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Dans ce monde de violence il est important d’offrir des réflexions qui peuvent être profondes, mais qui restent une porte douce : toujours donner. Être à l’écoute du monde et des hommes qui le peuplent. Écouter l’eau, savoir prendre son envol, savoir encore frissonner, savoir attendre, savoir se souvenir … de la première voix. Et conserver ses instants de bonheur, comme un bien précieux : un secret. Et faire de sa vie, le plus bel été. Et je crois en la force de celui qui ne craint pas la mort. Celui qui vit jusqu’à ces derniers jours, sachant que chaque jour est « aujourd’hui » : la conscience du temps, la conscience que l’homme peut laisser aux rivages de l’existence, des coquillages bercés depuis bien longtemps. Que son existence a un sens. Respecter l’histoire de chacun, oui cela est possible, quand on connaît l’amour, la dimension de son amour, quand on se sent être et vivre une vie une joie pour aujourd’hui pour maintenant, et parfois refuser. Écrire la vie ? Croire ? « Croire c’est étant soi-même et voulant l’être, plonger en Dieu à travers sa propre transparence ». Sören Kierkegaard nous donne une définition de la croyance. Mais puisque tous les êtres humains sont transparents cette définition peut être considérée comme universelle, oecuménique, laissant transparaître une liberté de pensée, une raison d’exister, une nécessité de paraître, d’être de se faire connaître à la face du genre humain. Et ce n’est pas difficile, il suffit d’ouvrir son cœur et ses yeux. Il peut s’agir tout simplement d’un anachronisme puisque rendre universel l’humain, ce peut-être placer un personnage, dans une époque autre que l’époque à laquelle il appartient. Le rendre intemporel, l’inscrire au sein des générations jusqu’à aujourd’hui.
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Seitenzahl: 36
Veröffentlichungsjahr: 2016
Eliezer Wiezel né le trente septembre 1928 en Roumanie et mort le deux juillet 2016 à New-York, reçoit le prix Nobel de la Paix en 1986 et en 2005 le prix Lumière de la Vérité pour son action en faveur des droits de l’homme et du peuple tibétain. Il reçoit bien d’autres prix pour sa présence en tant que conscience du monde.
Il consacre une partie de son œuvre à l’étude de la Shoah, dont il est rescapé.
Son décés récent a bouleversé le monde entier, et il restera de son existence un souvenir, une mémoire et une très prolifique biographie.
Pour commenter cet ouvrage, dans ce monde d’aujourd’hui qui oscille entre la guerre et la paix, nous aurons soin de nous rappeler deux de ses pensées : “ un grand soldat est un homme qui n’aime pas la guerre “ et “ je me suis levé contre Dieu, mais je ne l’ai jamais renié “. (Propos recueillis par Charles Wright dans le journal Le monde, le 25 janvier 2012).
Eliezer Wiezel n’est pas un homme politique : il est un écrivain. Il écrit pour se dresser contre l’oppression sous toutes ses formes.
L’écriture pour cet illustre homme est une protestation qui manifestement refuse la violence et ne la comprend pas.
Il existe des êtres ainsi qui illuminent l’humanité cherchant par la seule force de leur bienveillance à faire régner une justice humaine, quand la justice divine semble disparue. Il peut s’agir de donner cet incroyable courage qui de l’homme à l’homme constitue l’ultime partage.
Et si je t’attendais
Toujours donner
Il y aura. À mon père
Et je crois en la Force de celui qui ne craint pas la mort.
Savoir affronter
Toujours écrire
Écouter l’eau
Le secret
Le frisson
Le plus bel été
La première voix
Me faut-il une arme ?
Aujourd’hui
Quand on connaît l’amour
Une histoire
La joie d’être doux
L’envol
Vivre un amour aussi fort
En face de toi
Le calme du poète
Bonjour madame
Si j’attends
Aujourd’hui pour maintenant
Je continue
La vie ?
Être transparent dans la plongée en soi.
La fin de l’homme ?
Et si je t’attendais,
Ne perdrais-je rien de ce temps sacré ?
Si je t’attendais
Je réussirai
À t’ouvrir ma porte à nouveau.
Car aux seuls premiers de tes mots,
Je percevrai le bruit de tes flots
Intérieurs
Qui viennent jusque là où je demeure.
Et si je t’attendais
Ce serait pour plus que t’aimer,
Ce serait pour t’écouter.
Je sais que tu as beaucoup à me dire,
Je sais que tu as peur de mourir,
Mais en venant chez moi
Alors peut-être tu trouveras :
L’assiette pour manger,
Le verre pour te désaltérer,
La couche pour te reposer,
Et mes mains pour t’aimer.
Et si je t’attendais,
Dis-moi combien d’années,
Combien de saisons se seront écoulées
Aucune obligation
De te livrer.
Juste la Raison
De vouloir dominer
Ton intentionnalité,
Primordiale
Pour mieux intervenir là où tu as mal.
Au jardin de ma maison
Tu seras comme cette tige de joncs
Qui pousse
Et repousse,
Années après
Années.
Et c’est à ton soleil
Que je viens trouver merveilles
Et c’est dans ton attente
Que mes jours augmentent.
Sauras-tu me dire
Ce que tu as envie de devenir ?
Je t’aiderai,
À me parler,
Comme si c’était la première fois
Que nos esprits se seraient joints
Avec ou sans la présence du divin.
Même quand la pluie s’est arrêtée
Et les carreaux devant les volets
Restent transparents
La pluie joue de temps en temps.
Quand la pluie s’arrête
Joue avec l’espace
Qui s’est libéré de la face
De celui qui te maltraite.
Donner,
C’est ne pas s’arrêter,
C’est aller vers
Tes appels sincères.
Donner Oui,
Et toujours Oui.
De quoi cet homme qui reçoit
A-t’il besoin ?
Il a besoin de toi
Du son de ta voix
Qui traverse le froid
Qui traverse le néant,
Qui rencontre l’absent.
Je donne ma première vision
Dans ce matin sans fond,
Dans ce matin qui n’a plus l’inquiétude
De percevoir les habitudes
Où transparaît la solitude.
Je donne pour que tu deviennes
Et que tu viennes,
Sur mon chemin