Secrets sous Tchernobyl - Jose Miguel Rodriguez Calvo - E-Book

Secrets sous Tchernobyl E-Book

Jose Miguel Rodriguez Calvo

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Beschreibung

Plongée dans les méandres d'une enquête haletante, pleine de rebondissements, de deux Journalistes du New York Times en URSS, pendant la Guerre Froide. Synopsis: North Pole Alaska United States La chute d'un engin volant inconnu, met en branle les autorités du Pays. Très vite, les experts déterminent qu'il s'agit d'un appareil d'espionnage, qui pourrait cibler les nombreuses installations militaires de la zone. Le journal New Yorkais dépêche deux de ses meilleurs reporters en URSS. Jones Martins et Carey Roberts

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Ce Roman est une fiction.

Toute ressemblance avec des faits réels, existants ou ayant existé, ne serait que fortuite et pure coïncidence.

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayant cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

« À nos petits Anges »

« North Pole »

Synopsis

« North Pole » ALASKA (United States)

La chute d'un engin volant inconnu met en branle les autorités du Pays.

Très vite, les experts déterminent qu’il s'agit d'un appareil d'espionnage qui pourrait cibler les nombreuses installations militaires de la zone.

Le journal « The New York Times » dépêche en URSS deux de ses meilleurs reporters.

« Jones Martins » et « Carey Roberts »

Sommaire

Chapitre 1 : Dimanche 17 juillet 1988 - « North Pole », Alaska (United States)

Chapitre 2: Quantico - Service technique et scientifique du FBI

Chapitre 3 : Le lendemain à la Maison-Blanche

Chapitre 4 : Moscou, URSS - Locaux des services secrets soviétiques

Chapitre 5 : New York - Rédaction du « The New York Times »

Chapitre 6 : Aéroport « Bykovo », Moscou

Chapitre 7 : La surprise !

Chapitre 8 : Dytyatky - Tout près du checkpoint de la zone de Tchernobyl

Chapitre 9 : Ambassade des États-Unis à Moscou - Bureau de M. l'ambassadeur

Chapitre 10 : La Stratégie

Chapitre 11 : Le jour « J »

Chapitre 12 : Moscou, URSS

Chapitre 13: La capture

Chapitre 14 : Chez Liam Jharrey

Chapitre 15 : Le lendemain vers midi, à l’hôtel « Izmailovo »

Chapitre 16 : L’interrogatoire

Chapitre 17 : Hôtel de Carey

Chapitre 18 : Cellule de Jones

Chapitre 19 : Hôtel « Izmailovo »

Chapitre 20 : Quelque part en pleine campagne

Chapitre 21 : Le départ

Chapitre 22 : Les faits réels

Chapitre 23 : Épilogue

Biografía

1

Dimanche 17 juillet 1988.

« North Pole », Alaska (United States).

Neuf heures du matin, le Père Johnson s'apprête à ouvrir la porte de son église St. Nicholas située sur Bth Avenue tout près de Richardson Hwy, pour débuter les préparatifs nécessaires à la célébration de l’immuable messe dominicale.

Soudain, un immense choc suivi instantanément d’une assourdissante déflagration parvint de la partie arrière du Temple.

L’ecclésiastique fait un bond en arrière et chute lourdement sur le parvis.

Une abondante colonne de fumée noire monte vers les nuages et aussitôt, une prenante odeur de carburant et plastique brulés envahit les narines et la gorge du prêtre qui reprend peu à peu ses esprits et se précipite en direction du revers du bâtiment.

Un énorme cratère fumant défigure désormais la superbe pelouse du parc à moitié boisé qui abrite la ravissante église en bois laqué, de ce paisible quartier de la ville.

Mon Dieu ! Un petit avion s'est crashé ! S’exclame l’aumônier.

Quelques rares passants accourent.

— Vite, vite ! Appelez les secours, il faut aider les occupants !

Rapidement, plusieurs véhicules de police municipale arrivent, suivis de deux ambulances.

Le Sheriff « Miller » descend de sa berline et hurle à ses hommes.

— Faites circuler les curieux, on a besoin de place ! Il s’approche en hâte du lieu de l’impact et inspecte

brièvement le cratère et les quelques rares débris de la carcasse qui jonchent le sol puis fait délimiter aussitôt la zone. Moins de cinq minutes après, les secouristes arrivent à leur tour.

