LE PIÈGE - jose miguel rodriguez calvo - E-Book

LE PIÈGE E-Book

Jose Miguel Rodriguez Calvo

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Beschreibung

Synopsis À Berlin, la vie des deux soeurs "Meyer", va connaitre un fulgurant bouleversement, à la suite, d'un banal Rendez-vous. Luna et Karla, vont expérimenter les situations les plus incroyables et dramatiques, aux mains de deux dangereux fugitifs. Elles vont se retrouver en Roumanie, captives de gangs mafieux sans scrupules et subir les pires traitements et supplices de leur jeune vie.

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Ce roman est une fiction.

Toute ressemblance avec des faits réels, existants ou ayant existé, ne serait que fortuite et pure coïncidence.

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayant cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

« San Pedro de Rozados »

« À nos petits Anges »

Synopsis

À Berlin, la vie des deux sœurs Meyer, va connaître un fulgurant bouleversement, à la suite d’un banal rendez-vous. Luna et Karla, vont expérimenter les situations les plus incroyables et dramatiques, aux mains de deux dangereux fugitifs. Elles vont se retrouver en Roumanie, captives de gangs mafieux sans scrupule, et subir les pires traitements et supplices de leur jeune vie.

Sommaire

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 16

Chapitre 17

Chapitre 18

Chapitre 19

Chapitre 20

Chapitre 21

Chapitre 22

Chapitre 23

Chapitre 24

Chapitre 25

Chapitre 26

Chapitre 27

Chapitre 28

Chapitre 29

Chapitre 30

Chapitre 31

Chapitre 32

Chapitre 33

Chapitre 34

Chapitre 35

Chapitre 36

Chapitre 37

1

Berlin (Allemagne)

Appartement des « Meyer », tout près de « Alexanderplatz»

— Allez vite, vite ! Dépêche-toi, nous allons encore être en retard !

C’est toujours pareil avec toi, tu n’as jamais fini de te pomponner !

— Une seconde, quoi ! Quelle impatience, c’est pas possible ! J’ai presque terminé.

Nous sommes à Berlin, près « d’Alexanderplatz », dans l’appartement des « Meyer ». Il est dix-sept heures, et le jour commence déjà à tomber, par cette morose et hivernale journée de janvier.

« Luna Meyer », qui depuis sa plus tendre enfance, rêve de devenir artiste, court les castings et vient tout juste de décrocher un rendez-vous chez un producteur à Berlin.

Elle se rend euphorique à son entrevue, accompagnée de sa grande sœur « Karla », débordante d’espoir.

— Cette fois, c’est la bonne ! Dit-elle, sûre, je le sens Après avoir emprunté la ligne U7 du « U-Bahn » (métro Berlinois) jusqu’au terminus, dans le quartier « Berlin-Rudow », banlieue pavillonnaire cossue du sud-est de la métropole, elles empruntent à pied « Neukoller Str. » pendant une centaine de mètres et s’engagent à droite sur « Schonefelder Str. », déserte à cette heure de l’après-midi, puis remontent la rue pendant environ trois cents mètres.

— Voilà, c’est là ! Nous y sommes ! s’exclame anxieusement Luna qui n’arrive plus à contenir ses nerfs.

— C’est quel numéro exactement ?

— Une seconde ! J’ai noté l’adresse exacte sur mon carnet.

Elle sort son agenda de son sac à main et cherche anxieusement la page.

— Attends ! Je n’arrive pas à me relire, 31A ou 31B, j’ai un doute maintenant.

— Ah ! Toujours pareil ! Aussi désorganisée.

— Bon ! On essaie « le 31A » on verra bien, qu’est ce que t’en penses ?

Luna acquiesce d'un signe de la tête et active frénétiquement le bouton de l’interphone.

Personne ne répond, elle insiste et s’acharne sur cette satanée sonnette sans le moindre résultat.

— Calme-toi ! Un peu de patience bon sang !

Finalement, elles entendent des pas, quelqu’un approche de l’entrée.

Un homme brun, barbu, d’environ la cinquantaine, entrouvre légèrement la porte et demande.

— Oui, c’est pourquoi ?

— Nous venons pour le casting, enfin seulement moi, ma sœur m’accompagne.

— Le casting ? Quel casting ?

À ce moment, une voix l’interpelle depuis l’intérieur.

— Oui ! Fais-les passer, c’est ici.

Luna et Karla, pénètrent dans la maison et empruntent un long couloir.

— Allez-y c’est tout au fond, on vous attend ! Leur indique le curieux individu.

