Étendue poétique Tome I - Sandrine Adso - E-Book

Étendue poétique Tome I E-Book

Sandrine Adso

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Beschreibung

L'oiseau-baiser apporte saveur à la vie. Car le corps est lumineux et entretient des desseins. Cette lumière et ce projet sont descriptibles par la parole. La plus belle d'entre elle étant certainement : l'aube je t'aime ; pour répondre à l'ombre. Puisque si tu viens, je t'offrirai ma nature et ma vérité. Alors probablement, cet amour sera pour toi un élan, voire un éveil. Dans ce paysage se trouvent la femme des îles et le poisson Martial. Au-dessus d'eux vole l'ange qui déchaine, et tout autour les jeux du poète. Cette lumière est visible depuis le sable : l'horizon de nuit. Alors s'échappe une petite goutte de lumière. C'est là la magie que l'artiste perçoit dans son tableau du matin. Comme Rimbaud lorsqu'il voit la belle Charleville. C'est l'instinct de la nuit qui se répand sur le jour d'altro. Un jour d'amour, un jour de vie pour l'homme et la chevelure, pour la nature, répandu sur le rêve océane bleu. La seule question est pourquoi le vent ?

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Seitenzahl: 40

Veröffentlichungsjahr: 2021

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Si au début du monde, ce fut le brouhaha, le tohubohu cela s’est réalisé dans un certain langage et une certaine étrangeté. Les bruits des flots, des océans, de la pluie, des orages qui inspirèrent les premières mélodies du monde. Il est vrai que le monde parle, n’entendez-vous pas les chants des oiseaux ? Les forêts se remplirent de nombreux sons, les rivières s’écouler, les arbres et les plantes sortir de terre : la poussée de la vie. Le son est la réalité du monde, et le silence en est l’autre versant. Le son est-il un langage ? Peut-être celui des anges…

Les mots sont une nourriture de l’âme, parce que capable de tout dire. L’évolution humaine a de tous temps trouvé des expressions pour traduire son environnement, son état d’être, son ou ses désirs moteurs du progrès. Si le temps est source de prouesses techniques, alors le monde a tout gagné.

La prouesse magistrale étant probablement la construction d’une langue qui évolue au rythme des événements de son histoire.

Il est impossible de ne pas voir la beauté et la souplesse du langage, les variations à l’oral, et pourquoi pas la calligraphie à l’écrit. La richesse des homophones par exemple : le saint, le sein, au sein de, il/elle ceint. Sont universels tous les gestes, les expressions corporelles, qui n’entrent pas dans la classification de l’art, qui appartiennent juste à la nature humaine. Nous ne ferons pas comme Voltaire à savoir si l’homme est foncièrement bon… Nous constaterons simplement que tous les êtres humains ont les mêmes besoins : se nourrir, dormir, aimer, communiquer, percevoir, et procréer. Le sourire signifiant la joie, le contentement pour tous les peuples du monde, et c’est là, une étrangeté bien agréable, qui se répand de cœur en cœur créant l’euphorie. L’humain, dans son essence communique, parce qu’il aime, parce qu’il hait, parce qu’il cherche, parce qu’il a peur, peut-être aussi simplement parce qu’il est heureux … La société n’est qu’une boîte dans laquelle vivent des êtres en communauté, mais elle ne s’implique pas dans son intimité profonde dictée par ses besoins, ses refus primaires.

Le monde est semblable et appartient à l’océan cosmique des différents flux énergétiques.

Qui a créé le monde avec ses variances, ses soudainetés, ses étrangetés ? Le mystère ne sera jamais résolu et c’est tant mieux. La connaissance parfois est une source de perdition : trop savoir peut faire oublier l’essentiel. De manière générale les quatre saisons, ont un sens. Et de nombreux artistes ont voulu les transcrire à travers les arts visuels : la peinture, la sculpture, le dessin, le théâtre, le cinéma, la poésie, la danse.

Le monde dans son étrangeté et sa richesse d’expression, de son modus vivendi peut-il être réduit à une finalité ? Quel est le sens du monde ? Quelle est la caractéristique du monde ? La vie, me direz-vous ?

Bleu océan, Bleu ciel… C’est la rencontre du ciel et de la mer pour donner vie à la poésie, car il n’y a pas de vie sans poésie. Merci à Madame Marie-Blanche IRALDI DURAND pour son

illustration, Horizon bleuté.

Table des matières

L’oiseau-baiser

À la vie

Le corps lumineux

Le dessein

La parole

L’aube je t’aime

Ombre

Si tu viens

Nature et vérité

Élan

L’éveil

La femme des îles

Martial

L’ange qui déchaîne

Les jeux du poète

Cette lumière

Sable

L’horizon de nuit

Petite goutte de lumière

Magie

Tableau du matin

La belle Charleville

L’instinct de la nuit

Jour d’altro

L’homme et la chevelure

Nature

Le rêve océane

Le Bleu

Pourquoi le vent ?

L’oiseau-baiser

Si tu fermes les yeux,

Tu peux entendre le feu.

Quand tu marches sur le sable chaud

Ton cœur apprend à danser comme un bateau.

Tes yeux sont doux comme des oiseaux.

Je peux sentir tes larmes avec ma bouche,

Je peux sentir ta chaleur si je te touche.

Il me suffit de te regarder,

Pour aimer te comprendre et t’approcher

Bouleversant ton âme dans mon corps :

Qui devant le soleil brillera encore.

Je chante pour tous les bonheurs

De ces milliards de cœurs

Et leurs mélodies me traversent.

Pour te chanter la pluie ou les averses

Comme des rayons d’éternité,

Que j’aurais saisi au dernier été.

Je brûle à la moindre caresse

J’ai trouvé la fenêtre de ta tendresse.

Toi, mon oiseau fabuleux

Tu m’emmènes derrière tes yeux

Et je vois les couleurs du matin

Jaillir d’un baiser sur mes mains.

À la vie

Mon amour, ma maison,

J’ai respiré tes clefs au fin fond des prisons.

Tes portes ont toujours gardé

Scellés sur tes doigts les désirs secrets :

Un tendre courage,

Une douce mélodie.

J’entends le bruit de tes pages

Courir au-devant de tous les abris,

Soufflant de très lointaines chansons :