— À première vue, on ne distingue pas de possibles survivants ! Affirme le Sheriff.

En effet, l’ensemble de l’appareil s’était presque complètement imbriqué dans le sol.

Regardant de plus près, ils sont surpris par la forme inhabituelle des quelques fragments visibles.

— Ça n’a pas l’air d’un avion conventionnel, c’est très curieux !

Nous allons faire venir les fédéraux, ce n’est pas un engin normal ! Marmonna-t-il.

Quelques heures après, le paisible quartier était complètement bouclé et le petit parking de l'église ressemblait à un indescriptible enchevêtrement de tout ce que l’on peut compter comme forces de secours, avec des véhicules officiels : police, pompiers, ambulances et service de recherches scientifiques.

Le commandant « Gimenez » de l’antenne locale du FBI avait pris les rênes de l'ensemble des intervenants et coordonnait désormais les recherches.

La presse était déjà là naturellement, mais confinée derrière les barrières de sécurité, même si CNN s’était empressé de louer un hélicoptère, et diffusait déjà des images en direct sur tout le Pays.

On savait qu’un engin bizarre et inconnu avait fini sa course à cet endroit. Les premiers badauds arrivés avant la police avaient aussitôt été pris d'assaut et subissaient un véritable harcèlement de la part des journalistes, puisqu’avec certitude ce n'était pas un petit avion de tourisme qui s'était crashé près de St Nicholas. C'était certain, mais quoi d'autre, personne ne le savait, même si chacun avait son idée sur le sujet. Les rumeurs les plus folles et farfelues ne tardèrent pas à circuler. Pour les journalistes c'était du pain béni.

Un satellite, un missile, ou une bombe tombée accidentellement d’un avion militaire. Il faut savoir que la base aérienne « Eielson » se trouve très proche, à environ une dizaine de kilomètres de là.

Des petits incidents s'étaient déjà produits par le passé et les habitants des environs, habitués aux vols d'entrainement presque quotidiens des avions de chasse, étaient pour ainsi dire blasés, car on avait déjà par le passé retrouvé plusieurs objets, comme une roue, des petits morceaux de panneaux de carlingue mal fixés, ou divers outils oubliés par les mécaniciens, qui étaient tombés des aéronefs.

Seulement, cette fois c’était autre chose.

« Eielson Air Force Base » est une des nombreuses bases militaires des États-Unis dans cette région stratégique d’Alaska, située près du détroit de « Béring », qui sert de frontière naturelle entre les USA et l’URSS.

Le commandant « Gimenez », avait tout de suite compris que l’on avait affaire à un objet militaire, sans savoir de quoi il s'agissait exactement, ni quel en était son origine. Cependant, il s’était empressé d’en faire part à sa hiérarchie. Il reçut l’ordre formel de transférer l’ensemble des débris ainsi que les innombrables prélèvements de la police scientifique au laboratoire central du FBI à « Quantico » en Virginie.

2

Quantico.

Service technique et scientifique du FBI.

Une bonne partie des agents du Service s’affairait autour des restes de l’engin et analysait les nombreux prélèvements effectués sur place à « North Pole ».

On essaya de reconstituer l’objet en tentant de repositionner les différents éléments trouvés, dans un ordre logique. C'était chose difficile : non seulement il s'était complètement disloqué, mais une partie avait explosé et tous les éléments importants comme les mécanismes, circuits imprimés et parties sensibles ou compromettantes avaient presque totalement brûlé, à coup sûr en s’autodétruisant.

Le chef du Service « Scoot » accompagné du général « Moore » fit irruption dans l'immense laboratoire.

— Bon sang c’est quoi cet engin ? Vociféra le général.

— Nous ne savons pas encore avec certitude, répliqua Moore, mais il semble que l’on soit en présence d’un objet volant de surveillance et d’espionnage très sophistiqué piloté à distance et avec certitude, par les Soviétiques.

— Qu'est-ce qui vous permet cette affirmation ?

— Venez, s’il vous plait mon général, voyez !

L’officier hésita une seconde, puis fit quelques pas jusqu’au microscope électronique sur lequel était posé un élément de circuit imprimé, puis il approcha ses yeux des lentilles.

— Regardez bien mon général ! C’est du cyrillique. Effectivement, on pouvait facilement distinguer une série de caractères dans cet alphabet sur le petit morceau de circuit imprimé, bien que noirci et déformé par l’explosion.