Elles s’exécutent à l’instant, tout en ressentant un étrange mélange d’excitation et d’inquiétude, puis arrivent dans une pièce à la décoration vieillotte, ornementée ici et là, de quelques cadres de scènes de chasse à courre, avec juste une commode, une table basse et quatre chaises des années cinquante.

— C’est quoi cet endroit ? chuchote Karla à sa sœur.

— Oui c’est étrange, il n’a pas l’air très branché, le producteur, c’est le moins que l’on puisse dire.

— Attendez là, on viendra vous chercher ! Ordonne le singulier hôte.

— Dis, on est où là ? demande Karla, t’es sûre que nous sommes bien chez ton cinéaste ?

J’ai un doute, je t’assure, je ne suis pas vraiment rassurée.

— Oui, t’as raison, moi non plus, c’est un drôle d’endroit, c’est la première fois que je suis reçue dans un lieu pareil, pas même une secrétaire, pas la moindre photo ou « poster » sur les murs, et puis ce silence… Ce type n’a pas l’air de faire partie de la profession.

— Oui, pour tout dire, moi, il me fait peur.

— Attends, on verra bien après tout, ces gens sont toujours un peu excentriques et originaux, ça fait partie du métier.

— Oui sûrement, mais je t’assure, je ne suis pas rassurée, j’ai vraiment envie de partir d’ici, il commence à être tard, et nous devons encore reprendre « l’U-Bahn » insista Karla.

— OK ! D’accord, si dans cinq minutes il n’est pas là, on se tire.

Luna et Karla, qui ont respectivement dix-sept et dix-neuf ans, sont les deux seules enfants des époux

« Meyer ». Originaires de l’ancienne RDA, ils se sont rapidement enrichis après la réunification en 1990.

« Erwin Meyer » fonda une entreprise de travaux publics, devenue florissante, par le fait que tout était à reconstruire et à moderniser dans les territoires de l’est.

Les deux sœurs, étaient pour tout dire, de vrais enfants gâtés. Elles avaient fréquenté les meilleures écoles privées et poursuivaient désormais leurs études dans les établissements d’élite de la ville.

Quant aux loisirs, elles bénéficiaient abondamment des largesses de leurs parents. Karla, la plus âgée était la plus assidue. Sa sœur cadette, plus dissipée, n’avait qu’une idée en tête, devenir à tout prix une vedette dans le « Show-biz ». Pour elle c’était son seul but, quant aux études, elles étaient secondaires, au grand dam de leurs parents qui ne ménageaient pourtant pas leurs incessants efforts.

2

Les deux sœurs sont prêtes à partir, lorsque la porte s’ouvre brusquement, et un autre homme apparaît.

Il est grand et athlétique, il a environ la trentaine et arbore sa tête complètement rasée.

— Alors ! Qui est la vedette ?

— Luna lève timidement son doigt.

— Bien, nous allons voir ça, suis-moi s’il te plaît. Luna s’exécute et lui emboite le pas en essayant de réprimer son inévitable sentiment d’appréhension. Karla reste seule dans la singulière salle d’attente. Au bout d’un moment, elle se lève et fait les cent pas. L’inquiétude envahit tout son corps, son instinct lui enjoint avec insistance de ne pas rester là. Elle se décide à partir, se lève, et marche en direction de la sortie, puis reprend le long couloir qui mène à la porte extérieure, tout en culpabilisant de laisser sa sœur à l’intérieur, mais elle se dit qu’elle pourrait demander de l’aide si besoin.

À peine engagée, elle aperçoit le sinistre « barbu » planté en travers de la sortie.

— Elle va où ! la petite demoiselle ?

Karla se figea, le souffle coupé. En quelques secondes les pires images envahirent son subconscient.

Qu’allait-il lui arriver ? C’était un mauvais rêve, elle allait se réveiller.

Et Luna, elle était où Luna, sa petite sœur ?

Le « barbu », d’un air menaçant lui ordonne de retourner s’assoir, ce qu’elle fit immédiatement sans rechigner.

Dans une autre pièce, Luna se trouve maintenant en très mauvaise posture.

Le gars à la tête rasée, l’a attachée, bâillonnée et entravée, sans lui laisser le temps de réagir.

Terrorisée, elle est en état de choc, incapable même de penser.

Solidement ligotée à une chaise avec du ruban adhésif, elle est dans l’impossibilité de faire le moindre mouvement. Au bout d’un moment, elle essaye malgré tout, de retrouver ses esprits.

