans ce curieux lieu si peu inapproprié à un entretien censé traiter d’un éventuel sujet scolaire concernant leur fille.

Jean-Michel ne comprenait pas ce rendez-vous, avec ce professeur, dont il n’avait pas eu la moindre connaissance, ni par l’enseignant, ni par sa fille, et encore moins par son épouse. Et qui plus est, dans ce lieu si inhabituel et inapproprié à ce genre d’entrevue, qui est censé se dérouler, habituellement dans les locaux privés et confidentiels de l’établissement scolaire.

Mais s’agissait-il vraiment d’un entretien concernant un sujet didactique ?

Jean-Michel, maintenant, se disposait à envisager quelque chose d’autre, quelque chose dont il n’aurait même pas osé se poser la question peu de temps auparavant.

« Mais non ! J-M, tu dérailles ! Tu es devenu fou ou quoi ? Reprends-toi, voyons ! », se disait-il en son for intérieur. « Il existe forcément une explication, une bonne raison, une justification raisonnable qui viendra corroborer cette assertion ».

Alors, sans plus tergiverser, il décida de continuer son chemin. L’interrogation viendrait se clarifier et se dissiper d’elle-même. Sans le moindre doute, elle avait une justification toute simple et raisonnée, qui n’émergeait pas au premier abord.

Jean-Michel PERRIN, âgé de 53 ans, était né en 1967 à « Vesoul », dans le département de la « Haute Saône ». Fils unique d’un couple d’instituteurs, après ses études primaires dans la ravissante petite école de quartier où officiait sa maman, son métier d’institutrice avec un total épanouissement et plaisir, puis après avoir fréquenté le collège et le lycée avec assiduité, il était monté à Paris pour suivre ses études de droit commercial, à la Fac de Nanterre. Son épouse, Isabelle de BEAULIEU, belle femme de 48 ans, deuxième d’une fratrie de trois enfants, était une vraie parisienne. Ses parents banquiers côtoyaient assidûment le milieu bourgeois de la capitale, et n’avaient pas aisément accepté le mariage de leur fille Isabelle, avec le fils de modestes instituteurs ruraux et à l’époque titulaire d’une simple licence de droit.

Le couple avait une fille unique, Alice, âgée de 17 ans, scolarisée dans l’illustre lycée « Montaigne » du 6e arrondissement, où délivrait les cours de mathématiques, le jeune Paul MERCIER, âgé de 33 ans, né à Paris en 1987, et fils d’un couple de médecins. Jean-Michel, après son rendez-vous, tout près de la place d’Italie, regagna son bureau de l’entreprise d’électronique, à Boulogne Billancourt, où il exerçait en tant que directeur des ventes et prospections.

Même s’il s’ingéniait à s’efforcer de chasser l’intrigante et inattendue survenance du matin, l’opiniâtreté de son mental persistait avec une inébranlable intransigeance à lui remémorer les faits, sans pitié.

Cependant, à la fin de sa journée, lorsqu’il regagna son domicile, il allait volontairement omettre de mentionner ou faire une quelconque allusion au curieux événement dont il avait été témoin, décidant d’attendre que son épouse initie la conversation sur le sujet. Pourtant, la soirée allait se dérouler tout à fait habituellement, sans que personne ne fasse la plus infime insinuation ni commentaire.

Pour Jean-Michel, cette omission, ou autre chose, qu’il s’efforçait de rejeter, commençait à lui sembler invraisemblable. Comment pouvait-on avoir oublié un sujet aussi important ? Surtout qu’il mettait un point d’honneur à suivre scrupuleusement les résultats des études de sa fille unique, et que jusqu’à présent, tout se déroulait à la perfection : les résultats de ses bulletins étaient parfaits, et plus particulièrement en mathématiques où elle excellait, avec des notes régulières et plus qu’honorables. Alors qu’avait-il de si important à communiquer à son épouse, dans cet inhabituel lieu, et qui plus est, hors de sa présence ? Jean-Michel, se refusait à mettre en doute l’honorabilité d’Isabelle, cependant, il ne comprenait pas, et cela le torturait, lui qui s’ingéniait avec opiniâtreté à tout maitriser et encadrer avec presque une maladive acuité.

Le lendemain, Jean-Michel, qui se levait toujours en premier, suivi presque instantanément de son épouse et de leur fille Alice, entreprit de préparer le café qu’ils prenaient immuablement chaque jour ensemble.

Effectivement, leurs horaires de travail correspondaient, ce qui leur permettait d’avoir quelques appréciables minutes pour converser et échanger quelques propos chaque matin.

Ce jour, il espérait une explication d’Isabelle, mais il n’en fut rien. Ils échangèrent les habituelles banalités de chaque matinée, sans la moindre allusion au sujet qui l’intéressait. Jean-Michel, quant à lui, avait décidé de ne pas évoquer le propos, il attendrait qu’Isabelle aborde le thème personnellement.

Sans autres explications, chacun allait vaquer à son activité, Jean-Michel, allait se rendre avec son « Audi » à son bureau de Boulogne Billancourt, Isabelle rejoindre en bus sa boutique de mode qu’elle dirigeait avec ses deux employées dans le 5e, quant à Alice, elle prendrait le métro jusqu’au lycée « Montaigne » dans le 6e arrondissement.

Jean-Michel ne comprenait pas ce qui arrivait. Lui, toujours attentif au moindre désir ou besoin de son épouse ou de sa fille, sans cesse à l’écoute et prêt à satisfaire dans les limites de ses possibilités, les demandes de ses deux seules personnes au monde qui comptaient pour lui, comme il disait. Il était toujours d’une humeur égale, sans jamais essayer d’imposer ses idées ou points de vue, quels qu’en furent les sujets.

Sa seule règle était toujours le dialogue constructif, qu’il s’efforçait d’appliquer aussi bien dans sa famille que sur le plan professionnel avec ses subordonnés.

Sur ce point, il était infiniment apprécié de ses collaborateurs, car en permanence ouvert au dialogue, et constamment accessible à tous. Cette conception et approche du management, lui avait été sinon reprochée, signalée avec circonspection par son supérieur. Cependant, les résultats étant au rendez-vous, il avait fini par accepter et même convenir de son intérêt pour l’entreprise. Jean-Michel était une personne sur laquelle chacun pouvait compter, aussi bien son patron, que ses collaborateurs.

Il avait toujours une solution pour chaque problème, jamais il ne s’avouait battu devant les innombrables écueils qui jalonnaient toujours les compliquées et rudes négociations lorsqu’il s’agissait de remporter une victoire en signant un contrat. Pour cela, il était adulé et respecté.

2

« Vesoul »

Cette attitude n’était pas nouvelle pour lui. Depuis son enfance à « Vesoul » dans le département de la « Haute Saône », où il était né et avait vécu toute sa jeunesse. Il avait appliqué à la lettre les vertueux conseils et la ligne de conduite dispensées avec rectitude et autorité mais toujours avec sagesse et discernement par ses parents, tous deux instituteurs. De ce fait, il avait toujours atteint et obtenu une certaine réussite dans ses études, mais pas seulement. Son comportement exemplaire, l’avait conduit avec clairvoyance à se soustraire aux mauvaises fréquentations qui, cherchant la facilité, ne manquaient pas autour de lui.