— Nom de Dieu ! Qu’est-ce que ça veut dire ?

Que veulent-ils ces fils de pute de Ruskovs ?

Et cet engin, d’où ils le sortent ?

— Nous n’en savons encore rien mon général, mais soyez tranquille, nous allons faire le nécessaire rapidement.

— Très bien ! Je veux un rapport complet sur mon bureau demain matin.

Le général « Moore » tourna les talons de façon colérique et se dirigea vers la sortie sans prononcer le moindre mot.

Arrivé à son bureau, il décrocha le combiné du téléphone crypté et composa le numéro de la

« Maison-Blanche » :

— Général Moore à l’appareil, passez-le-moi Président, c’est urgent !

La secrétaire s’exécuta à l’instant.

Après quelques minutes d’attente qui lui semblèrent une éternité, le Président des États-Unis était à l’écoute.

— Monsieur le Président, nous avons un problème, et pas anodin.

Le général exposa les faits dans les moindres détails.

Le Président marqua quelques secondes de silence et répliqua.

— Moore, convoquez une réunion de crise avec les personnes que je vous indiquerai dans un instant pour demain à 17 heures.

Il lui énuméra rapidement la liste de responsables concernés.

— À vos ordres Monsieur, ça sera fait.

Le lendemain, à l’heure précise, la réunion avec l’ensemble des ministres et les généraux désignés par le Président commença et dura toute la soirée et une bonne partie de la nuit.

3

Le lendemain à la Maison-Blanche.

Un rapport complet fut apporté au bureau du Président, et les résultats des investigations étaient des plus claires et précises.

La conclusion du labo démontrait sans le moindre doute possible, qu’il s’agissait bien d’un appareil volant sans pilote à bord, contrôlé à distance et muni de plusieurs dispositifs de prise de vues extrêmement élaborés et inconnus, indéniablement d’origine soviétique.

Cependant, il ne transportait pas de charge explosive, si l’on excepte, celle permettant son autodestruction si nécessaire, qui par chance n’avait pas réussi à tout détruire, sans doute dû à une défaillance ou par le fait que l’appareil se soit profondément enfoncé dans la terre meuble du parc.

Le Président convoqua une nouvelle réunion, pour faire part de sa décision.

— Pas un mot ne doit filtrer à la presse sur la nature de l’objet ni des résultats des analyses, précisa-t-il avec la plus grande insistance.

Nous allons parler d’un satellite qui a dévié de son orbite, sans plus de détails, nous sommes bien d’accord ? Je vais contacter notre ambassade à Moscou, nous verrons la suite à donner à cette affaire. Le Président se mit en relation avec l’ambassadeur américain « Jackson Green » qui lui suggéra de mener rapidement une enquête dirigée par les agents de la CIA présents à Moscou, sous couvert d’attachés culturels et autres postes de ce genre.

Dix au total, sous la direction de « Logan Walker ».

À la chancellerie, on avait déjà eu quelques brèves informations sur des rumeurs concernant un éventuel lieu secret de recherches près de « Kiev », mais rien de bien concret. Cet endroit paraissait improbable, aucun satellite n’avait détecté la moindre activité dans le secteur. Logan Walker, mandata cependant quelques agents spéciaux de l’ambassade à Kiev, pour en avoir confirmation et débuter les investigations, sachant par avance que le contact avec les habitants de la région était extrêmement difficile. C’étaient des personnes éminemment discrètes et peu habituées à se confier au premier venu. Les services secrets Soviétiques étaient extrêmement alertes et présents partout, et ne plaisantaient pas avec la divulgation de la moindre information, qui plus est à des étrangers.

Et moins encore, aux employés de l’ambassade dont ils connaissaient parfaitement la véritable fonction. Même si ceux-ci disposaient de l'immunité diplomatique, leurs moindres faits et gestes étaient suivis de près par les agents aguerris, du KGB.

4

Moscou, URSS. Locaux des services secrets soviétiques du KGB.

Une réunion extraordinaire se tenait dans une des nombreuses salles que comptait le vaste bâtiment.

Une dizaine de personnes, tous des responsables des recherches scientifiques du « Bunker » de

Tchernobyl étaient présentes, assises au tour de l'immense table.

La porte s'ouvrit soudainement et le commandant des services secrets apparut dans son flambant uniforme tiré à quatre épingles.

À l'instant, tout le monde se leva dans un fracas de chaises et se mirent immédiatement au garde à vous.