Le type reste assis dans un coin sans prononcer le moindre mot, puis sort son mobile de sa poche, cherche dans son répertoire et passe un appel.

L’individu s’exprime en une langue que Luna ne comprend pas, mais en tout cas, c’est du russe ou du polonais ou bien du roumain, elle n’arrive pas à déterminer son origine, mais à coup sûr, une langue de l’Europe de l’Est.

Son inquiétude grandit à mesure que le temps passe, et puis elle pense à Karla restée seule dans l’entrée.

Elle n’allait pas tarder à le savoir. Quelques minutes après, la porte de la chambre s’ouvre dans un grand fracas, et ses craintes deviennent désormais réalités.

Le gars barbu fit irruption dans la pièce, poussant devant lui sa sœur ligotée et bâillonnée comme elle.

Pourtant, Karla ne s’est pas laissé faire, elle s’est férocement défendue, l’homme porte sur son visage et ses mains les stigmates des griffures assenées par la jeune fille, qui avait courageusement défendu son intégrité jusqu’à l’extrême limite de ses forces.

Les deux sœurs se trouvaient désormais entre les mains de leurs ravisseurs, totalement à leur merci.

Mais que se passait-il ? Dans quel traquenard étaient-elles tombées ? Que leur réservait-on, et puis pourquoi elles ? Ça n’arrive que dans les mauvaises séries, ça ne pouvait pas être réel, non, c’était un véritable cauchemar.

Et pourquoi ces deux types ignobles et détestables à souhait, habitaient-ils à cet endroit qui paraissait au premier abord si calme et parfaitement impassible ?

Cet aimable quartier de Berlin où l’on pouvait croiser aussi bien de nouveaux riches que de paisibles retraités qui y avaient mis les économies de toute leur longue vie, pour s’offrir leur coquet pavillon…

3

Chez les « Mayer », on commence sérieusement à s’inquiéter, il est près de vingt et une heures, elles devraient être rentrées depuis longtemps, s’interroge « Emma » leur mère.

« Erwin », le père arrive tout juste de son travail.

— Chéri, je suis très inquiète, les filles sont parties cet après-midi à un rendez-vous pour un casting et elles ne sont toujours pas là, j’ai tenté de les joindre mais à chaque fois j’ai leurs messageries.

— Quand sont-elles parties ?

— Vers dix-sept heures environ.

— Et connais-tu l’adresse ?

— Non ! Luna m’a juste dit qu’elles allaient chez un producteur pour un casting, mais je n’en sais pas plus, ni son nom, ni le lieu.

Elle m’a juste dit que, ça avait l’air sérieux.

Erwin tente à son tour de joindre ses deux filles à plusieurs reprises, sans succès.

La situation devenait de plus en plus angoissante.

— Erwin, il faut faire quelque chose.

— Ne nous affolons pas, elles ont peut-être un problème de transport, tu sais bien que c’est très fréquent, nous allons patienter, si dans une demi-heure elles ne sont toujours pas arrivées, nous prendrons nos dispositions.

Emma accepte à contrecœur cette anxieuse attente, et demande à « Mathilda », leur employée de maison, de dresser la table pour le dîner.

Le temps passe inexorablement, et toujours pas le moindre signe de leurs enfants.

— Nous allons appeler chez leurs amies, je suis certain qu’elles sont avec elles. Qui sait, Luna a peut-être décroché un rôle et elles sont en train de fêter l’évènement. Tu la connais, elle a toujours été tête en l’air et le moindre de ses soucis est de nous prévenir.

— Oui, je suis d’accord, mais Karla ne nous aurait pas laissés sans nouvelles.

Tour à tour, ils contactèrent toutes leurs connaissances sans le moindre succès. Personne ne les avait vues ce soir-là.

En désespoir de cause, Erwin finit par appeler le « Polizeirevier » (Commissariat de Police).

Le « Polizeikommissar », commissaire de service, tenta de les rassurer.

— Vous savez, nous avons tous les jours ce genre de cas. Aujourd’hui, la jeunesse est insouciante, ils n’ont qu’une idée en tête, s’amuser.

L’inquiétude qu’ils peuvent causer aux parents est vraiment le dernier de leurs soucis.

Nous allons cependant vous envoyer une patrouille, mais ne nous inquiétons pas trop, je suis certain qu’elles vont rentrer sous peu.

Erwin fut un peu surpris par la désinvolture avec laquelle le commissaire avait considéré son appel, mais au fond de lui il espérait qu’il eut raison.

4

Au « 31A » de « Schonefelder Str. »